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Publié le (modifié)

Maintenant que ce point de droit a été éclairci, voici la réponse - dont j'espère ne pas trahir l'esprit - d'un copain ( 😉 ) : bien entendu toute bonne routine peut être présentée en conditions professionnelles toutefois les meilleurs performers que sont Eric Leblon, Etienne Pradier, etc. semblent s'accorder à dire que pour des prestations rémunérées, il faut aller plus loin et ne proposer pratiquement que des climax lors de votre passage. Et je suis assez d'accord avec ça, du moins en conditions de cocktails et de table à table (s'agissant d'un spectacle plus formel, le magicien assis à une table et le public autour, j'imagine que l'on peut prendre le temps d'installer une ambiance).

 Je ne dis pas que c'est ce que je fais mais pour avoir vu travailler différents magiciens lors de différents événements, d'entreprise ou privés, vous pouvez effectivement oublier les tours pour lesquels la procédure de sélection d'une carte excède la demi-seconde (et du coup en table à table, par exemple, vous oubliez "AK-47" 😝).

Lors d'un séminaire d'entreprise, j'ai vu un professionnel - dont je n'ai plus le nom en tête, peste porcaillon 😝 - enchaîner les effets de façon très claire; c'était parfait. A l'inverse, lors du mariage d'un ami, j'ai vu un magicien pro également - et dont là aussi j'ai oublié le nom mais heureusement pour lui, cette fois 😜 - tenter un tour automatique avec force comptages de cartes et de paquets pour finalement : ennuyer tout le monde et foirer son tour 😝

Bref, prenons un exemple : le triomphe 😉🙂 . Faire choisir une carte par un spectateur puis la retrouver dans le jeu comme la seule face en bas parmi toutes les autres faces en l'air. Bien présentée, bien exécutée, bon impact, c'est une bonne candidate. Mais pour obtenir le "label pro", il serait peut-être mieux "d'aller plus loin". Par exemple, la carte choisie est initialement remise dans le jeu faces en bas et instantanément - et surtout visuellement - tout le jeu se retrouve faces en l'air sauf la carte du spectateur. Le magicien recommence alors dans des conditions plus contraignantes, "même effet" : toutes les cartes repassent visuellement faces en l'air sauf celle du spectateur. 3e phase, les cartes sont mélangées faces en l'air, faces en bas => phase classique du triomphe et climax : la carte est retrouvée face en bas parmi un jeu mélangés faces en l'air, étalé en ruban dans les mains du magicien. Dernier effet kiss-cool, le magicien referme le ruban et produit de façon visuelle le carré correspondant à la carte choisie. Et tout cela en quelques minutes, de façon nette, sans perdre le spectateur à aucun moment.

Pour vous, je ne sais pas mais pour moi, en tous cas, c'est un chouïa plus clair. Bien évidemment il ne s'agit pas d'une vérité absolue mais en regardant les pros de chez pros travailler, on devrait se rendre un peu mieux compte de ce qui fonctionne et de ce qui ne fonctionne pas pour ainsi s'en inspirer lorsque l'on monte un répertoire dans une optique professionnelle.

woody_my_2_cents.jpg

Modifié par Woody (Philippe)
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Publié le
Il y a 9 heures, Woody (Philippe) a dit :

Et tout cela en quelques minutes, de façon nette, sans perdre le spectateur à aucun moment.

Je crois que c'est Eugène Burger qui disait en substance, une routine pro ne s'adresse pas forcément à des analphabètes avinés.

C'est peut-être pas lui, mais comme je sais pas lire (exit ses livres), que je ne parle pas anglais (exit les vidéos), et que je suis rarement à jeun (exit le reste), je peux me tromper.

 

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Circulez !

Publié le

Le magicien amateur, c'est le gars qui fait un tour mais bon... C'est un magicien amateur. 

Le magicien professionnel, c'est pas pareil... C'est le gars qui fait un tour mais là, c'est le magicien professionnel.... 

  • Haha 2

C'est parce que ça ne sert à rien qu'il faut le faire sérieusement 

Publié le (modifié)

Je trouve que c’est une excellente question. 
 

La réponse est loin d’être évidente mais bien entendu le premier critère à prendre en compte est l’impact du tour et/ou l’émotion que le magicien va générer grâce à celui-ci. Le reste pour moi est secondaire. Partant de ce principe je pense personnellement que la vieille phrase « il n’y a pas de mauvais tours » relève au mieux de la naïveté et au pire d’incitation à la fainéantise. Je vais peut être un peu loin mais c’est l’idée. 
 

A mes yeux certains tours n’ont tout simplement pas leur place lors de prestations rémunérées. Ce n’est pas un hasard non plus si c’est souvent les mêmes tours qui reviennent lors des close up : ambitieuse, carte sous l’étui, routine de bague, chop cup etc. Évidemment ce n’est pas non plus un prétexte pour ne pas en chercher d’autres 😉 mais tous ceux que j’ai cités répondent aux critères invoqués par woody : reset, visibilité, impact, rythme etc. 
 

Et pour conclure je vais m’inspirer Ken Weber dans maximum entertainment : (dont je t’ai souvent parlé Woody 😉)

Peu importe la routine du moment que soit vous captez l’attention / faites rire les gens / émerveillez les gens). 

 

Modifié par Bruno VAIRONE
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Publié le

Il faudrait aussi peut-être intégrer la notion de qualité (dans le sens "iso"), à savoir la certitude que le client aura ce pour quoi il a payé (sans surprise, dans un sens ou dans l'autre)

Que j'achète un big mac à Marseille, Lille ou Paris, le sandwich aura le même poids, la même cuisson, le même goût : c'est la qualité du produit (qu'on n'aime ou pas, le processus est maitrisé pour fournir la même chose, à savoir une conformité avec un cahier des charges)

Un magicien pro fournira une prestation qui, de manière "certaine", correspondra au cahier des charges "attendu" (consciemment ou pas) : une bonne magie, un bon divertissement, la création d'un souvenir collectif, etc...

L'amateur peut tenter le dernier tour qu'il a appris, ça marchera peut-être merveilleusement bien, ou pas. Un pro propose ce qu'il sait fonctionner.

Et dans ce sens, je différencie, pour ma part, le magicien pro et le magicien artistique : on peut être l'un, l'autre, les deux, et pour une majorité, aucun.

Caricature du magicien pro : il proposera les tours à fort impact, inventés par d'autres, avec des lines ultra classiques. Il saura justifier son tarif, convaincre le client, saura s'adapter à son auditoire, faire les clins d'oeil aux mariés dans les mariages et à la super entreprise qui l'embauche dans les salons professionnels, il aura les ongles propres, des cheveux bien coiffés, connaitra les conditions exactes de sa mission, etc...

Caricature du magicien artiste ; il a un rapport au monde à exprimer, construit ses propres tours, travaille des textes intimes, a une approche personnelle de sa mise en scène. Certains tours sont peut-être faibles, mais ils sont personnels, et vont se renforcer avec le temps. Il peut emprunter des thèmes qui piquent pour participer à une prise de conscience collective, ne se souciera pas forcément de plaire à tout le monde.

 

Après, il est facile d'imaginer les magiciens complets, les "grands" : ils ont une approche personnelle, inspirent leurs pairs et font rêver le public.

 

Et ceux qui ne sont ni pro ni artistes...

Révélation

il suffit de se balader dans les clubs de magie 🙂(oh oui elle était gratuite)

 

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  • Merci 1
Publié le

Intéressante introspection... 

J'ai envie de cocher les critères.. 

Il y a 6 heures, Pierre GUSS a dit :

il proposera les tours à fort impact, inventés par d'autres, avec des lines ultra classiques

Arf, je ne suis pas pro, j'ai inventé plus de la moitié de ce que je présente, le reste étant très remanié... 

Il y a 6 heures, Pierre GUSS a dit :

Il saura justifier son tarif, convaincre le client

Ça se confirme, je ne sais pas négocier correctement... 

Il y a 6 heures, Pierre GUSS a dit :

saura s'adapter à son auditoire

A, enfin un point : j'essaie de m'adapter... 

Il y a 6 heures, Pierre GUSS a dit :

faire les clins d'oeil aux mariés dans les mariages et à la super entreprise qui l'embauche dans les salons professionnels

Ça fait partie de l'adaptation... Mais bon, j'essaie d'être un peu plus poétique quand même (comme disait la jeune mariée...) 

Il y a 6 heures, Pierre GUSS a dit :

il aura les ongles propres, des cheveux bien coiffés

Encore un point ! Ben oui, sauf à jouer un clochard," j'essaie d'être propre sur moi"  (comme disait la jeune mariée...)

Il y a 6 heures, Pierre GUSS a dit :

connaitra les conditions exactes de sa mission, etc..

Ben oui : il faut savoir quel public, quelle durée, quel local, sono, fond de scène, quel thème... Ca évite de se retrouver devant 300 personnes sans micro, ou à faire des cartes en plein vent... 

Bon, j'ai une partie de pro, c'est la fête... 

Il y a 6 heures, Pierre GUSS a dit :

magicien artiste ; il a un rapport au monde à exprimer

Ma mission : prouver que l'univers réel est bien plus rigolo qu'on le pense... 

Il y a 6 heures, Pierre GUSS a dit :

construit ses propres tours

Oui, en partie. 

Il y a 6 heures, Pierre GUSS a dit :

travaille des textes intimes

Heuuuu : parler de soi, c'est intime ? 

Je ne sais parler de rien d'autre...  (comme disait la jeune mariée.) 

Il y a 6 heures, Pierre GUSS a dit :

a une approche personnelle de sa mise en scène

Oui, mais, c'est juste parce que "j'ai la flemme d'étudier les classiques, je préfère tout reinventer" (comme disait la jeune mariée... (Vous avez vu, ca marche avec tout...)) 

Il y a 6 heures, Pierre GUSS a dit :

Certains tours sont peut-être faibles, mais ils sont personnels, et vont se renforcer avec le temps

Arf... Je suis sûr que ça sera mieux d'ici 30 ou 40 ans... (comme disait la jeune mariée... (ca marche avec tout, je vous dis...)) 

Il y a 6 heures, Pierre GUSS a dit :

Il peut emprunter des thèmes qui piquent pour participer à une prise de conscience collective

C'est vrai que je n'aime pas les enfants... Et les parents à qui je le dit me comprennent bien... 

Mais bon, les thèmes qui piquent, il faut faire un tri, en fonction des circonstances, "il y a des fois ou ça  ne passera pas..."  (comme disait la jeune mariée... (avec tout, je vous dis... Essayez avec la première phrase que vous lirez, vous verrez... )) 

Il y a 6 heures, Pierre GUSS a dit :

ne se souciera pas forcément de plaire à tout le monde.

Encore une fois, ca va dépendre du contexte... Ca voudrait dire que je ne suis ni pro, ni artiste ? 

Il y a 6 heures, Pierre GUSS a dit :

il est facile d'imaginer les magiciens complets, les "grands"

Bon, là, la question ne se pose pas, je ne joue pas dans la cour des grands 😁

Il y a 6 heures, Pierre GUSS a dit :

Et ceux qui ne sont ni pro ni artistes...

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il suffit de se balader dans les clubs de magie

Arf, je fais partie d'un club, tout est foutu... 

D'un autre côté  (comme disait la jeune mariée), je n'y vais pas souvent  (comme disait la jeune mariée), alors peut être que je vais m'en sortir un jour  (comme disait la jeune mariée)... 

A, les clubs... 

Il y en a de bon, il y en a de mauvais ( (comme disait...) 

Et c'est pas forcément les plus gros qui sont les meilleurs (comme...) 

Mais on peut y trouver son bonheur (comme disait Gilbus...) 

Gilbus

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Quand le magicien montre la lune avec son doigt, le public regarde le doigt...

Publié le

Les clubs, tout comme les fédérations, ont un rôle à jouer, et certainement d’accueillir les futurs champions (je me souviens encore il y a plus de dix ans avoir accueilli @Laurent PIRONà notre club de Gand).

Des magiciens comme Paul CURRY  étaient des amateurs, et ont produit des merveilles, Amateur,  n‘est-ce pas l’amour de l’art ?

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    • Voici un extrait de la FISM : Le règlement est très vague et de ce fait, on peut arguer que la simple disparition d'un FP dans un foulard aurait compté. Maintenant comme on peut voir plus haut, Dani n'a pas été éliminé. A moins, de discuter avec les juges, il est donc difficile de savoir ce qu'il lui aurait permis d'avoir plus de points.
    • Bonjour, Plus frappant peut-être était surtout l'hommage final à René LAVAND, et ses trois boulettes de mie de pain dans la tasse, exécuté ici à quatre mains...ou plutôt à deux mains sur quatre - Rubi FEREZ étant la main droite et Fernando NADAL la gauche ; et sans récitation de poème non plus mais en musique. Le duo FEREZ-NADAL fonctionne ceci dit à l'opposé de celui de Pepe CARROLL et Juan TAMARIZ - si je m'en réfère à leurs apparitions dans la série Magia Potagia. *** Pour Pepe CARROLL et Juan TAMARIZ la dramaturgie du numéro se nouait généralement sur une mise en compétition entre eux, se lançant des défis mutuellement, essayant de surpasser l'autre ; ou, parfois, le fantasque et farceur Juan TAMARIZ tendant un "piège" dans le dos de l'élégant et suave  Pepe CARROLL -modifiant par exemple avec un clin d’œil au public l'ordre de certaines cartes, ou mélangeant carrément le paquet à son insu. Mais immanquablement Pepe CARROL retombait sur ses pieds, comme si de rien n'était, l'embuche tendue par J.TAMARIZ effacée par magie... Dans ce dispositif-ci,  l'intérêt est que ce conflit narratif "extérieur" entre les deux magiciens agit à la manière d'une couverture pour leur collusion secrète bien réelle : le mélange de l'un destiné à compliquer la tâche de l'autre - récit apparent- a en réalité bien l'objectif par exemple d’amener secrètement l'arrangement voulu sur le dessus du paquet, arrangement qui permettra justement au second magicien de "briller" en dépit de l’apparente traitrise du mélange du paquet par le premier ( voir l'introduction du classique  "Magic and Showmanship" de H.NELMS pour un autre exemple de  conflit narratif apparent  comme couverture du modus operandi réel de l'effet, par complicité secrète entre les deux adversaires déclarés du récit). *** Le duo FEREZ-NADAL, lui, est soudé pour produire l'effet magique, soudé littéralement bien souvent, épaule contre épaule. La séquence intermédiaire du numéro à une main chacun sur la guitare, et à une main chacun sur la table pour y produire l'effet magique, illustre cette complète coopération. S'il y a bien une dynamique de (léger) conflit entre les deux personnages elle n'est pas sur la table mais sur leurs visages avec deux leitmotiv : les lunettes de Fernando ne cesse de lui glisser sur le bout du nez et c'est Rubi qui les lui remonte en place. Ce simple geste pose les deux personnages : Fernando est le "sérieux" du duo, soucieux des apparences, et Rubi est l’affectueux, le bienveillant. Fernando, par souci des convenances, ne cesse d'arracher un cure-dent d’entre les dents de Rubi, et le cure-dent malicieusement fait perpétuellement sa réapparition dans la bouche de Rubi. Mais aucune provocation de l'un par rapport à l'autre ici, non, c’est juste que Rubi est l'enfantin des deux -et son cure-dent, et bien, il ne peut juste pas s'en empêcher c'est tout. Avec son visage ovale illuminé de son franc sourire, ou même lorsqu'il fait fait son mystérieux - tel un petit enfant qui aurait caché un objet dans sa main et nous lancerait "Devine !"-, Rubi FEREZ a un charisme tel qu'il désamorce instantanément tout bras de fer magicien-public quant au secret : la magie advient, tout simplement. *** À noter qu'il y avait un autre duo en compétition de micro-magie, les suisses Omini et Nico qui ont vendredi matin fait l'ouverture de la 3e et dernière session de la compétition close-up/magie de salon, avec un numéro extrêmement soigné, bien construit, où des balles éponges vertes sont des virus qui se multiplient et infectent un des magiciens : bâtonnets de test dans la narine, thermomètre, masque sanitaire, tous les accessoires employés sont parfaitement justifiés, la progression dramatique comme la maladie passe de l'un à l'autre très claire. Le thème choisi qui ne rappelle  guère de bons souvenirs à quiconque les a-t-il desservi ? Sans doute, mais plus globalement il parait assez net que ce jury était sur une ligne "la magie avant tout", et s'est montré globalement très peu sensible à toute mise en contexte narrative de la magie* du moins c'est comme cela que je le perçois (seul au palmarès Starman et son numéro de dépressif après une rupture amoureuse peut être vu comme une légère exception)  (je m'en vais relire à ce sujet la section de L'Arc en Ciel Magique où J.TAMARIZ analyse longuement le mélange magie et narration). *C'est cette même ligne très arrêtée du jury qui a sans doute, comme pour Omini et Nico, compliqué la tâche aux numéros de Air One, Bertrand MORA et Robin DEVILLE puisque chacun à leur manière assumait des partis pris narratifs justement très marqués, assortis d'un travail sur les personnages et sur le conflit dramatique qui en découle. Je repense à l'excellent "Conspirations" spectacle de mentalisme donné la saison dernière au LUCERNAIRE et qui proposait par sa mise en scène astucieuse, levant et rabaissant virtuellement l'invisible 4e mur au gré des effets, comment une magie fortement théâtralisée est possible. Chauvinisme en passant : au contraire des délégations italienne, allemande, bulgare ou autrichienne (olalala l'Autriche pitié) qui nous ont toutes infligés au moins un numéro irregardable, tous les candidats français en magie de salon et close-up qu'on en ait apprécié ou pas le  résultat final, leur parti-pris artistique, leurs effets magiques, témoignaient d'un travail de mise en scène, sans doute perfectible, mais avec au moins à chaque fois une recherche de quelque chose. On ne pouvait vraiment pas en dire autant donc de bien d'autres pays. *** Ces six jours furent intenses, passionants, et totalement épuisants : épuisants par ces montagnes russes émotionnelles quand on passe d'un numéro où du fond de son siège on se sent en total empathie avec l'artiste, on croiserait presque les doigts pour que le numéro tienne jusqu'au bout, on vibre et on craint, puis l'instant d’après on aimerait se terrer sous son siège tant le numéro proposé tourne à la débandade complète, le numéro s'étire, la confusion embrume les esprits, les applaudissements s'étiolent, la gêne s'installe. Épuisants aussi car intellectuellement c'est une sollicitation constante, chaque choix thématique, choix de mise en scène, de musique, d’accessoires, de chorégraphie, de texte suscitent une foule d'interrogation, d'idées, on imagine des alternatives, on reconnait un principe plus ou moins bien employé, on s'interroge sur un texte,  peu importe qu'on adhère ou pas, c'est un bouillonnement de créativité qui vous lessive, qui parfois frise l’excellence, parfois sombre dans des approximations difficilement recevable côté public, mais qui toujours exige une concentration soutenue s'il on veut analyser à fond chaque numéro- et par analyser j'entends aller au-delà du "oulalala il a flashé" ou des conjectures quant à la méthode employée (après, le 3e jour des session de close-up et magie de scène, vendredi donc 5e jour de la FISM, on ne cachera pas que c'était visiblement et surtout bruyamment 😉 difficile pour beaucoup de suivre encore la compétition tant la fatigue était grande) . Admiration aussi pour ceux, tous ceux, qui s'y collent :  que de mains qui tremblent, que de voix qui déraillent sous le coup de l'émotion, que de gestes techniques qui dérapent sous la pression, mais ils y sont allés quand même, dans l'espoir de créer un moment magique.  Chapeau. L'aspect compétition, délégation des pays, avait été ici même discuté avant la FISM : très franchement ces questions une fois qu'on est dedans s’envolent instantanément, l'ambiance fabuleuse qui se crée autour de la compétition, le plaisir de voir les équipes soutenir avec un chauvinisme bon enfant leurs différents candidats vous emporte-on a souvent la standing ovation facile, mais qu'importe c'est le jeu. Au contraire même l'idée d'avoir des équipes qui soutiennent les artistes dans tous les domaines, créatifs, techniques, et pourquoi pas psychologique - la pression est telle- paraît assez évidemment la voie à poursuivre et amplifier. *** Et zut ... ce matin -après un retour dans la nuit homérique de quelque sept heures depuis TURIN pour PARIS- je me suis surpris à fredonner "Abracadabra"... arghhhhhh Lady GAGA sort de ce corps...  
    • Merci pour cette précision. Je pensais que Dani concourrait uniquement en invention. Il reste dommage que dans la catégorie GI, on exige deux illusions différentes. Pas certain que des effets additionnels de magie générale suffisent avec une seule grande illusion. C’est du moins ce que l’on m’a expliqué à plusieurs reprises, mais peut-être les choses ont-elles changé ( ou mériteraient d’évoluer dans le cas contraire). 
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