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Tableau d'honneur

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Showing content with the highest reputation on 09/25/18 dans Messages

  1. En parlant de pièce, en voilà une autre argent ou cuivre de Paul Carnazzo. Pour les collectionneurs (-:
    6 points
  2. Je donne régulièrement des cours de théâtre et j’essaie justement de faire toucher du doigt le concept du silence. Car paradoxalement, savoir jouer et parler à un public, c’est aussi savoir… se taire. Les comédiens le savent bien, et si la plupart des magiciens médiatiques qui ont du succès sont passés par la case théâtre (Eric Antoine…) c’est qu’il y a une raison je crois ! La maîtrise du silence fait partie intégrante du jeu d’acteur et de la prise de parole en public, et c’est à mon sens fondamental pour un magicien d’en maîtriser les bases. C’est un exercice difficile car comme je le disais dans un message plus haut il faut lutter contre nous-même. L’être humain a peur du vide sonore, nous pratiquons donc d’autant moins volontiers le silence que ce dernier a tendance à nous angoisser. Lorsque l’on se retrouve face à notre public, sachant que ce dernier nous regarde et bien nous ne parvenons pas ou peu à supporter cette confrontation de regards sans paroles. La tentation de reprendre la parole, de combler et d’occuper ce vide créé par le silence nous anime alors immédiatement car ce silence nous fait peur. Cela donne des vannes nulles, des répétitions inutiles, des tics de langage...On veut maîtriser et reprendre le contrôle à tous prix, reprendre la parole même pour ne rien dire de pertinent nous donne cette illusion. C’est ce « cabotinage » que l’on retrouve souvent en improvisation chez des comédiens débutants par exemple. Cette peur nous amène alors, pour combler à tout prix le silence, à bafouiller, chercher nos mots, nous racler la gorge… Tout plutôt que ce vide. C’est une erreur car bien maîtrisé, le silence est un de nos alliés les plus précieux. Je distingue deux gros types de « Silence ». Un silence situationnel, à adopter par exemple lorsque le public est ponctuellement distrait, se détourne de votre présentation et se focalise sur une perturbation extérieure comme un téléphone portable qui se met à sonner, ou un spectateur qui fait une blague nulle (si si le eh le magicien tu veux pas couper ma femme en deux)… bref tous les facteurs de perte d’attention par vos spectateurs. Notre tentation naturelle consiste alors à vouloir hausser le ton pour couvrir le bruit, reprendre la main. C’est une mauvaise solution en réalité, le public se préoccupant ponctuellement plus de la perturbation que de vous, c’est le même principe dans une mise en scène en théâtre avec des mouvements parasites inutiles sur le plateau scénique, ils captent l’attention. La bonne solution : se taire, ou baisser le ton de sa voix, pour recapter l’attention et repartir. Ce silence est aussi intéressant lorsque vous déclenchez le rire ou des applaudissements, trop de comédiens (et de magiciens!), ont tendance à vouloir enchaîner coûte que coûte, pour ne pas perdre le fil ou encore une fois pour gérer leur stress. Le silence permet pourtant de laisser le public profiter d'un moment de joie, de crédulité... Un silence prémédité Ce sont par exemple les pauses, que l’on déclenchent volontairement, pour le comédien/magicien d’abord ce qui nous permet de reprendre calmement notre respiration (important dans la gestion de la voix également) mais aussi de rassembler nos idées et de penser à la suite du texte mais aussi des techniques magiques que l'on doit mettre en oeuvre. En ce sens le silence permet Ces silences servent aussi à réguler l’intensité dramatique et émotionnelle afin de mettre l’accent sur certains termes, effets, ou de ménager le suspense et donc d’accroître l’intérêt dramatique et l’attente de votre public adoré. C’est idéal pour mettre en avant, en relief, un moment clé de votre prestation. En définitive le silence joue le même rôle à l’oral que joue le rôle de la ponctuation et le passage à la ligne à l’écrit, il doit rythmer votre numéro. Il faut donc se forcer à ménager ces moments de silence car pour les spectateurs cela facilite la compréhension, de la scène, des effets, ils peuvent plus aisément comprendre et ressentir, en ce sens cela facilite la transmission des émotions et du rêve magique. Les amateurs de musique classique ne s’y trompent pas, car on dit qu’après une symphonie, le silence qui suit est encore celui du compositeur, tout cela pour dire que la gestion des temps (forts, faibles) est importante et que le silence en est un outil précieux de régulation. Oh là j’ai fais mon Gilbus désolé pour la longueur. Merci à Chakkan pour ce sujet passionnant en tous les cas.
    4 points
  3. et moi je dis: Viral Virtual...et tout est dit, ou Viral Vm, mais préfère the first... bises
    4 points
  4. Ceci dit ça m'est déjà arrivé qu'un (piètre) magicien me demande très sérieusement où je m'avais acheté mon cube qui se résout tout seul... Le pire c'est qu'il m'en voulait, croyant que je gardais jalousement ma source secrète.
    3 points
  5. Bonjour Le sujet est très intéressant et très vaste. Pour revenir à une considération plus terre à terre de l’utilisation du silence dans la magie, j’utilise le silence dans le 3 Fly d’Axel Hecklau comme il l’explique dans sa conférence de Penguin live. Au moment du 2eme passage, il montre les pièces devant lui et il s’arrête. Il ne parle plus, il baisse ou ferme les yeux et c’est le silence complet. C’est un moment de tension, de temps fort. Tous les regards et l’attention se focalisent sur les pièces et les mains. Et il ne fait rien. Et là le « miracle » se produit. Des petits rires commencent à fuser : les spectateurs se détendent spontanément. Ils créent eux mêmes le temps faible (c’est ça le « miracle »). Et c’est à ce moment là que « boom » on fait le passage. Et du coup cela devient très fort. Ce moment de silence, qui doit durer une ou 2 minutes semble une éternité pour nous et c’est assez flippant. Mais on est bien bien récompensé. Amitiés Sumio
    3 points
  6. Rien de nouveau, ce sont les mêmes. En revanche c'est toujours un réel plaisir, et ça me donne envie de m'y remettre ! Messado est un excellent pédagogue, et la difficulté va crescendo. Manipuler des anneaux est un vrai plaisir, j'ai adoré découvrir cette matière et cette gestuelle tellement éloignée des cartes. Ca tient de la jonglerie avec des effets magiques, mais ses enchaînements sont tellement plaisants qu'on se laisse porter, un peu comme le silence ( ) éloquent des deux jeunes filles dans la rue lors du trailer. A noter que les passes avec un jeté sont les plus spectaculaires, mais qu'on ne le voit pas les faire dans ses sets de performance live dans la rue. Bref il sait le faire, il sait très bien le faire, mais il reste "safe". A noter aussi qu'on le voit faire de bout en bout plusieurs performances dans la rue, et ça j'ai apprécié. Messado couplé avec Ninja+ Ring de Matthew Garrett et il y a de quoi se régaler. Si tu hésite, tu ne peux pas être déçu de Messado si ce que tu vois te plaît. Tu sauras tout faire assez rapidement. Mais prévoie de travailler sur un sol "mou" (tapis, gazon) ou sur ton lit si tu ne veux pas rendre tes voisins fous...
    3 points
  7. Tout à fait: C'est d'ailleurs parce que les magiciens ne veulent pas m'expliquer leurs tours que je suis obligé de faire les miens... C'est le thème de base de "l'effroyable tour des ficelles de Gilbus" (ce sont des amis magiciens qui lui ont donné ce nom) ou je dois partir d'une étude théorique du "tour des 3 cordes de tailles différentes", et des magiciens aussi, vu que les magiciens ont pas voulu me dire comment ça marche Gilbus
    3 points
  8. Bon, je ne vais pas généraliser, mais voilà ce qu’on m’a appris, et que j’essaie de redonner aux autres parfois : Le silence est un élément essentiel de la communication. C’est même la matière première du conte. Et cela peut s’appliquer à la magie aussi, naturellement. En conte, quand on travaille une histoire, on va faire un premier jet, le rendre à peu près cohérent. Puis on va enlever tout ce qui ne sert à rien, y compris un bon paquet de mots. Cela peut paraitre paradoxale d’enlever des mots dans un spectacle vivant à priori basé sur l’oralité, mais il faut dépasser l’oralité : Le spectacle est basé sur la transmission d’un message. Et cette transmission ne passe pas que par les mots, puisque justement on est dans le spectacle vivant. On a tout le corps pour s’exprimer. Et on peut donc enlever des mots, pour laisser la place à d’autres modes d’expression, en silence… Le texte, avec ces coupures, devrait diminuer de moitié, au moins. Il faut aussi voir où mettre des silences signifiants, pour que les images aient le temps de se construire chez le spectateur, et qu’il puisse les apprécier. Il y a des silences habités, et des silences nourris : Un silence nourris permet de savourer ou construire les images ou émotions données avant : Ce n’est pas nous qui nourrissons un silence, il se nourrit des images précédentes. Un silence habité utilise une présence durant le silence, de la part du conteur ou d’un personnage, pour continuer à transmettre de l’information. Enfin, il y a le silence de préparation, en magie : on va concentrer l’attention du public par un silence précédant l'effet… Tiens, voila un petit extrait du DEUDLMDG, qui parle du silence, entre autre… On pourrait aussi parler des "pauses" et de leur durée très relative, suivant que l'on est public ou interprète... mais c'est un sujet plus vaste encore... Gilbus
    3 points
  9. Oui, pensées parallèles ! Ils auraient pu au moins ajouter une procédure magique ou un "choix" par les spectateurs où déposer les cartes restantes sur la table. Ici c'est bien trop direct à mon gout (tu as choisis la souris, je "dessine" la souris).
    2 points
  10. J'achète ! Merci Allez le tour du mardi avec une nouvelle (?) création du duo The Other Brothers.
    2 points
  11. Ca y est, le self-solving Rubik's cube existe Ce n'est pas forcément une bonne nouvelle : désormais, les spectateurs vont systématiquement s'imaginer que c'est ce que le magicien utilise dans son dos ou dans le sac... Mais bon, à part ça, l'objet lui-même a quand même un côté magique, je trouve
    2 points
  12. Et n'oubliez pas une règle fondamentale : Ne va pas sur youtube faire des vidéos de débinage mal réalisées, filmées avec les pieds et commentées avec une voix de pré-ado
    2 points
  13. Le trailer est génial ! Je cherchais depuis longtemps une routine "dans quelle main". Collectionnant les pièces, je saute le pas avec celle ci, curieux de découvrir la méthode, mais au pire la pièce constitue déjà un bon achat en soit C'est commandé, plus qu'a patienter..
    2 points
  14. Il est touchant ce jeune , il mérite de réussir .
    2 points
  15. N’expliquez rien à Gilbus : il n’est pas vraiment magicien !
    2 points
  16. Super ! Cela m'a permis de constater que l'ancienne version (rouge) est également marquée verticalement (mais uniquement à gauche). La couleur et reprise en dessous, mais en plus petit. C'est moins clair que sur la V4 Forest Green, mais un peu d'entrainement parfaitement lisible. La V4 est en pré-commande pour la mi octobre et en commandant un bundle jeu/Passport to Marked Decks, un rabais de 7,5 £ est appliqué.
    2 points
  17. Il s'agit du Daryl Hot Shot Cut, inventé, comme son nom l'indique, par le magicien Daryl Martinez. Tu trouveras une description par son inventeur sur le volume 8 de sa série de dvd Encyclopedia of Card Sleights. Tu trouveras aussi de très nombreux tutoriels sur YouTube pour ce mouvement, devenu un classique, et qui était un peu un mouvement de cardistry avant l'heure. Parmi ces tutoriels, celui d'Ekaterina est très bien fait.
    2 points
  18. Sujet plus qu'intéressant ! Etant actuellement en stage de théâtre pro de masque , nous appliquons plusieurs règles propres aux jeux avec masques. Et l'une des toutes premières règles a été la règle "des 3 secondes". Avant toutes actions attendre 3 secondes avant de faire quelques choses. A cela tu ajoutes la règles de "pointé" (du regard, le spectateur ou un objet) si quelque chose extérieur vient perturber ton action (souvent le spectateur, par un bruit, un mouvement) Cela rajoute un impact incroyable à la scène, alors qu'il n'y a pas de jeu... J'ai pu testé en presta le silence sur une ou deux révélations. Les réactions ont été décuplé. Et effectivement comme le dit @Chakkan (David) cela donne matière à réflexion sur nos propres routines.
    2 points
  19. Celle-là, elle va me faire la journée ! Je ne vais jamais réussir à Beausset ! Deux jours de suite, mon patron ne va pas être content : c'était déjà le Cadière (si, si, je d'Azur !). Si je perds mon job... Ollioules ouille !
    2 points
  20. Depuis Hyères, je ne cesse de voir Tou le lon de ce sujet des Signes familiers. Le So que je suis, est en lliès de lyre tous les Pont et les Ville de par chez moi. Le So est en lliès en Toucas. Et je suis loin d'être un Barjols. Merci Saint-Cyrement. Saint région est Tropez de mon coeur. Allez Aups, je vous laisse, il est midi et j'ai les Crau. Le Bri et la gnole m'aTende. Je sais, c'est pas très Nice de changer en cours de route de l'Atlas (ne faites pas les Rabat-joie, Essaouira comme ça), mais j'en ai mal au Fes et au Menton tellement c'est drôle. Il n'y a pas de mal à se mettre à l'Eze. Et avouez que cela ne manque pas de Grasse. Cette fois c'est la bonne, Quinson sournois se fait entendre juste à côté, derrière La Motte. Luc, la Callas, et moi-même devont quitter le Castle let, et aller monter La Garde avec nos Arcs tout Tourtour du Var.
    2 points
  21. Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore, je voulais vous faire découvrir le podcast The Joe Rogan Experience. Il y a énormément d'épisodes, très souvent intéressants, avec des invités d'un peu tous les horizons. Pour n'en citer que quelques uns, Neil deGrasse Tyson, Elon Musk, Wim Hof, David Goggins... C'est pour cela que j'ai ouvert ce sujet dans les Chemins de Traverse. Mais tout récemment, l'invité du podcast n'était autre que Banachek, dont on sait finalement peu de choses. Cet épisode est vraiment passionnant. Banachek parle beaucoup de l'époque où il faisait partie de l'équipe du Projet Alpha, en tant que Steve Shaw. Il raconte de nombreuses anecdotes sur les moyens utilisés à l'époque pour tromper les scientifiques. Certaines anecdotes sont tout simplement effarantes. On comprend également beaucoup qu'elles étaient les croyances de l'époque sur les sujets "psy" et surtout sur les méthodes scientifiques pour les analyser. Bref, que du bon et 2h de podcast qu'on ne voit pas passer.
    1 point
  22. Ce que j'en ai compris, le spectateur à choisi la carte mouse et le dos des cartes forment une souris, bof pas transcendant !
    1 point
  23. Le spectateur a librement choisi la carte ("Mouse") et quand ils retournent les cartes restantes, cela dessine ... une souris. A mon goût c'est plus un puzzle qu'un tour de magie;-)
    1 point
  24. Hello, Je souhaite vous faire part d'une double réflexion, puis vous poser une double question autour du silence. Dans un de mes anciens métiers (relation client par téléphone), nous avions eu une formation sur la gestion des silences. Ne pas chercher à combler tous les silences et le meilleur moyen que le client le fasse, et donc se dévoile, et donc de faire une meilleure découverte pour bien traiter sa demande et/ou faire une belle vente. En magie, il y a quelques temps déjà, j'ai vu une interview de Teller qui disait que le silence entre deux personnes était le plus grand niveau d'intimité que l'on pouvait atteindre. Quand on peut rester silencieux avec quelqu'un sans qu'il y ait de malaise, alors on atteint quelque chose de fort. Et je suis assez d'accord. De plus, dernièrement, un bon copain magicien (qui se dénoncera s'il le souhaite) a fait évoluer sa routine et nous l'a présentée sous un tout autre jour. C'était au départ une routine de "l'alchimiste". Bon, la thématique de l'alchimie est sympa, mais je trouve que c'est un truc assez galvaudé en ce moment, et un peu comme l'huile et l'eau je reste à chaque fois sur ma faim. Bref sa version de base ne me plaisait pas plus que ça. En plus il est parfois assez bavard, et là je trouvais que c'était trop de texte. Et puis voilà que le filou participe à un stage, où il se dépouille de tout ça. Il enlève tout le texte. Il ne laisse que 3 phrases, ou presque, mais insuffle une intensité qui m'a scotché, un jeu de regard, et un silence qui m'ont laissé relier tous les points. Je n'ai pas été saoulé d'un texte trop lourd, je me suis raconté ma propre histoire, et je me suis finalement "berné" tout seul. J'étais content pour lui d'avoir fait un tel progrès dans sa routine (qu'il avait en plus l'air d'apprécier bien plus personnellement), et pour moi qui pouvait ENFIN profiter avec plaisir d'une routine d'alchimiste. Tout ça pour dire que cela m'a ouvert la réflexion du silence et de sa gestion. 1°) Le silence du magicien pendant la performance 2°) Le silence du public après la performance Je pense donc envisager de revoir mes routines pour enlever davantage de texte. Et concernant le 2°, il faut avoir le courage de se regarder en face et de se dire "les gens sont ils silencieux parce qu'ils sont mal à l'aise vu que je n'ai PAS réussi la routine et n'osent pas réagir ?". Ca arrive et il ne faut pas se berner. Ou bien "Les gens sont ils silencieux parce que le moment est fort et qu'ils ne savent comment réagir ?" Dans un cas comme dans l'autre, je pense qu'il faut arrêter d'extorquer des applaudissements au forceps du style "si ça vous a plus vous n'avez qu'à applaudir" ou truc du genre. Si c'est le silence qu'ils proposent, peut être que murmurer un simple "Merci pour votre silence..." peut les laisser croire qu'il y a une sorte d'osmose, et ne pas les laisser se dire "mince ce silence me met mal à l'aise". Si vous leur montrer que le silence ne vous dérange pas, voire qu'il vous satisfait, alors vous aurez atteint un autre niveau d'intimité avec votre public. Et voici donc ma double question : Q1 : que vous inspire cette réflexion ? Q2 : certains d'entre vous ont ils déjà mené cette réflexion, où vous a t elle menés, et qu'avez vous changé concrètement dans votre magie ? (oui ça fait plusieurs questions...)
    1 point
  25. je l'ai découvert hier complètement par hasard, j'ai aussi pensé à lui concernant les silences en public
    1 point
  26. Dans la vidéo de Mnemonaute dédiée à la résolution du Rubik sans algorithme, je présente un effet de Cube qui se résout seul (à 1'45) Eh bien j'ai eu plusieurs MP me demandant où trouver ce cube également...
    1 point
  27. Je sors de mon mutisme pour vous faire voir un maître en la matière
    1 point
  28. Oui, mais là, c'est la première version. Je pense que les modèles silencieux ne tarderont pas. Par ailleurs, je pense que plein de gens vont entendre parler du cube automatique mais ne l'auront jamais vu (ou entendu ), donc ça restera une hypothèse crédible pour eux.
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  29. Pour rebondir sur la suggestion de @Chakkan (David) je colle ici la description de Ninja+ Deluxe de Matthew Garrett. On peut en effet bien dire qu'avec tout ce qui se trouve sur ce set de dvd, la palette sera vraiment complète .
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  30. En fait, la question présente un intérêt pour le philosophe (ce n'est pas @Shiva (Patrick) qui me contredira, à son retour !), mais pas pour le scientifique. Comme cela a été évoqué dans le sujet sur le dernier livre de Gérard Majax, la science s'intéresse au "comment" quand la philosophie se préoccupe du "pourquoi". Les "pourquoi" auxquels la science répond ne concernent pas vraiment la cause : "pourquoi les objets tombent quand on les lâche ?", "pourquoi les jours rallongent en été ?", etc. Certains philosophes (je précise que je ne me range pas dans cette catégorie : c'est une espèce que j'observe de loin ) consacrent la deuxième partie de leur vie à répondre à la question "Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ?", la première partie ayant été consacrée à la question : "comment savoir s'il existe bien quelque chose ?" Je pense qu'ils savent intuitivement qu'il n'existe pas de réponse à cette question, mais à en croire les deux pipelettes des CdT, l'important, ce n'est pas la réponse, c'est le questionnement ! Tu t'en sors avec une définition récursive, mais le concept n'est pas si simple à expliciter : un chronomètre est un instrument pour mesurer le temps, et le temps c'est ce qui est mesuré par un chronomètre... Je ne prétends pas avoir une meilleure définition, hein ! Je souligne simplement que certains concepts qui nous semblent naturels ne sont pas si faciles que ça à définir rigoureusement. Je ne suis pas aussi catégorique : je partage totalement l'avis de Boileau selon lequel "ce qui se conçoit bien s'énonce clairement", mais cette citation signifie qu'il est facile d'expliquer ce que l'on comprend, pas que l'on peut tout comprendre (et a fortiori pas que l'on peut tout expliquer)...
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  31. Alors ça c'est le bouquet ! (Oups, désolé.) "Le silence dans les arts visuels" : https://www.fabula.org/actualites/le-silence-dans-les-arts-visuels_64630.php "Le rythme de la narration" : https://www.aproposdecriture.com/le-temps-de-la-narration Il existe donc au moins deux types de silence, celui effectif où le magicien ne dira rien, et celui assez subtil qui consiste à "passer sous silence" certains points.
    1 point
  32. J’avoue avoir un sentiment mitigé sur le silence des spectateurs, en fin de numéro. Longtemps, je pensais les avoir perdu, c’était peut-être vrai… Ce qui m’a rassuré, c’est quand j’ai fait davantage de magie en mode « rue », principalement en médiéval : Une petite table, un tabouret, et le public le plus souvent debout devant, qui se promène, et s’arrête en passant. Donc, libre de partir à tout moment. Et ce qui me rassure, donc, c’est que la grande majorité des gens restent, parfois pour un temps qui me surprend moi-même… C’est donc qu’ils trouvent un intérêt à la chose, sinon, ils fileraient rapidement voir d’autres animations et spectacles. Mais sauf quelques cas où je lance des applaudissements par une tournure de texte, j’ai un niveau de réaction assez discret : Je mesure cela aux regards, qui n’en perdent pas une miette, s’écarquillent au moment de l’effet, et quand ils regardent les autres spectateurs après l’effet, pour avoir une confirmation du groupe que cela à bien eut lieu. Des sourires ou des rires, là où j’en ai prévu, le plus souvent. Parfois là ou je ne m’y attendais pas, car je pensais juste faire une ponctuation ne méritant pas qu’on s’y attarde… Quelques interruptions, j’ai des moments qui sont prévus pour ça, et qui me permettent de rebondir par une répartie… Mais ça vient aussi parfois en dehors, et il faut rebondir, et faire semblant de dialoguer librement, mais en gardant la parole, sinon on va casser le rythme du spectacle si c’est le spectateur qui l’impose. Des réactions physiques aussi, plus facilement visibles sur des spectateurs debout qu’assis, qui vont tourner le torse à gauche ou a droit, comme pour éviter de rester face à l’effet, des changements d’appuis d’avant en arrière, bref, des réactions… Mais comme je ne vais presque jamais chercher les applaudissements, ceux qui arrivent sont spontanés, et dépendent donc d’un facteur déclencheur aléatoire : En général, un spectateur plus exubérant, qui lance le mouvement. J’ai quelques endroits où je lance des applaudissements sans les demander, uniquement par le ton d’une réplique et le rythme, et où ça ne marche pas toujours suivant le public, mais ce n’est pas grave. Quand ça marche, cela me permet justement de les arrêter, en expliquant pourquoi c’était facile…et d’enchainer vers la suite, qui est bien plus « compliquée »… Le public que je croise en ces occasions ne se sent pas dans une salle de spectacle, ou des conventions s’appliquent, ou quand le numéro est fini, on applaudit. Les circonstances étant plus informelles, et le ton que j’adopte étant plus un dialogue sans piédestal, ils sont moins enclins à applaudir, car ils ne savent pas s’ils doivent le faire et quand. Quand on discute avec un copain, il est rare qu’on applaudisse à un bon mot : on souris, on rit, on participe corporellement… C’est donc assez silencieux. Une fois l’effet clôturé (je parle peu de tours, plus de thème de numéro…), ils n’hésitent pas à me parler, ce qui est bon signe avec mon personnage détendu et accessible, et ils peuvent aussi parler entre eux, ce qui est souvent réconfortant quand on les écoute discrètement Enfin, ces dernières années. Cela n’a pas toujours été cool d’entendre ce que disaient les spectateurs avant… Mais j’ai toujours une grosse marge de progression Donc, oui, c’est un peu frustrant de ne pas avoir de tonnerre d’applaudissement systématique. Mais je pense que c’est naturel dans certaines circonstances ou mode d’interprétation. Et surtout pour la magie, qui n’est pas (à priori) une performance, mais… de la magie. De toute façon, je préfère cela à monter un texte avec des appels réguliers aux applaudissements, comme on en voit dans certains spectacles, car je ne suis pas sûr que ce soit le but de la magie… J’ai aussi la chance de ne pas avoir d’employeur qui se fondent sur un applaudimètre pour juger de la qualité du spectacle, c’est aussi une bonne raison de gérer les choses autrement Souvent, les organisateurs prennent le temps de venir voir une partie de ce que je fais, ou se fient à des retours de spectateurs à postériori, et qui sont positifs heureusement On peut disserter sur les raisons de faire faire du bruit au public, d’ailleurs : Attirer du monde, quand on est dans une structure de spectacle ouverte. Envoyer des messages rassurants aux organisateurs. Créer un effet de groupe parmi les spectateurs, qui va amplifier le souvenir de chacun. Et j’en passe. Mais bon, la stupéfaction, c’est bien aussi… A noter que des magiciens, plus talentueux sans doute, jouent sur les deux tableaux : Tamaris, avant, pendant et après l’effet, génère un gros silence. Mais il explose ensuite en frénésie, et permet aux spectateurs de disperser leur stupéfaction dans des applaudissements, dans une sorte de catharsis expiatoire, car n’est-ce pas pêcher contre l’univers que d’être témoin d’une transgression de ses lois ? Il en profite d’ailleurs pour renforcer encore l’effet pendant les applaudissements, dans ses mimes récapitulatifs (voir dans son livre « l’arc en ciel magique » …), c’est fort… Arf, il reste encore bien des choses à tester et comprendre… Gilbus
    1 point
  33. Gecko extrême, gecko pro... je pense que ça reste la même chose que celui vendu en 2008... cela reste un T****e, ils ont peut être ajouté de nouveau support, le procédé reste le même, et les inconvénients restent les mêmes (récupération d’objet, veste obligatoire etc...). Sur le teaser la caméra filme uniquement les mains... forcément c’est Whaou. Je pense plutôt que c’est faire du neuf avec du vieux cette sortie avec Murphy’s.... à moins que je me trompe.
    1 point
  34. Merci pour le programme ! Ca va etre sympa
    1 point
  35. Et encore mieux, la version précédente, rouge, comporte également un dos orienté. Mais c'est très subtil et uniquement en haut à droite. De toute façon un moldu n'y verra que du feu.
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  36. Pour rebondir d'un pas lunaire vers Thomas Pesquet, l'excellent documentaire qui retrace sa longue préparation pour sa mission à bord de l'ISS.
    1 point
  37. J'aime beaucoup le principe du silence (étant moi même peut bavard). Ma première prise de conscience des bienfaits de mon silence est à la fin de mes sessions pour des amis. J'avais tendance à improviser quelques routines de plus, perdant la construction des premiers effets. Luke Jermay parle des réactions du public. Il ne cherche pas les applaudissement mais une assimilation. Il est très intéressant de créer des silences pour que le spectateur anticipe l'idée que l'on veut développer avant de poser soi-même les mots. A mon sens la Magie en est amplifiée. Je pense aussi qu'ils permettent au public d'oser interagir avec le Magicien, donc d'avoir un échange plus personnalisé.
    1 point
  38. J'ai toujours eu ce principe de transmission très fortement ancré en moi Avec tout un tas de règles très personnelles ^^ mais qui, je pense, sont empreintes de bon sens
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  39. 1 point
  40. Bon ben comme d'hab hein: "Seb c'est bien" (aucun placement de produit dans cette phrase ) car un grand merci pour ce partage que je ne connaissais pas et qui est méga intéressant! J'adore Astier, du coup j'avoue que je n'ai pas réfléchi longtemps avant de cliquer Au risque de me répéter: si vous n'avez pas encore vu son spectacle "L'exoconférence" il faut foncer. C'est ZE exemple de spectacle qui à mon sens est juste parfait
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  41. Très étonné par ce message. Ces filles font un numéro de Quick Change comme bien d'autres (Dressing Flash, Natalie & Eli, etc. etc.) et devrait être catalogué en "Arts annexes" et à la FFAP, ne pourraient obtenir le titre de "Championnes". Je ne vois aucune "Magie" dans ce numéro, pas d'histoire, et... ras le bol de l'utilisation des "Sacs à patates" pour les changes car il n'y a plus aucun effet de surprise Leur manque d'humilité me chagrine et elles n'ont rien inventé...! Avant de créer un autre numéro, elles devraient étudier un peu l'histoire de la magie afin d' éviter de s'approprier certains effets...
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  42. 1 point
  43. "[...]Les deux magiciennes aimeraient désormais passer à l'émission le PGCDM, se produire à l'étranger et travailler au plus vite sur un deuxième numéro" Popopop... je reconnais bien là l'enthousiasme de la jeunesse mais il ne faut pas non plus brûler les étapes : d'abord ouvrir un compte sur VM.
    1 point
  44. içi : https://www.ccmagique.fr/boutique/accessoires/pass-trainer/ Mais est-ce réellement utile ?
    1 point
  45. D’ou l'intérêt de laisser le jeu en souvenir. Tu désamorces ainsi l'idée de l'utilisation d'un jeu truqué pour les autres spectateurs, et pour le spectateur à qui tu laisses le jeu... https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Lettre_volée Perso, pour espérer ôter de la tête des spectateurs que le jeu est classé ou marqué, j'inclus dans mes enchaînements des manutentions par les spectateurs (mélanges, distributions...). Ils ont donc accès au jeu parce que je leur propose d'y avoir accès. Et si je leur propose cet accès, c'est que le jeu doit être normal.
    1 point
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