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Marc PAGE

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Tout ce qui a été publié par Marc PAGE

  1. Alexandra Duvivier est une personne adorable. Côté artistique, tout ce que je l'ai vu présenter (au Double-fond, au congrès de Angers en 2007, au congrès de Disney en 2010, au congrès de Dunkerque en 2011, à la télévision, encore récemment à Fool Us) était très propre techniquement et on sentait que les choses avaient réfléchies pour ce qui était de la présentation. Son charme (car en plus, c'est une très belle femme) ne fait qu'apporter un plus à cet ensemble. Maintenant, ce qui me plaît moins chez elle, c'est sa folie. Lorsqu'elle est bien dosée comme dans son passage à Fool Us, c'est parfait mais bien souvent c'est un peu trop et cela tourne à la niaiserie, ce qui est dommage. Pour ce qui est de la créativité, elle a des idées mais on sent, à mon goût, encore trop l'empreinte de son père dans tout ce qu'elle présente. Cela dit, il doit être très difficile de se détacher artistiquement d'un père avec qui on partage tant de choses depuis des années. Il y a aussi le fait que nous regardons ces spectacles avec un regard de magicien et qui plus est, connaissant déjà ces artistes et ce qu'ils ont déjà fait (au Double-fond et ailleurs). Bref, notre déception est due au fait que nous comparons tout de suite ce que nous voyons par rapport à ce que nous avons déjà vu et/ou connaissons mais pour un public profane, je ne doute pas que ce que présente Alexandra soit perçu comme ayant une certaine originalité, une certaine fraîcheur par rapport aux comparaisons qu'un profane peut faire (il va comparer par rapport à ce qu'il a vu à la télévision).
  2. Avec beaucoup de retard, voici mon petit "carnet de vacances" de ces 2 (qui sont devenus 3) jours du côté de Blois : Nous avons pu faire tout ce que nous avions prévu de faire et de voir malgré quelques mauvaises surprises qui se sont tout de suite arrangées. Le château de Blois : L'une des résidences préférées des rois de France durant la Renaissance (Charles IX, Henri II, Henri III, Henri IV pour n'en citer que quelques uns), maintes fois agrandie, réduite, modifiée au gré des différents règnes. Comme dans la plupart des musées aujourd'hui, des tablettes tactiles vous sont distribuées à l'entrée et permettent des choses intéressantes comme voir les intérieurs supposés (d'après les documents retrouvés) de l'époque juste en passant la tablette autour de vous. Nous nous sommes également laissés tenter par une petite séance de réalité virtuelle (avec des casque spéciaux) proposant une reconstitution de l'assassinat du duc de Guise, je n'ai pas trouvé cela terrible tant sur le point graphique que sur le point historique. Il y avait également une exposition de playmobils un peu partout dans le château : Et une très belle exposition de robes et tenues d'époques : Mais le plus intéressant était l'exposition permanente : Comptez 1h30 pour faire la visite complète. Nous avons failli ne pas pouvoir entrer à la maison de la magie pour "La comédie magique" de Bertrand CRIMET et Carmelo CACCIATO. Le théâtre était plein 45 min avant le spectacle et ils ont dû refuser pas mal de monde. Le spectacle "La comédie magique" : Un spectacle comme on en voit rarement aujourd'hui : familial, plein de poésie, sans cartes à jouer (ou presque), sans écrans, sans prétention. Bertrand CRIMET incarne tantôt un marin rêveur (sa présentation de la corde raide est très simple mais la plus belle que j'ai vue), tantôt un gourou assez sarcastique (avec une très belle approche de la classique lévitation sur tabouret Yogano. Certains détails font vraiment la différence !). Carmelo incarne lui aussi plusieurs personnages dans ce spectacles. Je retiens un très beau numéro où il emmène une petite fille pour une séance de plongée imaginaire se terminant par une apparition de poissons rouges. Concernant la participation, 5 ou 6 enfants seront invités à participer aux illusions sur scène. Le spectacle est vraiment conçu pour un public familial. Les interventions des deux artistes sont alternées, quelques numéros parfois ensemble. Les numéros en musiques et parlés sont également alternés. Le tout constitue un spectacle original, diversifié au niveau des effets et des supports utilisés, poétique et avec une légère pointe d'humour. La seule petite chose que je n'ai pas aimé est le tout premier numéro avec une serviette de table car c'était assez long et on ne voyait pas correctement les différentes figures formées avec la serviette bien nous étions bien placés. Le lendemain, nous nous sommes retrouvés autour d'un café/chocolat et avons pas mal bavardé. Ces deux artistes sont en plus deux personnes très humbles, passionnées et cultivées. J'avais déjà eu l'occasion de passer quelques instants avec Carmelo et ce fut un réel plaisir de le retrouver de nouveau. Je n'ai d'ailleurs pas résisté à l'envie de leur présenter quelques bricoles comme ma version de la chaînette au lance-flamme et Carmelo m'a présenté ses futurs projets de spectacle (et j'ai hâte de voir ce que cela donnera en vrai) : Comme le spectacle se déroulait à la maison de la magie, je pensais que cette dernière serait ouverte mais mal m'en a pris de ne pas mieux consulter le site. Seul la partie "salle de spectacle" était ouverte. Mais comme le hasard fait bien les choses, en sortant du spectacle, je reconnais Céline NOULIN qui d'entrée nous dit "Vous êtes le magicien dont Gaëtan m'a parlé ? Il m'avait prévenu de votre venue". Là je me suis dit "il ne doit pas s'agir de moi, je ne suis pas intime avec Gaëtan Bloom même si il était au courant que je venais grâce à Virtual Magie". Et bien si ! Gaëtan a eu cette gentillesse de prévenir Céline de notre venue et cette dernière, également adorable nous a de suite proposer de nous faire visiter "l'étage", autrement dit la salle d'exposition du musée que je n'avais pas revu depuis le mois de mars où les travaux avaient débutés. C'est donc une visite privée de cette nouvelle exposition à laquelle nous avons eu droit et je dois dire que tout a vraiment changé. Le résultat est magnifique ! Je ne vais pas vous en montrer trop, juste assez pour vous donner envie et croyez-moi, si vous vous intéressé un minimum à Jean-Eugène ROBERT-HOUDIN, ça vaut le coup ! C'est même incontournable ! J'ai atteint mon cota photo pour aujourd'hui alors la suite demain les amis !
  3. Ce que cela veut dire ? Que certains artistes ont plus de mérite que d'autres, c'est-à-dire que certains se creusent la tête plus que d'autres, que certains travaillent plus que d'autre leurs techniques, leurs déplacements, leurs textes, leur gestuelle, leurs blagues, cherchent à rendre les choses réalisables en conditions "difficiles", à rendre leur matériel facile à transporter, à préparer, à réutiliser. Alors oui, en dehors de l'effet que les artistes produisent sur les spectateurs, en dehors du succès qu'ils remportent, il a aussi la question du mérite. Et je trouve bon de mettre en valeur ceux que j'estime en avoir. En revanche je ne mettrait pas en valeur ceux qui, à mon sens, en ont beaucoup moins mais je n'irai pas jusqu'à les dénigrer, les "casser" pour autant car cela ne sert à rien si ce n'est à donner une image déplorable des illusionnistes. En peinture c'est pareil : pour moi un M.C. Escher a beaucoup plus de mérite qu'un Jackson Pollock, un Marcel Duchamp ou un Kandinsky. Mais il n'empêche que ces derniers ont eu plus de succès auprès du public (et ont fait couler beaucoup plus d'encre) que le premier. Qui est le meilleur ? Qui fait des belles choses ou pas ? C'est une question de goût. Et le succès dépend des goûts de chacun et de la promotion commerciale et/ou médiatisation. Mais le mérite est rarement récompensé donc j'en parle. Je met en valeur et fait la promotion de ceux qui à mes yeux ont du mérite, que ce soit dans les discussions que j'ai au sein de ma famille, de mes amis, de mes collègues, sur ce forum ou aux personnes pour qui je travaille, à mes spectateurs, à mes voisins d'un soir lorsque je vais voir des spectacles, à mes voisins d'appartement ou une personne dans le train, le bus, etc... durant un long trajet (nous avons perdu ce sens de la conversation aujourd'hui. Au plus, on se contente de dire "il fait beau aujourd'hui". C'est triste).
  4. C'est juste une question de mérite en fait. Certains artistes présentent des choses extraordinaires à la télévision ou sur scène mais ont très peu de mérite à cause des moyens qu'ils utilisent pour y parvenir. D'autres artistes présentent des choses moins extraordinaires mais ont plus de mérite car ils n'utilisent pas ces moyens "discutables" dirons-nous. Le problème c'est que le mérite des magiciens ne peut être pleinement perçu que par les autres magiciens car il faut pouvoir reconnaître la méthode (le secret) utilisée pour en juger. Le public profane n'attribue du mérite à un artiste que par rapport à ce qu'il perçoit de lui : c'est-à-dire par rapport à ce que ce dernier dit ou affirme (être le créateur d'un tour par exemple) et par rapport à ce qu'il présente ou laisse entrevoir (qu'il manipule bien par exemple en réalisant des fioritures). Le mérite qu'attribue le public profane à un magicien est donc biaisé : - ce n'est pas parce qu'un magicien affirme être l'inventeur d'un tour qu'il l'est. Le public n'ayant jamais vu cela auparavant le croira car il n'a pas la culture nécessaire pour en juger. - ce n'est pas parce qu'un magicien réalise quelques fioritures qu'il est un bon manipulateur (ses LD, Emp******, comptages, etc... bref les manipulations cachées peuvent être mal faites entre ses mains, si il y a recours !). Pourtant, les profanes se diront que c'est un quand même un bon manipulateur parce qu'il l'auront vu faire un éventail, un mélange à l'américaine et une petite cascade ! Là aussi les qualités en matière de manipulation et le mérite dû au travail qu'il y a derrière sont biaisés car les profanes n'ont pas la culture nécessaire pour juger du réel niveau technique d'un magicien. De même qu'il faut savoir distinguer l'homme et l'artiste, il faut savoir distinguer : - le mérite attribué par à un spectateur profane par rapport à ce qu'il perçoit et compte tenu de sa culture magique (qui dans le meilleur des cas se limite à une comparaisons entre quelques magiciens que ce spectateur à déjà vu) et - le mérite réel du magicien concerné qui ne peut être évalué que par un autre magicien (et encore, un magicien ayant la culture magique nécessaire pour juger de son niveau technique, de sa créativité, etc... autrement dit un magicien qui sait remonter n'importe quelle routine parce qu'il a l'œil et la culture technique et qui a la culture suffisante pour reconnaître si telle ou telle chose a déjà été présentée, ce qu'il y a de nouveau ou pas) J'appelle ce mérite, le mérite réel car il est le plus proche de la réalité : il tient compte de plus de paramètres (les techniques secrètes, les gimmick utilisés, les méthodes utilisées, la créativité ou la reprise d'idées existantes, etc...). Si on se met à la place d'un profane, les émissions Diversions ont toutes un contenu extraordinaires par rapport à tout ce qui a pu être présenté en matière d'illusionnisme à la télévision jusqu'à présent. Maintenant, en tant que magicien et en fonction de notre culture magique, nous jugeons le contenu de ces émissions comme étant beaucoup moins extraordinaire que ce qu'en perçoivent les profanes. Parce que nous tenons compte des procédés utilisés et des idées nouvelles ou reprises qu'il y a derrières ce que nous voyons. Et nous somme parfois déçu voir énervé de voir un magicien avoir du succès sans mérite pendant qu'un autre reste méconnu mais a beaucoup plus de mérite. Faut-il pour autant descendre celui qui récolte de gros succès sans réel mérite ? Cela ne sert à rien. Laissons-le vivre son heure de gloire. Par contre nous oublions souvent de donner un coup de pouce (faire connaître, aller voir en spectacle, etc...) celui qui mériterait d'être plus connu. Pour ce qui est de mon avis sur ces dernières émissions Diversions : j'ai passé un bon moment. Certaines méthodes restent discutables mais il y eu aussi de belles idées novatrices, du dynamisme, l'envie de "casser la baraque" à présente chaque fois. Ils en veulent. Ils envoient du lourd en matière d'effet. Ils sont passionnés. ça se sent et ça fait plaisir à voir. Après, ce que je n'ai pas aimé, ce sont comme beaucoup, les commentaire d'Arthur et des célébrités qui croient toujours bon d'en rajouter une couche. C'est lourd. L'idée de faire intervenir d'autres magiciens en plus du groupe initial est une bonne idée. Le concours pour une place dans l'émission était un prétexte et dès le début, je me doutais que ça allait être Tim Silver même si, de mon point de vue (et de celui des profanes à mon avis), il n'était pas le mieux choisit car il a justement présenté la magie la plus "conventionnelle" de tout le groupe. J'aurai bien aimé que ce soit Zack et Stan. Ce qui est dommage, c'est qu'ils ne nous ont pas présenté du "Zack et Stan" mais le numéro primé au congrès de Angers en 2007 de Yves Doumergue (Stan). J'affirme cela car j'y étais ! Ce qui fait tout l'intérêt et l'originalité de ce duo (pour l'avoir vu en spectacle complet à Troyes), c'est l'opposition de caractère des deux personnages (en particulier le personnage diabolique interprété par Yves Doumergue) mais nous n'y avons pas eu droit lors de cette émission. Je vous encourage donc à aller voir ce duo en spectacle si vous en avez l'occasion. C'est original, drôle, diabolique ! Quant à Lioz, j'ai préféré son passage à American Got Talent car ses effets étaient plus marqués dans le temps et la musique soulignait beaucoup mieux chaque effet. Là, il est allé un peu plus vite et en marquant moins chaque partie. Viktor Vincent était beaucoup moins présent aussi. De même pour Luc Langevin (rediffusion avec une coupure un peu brusque au niveau du montage de l'émission. Je me suis demandé ce qui se passait avec mon écran). Mais dans l'ensemble, j'ai bien aimé. Et puis l'émission semble perdurer alors on ne va pas se plaindre. Il faut être encourageant. Les erreurs de la première émission ont été corrigées. Il n'y a pas de raison que cette émission ne se bonifie pas plus avec le temps. On peut toujours faire mieux, c'est bien connu. Mais c'est déjà pas mal !
  5. Je me suis incrit à ce second opus de Work in Progress presque sur un coup de tête (j'y suis allé les yeux fermés étant donné que Dominique Duvivier ne m'avait jusque là jamais déçu) et aussi suite aux bons retours que j'avais eu du premier par un ami avec qui j'ai déjà assisté à pas mal d'évènements magiques et qui partage régulièrement mes goûts en matière de magie. Les points forts que j'ai retenus : - le cadre : le double-fond est un endroit très convivial, intimiste, bien conçu. - l'accueil : Jean-Pierre Crispon, Philippe De Perthuis, Alexandra Duvivier et Cédric, Adeline et ceux dont je ne connais malheureusement pas les noms ont été aux petits soins pour nous, que ce soit pour le service (repas et boissons), le vestiaire, pour nous placer en salle, pour les photos, etc... - le dîner : que des bonnes choses accompagnées par d'autres bonnes choses et le tout en quantité - la disponibilité de Dominique Duvivier après le Work in Progress - les idées et/ou routines présentées dans l'ensemble - la ponctualité : chaque partie s'est déroulé exactement comme il était prévu. C'est important quand on a un train, un métro ou beaucoup de route à faire (c'est mon cas à chaque fois que je monte sur Paris). Les points faibles : - j'ai retenu assez peu de choses de ce Work in Progres car les routines et idées sont très nombreuses, nous n'avons ni trace écrite ou vidéo et il est très difficile de prendre des notes (rien d'autre qu'un genou pour s'appuyer, pas assez de lumière pour écrire et surtout : on ne peut pas suivre et prendre des notes en même temps) - une seule routine expliquée (routine type "boîte Okito") et une technique (un lapping) sur la totalité des routines présentées : moi qui m'attendait à une sorte d'atelier à la base, j'ai été très déçu sur ce point. J'aurai préféré moins de routines mais au moins deux ou trois de plus décortiquées en détails. Qu'on se le dise : je n'attendais pas après des "secrets" à tout prix. L'intégralité des routines présentées étaient facilement remontables pour moi (et ce n'est pas pour me vanter) mais l'ensemble était tellement dense que j'en ai oublié une bonne partie. S'attarder sur la construction d'au moins 3-4 routines aurait été intéressant et aurait permis de retenir un peu plus de choses. Sinon, à quoi bon payer 145€ + tous les frais que cela engendre pour quelqu'un qui vient d'assez loin comme moi ? Autant aller le voir en spectacle à plusieurs reprises. Ce que j'ai vu d'ailleurs était presque un spectacle de 5h mais dont la construction était inachevée et l'enchaînement sans fil conducteur. Le côté inachevé, je m'y attendais. C'est le principe du Work in progress. Mais que ce soit presque 5h de spectacle au lieu de 5h de conférence/atelier/discussion, ce n'est pas ce que j'attendais. - les questions / discussions : certains posent encore les questions auxquelles Dominique Duvivier à déjà répondu je ne sais combien de fois. Cela en devient lourd. J'aurais bien demandé l'explication détaillée de la routine type Vietnam, son système pour faire remonter un jeu ou un objet de sa poche extérieure gauche de veste jusqu'à sa poche intérieure gauche de veste, etc... mais je pense qu'il ne les auraient pas décrits. J'ai des idées qui fonctionneraient pour parvenir à ces résultats mais j'aurai aimé qu'il expose les siennes. - quelques idées que j'ai aimées : sa nouvelle approche d'une routine type Vietnam (son concept permet d'élargir le champ à plus de 12 cartes à partir d'un jeu mélangé et d'autres détails que j'ai remontés sur le coup mais que j'ai oubliés), son idée d'une pénétration à vue au travers de l'enveloppe translucide bleutée de Lubor Fiedler, la pénétration de la carte dans l'omni deck, son utilisation détournée de plusieurs manières d'un principe que j'avais lu sous la plume d'Ernest Pancrazi avec une série monté de l'as au roi, etc... et d'autres idées que je n'ai pas aimées comme le fait, dans cette même routine avec l'enveloppe bleutée, de montrer une carte couverte de plastique bleuté à un moment (ce qui révèle l'effet précédent) ou de trop enchevêtrer les effets au point de rendre certaines routines difficiles à suivre (je me met à la place d'un profane). Je n'ai pas aimé non plus la très longue routine avec le livre sur lequel des consignes sont lues car pendant 10min, ce n'était pas très passionnant et la chute, même si elle est forte n'est pas à mon sens assez extraordinaire pour justifier une telle attente. Cependant le concept est intéressant et avait largement sa place dans un Work in Progress. Il faut maintenant trouver un moyen de rendre la lecture des consignes plus amusante (et Alexandra a essayé de le faire de son mieux mais cela restait très long à mon goût) et/ou plus intéressante pour les autres spectateurs. Dans sa version de "Parabox" de Lubor Fiedler, la présence du cadre bleu en plus du dé rouge et de la boîte est problématique. Jean Merlin a décrit dans son premier Book of Magic une version qui ne présente pas cet inconvénient et finit également sur un dé Chinois. Quant à la version avec les balles il y a des idées intéressantes comme le gag final avec Alexandra qui permet de laisser aux spectateur le souvenir d'une chute beaucoup plus impressionnante qu'elle ne l'était mais sur le tour en lui-même, il faut absolument que le cube (ou dé je ne sais plus) soit plein et que les balles soient remplacées par des boules. Même si le spectateur semble pouvoir l'examiner à la fin, dès l'instant qu'il est creux, les profanes se diront que les balles étaient à l'intérieur au début ou que ces dernières pouvaient être comprimées. Bref, c'est joli mais le truc est assez évident (et même si ce n'est pas cela, c'est en tout cas ce que les spectateurs penseront tout comme ils pensent aux fils dès qu'il y a une lévitation). J'ai quelques idées pour le faire avec un cube plein et des boules. D'un autre côté, je me dis que c'est d'ailleurs peut-être ça que Dominique cherche avant tout : il sait que ces routines, ces idées, peuvent être portées plus loin et nous les livre donc brutes de décoffrage. Mais du coup, je trouve que 145€, c'est cher pour des pistes de réflexion que je pourrais avoir sans aller à cet évènement. Pour résumer : ce n'est pas ce que j'attendais, je regrette un peu de m'être inscrit à cet évènement onéreux pour moi, d'autant plus que jusque là, je n'avais jamais été déçu par Dominique Duvivier mais ce que je dis ici n'est que ma perception des choses : cet évènement n'a pas répondu à MES attentes, cela ne veut pas dire qu'il était de mauvaise qualité. Je sais que d'autres ont apprécié beaucoup plus que moi. Je me suis trompé sur ce que cela allait être : j'imaginais un stage / atelier avec Dominique Duvivier, pouvoir lui présenter mes idées et/ou agrémenter à partir d'une de celles qu'il aurait présentées, échanger là dessus et travailler outils en mains sans se préoccuper de là où cela nous emmènerait. J'imaginais vraiment le Work in progress ainsi : un atelier où chaque participant apporte son grain de sel, un vrai travail d'équipe en petit nombre (8-10 maxi) avec Dominique Duvivier qui lancerait le thème, un concept, une routine avec un cahier des charges (jeu emprunté, carte signée, boîte examinable, etc...) et à la fin nous sortirions avec des routines en partie construites par chacun d'entre nous, sur la base que Dominique aurait proposée. Je me suis trompé. J'ai pratiquement assisté à une avant-première de spectacle de 5h composée de routines brutes, entrecoupées par deux pauses (apéro et dîner) et nous étions environ 35. Cela ne valait pas, à mon sens, 145€. Si vous me lisez monsieur Duvivier, j'espère ne pas vous décourager à organiser d'autres évènement de ce genre. Je sais que vous êtes ouvert à la critique tant qu'elle n'est pas gratuite et qu'elle est détaillée au maximum et c'est pour cela que j'ose dire les choses franchement ici. Je ne pense pas que vous ayez voulu faire de gros bénéfices sur cet évènement mais que, sans vous en rendre forcément compte, vous nous avez livré quelque chose de très dense, trop dense et du coup assez indigeste (au sens qu'il est difficile d'en retenir grand chose, ce qui est dommage). J'ai vraiment eu l'impression que nous avons servi de public test pour une série de routines encore en construction dont vous n'avez pas exposé les idées qu'il y a derrière ouvertement. Je les ai devinées, certaines sont très bien trouvées, subtiles, originales, etc... mais à ce prix, elles auraient dû être exposées en détails selon moi, quitte à en réduire le nombre. Et pour tout vous dire, ce n'est pas parce que j'ai été déçu cette fois que cela m'empêchera de m'inscrire à un autre évènement que vous organiserez, que ce soit un spectacle, une conférence ou autre chose.
  6. Donc elles étaient couvertes d'un dépôt d'argent (quelques microns) sinon elles ne s'oxyderaient pas en noircissant. Pas de frottements durs ou de produits trop agressifs pour les nettoyer : tu retireras à coup sur la couche d'argent en plus de la couche d'oxyde (quelques microns d'argent, c'est pas bien épais). Etant donné qu'elle est propre mais terne à la fin de ton nettoyage, c'est certainement parce que la couche d'argent est partie. Tu peux cependant faire briller l'acier avec la méthode ci-dessous (ça ne brillera pas aussi bien que l'argent mais ce sera plus brillant que sur tes photos) : Il faut frotter sans rayer donc nous allons utiliser du sable très fin ou à défaut, de la cendre. Mélange un demi-verre d'huile (de tournesol, d'olive, etc... peu importe) avec quelques goutes de vinaigre blanc et ajoute-y la cendre (ou le sable fin). Avec un tissu, frotte tes pièces avec ce mélange. La cendre (ou le sable) permet de frotter la pièce dans les moindres petits recoins (comme les crèmes exfoliantes pour les gommages). L'acidité (le vinaigre est un acide) permet de solubiliser certains oxydes. L'huile facilite l'application du mélange sur la pièce grâce à sa viscosité.
  7. Je doute qu'il s'agissent d'acier. Les oxydes de fer sont orangés (d'où le nom de rouille. Ce mot n'est d'ailleurs valable QUE pour parler des oxydes du fer). Les oxydes noirs sont plutôt caractéristiques de l'argent ou du cuivre. Dans ton cas, je pencherais plutôt pour un alliage à base de cuivre. Les oxydes de zinc sont plutôt blancs. Quant au vert de gris, il est caractéristique du cuivre (et donc du bronze et du laiton qui sont des alliages de cuivre : principalement cuivre + étain pour le bronze et cuivre + zinc pour le laiton). Un moyen simple et fiable pour savoir si ta pièce est en acier ou non est d'y approcher un aimant : si ta pièce est attirée par l'aimant, alors elle est bien en acier. Dans les métaux courants, seul le fer peut être attiré par un aimant. Le cuivre, l'argent, l'or, le zinc, l'alluminium, le plomb et l'étain ne sont pas attirés (pas aimantables). Les autres métaux aimantables sont le cobalt et le nickel mais très peu utilisés ou alors en quantités infimes comparés aux métaux listés ci-dessus. Ceci étant, même si ta pièce est en acier (ce dont je doute vu la couleur de l'oxydation), elle a certainement été recouverte d'une couche de quelques microns d'un autre métal (pour protéger son "cœur" en acier de l'oxydation et/ou pour lui donner l'aspect souhaité : brillant). A priori, je dirais que ta pièce est alliage de cuivre (je miserai sur du laiton) couvert de zinc ou d'argent. Si tel est le cas, le mirror est une des solutions mais il faudra répété ce nettoyage régulièrement. Oublie tout nettoyage à frottements durs sinon tu auras des rayures. Lorsque j'ai acheté des réplicas, je les recevais parfois toutes noires. Un nettoyage économique et durable qui fonctionne : crème à récurer. Je verse un peu de crème à récurer (CIF ou sous-marque) sur la pièce que je tient très fermement entre mes pouces et mes poings fermés (la pièce reposant sur le bord de mes index) et je frotte avec mes pouces très fermement pendant 1 ou 2 bonnes minutes. Je rince. J'essuie au papier essuie tout. Elles brillent et restent brillantes plusieurs mois. SI tes pièces sont bel et bien en acier par contre, ça ne marchera pas. Dans ce cas le miror est le seul moyen efficace mais l'oxydation reviendra de plus belle assez rapidement. L'acier est un alliage de fer et de carbone et le fer est le métal courant qui s'oxyde le plus facilement. Une méthode qui peut remplacer le miror mais qui est assez pénible à réaliser est de frotter les pièces avec une vieille brosse à dents aux poils fermes. Contrairement à la laine ou à la paille de fer, ça ne raillera pas ou très peu. Par contre il faut frotter fort et assez longuement. Les oxydes de fer n'adhèrent pas en principe. Pour les cuivres (vert de gris en particulier), le mélange vinaigre blanc chaud + gros sel fait des merveilles mais là aussi, c'est éphémère. Il faudra renouveler l'opération régulièrement. Pour empêcher l'oxydation, certains vernissent (vernis à tableaux, plastifiants, etc...). L'oxydation est ralentie mais se fera tout de même et pour renettoyer les pièces traitées, il faudra d'abord retirer ce vernis. Pas de solution miracle donc. Mais au prix des réplicas, autant en acheter d'autres parfois.
  8. Quelques livres très bien faits, richement illustrés et pas trop chers sur l'histoire de la magie : Magic 1400-1950 de Mike Caveney, Jim Steinmeyer, Ricky Jay et Noel Daniel. C'est un pavé de 544 pages très richement illustré. Son seul défaut est de ne pas rentrer dans la plupart des bibliothèque tellement il est gros et lourd. Initialement à 150€ (1ère édition), on le trouve aujourd'hui neuf à 50€ un peu partout. J'ai acheté le mien à Yves Doumergue à Lyon 50€ en première édition (gros format). J'ai ensuite dû remonter plus d'une centaine de marches pour remonter jusqu'à ma voiture par 40° en juillet dernier et après avoir passé des oraux de concours. Après l'effort, le réconfort ! Un autre de mes préférés mais un peu plus dur à trouver : Les magiciens : le monde fantastique de l'illusionnisme de Maurice SALTANO. Quand j'étais gamin, j'ai commencé à me faire une petite culture magique grâce au livre Toute la magie de Gilles ARTHUR : La plupart des grands noms de la magie (de scène essentiellement) des années 70 à 2000 y sont présentés (brièvement mais bien) accompagnés de belles illustrations ou photos. C'est pour moi l'intérêt principal de ce livre pour que les tours décrits. Je pensais cela à l'époque et je le pense encore aujourd'hui. Et puis tu as ce livre réunissant beaucoup d'affiches de magie et dont on avait parlé sur ce forum : Illusions : l'art de la magie de Ayrole. La qualité graphique à l'intérieur est similaire à celle dans Magic 1400-1950. C'est aussi un pavé mais quand même moins imposant que ce dernier.
  9. La version de Copperfield : Pour faire uniquement la veste, voici une version facile à transporter et économique : à la place de la cabine, un cerceau (jouet d'enfant pour faire du "hoola hoop") avec un tissu cousu proprement autour fera l'affaire. Comme le faisait le duo Peplum et Ottello : Je ne met pas cette vidéo uniquement pour montrer que la cabine spirite peut être remplacée par quelque chose de plus "simple" mais aussi pour montrer une autre façon de présenter ce classique. Sinon, s'intéresser aux frères Davenport, aux Falkenstein, à Harry Kellar (le foulard Kellar a été une petite révolution à l'époque !), à Marconick (évasions avec corde) et aux ouvrages traitant des évasions (à commencer par les classiques Tarbell, Cours Magica, etc... ).
  10. Mais si Fred. Ta petite histoire, fil rouge de ton enchaînement de routines, était très bien. Tu as atteint ton but de ce côté. Et tu avais pris de le temps de réfléchir à ton enchaînement, à ce que tu allais dire, à essayer d'anticiper un peu ce qui pouvait se passer. Tu avais quelques craintes avant cette "première" (du moins devant ce public particulier que je t'avais dit être un des plus difficile contrairement aux à priori). D'autre part, tu es quelqu'un à l'écoute des quelques conseils que l'on te donne et sur ce coup là, tu t'es bien débrouillé tout seul. Bravo pour ce premier succès. Je t'en souhaite bien d'autres. Pour les petits, dis-toi que si. Pour eux, tu as des pouvoirs magiques. A cet âge là, ils attendent que tu les émerveilles. Ados, ils s'attendront plus à être bluffés. La plupart savent que la magie n'existe pas mais que certaines personnes font des choses incroyables. Adultes, certains préfèrent être bluffés, d'autres veulent retrouver l'enfant qu'ils étaient et se laisser bercer par une histoire, des images, un univers, etc... Il y a toujours des exceptions dans chaque "catégorie" mais dans l'ensemble et d'après ma petite expérience, c'est comme ça qu'aujourd'hui je vois les choses d'une manière générale. Peter DIN pour l'école "Française" et David KAYE pour l'école "Américaine" en matière de magie pour enfants évoquent très bien dans leurs ouvrages cette différentiation qu'un illusionniste doit faire selon la tranche d'âge des enfants constituant son public. Il y a quand même pas mal (une dizaine) de livres de magie pour enfants de qualité sur le marché mais ces deux auteurs sortent du lot de mon point de vue (non pas au niveau des routines décrites mais au niveau des choix à faire : que faire ? que dire ? quoi utiliser ? dans quel cadre ?). Ils sont tous deux très bons pédagogues et concrets. Et en plus, si tu as des questions, ils sont facilement joignables et te répondront.
  11. Dans la liste des revues papier mais n'ayant plus de parution aujourd'hui, il faut ajouter Mad Magic de Jean Merlin et James Hodges. Sinon, il y a beaucoup de revues étrangères que l'on peut recevoir en France sans trop de frais. Je ne citerais que la plus connue : Genii.
  12. Mathieu Bich a mis au point deux équilibrse impossibles pour le close-up : Joshua Jay et sa routine "Balance" commercialisée récemment : Et sinon, pour être plus original, creuses-toi les méninges en relisant les Tom TIT (on les trouve facilement et à bas prix un peu partout, ils ont été tellement réédités) :
  13. Quelle belle idée pour permettre de réaliser cet effet seul et sans doute complètement entouré ! Le plus fort, c'est que tout est sous le nez des gens du début à la fin sans qu'ils s'en rendent compte. Bon, ça, c'est pour le côté pratique. Après, je préfère quand même la version classique car elle permet certaines figures que cette version ne permettra pas (on est tout de suite limité au niveau des mouvements possibles). L'idée qui me vient tout de suite à l'esprit, c'est de faire de ce carton la nacelle d'une montgolfière en entrant dedans avec un petit ballon gonflé à l'hélium ou mieux : - on gonfle un ballon à la bouche et on le maintient fermé avec une main (pas de nœud) - on monte dans le carton (nacelle) et on relâche l'ouverture doucement (l'autre main tient le carton) : le ballon se dégonfle et on s'élève (principe d'action / réaction). Une fois le ballon totalement dégonflé, on retombe tout de suite. On peut renouveler l'opération une seconde fois pour le fun. Les gamins vont tous essayer de prendre un ballon chez eux pour voir si ils se soulèvent en le laissant se dégonfler au dessus d'eux. Sinon, on peut imaginer un sketch comme celui du duo de clowns BP Zoom ou encore une combinaison avec le ballon gonflé à la bouche qui reste en l'air comme si il était gonflé à l'hélium. Moi qui ne fais pas (ou presque) de grandes illusions, celle-ci me conviendrait tout à fait !
  14. Je ne connaissais pas du tout ce monsieur, même de nom. Merci d'en parler, même si il aurait été bien sûr préférable que ce soit en d'autres circonstances. Pour sa routine de bouteilles, je n'accroche pas trop mais elle comporte, sans doute inconsciemment, quelques bonnes idées. L'une d'elle est le fait d'avoir décoré ses tubes avec des drapeaux de pays. Dommage qu'il n'exploite pas vraiment cette décoration dans son texte. Pour un voyage (permutation), l'idée est bonne et mérite d'être développée. Juste pour dire que la vie continue, que les idées restent et n'attendent que d'être poussées plus loin. Les souvenirs (photos, vidéos, anecdotes, etc...) permettent de parler de l'homme et de l'artiste, d'entretenir sa mémoire. C'est important. Entretenir les idées et les faire évoluer l'est tout autant (sans oublier de rappeler la source !).
  15. Merci pour les conseils ! Je ne manquerai pas de passer le bonjour à Carmelo et à Bertrand de votre part. Je n'ai eu aucun MP mais mes propositions tiennent toujours, même au dernier moment pour celles et ceux qui voudraient se joindre à nous. Je consulterai de temps en temps le forum sur mon portable et/ou à l'hôtel. Potentiellement, si une personne voulait se joindre à nous et qu'une réservation le jour même est encore possible, on pourrait se faire un escape game au Daedalus (au centre de Blois) à 20h le samedi soir. Avis aux amateurs de visites, d'atelier cuisine, de spectacle "en live", de repas entre passionnés, de rencontres ou d'escape game. Difficile de proposer plus de variété dans mon programme. Et puis bien entendu, je glisserai ici quelques photos ici afin de vous donner envie de sortir un peu. A bientôt les amis !
  16. Pour le spectacle La comédie magique de Carmelo Cacciato et Bertrand Crimet, il faut se dépêcher si vous voulez le voir dans le cadre de la maison de la magie de Blois car ils n'y seront que jusqu'au 6 janvier 2019 inclus. Ils continueront sans doute de le jouer ailleurs après mais ce n'est pas sûr car ils ont chacun leur spectacle de leur côté également. Pour le petit atelier au Clos Lucé, pareil, ce n'est valable que durant cette période de fêtes de fin d'année. J'ajoute au passage que Blois est une très belle ville, qu'on s'y gare assez facilement et qu'on y trouve des hôtels et des restaurants de qualité à prix très doux. Pour être concret, une chambre pour deux personnes dans l'hôtel dans lequel nous sommes (au pied de la Loire, à quelques centaines de mètre du centre-ville) ne nous a coûté que 47€ (soit un petit peu moins cher qu'un B&B ou un 1ère Classe souvent éloigné du centre-ville). Pour les restaurants, beaucoup propose des formules de qualité de 14 à 17€ (entrée + plat + dessert) alors que dans beaucoup de grandes villes vous avez seulement entrée +plat ou plat +dessert à ce prix et un menu plus proche du brunch que du "vrai repas". A noter également que si vous êtes membre de la FFAP, vous aurez une réduction à la maison de la magie. Je ne sais pas à quelle hauteur est cette réduction (ce n'est pas précisé : ni sur le site de la FFAP, ni sur le site de la maison de la magie) mais la dernière fois que j'y suis allé, on m'a laissé entrer sans régler quoi que ce soit. Je ne dit pas que ce sera forcément le cas de nouveau demain (normalement, sur le site de la FFAP, il est indiqué "réduction" et non "gratuité" mais je verrai et vous dirai ici ce qu'il en est). Dans tous les cas, l'entrée à la maison de la magie ne représente pas une somme énorme (10€, entrée au spectacle comprise) mais cela peut permettre de s'offrir un petit souvenir à la boutique en sortie. Bref, tout ce que je vous indique ne sont que de petites choses mais toujours bonnes à savoir et autant en profiter. Si vous souhaitez réserver une chambre d'hôtel, contactez-moi avant aussi. Comme j'ai réservé en passant par un site très connu que je ne peux afficher ici, j'ai reçu un lien à envoyer à une dizaine d'amis pour une réduction de 10% sur la réservation d'une chambre dans n'importe quel ville et hôtel figurant sur ce site. Il s'agit d'un parrainage pour lequel je recevrai un avoir de 20€ si au moins une des personnes ayant reçu le lien s'en sert pour sa réservation (et profite donc des 10% de remise sur sa réservation). Comme ça, tout est clair (je ne vais pas vous cacher ce que j'y gagne). Chacun peut y gagner quelque chose. Et bien entendu, en réservant une chambre, il y a de fortes chances pour vous ayez vous aussi un lien à transmettre (et deveniez donc parrain à votre tour). C'est une opération commerciale courante aujourd'hui sur beaucoup de sites. Je suis conscient que pas mal d'entre vous sont déjà familiers avec ce genre de chose mais pour les autres, vous êtes à présent au courant et pouvez en profiter dès maintenant avec moi. Chaque lien est valable un an. Bonne journée !
  17. Bonjour à tous, Entre les fêtes, j'ai décidé d'aller faire un tour du côté de Blois avec une amie (profane). Au programme : - Vendredi 28 décembre : - arrivée à Blois vers 12h (départ depuis Troyes) - déjeuner (sans doute au restaurant L'annexe situé au 18 Rue Denis Papin, 41000 Blois) - visite du château de Blois de 14h à 15h30 - arrivée à la maison de la magie vers 15h30, spectacle La comédie magique de Carmelo et Bertrand CRIMET de 16h30 à 17h30 environ (il est conseillé de venir 1h avant le spectacle donc comme nous sortirons du château qui est juste en face, ça devrait aller) - poursuite de la visite du musée - petite balade en ville et dépôt de nos affaires à notre hôtel (Le Pavillon, au bout du pont Jacques Gabriel; adresse : 2 Avenue du Président Wilson) - dîner à l'hôtel ou en ville - Mandrakes d'or sur C8 vers 21h - Samedi 29 décembre : - départ de l'hôtel à 9h30 vers Saint-Gervais pour aller voir de l'extérieur le prieuré de Saint-Gervais (demeure de Jean-Eugène ROBERT-HOUDIN; il faut 10 min en voiture pour y aller depuis l'hôtel; le propriétaire du petit château voisin du prieuré est aussi le propriétaire du prieuré donc j'essaierai de voir avec lui, si il est là, si nous pourrons entrer dans la courre pour faire le tour du prieuré comme la dernière fois que j'y était allé avec un ami). - balade dans Blois ou petite virée à Chambord (château de Chambord) sachant qu'il faudra être rentré sur Blois vers 11h30 - déjeuner en ville (à Blois; restaurant à définir). Il faudra sortir du restaurant vers 13h30 dans l'idéal, 14h max. - départ pour le Clos Lucé (Amboise; ancienne demeure de Léonard De Vinci) à 55 km de Blois; arrivée prévue là-bas vers 14h30 - de 15h à 17h : atelier autour de la cuisine à l'époque de Léonard De Vinci (atelier proposé en cette période de fête, sur inscription sur place et sans supplément par rapport au billet d'entrée pour la visite du Clos Lucé) - de 17h à la fermeture du Clos Lucé : visite des lieux (dont les reproductions grandeur nature de certaines de ses inventions) - dîner sur Blois vers 19-20h - retour à Troyes Le site de la maison de la magie : https://www.maisondelamagie.fr/ Le site du Clos Lucé : http://www.vinci-closluce.com/fr Si je vous parle de cette petite excursion, c'est pour donner rendez-vous à tous ceux qui le souhaiterons pour se joindre à nous pour : - une ou plusieurs des visites (château de Blois, maison de la magie, balade en ville, petit tour à Saint-Gervais ou éventuellement à Chambord, Clos Lucé) - un ou plusieurs repas (déjeuner ou dîner) J'aurais avec moi quelques routines que je me ferai un plaisir de vous présenter. Je vais essayer de voir avec Carmello et Bertrand Crimet pour voir si nous pourrions dîner ensemble le vendredi et/ou le samedi soir. Pour ceux qui souhaiterais aller au Clos Lucé samedi après-midi mais qui auraient besoin d'un véhicule, j'aurai encore deux places dans ma voiture. Nous nous retrouverions au niveau de notre hôtel ou du restaurant dans lequel nous aurons déjeuné à 13h30 pour être au Clos Lucé vers 14h30. Retour à Blois vers 19h30. Bien entendu, c'est une proposition de bon cœur histoire de passer un moment ensemble, entre passionnés, je ne vous demanderai rien. Si vous avez d'autres idées à nous proposer pour se retrouver (bar, chez vous, salle, etc...), n'hésitez pas. Pour se joindre à nous à un ou plusieurs moments de notre petit séjour, envoyez-moi un MP dans la journée ou demain matin avant 8h car après de prend la route pour aller chercher mon amie puis nous descendons directement vers Blois. Je vous répondrai rapidement en vous indiquant mon numéro de portable et en vous donnant un lieu et une heure pour se retrouver. Il est évident pour le vendredi soir que, si une rencontre est possible avec un ou plusieurs d'entre vous, nous nous passerons des Mandrakes d'or (une émission, ça s'enregistre et ça se retrouve contrairement à l'occasion de rencontrer d'autres passionnés en vrai, de discuter, de se montrer des routines, de faire des visites, un atelier et/ou d'aller voir un spectacle). Voilà ! Je pense avoir été le plus clair et détaillé possible. J'espère que le virtuel laissera la place au réel ces prochains jours. Au plaisir de vous rencontrer ! Et je vous annonce également d'ores-et-déjà que je serais sur Paris - le 3 janvier pour aller voir le festival du merveilleux au musée des Arts forrains et du Cirque - le 10 février pour la session "Work in progress" avec Dominique Duvivier au Double Fond (j'ai craqué, je m'y suis inscrit) Je serais également avec 3 de mes amis (dont certains VMistes) au congrès de Saint-Vincent (Italie) du 15 au 19 mai 2019. Enfin, je serais du voyage pour l'excursion à Las Vegas organisée par Frédéric Denis du 18 au 24 avril 2019. Voici différentes occasions de se voir en vrai alors sachons les saisir !
  18. Il y a un moyen d'améliorer la qualité vidéo que j'avais découvert grâce à cette vidéo : Le problème : trouver le magnéto adapté. Le mien fonctionne très bien mais n'est pas compatible avec ce genre de câble (composante).
  19. Merci Mankaï. Bonnes fêtes de fin d'années à toi également. Et bonnes fêtes à tous les VMistes bien sûr !
  20. J'ai acheté deux clés de ce genre (une à environ 15€ identique à celle sur ta photo et une autre semblable mais sans les trous) : la seconde fonctionne mais la qualité est vraiment moche. La première n'a jamais marché. Un ami du CMC m'a envoyé un MP. Il a ce qu'il faut pour numériser des VHS et nous nous verrons début en janvier.
  21. J'ai apprécié son passage en final mais je l'ai senti forcément plus stressé. Le fait qu'il y ait deux bagues empruntées dans un numéro de quelques minutes rend les choses plus délicates à suivre. J'ai donc moi aussi préféré ses passages précédents. Pour le classement, au regard de l'ensemble de ses 3 numéros, il méritait le podium (à titre personnel, il méritait même la première place mais ça, c'est parce que je suis passionné de magie et que j'ai face à moi un artiste que j'apprécie beaucoup). Je paierais pour aller voir David Stone pendant une heure en spectacle. Mais le groupe de Beat Box, ça va 10min, après... Même chose pour le couple de danseurs. J'ai trouvé le groupe "Oxygène" largement plus fort techniquement et plus beau esthétiquement que ce couple dont le succès repose essentiellement sur la défense du sujet choisi. Mais c'était beau aussi, il n'y avait rien à dire. Juste qu'on a tendance a donner un peu trop de crédit au "message" ou à l'histoire de certains candidats et donc à tolérer un peu trop facilement une certaine médiocrité au niveau de la performance de certains artistes. Sur l'ensemble, David Stone a fait du très bon boulot, en tout point. C'était équilibré. Ce qui m'a énervé par contre (en dehors des pages de pub), ce sont les réactions d'Eric ANTOINE qui adore tout le monde. Chaque artiste devient son idole. Le problème, c'est qu'il change d'idole toutes les 10 min alors au final, ses réactions perdent toute crédibilité quand on les écoute ou pour les artistes qui les reçoivent. Un peu moins d'hypocrisie dans ce monde, bon sang ! Concernant le gagnant, même si il a certainement bénéficié d'une certaine aura liée à la disparition de Johnny, il n'a pas démérité sa place. Il a la même voix, chante juste et bien. Sur cette dernière performance, il a peut être forcé un poil trop le trait pour reproduire totalement la voix de Johnny et quelques mots s'en s'ont trouvés moins clairs que dans ses passages précédents mais ce sont des détails. Lui aussi avait une certaine pression, cela se sentait mais il a pris du plaisir lors de cette finale. Qu'il reste humble. C'est l'un de ses atouts fort appréciable en plus de sa voix et de son attitude de rockeur sympathique.
  22. Lior Manor a mis au point une routine de ce genre mais sinon, il faut déjà t'amuser à prendre un prénom et à l'écrire avec des chiffres à l'envers. Tu peux reprendre les mots réalisables avec les chiffres sur une calculatrice (il existe plusieurs blagues dans ce genre). Jean Merlin en avait fait une liste assez exhaustive dans Mad Magic (je ne sais plus quel numéro par contre).
  23. Le choix des illusions en lui-même ne me choque pas. Ces dernières peuvent, selon moi, parfaitement être présentées devant un public composé majoritairement d'enfants. Cependant, une mise en scène adaptée est nécessaire mais pour cela, encore faut-il prendre le temps d'en élaborer une convenablement, c'est-à-dire de se fixer des objectifs (Combien d'enfants est-ce-que je veux faire participer ? Que vais-je leur demander ? Avec quels mots et quels gestes ? Quel effet je veux obtenir ? Quelle image je veux donner à ce moment là ? Etc...), d'anticiper les choses (Que risque t-il de me répondre ou de faire ? Serait-il souhaitable de provoquer cette réaction ? Que faire si l'enfant ne vient pas ? Si il se met à pleurer ? Si il est trop turbulent ? Que dire ? Etc...). Rien ne s'improvise. En d'autre termes, je dirais que ce spectacle a été tout simplement mal conçu et mal préparé. La présentation en découle. Mais se mettre un sac sur la tête, faire passer une corde à travers son cou, découper du papier toilette ou le panier transpercé ne sont pas des mauvais choix d'illusions à présenter devant des enfants. Le sac sur la tête : Déjà, j'imagine qu'il ne s'agissait pas d'un sac plastique mais d'un sac en papier kraft. Ce sont plutôt les sacs plastique qui renvoient une mauvaise image dès le départ. Sur un sac en papier kraft, on peut dessiner (des yeux, un nez, une bouche par exemple). On peut faire un trou pour passer la langue (petit gag). Voici une proposition de présentation : sac peint en jaune avec, dessiné sur une des faces principales, de grands yeux bleus, un petit nez et une grande bouche avec un long ruban (1 ou 2m) rose en satin en guise de langue. L'ensemble doit ressembler à la tête de Bob l'éponge par exemple. Au niveau de la bouche, une ouverture permettra la sortie de la langue en satin. A l'intérieur du sac, une enveloppe sera collée au niveau de la bouche pour contenir le ruban replié. Sur chaque ballon coloré sera dessiné au marqueur noir un visage (joyeux, triste, dormeur, rieur, etc...les plus différents et simples possibles). Au départ, le sac est posé sur une chaise ou un guéridon ouverture vers le haut et face dessinée cachée du public. Sur vous ou sur un guéridon : une paire de ciseaux, un éventail, un marqueur noir, une charge de neige japonaise rouge ou rose (comme la langue fixée sur le sac), une aiguille et une petite bouteille en plastique remplie de chocolats ou de bonbons fixée dans un splash bottle. 1) Présenter les ballons : je vous présente monsieur "Sapin Vert", monsieur "Thierry Jaune", monsieur "Barbe Bleue" et Mme "Rosita" (ballon vert avec mèche de cheveux façon sapin, ballon jaune avec visage au sourire inversé, ballon bleu avec personnage barbu et ballon rose avec personnage féminin; grand sourcils). "Nous sommes essentiellement constitués d'eau mais dans la famille Ballon, on ne manque pas d'air. Cependant, chaque air à son odeur. Mme Rosita sent toujours bon la rose, Barbe bleue sent plutôt le fromage, Thierry Jaune, le miel. Quant au dernier, ça sent le sapin !" 2) Le questionnement au public : "savez vous comment on s'amuse dans la famille Ballon ?" On s'éclate ! Qui veut venir s'éclater avec la famille Ballon ? 3) On choisit un enfant volontaire qui ne semble pas trop turbulent. Pas trop petit (car on va lui demander d'éclater des ballons et lui confier donc une aiguille lorsque nous aurons le visage caché. 4) On lui explique clairement et simplement le jeu auquel il va se prêter : "Je vais te confier cette aiguille et tu vas éclater le membre de la famille Ballon de ton choix. Quant à moi je vais essayer de deviner qui a pété... enfin quel ballon à éclaté (les blagues pipi / caca, ça marche toujours mais il faut savoir rester assez soft; là je pense qu'on reste dans la petite blague à ne pas prendre au sérieux) et cela les yeux cachés par ce sac !" On enfile le sac. "Vas-y ! Eclate l'un des membre de la famille Ballon !" L'enfant le fait. "J'ai l'impression que ce n'était pas vraiment un éclat de rire. C'est monsieur Thierry Jaune, n'est-ce pas ?" ou "Je sens comme un bouquet de rose. C'est Mme Rosita !" ou "Alors là, ça sens vraiment le sapin. C'est M. Sapin Vert !" ou "Le bruit était un peu étouffé. En voilà un qui a éclaté dans sa barbe : c'est Barbe Bleue !" On retire le sac pour vérifier et pour jeter un œil à l'enfant (il a une aiguille dans les mains et il faut veiller à ce qu'il comprenne la suite. 5) "Tu vas à présent en éclater un deuxième mais cette fois, pour ceux qui penseraient que je vois au travers du sac, je vais te demander de me dire ce que tu vois à part tes pieds si tu ne relèves pas la tête" On lui met le sac un instant puis avant de le remettre sur la tête (la nôtre), on cache les yeux du personnage en dessinant avec le marqueur un ruban ou mieux, des lunettes de Soleil. 6) On réitère l'opération pour la seconde divination. 7) "En fait, je capte les odeurs avec ma langue. Je vous ai dit, chaque membre de la famille ballon à son odeur. Elle est presque indétectable mais grâce à cette langue (on la déploie), c'est un jeu d'enfants !" L'enfant éclate encore un ballon. On fait celui qui a du mal à capter. On saisi la langue (le sac est sur notre tête), on la fait tournoyer comme une hélice d'hélicopter (gag) en criant "ça y ait, ça vient, je l'ai sur le bout de la langue !" et on révèle le dernier personnage éclaté et celui qu'il reste du coup. On prend le dernier ballon, on l'éclate en produisant la bouteille remplie de chocolats que l'on offre à l'enfant. On l'invite à retourner à sa place sous les applaudissements. La routine de corde (dont l'effet de la corde au cou) : Elle sera réalisée avec le ruban qui servait de langue dans le numéro précédent. Jeux de mots possibles : Ruban coupé : "Quand quelqu'un parle trop, il faut lui couper la langue. Mais attention ! Uniquement avec des ciseaux magiques ! Ces ciseaux ! Sinon, ça fait très mal !" On coupe le ruban. On obtient deux morceaux (deux langues). "And Know ladies and gentlemen, dear children..." "Oh mince ! Je suis bilingue maintenant !" Et après reconstitution du ruban, tout revient dans l'ordre. "Et si j'essayais de m'en faire une cravate ? Alors, pour faire le nœud, il faut passer ce bout là ici et celui là..." (on réalise la situation pour faire le ruban à travers le coup comme si on était en train d'essayer de retrouver comment faire un nœud de cravate). Comme on ne retrouve pas comment faire, on fait passer le ruban à travers le coup. "c'est ce qui s'appelle avoir la langue bien pendue" Autre jeu de mot possible : "C'est ce qui s'appelle prendre sa langue à son cou" La neige japonaise : "Avec une langue, on peut parler. On peut gronder, on peut chanter, on peut raconter, on peut goûter, on peut discuter (découper un cœur dans le ruban ou faire une ribambelle de cœurs), on peut aussi dire "je t'aime" (montrer le cœur ou la ribambelle de cœurs". En rangeant la paire de ciseaux utilisée, on charge le bloc de neige japonaise. On échange le bloc et le cœur (ou la ribambelle) par la méthode de votre choix. On sort l'éventail. Neige japonaise. "L'amour rempli les cœurs de joie" J'y pense seulement maintenant mais à la place du ruban en satin, on peut utiliser du papier toilette. A dérouler du sac (langue), cela n'en sera que plus drôle et économique ! Pour la routine de ruban coupé / raccommodé, plus besoin de ciseaux. Pour la charge du bloc, elle peut se faire en allant chercher l'éventail. Il n'y a que pour la routine de ruban à travers le cou que cela poserait problème : le papier se déchirera trop facilement. Cela dit, si on prend un rouleau de papier toilette industriel (non prédécoupé), ça résiste ! Pour le panier hindoue, je vous laisse trouver une présentation plus appropriée pour un spectacle enfants mais encore une fois, ce n'est pas le choix de l'illusion qui est un problème mais uniquement la façon de l'amener. Bon aller, encore une idée : Le panier peut très bien être "maquillé" en pelote de laine géante au travers de laquelle on vient placer des aiguilles à tricoter. La fille qui entre dans le panier y être avec un pull horrible et filé. Elle en ressortira avec un beau pull bien tricoté. Et durant la mise en place des aiguilles, on entendra des "ahhh ! ah ! ah ! ça chatouille !"
  24. Yes. J'ai retrouvé mon vieux magnétoscope, j'ai racheté un cordon que je ne retrouvais plus et j'ai regardé ma vidéo : la VHS n'est pas démagnétisée. Tous mes souvenirs de gosses sont repassés en quelques heures. Maintenant, il reste le problème que je n'ai pas ce qu'il faut pour la numériser. Je suis allé au Leclerc près de chez moi et ils ne font plus de numérisation de VHS. Bien entendu, je n'aurais pas que cette VHS à numériser. Du coup, je vais voir ceux en mesure de me faire ça sur Troyes, comparer les prix et jouer sur la quantité (car j'ai une bonne douzaine de VHS que je souhaite absolument numériser donc si ils pouvaient me faire un prix pour l'ensemble...). Bref, je ne baisse pas les bras mais il me faudra du temps et je ne suis pas pressé.
  25. Je n'en fait pas une généralité. J'ai dit "beaucoup". Ce n'est pas la majorité des femmes (sauf dans les médias) mais ce n'est pas non plus une infime minorité. D'autre part, je ne parle pas de celles qui jouent un peu de leur charmes pour apporter un plus (à leur numéro, à leurs ventes, à une équipe sportive ou artistique, etc...) mais de celles qui jouent principalement là dessus. Tout est dans la mesure, dans l'équilibre entre différents atouts et/ou compétences. Ceci est valable pour les hommes comme pour les femmes. Il faut reconnaître que d'une manière générale, les femmes ont un certain avantage de ce côté et cela depuis la nuit des temps : elles séduisent plus facilement les hommes que l'inverse tout simplement parce que les hommes sont plus sensibles au physique que les femmes (ce qui ne veut pas dire les femmes sont insensibles au physique des hommes mais juste que d'une manière générale, la sensibilité liée au physique est plus élevée dans un sens que dans l'autre). Sans vouloir tomber dans la vulgarité, c'est pour cette raison que dans le monde, il y a plus de prostitution féminine que masculine. Les femmes ont plus de "pouvoir" que les hommes de ce côté, c'est indéniable. Un homme dans la misère en France aurait bien plus de mal à se prostituer (même beau) qu'une femme avec un physique comparable. N'y voyez là en rien un encouragement à la prostitution qui est un drame pour certaines, un choix de vie pour d'autres. Là ou j'ai parlé de majorité, c'est dans les médias. Dans ces derniers, j'affirme que la majorité des femmes visibles à l'écran sont choisies principalement pour leur physique (et la plupart le savent mais se montrerons outrées lorsqu'on en parlera). En revanche, derrière les caméras la majorité des techniciennes ont été choisies pour leurs compétences (et il en faut car je peux vous dire que directrice de la photographie ou camérawomen, c'est bien plus fatiguant et contrainiant pour une femme; une amie m'a fait découvrir le milieu professionnel dans lequel elle évolue et je peux vous dire qu'il faut avoir du mérite, plus qu'un homme, pour ce genre de boulot). Le problème c'est qu'on ne les met pas souvent en avant. Même chose en politique : les femmes vraiment compétentes, il y en a mais ce sont rarement celles que l'on voit sur nos écrans. Ne serait-ce qu'à chaque fois que j'ai pu assister à une émission (Cabaret de Sébastien, jeu Wishlist, On est pas couché, etc..) : à chaque fois (et je dis bien à chaque fois), ma sœur et moi avons été placés dans le public selon des critères purement physiques et/ou liés à notre tenue vestimentaire. Le problème est donc plus globale qu'une histoire de féminisme. Le problème est l'importance que l'on attribue au physique et/ou au genre par rapport aux compétences requises pour un poste. C'est comme pour n'importe quel produit vendu : aujourd'hui, on met plus d'argent dans sa promotion (emballage, publicité, colorant, présentation plus alléchante, etc...) que dans le produit lui-même. Résultat : on en arrive à vendre de la merde à prix d'or et les bons produits, eux, ne se vendent pas car leur coût a été centré sur leur qualité plus que sur leur promotion. Je pourrais parler par exemple de deux restaurants de grands chefs ou j'ai mangé des plats magnifiques mais profondément dégueulasses sur le plan gustatif comme sur le plan quantitatif alors que je me suis régalé dans un routier. Toujours ces apparences plus importantes que tout. Même chose pour le cinéma : un gros navet avec une publicité monstre remplira les salles alors qu'un bon film avec une petite publicité ne remplira pas les salles. Et le pire, c'est qu'après on se base sur le nombre d'entrée en salle pour dire que tel film est un succès ! Un succès commercial, c'est tout. Et si une caméra vient interviewver des gens à la sortie d'un navet, même si ils n'ont pas trouvé le film terrible, lorsqu'ils vont se retrouver face à la caméra, tout content de passer à la télé, ils vont dire que c'était bien. Même chose dans l'éducation nationale : vous a-ton déjà parlé de ces commités qui ont pour objectif faire en sortent que certains élèves ayant eu 6/20 au bac l'obtiennent quand même. Oui, les 80% de réussite au bac dans la plupart des lycées sont un mensonge parmi d'autres. Quand je vois un gamin arriver en 1ère S sans savoir faire un simple produit en croix ou faire 180 divisé par 2 de tête, je me pose la question : mais comment a-til pu arriver jusqu'en 1ère S avec aussi peu de compétences ? Quand j'entend parler de "notation bienveillante" qui n'est ni plus ni moins qu'une façon d'exiger de nous, non pas de l'indulgence mais un profond laxisme, cela me fait monter sur mes gonds et je ne m'en cache pas. Quand j'entend parler de "manques de repères" mais que je vois des parents laisser leurs enfants trainer dans la rue, fumer je ne sais quelle cochonnerie, jouer à la console jusqu'à pas d'heure, etc... moi j'appelle ça des enfants mal élevés tout simplement. Et je ne leur en veut pas à eux mais aux parents. Mais quel enseignant va oser dire à une mère ou à un père : madame, monsieur, vous n'élevez pas correctement votre enfant et il en subi malheureusement les conséquences ? Moi j'ose. J'ose leur dire qu'il faut savoir dire NON parfois. Savoir poser des limites. Savoir leur inculquer les bonnes manières, la politesse, le respect. Oui, j'ose leur dire qu'ils sont de mauvais parents lorsqu'ils cèdent à tout. J'ose leur dire qu'ils sont de mauvais parents lorsqu'ils privilégient toujours leur boulot par rapport au temps qu'ils leur consacrent. Il y a un juste milieu à trouver là aussi. Dois-je parler des CPE à qui j'ai dit qu'ils ne faisaient pas correctement leur travail lorsqu'ils ne vérifiaient pas les motifs de retard (que les élèves remplissent eux-mêmes) des élèves avant de les tamponner ? Quand 9 élèves inscrivent "pas trouvé la salle" comme motif alors qu'elle était indiquée partout et que plusieurs personnes ont porté le message (dont les CPE que j'étais allé voir une semaine avant et auxquels j'avais laissé tout par écrit en plus). C'est un peu gros non ? Sans compter que sur les 9 éléves arrivés en retard et à qui j'ai demandé un billet de retard, 7 seulement sont revenus (2 ont séché en toute impunité). Dois-je parler de ce proviseur à qui j'ai exposé le problème des élèves qui peuvent sortir de tout lycée sans que l'on s'assure qu'ils aient cours ou non et à qui j'ai proposé une solution (une seule personne à l'unique entrée /sortie des élèves suffirait) qui m'a répondu : "êtes-vous prêt à tripler vos impôts ?" Est-ce une réponse digne du poste de proviseur d'un des plus gros lycées de la région ? Est-ce digne d'un proviseur qui devant des journalistes se vante de lutter ardemment contre l'absentéisme ? Mettre une personne à l'entrée du lycée pour vérifier qui entre et qui sort serait un moyen concret. Mais la lutte contre l'absentéisme, ce ne sont que des mots. Il ne tentera pas de faire remonter l'information (le problème, la proposition) au rectorat, considérant que c'est perdu d'avance. Mais c'est son boulot ! C'est son devoir de trouver une solution ou de faire remonter l'info si il n'en trouve pas et de renouveler l'opération tant que rien ne se produit. A force de demander des billets de retards, croyez-moi, j'ai agacé les CPE mais au bout de trois semaines, maintenant, mes élèves sont à l'heure. Ils s'amusent même à toquer à la porte de ma salle quelques secondes avant que ça ne sonne et entrent en disant "Voyez monsieur, on est à l'heure !". En faisant remonter ces problèmes (retards, lutte contre l'absentéisme, le séchage de cours) et en proposant des solutions concrètes, je ne fais que mon boulot. Mais aux yeux de ces CPE et de ce proviseur, je suppose que je fais des vagues. Or il ne faut pas faire de vagues : tout va mal mais il faut faire comme si.... Le vrai problème aujourd'hui, c'est l'hypocrisie. Nous vivons à une époque ou il y a beaucoup trop d'hypocrites. Et si on ne l'est pas, c'est plus dur voir impossible de réussir (dans tous les domaines, aucun ne fait exception). Y compris parmi les collègues que j'apprécie : ils sont tous d'accord avec moi mais lorsqu'ils faut le dire lors d'un conseil, prendre position, il n'y a plus personnes. Chacun craint de "faire des vagues", se faire mal voir. Qu'importe si on laisse passer les gamins jusqu'au bac et même au delà, qu'importent si ils n'ont pas les compétences pour exercer un métier plus tard. Dès l'instant qu'on ne fait pas de vagues.... dès l'instant qu'on puisse afficher un taux de réussite de 80%.... tout est faussé, la majorité baissent les bras ou fait celui/celle qui ignore le problème. Moi j'appelle ça de l'hypocrisie et trouve cela méprisable. J'aurais plein d'exemple à donner (dans le théâtre, dans l'éducation nationale, au sein de certaines mairies, au sein de certaines entreprises, au sein de certaines associations et en particulier de certaines associations caritatives : des hypocrites à la pelle !). Tu as raison. En plus tes exemples sont concrets. Celui que j'ai mis en gras m'agace au plus haut point. Aujourd'hui, le problème n'est pas que les femmes travaillent et ne s'occupent pas ou moins de leurs enfants. Elles ont le droit d'être indépendantes (financièrement entre autre). Elles ont le droit de travailler, de ne pas être cantonnées à l'éducation de leurs enfants. Mais il faut que l'éducation soit mieux répartie entre les deux parents : forcément, si les deux parents travaillent, l'éducation ne peut être assurée dans les meilleures conditions. Je ne peux que saluer le choix d'une femme ou d'un homme de faire une croix sur son travail pour assurer à temps plein (mais temporairement) l'éducation de ses enfants et je méprise ceux qui se moquent ou voient ce genre de parent comme une fainéante ou un fainéant. Homme ou femme au foyer, c'est un boulot à temps plein et c'est plus que respectable. Après il y a aussi le choix d'alterner pour ce qui est de l'éducation. C'est souvent la solution la plus difficile à mettre en œuvre à cause des contraintes professionnelles que cela implique (chaque parent devant trouver du temps : passer en temps partiel) et contrairement à ce que l'on croit, ce n'est pas ce choix qui permet d'assurer au mieux l'éducation d'un enfant. Ils ont besoin de la présence d'un parent (et je dis bien d'un parent, pas simplement d'un adulte) en sur l'essentiel de leur temps de la naissance jusqu'à l'âge de 15-16 ans. Donc à celui ou celle qui me dirait "si les femmes restaient au foyer, cela n'arriverait pas", je répondrais "peut-être mais les hommes peuvent eux aussi, choisir de rester au foyer, pourquoi serait-ce toujours les femmes ?". Alors bien sûr, à priori, en tant qu'homme, on se sent moins compétent pour assurer ce rôle. Et puis on se demande ce que l'on va penser de nous. Toujours cette image, ces apparences. Il faut aller au delà de ça. Chaque parent à son rôle à jouer dans l'éducation de ses enfants. Aujourd'hui plus que jamais. Donc oui Patricia, même si tu me vois à présent comme quelqu'un de sectaire (ce que je ne pense pas être), je suis d'accord là dessus. Justement : ne reproduisez pas les erreurs du passé commises par les hommes. La vengeance n'engendre que d'autres choses du même acabit. En clair : oui, dans l'histoire (pas que contemporaine d'ailleurs), les femmes étaient cantonnées à certains rôles (que certaines assuraient en trouvant cela normal mais ce n'était pas le cas de toutes et difficile de faire des statistiques là dessus). Ce n'est pas une raison pour "damner le pion injustement" pour reprendre tes mots. Les femmes sont capables d'une plus grande noblesse d'esprit que cela (la vengeance). Les hommes aussi. Gardons le sens des proportions mais si cela consiste à rabaisser les hommes pour s'élever, pour rétablir une justice historique qui n'a de juste que le nom, alors vous ne vaudrez pas mieux que nos prédécesseurs. Si en revanche, il faut y voir un sens de l'équilibre entre les droits et devoirs pour les hommes et pour les femmes, alors les choses vont dans le bon sens. De Badinter ou d'un autre, c'est on ne peut plus vrai. Ce qu'on appelle égalité hommes / femmes à ce niveau devrait être une égalité des chances pour accéder à un poste et non cette parité qui impose d'avoir 50% d'hommes et 50% de femmes, même si cela implique de prendre des incompétents (et c'est le cas) de part et d'autre. Le genre n'a pas a être un critère de sélection. En revanche, il ne doit pas être un obstacle non plus. Pour résumer : peu importe le genre, dès l'instant que chaque poste soit attribué à une personne compétente. Je viens de relire ce qu'a écrit Jean-Marc (Thucydide) et ce n'est pas toi qu'il a traité d'ignare. Il est vrai qu'il faut s'accrocher un peu pour le lire car il a dû écrire tel qu'il l'aurait dit verbalement (en plus des soucis de syntaxe / orthographe) mais ce qu'il a voulu dire c'est que l'on rabaisse aujourd'hui ces femmes qui avaient fait le choix d'être des mères au foyer à certains moments de leur vie alors qu'elles ont toujours travaillé (être mère au foyer, c'est un boulot à plein temps). Et l'insulte envers ces femmes était ironique du genre "ah ben les femmes de ma famille ont été bien bêtes alors !" mais il salue leur dévouement, leur travail (elles ont toujours bossé et certainement plus que les femmes d'aujourd'hui qui veulent travailler, c'est cela qu'il a voulu dire). De mon côté, je peux dire aussi que ma grand-mère maternelle et sa mère (mon arrière grand-mère donc) ont toujours bossé. A un point que beaucoup de femmes d'aujourd'hui ne seraient pas capables. Ma grand-mère tenait une boulangerie pendant que mon grand-père était aux fourneaux. Et elle assurait le foyer (cuisine, ménage, éducation et tout le reste). Pourtant, aujourd'hui, une femme qui reste au foyer est mal perçue. C'est honorable. Si une femme ne souhaite pas rester au foyer, c'est son droit et c'est aussi honorable. Mais de même qu'on ne doit pas faire obstacle aux femmes qui ne veulent pas être cantonnées au foyer, on ne doit pas voir celles qui veulent rester au foyer comme des femmes soumises à je ne sais quel patriarcat. Il faut admettre que cela peut être un choix, pour un homme comme pour une femme, de rester au foyer et que ce n'est ni indigne, ni de la soumission. Et pour info : ma mère est au foyer. Je peux vous dire qu'elle a toujours bossé. Ma franchise (qui me vaut parfois des mauvaises surprises), je la lui doit. Et également un petit côté maniaque pour ce qui est du ménage (Est-ce un mal ?). Bref, il y a plus de bienveillance que tu ne le crois derrière ces fausses insultes. Lorsqu'il dit que tu es bête : évidemment que tu ne l'es pas mais il veut nous faire prendre conscience de réalités. C'est sa façon de dire : "mais ouvrez les yeux !" Merci de m'avoir qualifié de gentleman. De la part d'une gente dame, c'est appréciable. Sérieusement, je pense que tu as pris ses propos trop au pied de la lettre à cause de la forme. C'est le genre de débat qu'il vaut mieux avoir de vive voix. A l'écrit, c'est forcément plus délicat de faire comprendre certaines idées. Du moins je n'ai pas perçu la même chose que toi (le même sens) en le lisant. Je pense qu'il confirmera ce que je viens d'écrire sur la façon dont il faut interpréter ses propos. Sur-ce, beau débat tout de même !
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