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Gael BJN

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Tout ce qui a été publié par Gael BJN

  1. Les deux. Ça dépend. Je pars toujours de ce dont je veux parler, ou ce que je veux faire ressentir. Ensuite je cherche l'effet qui servira le mieux ce but. Si je trouve mon bonheur dans une routine déjà existante, je la reprend avec ma voix. Sinon, faut faire un peu de cuisine.
  2. Perso, j'ai la même réaction que pour le cinéma. Je donne mon avis, ce que je trouve bon ou mauvais, puis je leur dit ce que j'aime, je leur donne quelques références si ils veulent voir ce que je trouve bon. Bref, je discute comme un spectateur avisé. Bref je fais tout ce que je peux pour partager une de mes passions. Le but c'est de passer un bon moment ensemble. Du reste, je n'ai pas un sentiment d'inférorité vis à vis des autres disciplines magiques.
  3. Les Inconnus, dans le sketch sur les publicitaires.
  4. Le problème d'un slogan, c'est que c'est, par définition, une caricature, donc un amalgame. Dans ce que tout ce qui a été englobé dans le "je suis Charlie", bien évidemment nous sommes tous un peu Charlie. Ce qui me gêne avec ce slogan, c'est les autres choses qu'il englobe. Ce qu'il comporte d'oppositions, de contradictions et de récupérations. Toutes ces choses dont on ne peut parler dans le positionnement simpliste "être ou ne pas être Charlie". La meilleur façon de dire que l'on ne souscrit pas à cette démarche, n'est pas de l'utiliser pour s'en extraire. Ne pas être Charlie, c'est ne pas utiliser ce terme. C'est refuser d'adopter des idées par lot (ou de les refuser par lot, le "je ne suis pas Charlie"). Bien sur le terrorisme de pensée qui consiste à dire "vous êtes avec nous, ou contre nous" ce qu'est aussi devenu le "je suis Charlie" provoque une défiance chez ceux qui ne veulent pas se laisser résumer à ce choix caricatural. La réaction réfléchie est de ne pas y céder. Lordon a tenté de résumé, sur le Monde Diplomatique ( "Charlie à tout prix ?" ) , tout ce qu'englobait le je suis Charlie et ce qu'il comptait de récupérations. Il me semble important, une fois la réaction passionnelle passée, d'analyser ce phénomène de société.
  5. Ouais je trouvais ça un peu faible. Je l'avais fait 2 ou 3 fois comme ça, et j'avais pas un bon feeling. Mais ça me le fait souvent avec Asi Wind. J'aime bien ses effets, mais ses présentations me laisse de marbre.
  6. Ça dépend des conditions et de ce que je veux présenter (magie, démo de triche, ou mentalisme) suivant qui j'ai en face de moi. Généralement j'aime bien commencer avec un jeu invisible impromptu, l'effet supporte à peu près toutes les présentations. Pour ce qui est de la magie, je suis grand fan de la routine de sandwich de James Brown, "Caught Three Times". J'aime bien les triomphes aussi. J'aime beaucoup celui de Joshua Jay, adapté de "Back in Time" de Sankey. La routine de poker (je crois que c'est "Poker Hand") de Dani Daortiz est toujours un succès. Double Exposure, comme cité plus haut, depuis que j'ai (enfin) trouvé une idée pour justifier le fait de prendre un jeu de carte en photo. Bon, je préfère un jeu en bon état pour celui ci, donc je le fais rarement avec un jeu emprunté. Depuis peu, je présente un mélange d'Open Prediction et d'ACAAN, inspiré des idées de Peter Turner, avec un handling pour le rendre impromptu et j'en suis assez satisfait du point de vue réaction.
  7. Absolument partout. Le but est d'être dans la recherche permanente. Étudier, analyser, imaginer comment ça aurait pu être, jouer, combiner, déconstruire, provoquer le hasard. Il est aussi utile d'avoir de bons outils pour enregistrer tes idées, que ce soit matériel ou technique. Enregistrer les idées, c'est aussi s'en décharger pour laisser de la place à d'autres, et te donner la possibilité de les recroiser plus tard, à froid.
  8. C'est malsain, mais c'est notre faute. Et toutes les théories du complot veulent nous détourner de ça, nous déculpabiliser, ce qui les rend si attirantes. Ce serait si facile. La tendance peut être inversée, et en utilisant les moyens démocratiques à notre portée. Je t'avoue que je suis assez pessimiste, car l'on se heurte au conditionnement et à la doxa, mais c'est possible. Nous avons les moyens de le faire. Pour ce qui est des souffrances, je suis tout à fait d'accord avec toi. Reste qu'un conflit d'envergure mondial a forcément un impact plus grand sur une société. Normal ne veut pas dire juste.
  9. Justement non, car si demain, il est utile de se positionner favorablement vis à vis l'Islam, et de mettre en avant cette position (en licenciant quelqu'un par exemple), ils le feront. On est donc pas un cas de deux poids, deux mesures, car il n'y pas de volonté de cohérence. Néanmoins, en France, l'antisémitisme a une position particulière vis à vis de notre passé, ce que je trouve normal. Ce qui l'est moins, c'est qu'il soit convoqué toutes les semaines, contre n'importe qui pour discréditer sans débattre (Lordon me vient en tête, dans les cas les plus absurdes).
  10. Mon opinion, comme le sujet, est bien trop complexe pour le résumer en quelques lignes, mais je vais tout de même m'y risquer. La question du deux poids, deux mesures, se posent si l'on compare des affaires entre elles en les isolants du contexte. Si l'ont prend le temps d'analyser les tendances, il devient évident que les poids et les mesures fluctuent. Rien n'est égal, et il est impossible de se comporter de la même façon devant chaque événement. Malgré tout, ce n'est pas un but, ni pour le gouvernement, ni pour les médias. Devant un événement donné, le but n'est pas de proposer une réponse mesurée et juste, ni d'analyser posément un situation. Le but est de soit créer l'effervescence, soit la maintenir, desquels découlent des prises de position caricaturales (le plus souvent, le pour ou le contre, le rejet ou la validation). Déjà pour susciter l’intérêt et occuper l'espace médiatique, et ensuite pour faire valoir un position facile à comprendre sans trop réfléchir. Le travail est ensuite de faire valoir la position du/des représentant(s) du pouvoir conscerné(s), et d'intimer la conviction qu'elle est la seule position morale et que les contradicteurs sont soit idiots, soit dangereux. La liberté d'expression, la lutte contre le racisme, et toutes ces valeurs que l'on convoque à longueur de temps, ne deviennent que des moyens, des outils pour des récupérations, de légitimations, qui se répercutent sur l'opinion publique. Le cas de Siné est révélateur de ce comportement. S'il n'avait pas été possible de récupérer cette affaire pour les raisons citées plus haut, on aurait pas attiré les projecteur sur ce dessin, qui n'était ni subtile, ni scandaleux. Il aurait été oublié la semaine suivante. Peut être qu'on lui aurait reproché ici et là son dessin idiot, rien de plus. Soit une réaction mesurée et dépassionnée. À la place, il a été pointé du doigt comme un antisémite, soit un coupable dans l'opinion publique, et qu'importe l'issue de l'affaire, on sera passé à autre chose lorsque celle ci trouvera une conclusion. Il me semble que pour parler d'un deux poids, deux mesures, il faudrait parler de convictions, et celles ci n'entrent pas en jeu dans ce petit théâtre de marionnette. Tout juste, une parodie de conviction. Tout n'est qu’intérêt à court terme, et opinion publique. Mais ça, nous en sommes responsables. C'est le reflet de notre façon, et de traiter la politique, et de consommer l'information.
  11. Est-ce bien la religion juive qui était visée? Clairement non. Et dés lors qu'il n'est pas déclaré antisémite, quelle était la raison de ces fausses accusations? Est ce un révélateur d'un deux poids deux mesures, ou d'un phénomène plus large, un révélateur des mécanismes du pouvoir et des médias? Le danger en concentrant le débat sur l’anecdote, c'est de ne pas prendre suffisamment de recul pour voir les causes.
  12. Au contraire, tout reste à dire. Je rappelais les fait pour corriger les erreurs que je lisais, et qui risquait de parasiter le débat.
  13. Je pose ça là: Dans une chronique publiée le 2 juillet 2008 dans Charlie Hebdo, Siné écrit à propos de Jean Sarkozy une chronique basée sur une information donnée par Patrick Gaubert, président de la Licra, au journal Libération. Cette chronique est dénoncée comme « antisémite » par Claude Askolovitch. Il est renvoyé de la rédaction du journal par Philippe Val afin d'« éviter un procès ». Pour certains (dont Siné), ce renvoi ferait plutôt suite à des désaccords éditoriaux entre Siné et Philippe Val dans le contexte de l'affaire Clearstream. Cette éviction entraîne un certain nombre de réactions. Deux tendances opposées s'affrontent dans les médias français, l'une prenant la défense de Siné, l'autre dénonçant ses propos comme étant antisémites. Philippe Val fait l'objet de nombreuses attaques affirmant que la chronique incriminée n'aurait été qu'un prétexte pour se débarrasser d'un collaborateur historique de Charlie Hebdo avec lequel il avait très peu d'affinités. La blogosphère s'enflamme pour le débat, prenant majoritairement le parti de Siné. Des pétitions sont lancées dans les deux camps, et de nombreuses personnalités prennent parti pour l'un ou l'autre. Siné est cité à comparaître le 9 septembre 2008 devant la 6e chambre correctionnelle (presse) du tribunal de grande instance de Lyon par la Licra pour « incitation à la haine raciale ». L'audience sur le fond a été fixée au 29 janvier 2009. Elle se tient finalement les 27 et 28 janvier 2009. Le 24 février 2009, il est relaxé à Lyon, les juges considérant que Siné avait usé de son droit à la satire. En mars, Siné est en revanche débouté d'une action en diffamation intentée à Paris contre Claude Askolovitch. Le 30 novembre 2010, le tribunal de grande instance de Paris condamne Charlie Hebdo pour préjudice moral et financier à l'encontre de Siné. Le jugement précise en effet qu'« il ne peut être prétendu que les termes de la chronique de Siné sont antisémites… ni que celui-ci a commis une faute en les écrivant. » Les Éditions Rotatives, société éditrice de l'hebdomadaire, devront verser 40 000 euros de dommages et intérêts à Maurice Sinet pour rupture abusive de contrat. Charlie Hebdo fait appel, et en décembre 2012, la cour d’appel de Paris confirme la condamnation et augmente le montant des dommages et intérêts à 90 000 euros . Wikipedia
  14. Luz interviewé par les Inrocks: ICI
  15. Je suis toujours amusé de la façon dont tout le monde se jette sur la moindre des ses (basses) provocations, médias en tête. Relayer sans cesse les propos de celui qu'ils se disent vouloir faire taire... Allons.
  16. La lourde tâche est justement de les économiser...
  17. Je suis en train de mettre des sous de côté... même j'ai déjà quasiment tout ce qu'il a publié.
  18. Pour aller plus loin que le fusil et le crayon: ici
  19. Entre le voyeurisme et cette façon de traiter l'hommage comme le dernier Ice Bucket Challenge, difficile de parler de décence. Mais est-ce si surprenant?
  20. Ouais, on peut toujours rêver... Aucun. Et oui, tu es en plein dedans.
  21. C'était très intéressant comme toutes ses interventions, et il a donné de vrais secrets (justement ceux qui ne sont pas secrets). Aucune méthode pour ses effets, bien sur, mais tout le monde le savait, et ceux qui râlent sont bien hypocrites. Quelques reproches tout de même: - Si vous êtes très familier de son travail, que vous avez lu ses livres et vu la plupart des ses shows, vous n'apprendrez pas grand chose de nouveau. - Dan Harlan nous fait sa meilleure imitation de Michel Drucker, ce qui donne parfois des allures de Vivement Dimanche à cette interview. Même Derren Brown est gêné devant certaines avalanches de superlatifs. - Le tri des questions aurait pu être plus inspiré et l'on a quelques fois l'impression de tourner en rond.
  22. Ouais... Enfin... C'est leur émission, et ils font ce qu'ils veulent avec leur ligne éditorial. J'interviens rarement sur le Magigazine, car ce n'est pas un programme que je suis, mais je salue leur démarche. Ça devient super rare cette volonté de transparence, surtout sur Youtube. C'est une position courageuse, car c'est une façon de dire "voici ce que nous proposons, à vous de décider si vous voulez regarder ou non". Surtout qu'ils avouent ne pas être vraiment indépendant, et proposent leurs solutions pour rester intègres. Vous imaginez Cyprien ou le Studio Bagel vous dire "les mecs, on ne fait pas des vidéos à but humoristique, on veut juste vous vendre des trucs, on fait avant tout de la publicité, car le message passe mieux si vous pensez regarder des vidéos amateurs. D'ailleurs nous sommes employés par des régies publicitaires." Non car ceux là veulent juste vos vues ou vos clics. Du reste la situation du Magigazine n'est qu'un critère de subjectivité parmis d'autres, et personne n'est 100% indépendant. Au spectateur de décider si ce qu'il regarde lui correspond.
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