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Quelques chiffres sur la mortalité récente et déclarations de Véran et Maracineanu intéressantes:

 

La mise en perspective de l'occupation des lits en Réa entre 2020 et les années précédentes serait intéressante.
Pas beaucoup de communication la dessus, juste trouvé le PDF en PJ qui semble donner octobre comme le mois ou il y a le plus d'entrées, avec principalement des problèmes cardio vasculaires et respiratoires. 

DataMCO-reanimation-finalWEB.pdf

Circulez !

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En France, dans la foulée des Lumières et de la Révolution française, l'espace public a d'abord été conçu comme un lieu où le citoyen se présente à visage découvert...

Intéressant cet article du Monde d'avril dernier.

Coronavirus : « En France, l’obligation de porter le masque serait une révolution »

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7 avril 2020 - Tribune. Une équipe de chercheurs de l’université de Hongkong vient de montrer dans un article publié dans la revue mensuelle Nature Medicine, le 3 avril, que le port du masque chirurgical réduisait de façon significative le risque de transmission du coronavirus par la toux ou par la simple respiration. Le même jour, l’Académie nationale de médecine en France recommande que le port du masque « grand public » ou « alternatif » soit rendu obligatoire pour les sorties nécessaires en période de confinement.

Si ces deux avis scientifiques étaient suivis, cela impliquerait une véritable révolution dans l’espace public en France. Le gouvernement français a en effet affirmé, au début de la crise du Covid-19, que les masques chirurgicaux devaient être réservés au personnel hospitalier et qu’ils ne protégeaient pas le reste de la population, celle-ci devant plutôt utiliser les « gestes barrières » comme se laver les mains ou tousser dans son coude.

Les responsables asiatiques, comme le directeur du Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies, George Gao, ou le doyen de la faculté de médecine de Hongkong, Gabriel Leung, affirmaient depuis plusieurs semaines que cette position, partagée par la plupart des Etats en Europe et en Amérique, était une erreur. La position française sur les masques ne tient pas seulement à une pénurie d’équipements due aux coupes budgétaires dans la préparation aux pandémies.

Elle s’explique également par une définition de l’espace public comme un lieu dans lequel le citoyen moderne se présente à visage découvert. Cet idéal des Lumières réalisé par la Révolution française s’est construit contre les masques dont l’aristocratie s’ornait dans les salons. Il s’est ensuite renforcé lorsque les autorités coloniales de la IIIe République ont imposé le retrait du foulard sur les photographies d’identité en Afrique du Nord.

L’interdiction du voile islamique

Il est devenu plus contraignant encore, voire oppressif, au cours des vingt dernières années lorsque le foulard islamique a été interdit par l’Assemblée nationale dans les écoles et les lieux publics, provoquant la réprobation de l’ensemble du monde arabe. En France, porter un morceau de tissu sur son visage est perçu comme un signe d’archaïsme et de domination ; se présenter le visage découvert est un signe de modernité et de libération.

A l’inverse, en Asie, le masque est un signe de modernité et c’est le fait de ne pas en porter qui est perçu comme un signe d’archaïsme. L’anthropologue Christos Lynteris a montré (notamment dans une tribune publiée par le New York Times, le 13 février) que le masque chirurgical inventé en Europe fut introduit en Chine en 1910 par un médecin chinois né en Malaisie et éduqué à Cambridge, Wu Lien-teh (1879-1960). Celui-ci montra que la peste pneumonique qui sévissait en Mandchourie se transmettait par voie aérienne, et il recommanda aux infirmiers et aux malades de porter un masque. Ses collègues européens et japonais étaient sceptiques sur son hypothèse, jusqu’à la mort d’un médecin français qui traitait ses patients sans porter de masque.

Publié par LeMonde

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    • Encore faut-il admettre que la subjectivité et l’intersubjectivité sont préalablement bien « réelles » 😉… Je reste convaincu que le monde continue d’exister sans moi ou Patrick Froment et que la réalité existait même avant toute relation intersubjective. Que nos esprit aient une vision étriquée de la réalité du monde, que notre monde psychique soit une construction en perpétuelle mutation, je n’en doute pas non plus. Mais que la réalité de l’existence de la Terre (par exemple) dépende de relations intersubjectives j’en doute fort (j’ai néanmoins conscience des multiples et différentes façons qu’on a de bâtir en nous une sorte de modèle personnel de notre planète et donc qu’on puisse confronter ces représentations entre elles).  Pour le dire autrement : pour qu’il y ait une relation intersubjective (donc permettant l’intégration de la pensée de l’autre), disons une discussion, il faut bien qu’elle se réfère à quelque chose de commun et d’extérieur à nous. Ce quelque chose est la réalité, aussi complexe soit-elle. 
    • J'ai l'impression que depuis quelques années, le mot "masterclass" est partout. Et qu'on appelle “masterclass” tout et n’importe quoi. (En magie mais pas que.)   Si je suis honnête avec moi-même, La majorité des “masterclass” que j'ai vues sont juste des conférences longues, Denses, Peu interactives. Juste une liste de tours et techniques.   Et même s’il y en a des chouettes, Je ne suis pas sûr que cela m'ait vraiment fait progresser. (Parce que pas le bon univers, ou pas en lien avec mes objectifs.)   À l’origine, un Master Class avait un sens bien plus précis. Et bien plus intéressant : Ça vient du monde de la musique.   Dans les meilleurs conservatoires, Le véritable Master Class n’est pas un cours magistral. Ni même un cours préparé à l’avance.   Le principe ? Un expert observe la performance d’un étudiant devant les autres. Il entre dans les détails. Il donne des retours précis. Il s’adapte à l’univers de l’étudiant. Le but ? L’aider à devenir l’artiste qu’il veut être. Pas un clone. Pas un suiveur. L’étudiant, en mieux.   Et tout le groupe apprend autant que celui qui passe.   Perso, j’ai eu la chance de faire ça à Vegas, plusieurs fois, tant en magie qu'en mentalisme. Ça m'a changé. Et j’ai vu des débutants et des pros se transformer.   C'est quoi vos ressentis par rapport à cela ? Est-ce quelque chose que vous aimeriez vivre en magie ? Un expert concentré sur vous. Vos objectifs. Votre univers. Juste pour vous faire progresser.   Si oui, ce serait avec qui ?   Je suis curieux de vos avis et partages !
    • 16:20 : La réalité c'est l'intersubjectivité (concept déjà abordé ici les années précédentes 🙂) Pour le dire autrement (mais déjà abordé ici aussi) : Ce qu'on appelle "objectivité" est, en fait, le résultat d'un accord intersubjectif. Et pour le dire encore autrement : L'"objectivité "nait au cœur de la subjectivité ! 🤪
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