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Gael BJN

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Tout ce qui a été publié par Gael BJN

  1. Très très bonne idée:) !!! Le timing reste délicat dans ce forçage, l'idéal serait alors de se bricoler des cartes plastifiées comme dans Inferno, mais bien différentes les unes des autres (pas toutes les Dames quoi ) Dans ce cas, aucun risque de ratage Tu annonces plusieurs cartes à la suite qui sont toutes des "outs", et tu t'en sors même sur un revirement de dernière seconde du spectateur (non, finalement, pas celle-là, celle d'avant/d'après!) munky, je suppose que tu le fais en mode "sans filet", et que tu places une unique carte dans la boîte d'allumettes Si tu y arrives à tous les coups, alors là, ça vaut le coup, parce que ça devient vraiment magique aux yeux des spectateurs j'espère que je n'en dis pas trop sur Inferno, sinon merci de modérer ce qui est en trop ... Je le fais en mode sans filet pour Imagine, car il n'y a pas vraiment de possibilité de rattrapage, mais ça reste rare. Pour Inferno, ça dépend. Si je veux à tout prix le même effet tout le temps, je le joue façon Paperclipped de Sankey, avec deux cartes supplémentaires, une dans chaque poche. Ça crée une fenêtre de forçage qui rend la procédure plus souple. 90% du temps, le spectateur pourra prendre la boite, et sortir lui même la carte, sinon, j'enlève le trombone et je lui tend directement la carte. Sinon je joue avec 2 sorties différentes. Une dans la boite d'allumette et une dans une cigarette. Je commence toujours par un équivoque de la couleur, puis je force la valeur au jeu invisible. Inferno fonctionne vraiment bien avec cette technique, car il y a un sentiment d'urgence, du fait que le magicien prétend tenir des cartes qui brûlent. Si je me souviens bien, c'est dans le DVD3, rubrique "invisible deck".
  2. Je n'ai que la seconde conf Penguin de Daortiz, mais oui, je parle de la méthode décrite dans Utopia. Pour moi, c'est même pas une méthode, c'est juste magique. J'ai vraiment l'impression de me faire un tour à moi même. Quelques mots, quelques gestes et un peu d'imagination. Je le fait aussi avec la présentation d'Inferno, parce que j'aime bien l'idée de la boite d'allumette. Du caviar.
  3. C'est un poil plus difficile si tu veux faire une forçage sans jeu de carte, mais c'est une excellente technique à maitriser. Le tout c'est d'oser car c'est plus accessible qu'il n'y parait. Mais tu peux donner l'illusion d'une carte pensée avec une carte choisie en éloignant le choix de la carte et sa révélation. J'utilise la forme du rappel, car c'est souvent le spectateur qui me tend la perche. "Et moi?" "Quoi?" "Et ma carte?" "Tu penses à une carte?" "Oui" "Euh... Ok... Allez, on va tenter quelque chose." Tout le monde me pense pris au dépourvu car j'avais terminé, et tout rangé. De plus j'ai fait choisir la carte en début de performance, pendant une autre routine, sur un temps faible, ce qui implique que, souvent, personne ne s'en souvient, sauf l'intéressé. Tu ajoutes quelques subtilités de Daortiz (1 cent) pour donner l'impression que le spectateur est libre de changer d'avis à tout moment et je pense que tu as une carte pensée assez convaincante. Et c'est pas seulement valable pour ce tour. Avec la même méthode, t'as la moitié d'un ACAAN sans trop te fatiguer.
  4. Tu peux trouver une méthode intéressante pour forcer une carte qui n'est même pas dans le jeu, dans la conf "At the Table" de Dani Daortiz. Et sans gimmick. Perso, je ne fais l'effet qu'avec une carte pensée et non une carte choisie, car je trouve que le jeu de carte est de trop. Alors, bien sur, la carte est "choisie" et ce n'est que la présentation qui la rend pensée (encore une fois, Daortiz). De plus, j'utilise souvent Imagine comme un rappel, lorsque tout est rangé et seulement si l'on m'en demande "encore un". Ainsi, c'est vraiment, le spectateur, une carte blanche et moi, et l'effet est le plus pur possible. Je l'ai testé 3 fois avec une technique inspirée du jeu invisible de... oui oui, encore Daortiz, soit un forçage sans jeu de carte. Pour le moment j'ai eu une chance de cocu, car 2 fois sur 3, le spectateur a nommé lui même la carte. Bref, Daortiz... (je touche 1 cent à chaque fois que je vous le fait lire)
  5. Perso, j'ai mis un moment à comprendre la technique à cause du nom. J'essayais de compter les cartes avec le petit doigt comme je l'aurais fait avec le pouce. La conséquence était une main crispée, les crampes déjà évoqués ici, et un break visible à 3 km. Puis j'ai essayé de bosser en détendant au maximum ma main et j'ai compris que si le pinky compte les cartes, c'est le pouce qui apporte la tension. Ça m'a changé la vie, car la technique est bien plus facile qu'on le pense.
  6. Je pense que le debat professionnel contre amateur est un faut débat. Le nombre des présentations et la durabilité d'un set ne font pas nécessairement un artiste, pour utiliser ce terme. Et il existe des amateurs respectueux de leur passion, qui, eux aussi bénéficient d'un public varié et d'un nombre élevé de performances. Pour ce qui est des émissions de critiques, on est dans le domaine du show publicitaire qui crée le besoin de savoir quel sera le futur achat, aussi artificiel soit-il. Et comme pour le JT qui en ressassant des drames, participe à la maurosité ambiante et à la peur, ce n'est pas la faute de PPDA, mais une conséquence d'un format. Malgré tout certains sont de bons shows au delà des critiques. Je regarde la WPR parce qu'ils me font rire et me sont sympathiques. En revanche j'avoue me foutre de leurs avis très subjectifs sur des produits qui n'ont pas été testé suffisament.
  7. [video:youtube] Une idée intéressante et profonde, en fin de vidéo, pour enrichir une présentation (le reste de la vidéo est aussi très bien).
  8. En jouant avec les principes de "jeu invisible" de Dani Daortiz (Utopia (quelle merveille)), il est possible de poser la carte dans la main du spectateur avant le "choix". Le forçage peut paraitre un peu brutal, mais il passe comme sur des roulettes. Je commence par un équivoque pour la couleur, car la procédure met en valeur les choix du spectateur. Puis je force la valeur à la Daortiz. J'ajoute dans mon texte, deux opportunités pour le spectateur de nommer la carte librement, qui si elles échouent, ne sont pas perçues comme un échec, mais une simple discussion. Mais lorsque la chance frappe et que le spectateur nomme librement la carte qu'il a dans la main, alors on a un miracle offert par le spectateur, net d’impôts.
  9. Moi je suis sur: - Better Call Saul: J'étais vraiment sceptique sur l'utilité de faire un Spin-off de Breaking Bad. J'avais tort. Très prometteur. - Justified: Dernière saison. Un peu molle avant le face à face final. Et puis, Walton Goggins, depuis The Shield, je le suis partout. J'attends: - Louie: Inclassable. Indescriptible. Indispensable. - Hannibal: J'attends la saison 3, même si ça fouette un peu... - Sense8: Juste par curiosité. Parce que Wachowski. Et parce qu'après Jupiter Descending (eurk), j'espère qu'ils vont remonter la pente... Sinon je porte encore le deuil de Bordwalk Empire. Excellente série qui aurait mérité un peu de rab...
  10. La ps4 est un succès, même si je ne comprends pas vraiment pourquoi. Il n'y a pas vraiment de jeux. Enfin, cette pénurie de nouveauté est selon moi orchestrée, pour créer une attente plus forte. Et les AAA continuent à se vendre merveilleusement bien. Watch Dogs, Assasin's Creed Unity, Destiny, sont des jeux inachevés, sans réelle nouveauté qui ont eu recours à la publicité mensongère, mais ce sont aussi les plus gros succès de l'année. Sans parler de la presse jeux vidéo, appartenant en grande majorité à de régies pub, et qui surnote les jeux à gros budget, car la note est également une forme de publicité. C'est triste, mais je ne pense pas que Sony soit obligé d'abandonner une exclusivité. Pour Ryse et Microsoft, c'était logique, vu que le jeu vidéo est un argument fort pour Windows. Pour The Order, ce serait pris comme une faiblesse de Sony vis à vis de Microsoft. Et ce serait surtout une première.
  11. Sorti aujourd'hui: [video:youtube] Mais le meilleur, c'est ça: [video:youtube] J'aime internet.
  12. Le trombone est là pour tenir la carte fermée et faciliter l'ouverture et la fermeture de la boite. C'est aussi un moyen de contrôler le suspens. Je n'utilise pas la méthode de Jay, mais j'ai tout de même laissé le trombone même s'il est inutile pour ma méthode. C'est d'ailleurs le spectateur qui l'enlève...
  13. Tout à fait. Et il n'était pas supervisé par Kojima, du coup la mise en scène était complètement ridicule. Kojima parle de temps en temps de l'idée de faire un remake, mais comme il parle beaucoup... On va d'abord voir ce que donne MGSV et j'espère vraiment que cet épisode renouera avec l'ambition du génial MGS2.
  14. Pas d'accord. Vaut mieux commencer par le premier (voir les premiers sur MSX), sinon il y aura pas mal de choses difficiles à saisir, car l'histoire raisonne avec les épisodes précédents. Sans parler de tous les clins d’œil, et de la place particulière de l'épisode dans la saga. Par contre, le 4 n'a pas grande utilité au delà du pseudo fan service. On sent bien que Kojima s'est forcé à inventer une histoire que les fans lui demandaient sans cesse et à faire une suite idiote à MGS2, qui n'est pas un simple épisode, mais une performance (au sens artistique) qui n'avait pas vocation à avoir de suite. Bon, il ne le fait pas sans un certain panache, car il a glissé dans le jeu bon nombre de "doigts d'honneur" à destination de ces fans.
  15. Oui tout à fait. Il en faut pour tous les gouts. Et à un certain niveau, je trouve que l'illusion du choix est intéressante à étudier (surtout pour des magiciens). Pour Life is Strange, je suis sceptique, mais un peu curieux, donc j'irai au bout. Et puis c'est pas une expérience déplaisante. J'ai vu qu'ils avaient des problèmes avec leur second épisode. Une version de développement a fuité. Ça la fout mal.
  16. Je me suis fait Life is Strange, il y a une semaine ou deux, et je dois dire que j'ai vraiment du mal avec ce style de jeu. Bien souvent, c'est une sorte cache misère. Le meilleur représentant de cette tendance, c'est David Cage. Heavy Rain, c'est un peu Derrick qui rencontrerait Wii Sport. L'illusion du choix cache souvent un scénario qui ne fait que singer ce qui se fait, en mieux au cinéma. La "direction artistique" n'est qu'un prétexte pour cacher un niveau de finition médiocre (surtout chez Telltale). Quand au gameplay, entre QTE et relents de Point and Click, il n'est qu'une façon déguisée de passer à la scène suivante. Quand au format épisodique, c'est plus une astuce financière, qu'une volonté de mise en scène. Walking Dead faisait figure d'exception, car la très bonne illusion du choix collait parfaitement au thème du bouquin, tandis que l'histoire s'appuyait sur l'univers original pour proposer ses propres thèmes. Malheureusement la saison 2 a montré les limites du système, et d'un gameplay répétitif qui ne véhicule pas grand chose, en plus de casser le sentiment d'immersion. Le jeu vidéo a plus de potentiel qu'une simple "série dont vous êtes le héros". Les derniers gros jeux que j'ai apprécié étaient les Naughty Dog. The Last of Us et Uncharted 2 en tête. J'ai beaucoup apprécié Dishonored qui reprenait les mécaniques de BioShock avec plus de subtilités. J'attends avec impatience Metal Gear Solid V, et Silent Hills, les deux gros projets de Hideo Kojima, le Kubrick du jeu vidéo, incompris, décrié, mais un vrai artiste qui fait avancer son média. Sinon j'ai eu une grosse période jeux indépendants, que ce soient des hommages comme Super Meat Boy ou Guacamelee, ou de nouvelles façons de penser le jeu vidéo, comme Fez, ou Hotline Miami. Ou les deux, comme Braid. Le prochain c'est Hotline Miami 2 en Mars, après 2 ans d'attente. Vivement! Sinon pour le rétro, je suis assez plateforme. J'ai grandit avec les Megaman, et les Sonic, et récemment, après la claque Super Meat Boy, j'ai été vraiment impressioné par Rayman Legends. Une direction artistique somptueuse au service d'un gameplay millimétré et exigent. Le paradoxe Ubisoft...
  17. Pas plus d'engouement pour la conférence de Vincent Hedan? J'ai trouvé ça vraiment excellent, et j'utiliserai certainement certains principes. Mes favoris sont le premier et le dernier effet. Le premier effet est sur le thème du vin, et c'est un modèle de construction (sans parler de la méthode, génialement simple). Le dernier effet est son "10000 décimales de Pi". La présentation est vraiment excellente, et les thèmes abordés sont vraiment prenants. Je n'étais pas intéressé par cet effet avant la conférence et je suis maintenant conquis. Pour les cartomanes, il y a vraiment de quoi faire, entre le jeu multi-effets et ses "Midnight Tricks". Pour chaque effet, il explique sa réflexion en détail, et son processus créatif. La partie interview est très intéressante, et sa réfléxion sur le jeu vidéo et le cinéma est très pertinente (sauf sur Nolan... ) Pour finir (le meilleur pour la fin), Vincent a un style très particulier en performance, tout en subtilité. Il est très doux, très calme, mais paradoxalement, ses routines sont très rythmés. La preuve, il enchaine une dizaine de tours de cartes, sur table, avec une seule spectatrice, et je me suis même pas endormi (et c'était 1h du mat)! Il y a aussi à étudier de ce côté là. Bref, on est dans le haut du panier des Penguin Live.
  18. Exactement. Donc question hook, on est d'accord, une carte signée, c'est pas l'idéal... [video:youtube]
  19. J'aime beaucoup celle-ci: [video:youtube] Et celle-ci (5:00): [video:youtube]
  20. "Environ 98 % des participants ont choisi la carte cible, mais neuf sur 10 ont déclaré avoir fait ce choix librement. De nombreux participants se sont lancés dans des explications pour justifier leur décision: ainsi, l'une d'entre elles a affirmé avoir choisi sa carte (le 10 de coeur), car "le coeur est un symbole répandu et la couleur rouge ressortait"." C'est exactement ce qui m'étonne avec certains forçages, et surtout avec l'équivoque et la façon dont le spectateur réorganise ce qui vient juste de se passer dans sa tête. Pour lui la procédure devient une façon de proposer plus de liberté, plus de chemins, et il se persuade d'avoir fait un choix vraiment libre. Et il est prêt à justifier son choix après coup, lorsque les autres spectateurs le confrontent. Pour moi c'est le moment magique de la routine...
  21. [video:youtube] Je commence à vraiment beaucoup l'apprécier.
  22. Carbonaro, c'est de la caméra cachée, pas de la Street Magic. Pas la même façon de filmer, pas le même personnage, pas les mêmes effets... Et paradoxalement (façon de parler), c'est beaucoup plus magique. J'ai vu qu'il avait un show en duo avec Eugene Burger. Ça m'intrigue.
  23. Vu le trailer, c'est la même chose. Il a peut être quelques nouvelles subtilités.
  24. Birdman or (The Unexpected Virtue of Ignorance) Synopsis: L'acteur déchu Riggan Thomson, jadis connu pour avoir incarné un célèbre super-héros, revient à Broadway dans l'espoir de retrouver sa gloire en montant une pièce de théâtre. [video:youtube] J'aurais presque pu le mettre dans la section générale tellement ce film est en phase avec le sujet qui nous intéresse, ici. Derrière la quête de sens d'une starlette, se cache une réflexion sur les interactions entre art et divertissement, entre gloire et talent, entre succès et prestige. Mais là où le film est vraiment magique, c'est dans sa forme. Deux heures de spectacle virtuose où s'enchaine les plans impossibles, voyages dans le temps, téléportations, télékinésie, lévitations... La mise en scène, fusionnant les plans séquences, donne l'impression d'assister à un ballet ininterrompu et vertigineux. Le tout est porté par des acteurs au top de leur forme et impliqués (quel plaisir de retrouver Edward Norton dans un vrai rôle). Bref, un excellent film, original, osé, risqué, et qui mérite toute votre attention.
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