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Publié le

Bonjour,

Je ne sais pas pour vous, mais lire à tout bout de champ UN finalE, ça m'irrite les yeux. Ça ne m'aurait pas dérangé dans un message, sur le forum l'orthographe étant parfois malmenée...

Non, ce qui me dérange, au point d'en faire un sujet, c'est que beaucoup d'auteurs, pour ne pas dire tous, et de traducteurs, ajoutent un E à la fin de ce mot employé au masculin. Alors c'est à eux que je m'adresse: est-ce un mot réservé au milieu magique, dont l'orthographe lui serait spécifique? Ou est-ce une sorte de singerie parce qu'un auteur influent l'a écrit ainsi il y a longtemps, et que ce serait devenu une sorte de tradition de perpétuer cette façon de l'écrire! Le mystère m'est plus épais encore quand je pense qu'il y des relectures par plusieurs personnes, le plus souvent, des correcteurs aussi, et que ça ne choque apparemment personne. A ce point que je m'attends un jour à lire le pluriel "finaux"!

Suis-je pointilleux, ou bien...

Quelqu'un aurait-il la bonté de m'apporter un éclairage sur ce sujet qui me parait spécifique à la littérature magique. En effet, mes autres lectures ne m'ont jamais apporté sous le nez une telle récurrence de faute orthographique sur un mot en particulier.

Merci pour votre attention

CHAZOO

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Publié le
il y a 51 minutes, Philippe CHAZOT a dit :

Suis-je pointilleux, ou bien...

Non non, c'est très bien. 🙂 

Il faut dire d'un tour qu'il a « un final extraordinaire » ou que « le final de cette routine » nous laisse pantois.

En foot en revanche (si je puis dire) il peut y avoir une finale, mais en magie il est vrai que l'erreur est récurrente (c'est loin d'être la seule).

D'autres détails ici : 

https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/final/33790

Quant à ceux qui écrivent au pluriel « des finals », ils se montrent plus finauds que les autres. 😉 

 

  • Haha 2
Publié le

Merci Gérard, tu es très réactif. Je suis heureux de savoir que l'as aussi remarqué. Je me sens moins seul du coup!

Le but reste quand même la prise de conscience des auteurs magiques sur ce point, et qu'ils cessent de perpétuer cette indélicatesse à l'endroit du français qui périclite lentement mais sûrement.

CHAZOO

Publié le (modifié)

J'ajoute « le petit plus Christian Girard » 😉.

Il se peut qu'il y ait parfois une confusion avec l'italien grande finale (à prononcer avec l'accent idoine). Chose amusante, on entend Johnny Rotten dire ces mots dans cette chanson du groupe PIL, Public Image Limited, que j'avais eu le plaisir de voir live à Lyon durant sa grande époque (j'avais dans les 20 ans), je vous laisse écouter à 2' 28'' :

 

(Oui, ça c'est une référence qu'il fallait trouver 😂, faut dire que je connaissais naguère les paroles par cœur.)

Modifié par Christian GIRARD
Publié le

Merci pour cette précision (stipulée dans la définition dont tu as donné le lien).

Mais cela vaut donc pour le domaine musical, ça nous vient d'Italie, et n'est plus très usité...

Donc, mesdames et messieurs les auteurs... Merci d'avance!

CHAZOO

  • Thomas changed the title to Un finale... des finaux ?
Publié le

Bonjour,

Peut-être les auteurs et les relecteurs ont-ils ouvert leur Petit Robert ou leur Dictionnaire de l'Académie française pour y constater que la seule orthographe correcte est "le finale" (Robert) ou, quand les deux versions sont permises, que "le finale" est la meilleure orthographe (Académie) ? Pour une fois que les tours de magie peuvent être élevés au niveau d'une sonate ou d'un opéra, les auteurs auraient tort de s'en priver !

A bientôt,

P.

  • J'aime 1
Publié le (modifié)
Il y a 3 heures, Plick a dit :

Peut-être les auteurs et les relecteurs ont-ils ouvert leur Petit Robert ou leur Dictionnaire de l'Académie française pour y constater que la seule orthographe correcte est "le finale" (Robert) ou, quand les deux versions sont permises, que "le finale" est la meilleure orthographe (Académie) ? Pour une fois que les tours de magie peuvent être élevés au niveau d'une sonate ou d'un opéra, les auteurs auraient tort de s'en priver !

Hello Plick

Peux-tu stp donner des liens relatifs à tout ceci, ça m'intéresse. Mon Petit Robert n'est plus tout jeune et ne spécifie pas un élargissement exhaustif du champ d'application du terme. Le finale relatif à la « dernière partie d'une œuvre vocale ou instrumentale » ou au « morceau musical isolé possédant le caractère d'une pièce conclusive » figure déjà dans mon premier lien (voir plus haut), et l'on connaît bien en effet le grand finale de certaines pièces de musique, mais quel rapport avec un final dans d'autres contextes ? S'il s'agit d'un procédé stylistique, d'une figure de style, d'une métaphore, on est dans une autre réflexion que celle consistant à donner son sens le plus exact à un mot. Dire dans la description d'un numéro de scène, de façon analogique : « Et c'est l'apothéose : le magicien, à la façon d'un chef d'orchestre, termine par son grande finale [accent italien sur les deux mots] et sous les hourras de la foule en délire », c'est différent que d'écrire : « Les premiers effets de sa routine étaient formidables mais le final nous a laissés sur notre faim » 😉

L'emploi métaphorique de finale est signalé ici dans le CNRTL (il faut cliquer sur la case « FINALE², FINAL) :

https://www.cnrtl.fr/definition/final

Pour ce qui concerne le Dictionnaire de l'Académie française en ligne, il n'y est question que de symphonie, de sonate, de concerto voire de théâtre lyrique (mais tu dois avoir une autre source ?) :

https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A9F0807*

Pour ma part, je prononce un finale avec une vague intonation rappelant l'accent italien pour qu'il n'y ait pas d'ambiguïté à l'oral, mais ça reste exceptionnel comme emploi à moins d'être dans des milieux musicaux où l'expression est plus courante, et le reste du temps il est question simplement d'« un final » à prononcer évidemment à la française. Tout est question de sens, de nuance et de contexte. 

Ceci dit, tout se discute (c'est la richesse et la complexité de la langue française qui veut ça) et je suis à l'écoute de tous les arguments ; quand je peux apprendre quelque chose, je suis toujours partant. 

Pour rappel, ma position pour ce qui concerne l'orthographe (et plus généralement la maîtrise de notre belle langue) fut exprimée dès 2008 dans ce même forum :

Des erreurs de langue, on en commet tous et tous les jours. Le livre que je viens d'éditer récemment et qui m'a demandé un travail énorme de relecture et de correction pendant des années n'échappe pas à la règle, j'ai déjà trouvé des erreurs que j'aimerais rectifier (snif). C'est normal, c'est humain. Et ce n'est pas très grave, selon le contexte

Bien, j'arrête mon laïus 😆 et termine par un final sous forme de point. 

Modifié par Christian GIRARD
  • J'aime 3
Publié le
Il y a 7 heures, Christian GIRARD a dit :

 

Il faut dire d'un tour qu'il a « un final extraordinaire » ou que « le final de cette routine » nous laisse pantois.

En foot en revanche (si je puis dire) il peut y avoir une finale, mais en magie il est vrai que l'erreur est récurrente (c'est loin d'être la seule).

 

 

Merci. J'avoue que ce "finale" me tracassait depuis un petit moment 🙂

 

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    • Selon ton raisonnement, le Soleil dont la lumière met environ huit minutes avant d’arriver sur Terre, n’existe pas avant que je n’observe cette lumière… 🧐 (Et pour un aveugle le Soleil ne prend jamais la peine d’exister 🤨.) Poussons le bouchon encore plus loin : comme toute lumière met un certain temps à nous parvenir, rien n’existe. 😁   Remarque, je veux bien ne pas exister puisque rien ne me garantit que l’étoile Mu Arae existe encore au moment où je l’observe 😉.    Par ailleurs il faudra m’expliquer comment une créature (ou un matériel) quelconque pourrait bien m’observer depuis une étoile dont la température fait plusieurs milliers de degrés… (🥳)  
    • (Ou moins de 40000 personnes selon les estimations, mais ça fait quand même du monde.) Que dit ChatGPT à ce propos ? : « Le terme « hallucination collective » est souvent utilisé dans les récits populaires, les légendes urbaines ou la fiction, mais il n’a pas vraiment de fondement scientifique au sens strict. En psychologie et en neurosciences, une hallucination est une perception sans stimulus externe, générée par le cerveau d’une personne. Par nature, c’est un phénomène individuel : ton système sensoriel et ton cerveau créent cette expérience pour toi seul. Quand on parle d’« hallucination collective », on imagine plusieurs personnes voyant ou entendant exactement la même chose inexistante, de façon synchrone, comme si leurs cerveaux étaient reliés. Scientifiquement, ce n’est pas observé : il n’existe pas de mécanisme biologique connu qui ferait « diffuser » une hallucination d’un cerveau à l’autre en temps réel. En revanche, il y a des phénomènes qui peuvent ressembler à l’idée : Suggestion et influence sociale Si une personne convaincante décrit quelque chose (« Regardez, là-bas, un OVNI ! »), d’autres peuvent finir par croire l’avoir vu, surtout dans des contextes ambigus. Ce n’est pas une hallucination pure, mais une construction de mémoire et d’interprétation partagée. Biais de mémoire et reconstruction Avec le temps, un groupe peut « se souvenir » d’un événement de façon similaire, même si l’événement n’a pas eu lieu ou était très différent. C’est ce qu’on retrouve dans le faux souvenir collectif ou l’effet Mandela. Contexte physiologique ou environnemental commun Des facteurs comme le manque d’oxygène, certaines drogues, ou une privation sensorielle dans un groupe peuvent provoquer des hallucinations individuelles… qui se ressemblent parce que le contexte et les attentes sont communs. En résumé : Non : il n’y a pas d’hallucination véritablement partagée par transmission directe. Oui : il existe des illusions, faux souvenirs et perceptions influencées par le groupe qui peuvent donner l’impression d’une hallucination collective. Si tu veux, je peux aussi te donner des exemples documentés d’événements interprétés comme des hallucinations collectives, mais qui s’expliquent autrement. Les « apparitions » de Fatima (Portugal, 1917) Des dizaines de milliers de personnes disent avoir vu le « miracle du soleil » : l’astre aurait dansé dans le ciel, changé de couleur, etc. Explication possible : observation d’un phénomène optique (parhélie, halo solaire) + effets physiologiques d’un regard prolongé vers le soleil + attente religieuse intense amplifiant la perception et la mémoire. […] »
    • Pas depuis la Terre mais, en effet, depuis Mu Arae (à 49,8 années lumière), tu n'existes pas puisque tu n'es pas encore né selon ce qui peut s'observer depuis là-bas....
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