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Rencontres entre Magiciens : la fin d'une époque ?


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Il y a 4 heures, spankyfab a dit :

C'est passionnant. Du coup je me pose une question... Est-ce que l'on sait déjà qui on a rencontré ? Je m'explique 🙂 J'ai eu le plaisir de rencontrer quelques personnes au cours de ma vie qui ont été très stimulante dans mon parcours, certaines d'entre elles sont - c'est ma croyance - amené à devenir de "grands noms" de notre milieu. Mais il faudra peut-être encore 20 ans ou 30 ans pour que leurs noms soient associés à leurs apports dans le milieu magique et que nombre de personnes disent "quand j'avais rencontré untel en 2019 etc...". Je sais pas si je suis clair 😄 

C'est effectivement très clair, Fabien 🙂 , et cela répond peu ou prou à la question subsidiaire (**) que je me pose plus généralement concernant les grands noms des arts et lettres. Cependant si cela semble coller avec nos maîtres magiciens (voir ceux qui sont aujourd'hui considérés comme des références et qui dans les années 70 avaient juste une notoriété. OK c'est un bon élément avec lequel j'alimente la réponse à ma question). Je suis moins convaincu si l'on s'aventure côté littérature, par exemple mais c'est peut-être du aussi à mon manque de culture en la matière (c'est possible aussi 😜).

Bref, revenons à  moutons (avant l'aïd lol) et considérons la question initiale. Tout d'abord, j'évacue assez rapidement - peut-être à tort - l'aspect "l'artiste est top, l'homme est une crevure" car ce n'est pas mon propos ici (ou alors y a plus que des crevures et ceci pourrait aussi expliquer cela mais je n'espère quand même pas). 

Sans idolâtrer qui que ce soit - et je rejoins Bruno sur ce point - on peut faire des rencontres avec des gens intéressants voire même passionnants et partager, échanger avec eux. Or les rencontres que vous évoquez - César, par exemple - ne relèvent pas tout à fait de ces rencontres " à la Bernard Bilis" je dirais. Ou alors je me trompe et j'interprète mal le propos. Pour que ce soit aussi plus clair, j'ai moi-même rencontré beaucoup de monde dans ce petit milieu de la magie depuis que je le fréquente mais je ne crois pas avoir eu une relation type Bilis-Vernon. Je ne compte pas les artistes qui sont devenus des copains et de fait, je me demande si je n'ai pas tort du coup. En même temps, pour revenir sur le propos de Georges, les artistes pro et/ou connus qui sont devenus des copains ne sont pas nombreux car effectivement il y a finalement beaucoup de gens inintéressants - pour rester poli - dans ce milieu.

En outre, il faut aussi être lucide, le partage et/ou l'échange implique un apport des deux parties or, en ce qui me concerne par exemple, ce que je pourrais montrer d'intéressant à un maître magicien - disons cela comme ça - existe mais reste très limité. Je veux dire par là que lorsque Bernard Bilis a rencontré Dai Vernon, manifestement il lui a montré des choses et/ou dit des choses qui ont intéressé le Professeur.

En outre, disant cela, je me rends compte aussi que je place la constatation initiale du point de vue du "jeune padawan", il faudrait peut-être demander à nos "références" si elles partagent déjà la problématique. 

@Gaëtan BLOOM - au hasard 😜 - si tu passes par ici 😉 , penses-tu que les rencontres telles que tu en as vécu dans ta jeunesse,  existent encore aujourd'hui ?

Modifié par Woody (Philippe)
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Citation

[...]Tu bois tranquillement ta pinte en partageant ta magie avec d'autres! Puis tout à coup, sans crier gare, arrive à ta table Bebel, Peter Turner ou encore Robert Ramirez qui vient avec le seul but de partager un bon moment et échanger!
Certes ce n'est pas aussi intimiste que ce qu'a pu vivre Bernard Bilis mais c'est un vrai plaisir de parler et d'échanger même brièvement avec ces personnes.[...]

Cela s'en approche en tous cas 🙂 . Merci Arnaud.

Citation

Nul ne connait les futurs grands de demain... Même si des fois des attitudes, des comportements ou le talent peuvent laisser présager quelque chose...[...]

Dans ce cas combien d'années de recul faut-il avoir ? Un artiste qui aurait marqué les années 70, par exemple,  peut-il être considéré comme un "grand d'hier" pour ceux d'aujourd'hui ?  C'est un peu tarabiscotée comme formulation j'en conviens mais cela exprime bien ma pensée. En d'autres termes, combien d'année doit-on attendre pour avoir la confirmation que cet auteur des années xx soit un Zola contemporain (si on se place côté littérature) ? 

Pour ma part, et pour l'anecdote, le seul auteur aujourd'hui dont je pense que dans plusieurs décennies on le citera comme l'égal d'un auteur classique est Michel Houelbecq. Fin de parenthèse.

Citation

[...]Pour ma part, ayant organisé moultes conférences et journées magiques, j ai pu rencontrer et échanger avec les magiciens que je rêvais de rencontrer  certains étaient sympas et d autres moins... Mais la vie est comme ça et il faut prendre le meilleur de ces rencontres

Cela rejoint les propos de Georges et de Marcus. Nous avons tous rencontrés des artistes dont l'attitude n'était pas celle à laquelle on aurait pensé (je suis si diplomate que je me demande si je suis pas en train de me ramollir, tiens), que ce soit des acteurs, des chanteurs ou des magiciens. Pour ma part, j'évite absolument de rencontrer des potes de VM dans la vraie vie, par exemple, j'ai trop peur qu'ils soient déçus 😝.

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www.illegalmagicclub.com va remettre les choses en place !

Dans le passé nous avons eu Tamariz, Kevin James,  @Gaëtan BLOOMet @Bébel bien sûr, Marc Wilson, Brachetti, @Romaric, @Eric ANTOINE avant qu'il est devenu célèbre, @MaX Le RiocheT notre premier président, les filles du Crazy et du Lido, @David BURLETqui nous a fait ce site, @Xavier HODGES, @Fred RAZON, Gilles Arthur qui nous avait projeté les Mandrakes en avant-première, @Jean-Luc BERTRAND avec sa troupe, @Jérémy BRACCO, @Peter DIN, @Sébastien Mossière, Isadora, Deciron, Christophe Henriet le producteur tv,  David Stone, @Norbert FERRÉ bien sur, @Didier RATCEKOU, @Arthur CHAVAUDRET (Ticho), Nestor le ventriloque, @Nestor HATO, Laurent Crespo, Tom Verdier avec sa copine Amelie Nothomb, Camersini, @Balthazar C-P, feu Hourdequin avec sa fille Sophie, @JacK BARLETT et plein d'autres que j'ai oublié de citer...!

Finalement Alpha qui m'a fait la meilleure séance de close up impromptu que j'ai jamais vu,  et plein de jeunes, des vieux, des alcooliques, des drogués, l'équipe de "la clique". Personne n'était annoncé, ça se décidait le jour même.
Gaetan nous a emmené le monde entier.

Maintenant c'est fermé,  la sauvagerie joyeuse avec les afters chez "Denise" ou au Marais a déjà disparu avant l'apparition du Covid.

Mais si ça recouvre, tout est a reconstruire, même si je suis le fondateur, tout seul je n'arrive pas. Et vive notre président @Guillaume FOULON (Guyom)!

Nostalgiquement otto 

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www.ottowessely.fr

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Il y a 5 heures, Woody (Philippe) a dit :

Pour ma part, j'évite absolument de rencontrer des potes de VM dans la vraie vie, par exemple, j'ai trop peur qu'ils soient déçus 😝.

C'est pour ça que t'as pas voulu me voir il y a quelques jours 😉

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Bob

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  • Tolérance : c'est quand on connaît des cons et qu'on ne dit pas les noms (Pierre Doris - Humoriste 1919-2009)
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Difficile de donner un avis à Woody sachant qu'entre l'époque de la rencontre de Dai Vernon -  Bernard Billis et aujourd'hui le contexte social et "historique" a énormément changé.

Je me souviens de mon enfance dans les années 70... la magie c'était essentiellement à la télé. Mes repères s'appelaient Majax, Webb et Garcimore... Dai Vernon était totalement hors de mon radar de môme.

Mes faibles tentatives de moldu pour accéder à un peu de savoir magique avaient pour terminus la boite de magie de Noël et peut être quelques ouvrages grand public dans la librairie de ma ville.
Je ne parle même pas de l'achat d'un paquet de carte digne de ce nom (impossible de reproduire l'éventail parfait du bouquin avec le jeu de carte familial). Hors de cela tout était plutôt confidentiel (pas d'internet à l'époque) et réservé à des cercles étroits (j'habitais à Nice à cette époque et j'apprendrai plus tard que JP Vallarino y rencontrait le Professeur en villégiature estivale (dans un cadre très privé pour ce que j'en ai compris)). 

Désormais, sous l'effet accélérateur d'Internet, la magie est devenu un loisir "de masse" avec ce que cela implique de transformations sensibles dans les rapports humains.  La magie est un secteur commercial à part entière ; une machine marketing efficace avec ses dynamiques de publicité, ses cibles client, la diversification des supports de vente, la fidélisation.

D'amateurs confidentiels de "mystères et techniques magiques" nous sommes devenus des "consommateurs" de produits. Le magicien connu est sollicité par des dizaines ou centaines de personnes au gré de ses conférences, séminaires, conventions. Il fait parfois le tour du monde et doit "vendre" pour "rentrer dans ses frais" ; sortir des nouveautés fréquemment pour continuer à "tenir la rampe".

Malgré cela, j'ai souvent trouvé des personnes plutôt ouvertes et agréables (sauf quelques exceptions mineures) qui ne rechignaient pas à donner des conseils ou à discuter en toute décontraction.

J'ai toujours eu le plaisir (probablement futile j'en conviens) de pouvoir m'approcher de mes "héros magiques". Cela me laisse encore des souvenirs vivaces que les échanges aient été approfondis ou modestes. En comparaison d'un fan de chanteur ou de sportif dont la probabilité qu'il ait de rencontrer ces "personnalités" en face à face est moins commune, je considère que nous bénéficions d'une certaine chance.  

Pas de gardes du corps, de barrières, de distance... quiconque s'étant rendu à Blackpool sait qu'il peut potentiellement croiser ces magiciens et éventuellement leurs adresser la parole. L'année dernière à Londres je parlais durant une heure avec David Regal autour d'une bière en évoquant magie, politique américaine et littérature... avant que je n'échange quelques mots avec R Giobbi dont les livres ont accompagné ma pratique magique. Cela, le petit milieu de la magie le rend encore possible et c'est assez enthousiasmant. 

Tout ceci ayant été dit, mon expérience est bien sûr ridicule à côté d'un contexte où certains ont pu réellement bénéficier d'une relation privilégiée au long cours avec des magiciens qui les ont aidés à "mûrir".

J'ajoute enfin que les lieux de rencontre jouent aussi beaucoup. Ils rassemblent ces personnalités et autorisent aux plus motivés des amateurs de se confronter régulièrement aux maîtres pour apprendre ou montrer leurs tours. Certaines villes ont plus de chances que d'autres (Chicago, Los Angeles, New York) et toute une génération d'artistes américains a été biberonnée par ce contexte favorable (je pense à Ammar et Bill Malone notamment).

 

En quelques mots il est probable que nous ne reproduirons pas l'ambiance et les modes de relation que nos anciens ont connus. Nous devons nous frayer un chemin différent, mâtiné d'Internet, de contextes plus mercantiles, de réunions Zoom, de séances de masteclass en tête à tête avec des magiciens du bout du monde... nous pourrions sombrer dans une forme de nostalgie mais cela ne nous permettra en rien à revenir sur le cours du temps. 

 

Reste néanmoins que l'esprit véritable de la magie, lui, doit être l'objet véritable de notre attention et vigilance à tous. Notre art a pour vocation ultime de nous grandir (par l'apprentissage, la rigueur et l'humilité) et aussi et surtout de servir le plaisir de notre public pour l'arracher délicatement aux contingences sévères des lois terrestres.
Entre nos mains il peut se dire "c'est possible", "je peux rêver", "cette histoire m'élève et me donne à réfléchir autrement".... cela touche à l'intime, au merveilleux et, je l'espère, à une forme de générosité désintéressée. 

Il serait détestable que la profusion extraordinaire de tours dont nous bénéficions aujourd'hui n'ait pour effet que de donner lieu à des démonstrations compulsives, sans âme, égotiques, dénuées de sens profond ou symbolique, et dont l'effet ultime soit que le public finisse par dire "je n'aime pas la magie".

Cela est probablement l'une des plus grande trahison que l'on puisse faire à l'esprit de notre art.

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Et peut-on savoir pourquoi tu n'as que 74 messages à ton actif sur ce forum, Christophe Baixas (car si à chaque fois que tu publies c'est de cette qualité, va falloir être un peu plus prolixe 😉🙂) ?

Merci à toi, donc 🙂 . Tu as su très bien répondre à mon questionnement. Je ne dis pas que c'est la réponse ultime évidemment mais elle fait parfaitement écho à mon ressenti et je suis tout à fait en phase (comme on dit) avec l'ensemble du propos 🙂 .

Bon, @Gaëtan BLOOM, il est où celui-là, ah te voilà 🙂, allez, à toi maintenant 😉 .

Modifié par Woody (Philippe)
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C'est amusant, ce sujet tombe le même mois qu'un numéro de Genii racontant une célèbre rencontre qui a eu lieu en catimini, une nuit de juin 1930, autour du "Phantom At The Card Table".

Ce dernier a les yeux bandés sur la photo, et autour de lui, notamment, T. Nelson Downs, Cardini, Al Baker, etc. qui scrutent tout ça.

Costume trois-pièces de rigueur, c'est vrai que ça change des tongs et T-Shirt "I love card magic" des congrès de magie estivaux.

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Ce type de rencontres et d'échanges entre magiciens plus ou moins chevronnés a toujours existé, sous toutes les formes possibles : conciliabules et sessions secrètes plus ou moins paranoïaques dans les chambres d'hôtel de congrès, correspondances épistolaires, et aujourd'hui réunions Zoom et autres Facetime.

Il n'a jamais été aussi facile qu'aujourd'hui d'aborder tel ou tel "nom" et, paradoxalement, j'ai l'impression qu'ils ne sont pas tant sollicités que cela... en tout cas moins qu'à une époque peu lointaine où chaque "maître", comme Dai Vernon, était entouré d'un véritable cordon de sécurité empêchant n'importe quel impudent de l'aborder et le déranger avec ses questions. Aujourd'hui un click suffit, c'est ça qui est bien.

Quel "niveau" pour oser aborder ?  Je dirais, comme Michael Weber, que la seule condition est d'avoir "fait ses devoirs" : avoir creusé a minima un sujet sur lequel on souhaite échanger, avoir envie d'écouter et apprendre (ce qui n'est pas toujours une évidence) ou tout simplement être capable d'apprécier (dans le sens de "comprendre l'intérêt de") les thèmes qui sont abordés. Mais ce n'est ni une question d'âge, ni de niveau technique ou autre, c'est ça qui est bien.

Ce qui me permet de finir sur l'une de mes 10 photos magiques préférées, ci dessous, datant de 1963 et tirée d'un autre Genii, celui de Novembre 2001.

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Que des mastodontes autour de la table et, légèrement en retrait, manifestement là pour absorber et apprendre, un Persi Diaconis âgé de 18 ans, avec un disque dur à la place du cerveau et deux rayons laser à la place des yeux. D'ailleurs, on se saura jamais exactement ce que Diaconis a appris aux côtés de ces poids lourds, c'est ça qui est bien.

SC

Modifié par Sébastien CLG
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Oui..; tout cela interpelle... merci et Bravo au Woodpecker pour avoir évoqué les piqures de rappel qui nous viennent... à tant de niveaux...

On a forcément, tous, rencontrés des maitres, des sommités, des gens souvent très accessibles, en fai, perso, et vraiment... du fond du coeur, je vous dis que les plus grands furent TOUJOURS les plus accessibles, si on avait avec soi les petites clefs qui ouvrent les portes les plus inaccessibles, à priori...

J'ai un trousseau, dans ma poche, que t'as même pas idée... !!!! et je donne régulièrement des doubles, à ceux qui me surprennent....

On devient souvent juste des légendes, à force de prendre de l'âge... C'est pas une fin en soi, Le plus important, pour moi, est de jamais trop se la "pêter", alors que tous les médias nouveaux ne font juste, en fait, que créer artificiellement de nouveaux vrais monstres, ou idoles, qui ne valent que par un maximum de vues... dans tous les réseaux.... 

J'ai rien contre ça... mais souvent, le vrai talent n'est pas à l'arrivée... 

les temps qui courent font la part belle à Zoom, et autres plateformes, qui sont finalement plus plates qu'en forme....

je participe à certaines, en essayant toujours de vraiment y apporter un plus...

J'espère que très vite, 

après toutes les errances que nous vivons maintenant, nous retrouverons la joie de pouvoir juste voir nos spectateurs en face... C'est pas gagné... J'ai peur que les masques restent et deviennent partie de nôtre vie... alors, au moins, que ceux -ci deviennent le plus "invisibles" , transparents, serait une vraie amélioration, pour se retrouver, face à face... 

Cette tâche devrait faire partie des priorités.... 

Pour le reste, je découvre les écrits de Christophe BAIXAS, et vraiment, Je suis très "sur le cul"... Ce Mossieu a les mots, et les idées.... Quel nonheur qu'il rejoigne nos lignes...

les temps changent, c'est certain... et souvent le savoir écrire fout le camp... et ce n'est pas forcément grave... mJe fais , moi-même, plein de fautes, dues souvent à l'enthousiasme et la ferveur des moments, ou les doigts tapent plus vite que prévu, pour ne pas perdre les idées... 

donc voilà... J 'ai voulu répondre à Woody, (Philippe), avec un grand merci à Christophe....

Chose faite...

Bien à vous ...

gaetan

 

 

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Le 02/03/2021 à 22:25, Christophe BAIXAS a dit :

Reste néanmoins que l'esprit véritable de la magie, lui, doit être l'objet véritable de notre attention et vigilance à tous. Notre art a pour vocation ultime de nous grandir (par l'apprentissage, la rigueur et l'humilité) et aussi et surtout de servir le plaisir de notre public pour l'arracher délicatement aux contingences sévères des lois terrestres.
Entre nos mains il peut se dire "c'est possible", "je peux rêver", "cette histoire m'élève et me donne à réfléchir autrement".... cela touche à l'intime, au merveilleux et, je l'espère, à une forme de générosité désintéressée. 

Il serait détestable que la profusion extraordinaire de tours dont nous bénéficions aujourd'hui n'ait pour effet que de donner lieu à des démonstrations compulsives, sans âme, égotiques, dénuées de sens profond ou symbolique, et dont l'effet ultime soit que le public finisse par dire "je n'aime pas la magie".

Cela est probablement l'une des plus grande trahison que l'on puisse faire à l'esprit de notre art.

Bravo ! Ce site et cet article pourraient t'intéresser : https://artefake.fr/la-magie-oui-mais-pourquoi/

La bêtise est nettement supérieure à l'intelligence car toute l'intelligence du monde ne permettra jamais de comprendre la bêtise universelle, tandis qu'un peu de bêtise suffit amplement à ne pas comprendre quoi que ce soit d'intelligent.

Philippe Geluck

Extrait de "Et vous, chat va ?"

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