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Il y a quand même un déséquilibre naturel de force physique évident, non ?

C'est un aspect visible par tout le monde...

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Pour en revenir au sujet, de ma petite expérience de magicien, je trouve quand même qu'en tant que spectateurs, les garçons paraissent plus intéressés que les filles.

Suis-je le seul à ressentir ça ? 

Publié le (modifié)
il y a 12 minutes, hannibal a dit :

Pour en revenir au sujet, de ma petite expérience de magicien, je trouve quand même qu'en tant que spectateurs, les garçons paraissent plus intéressés que les filles.

Suis-je le seul à ressentir ça ? 

Je n'en suis pas sûr. Du moins, pas aujourd'hui. L'intérêt des femmes pour la magie et plus précisément pour apprendre la magie est en expansion. Cet intérêt est lié à l'époque, à l'évolution de la société, à l'image de la femme et à celle de l'illusionnisme au cours du temps.

Trop de choses sont à prendre en compte pour tirer des conclusions certaines et précises sur les causes de l'intérêt ou du désintérêt des femmes pour l'illusionnisme.

Et si vraiment certains veulent avoir des réponses, qu'ils le demandent directement aux intéressées. Mais je ne suis pas sûr qu'elles-mêmes puissent l'expliquer clairement. Elles auront chacune leur raison comme nous, nous avons tous des raisons différentes pour lesquelles nous nous sommes intéressés à l'illusionnisme.

 

Modifié par marc page

L'illusionnisme est l'art de donner une réalité à des choses impossibles ou très peu probables.

Publié le
Il y a 13 heures, hannibal a dit :

Pour en revenir au sujet, de ma petite expérience de magicien, je trouve quand même qu'en tant que spectateurs, les garçons paraissent plus intéressés que les filles.

Suis-je le seul à ressentir ça ? 

Habitué à me rendre aux spectacles parisiens, je constate qu'au niveau du public, il y a un équilibre numérique dans le public entre hommes et femmes. Ils viennent souvent en couple d'ailleurs , avec ou sans les enfants.

Au niveau des réactions et du ressenti, je ne pense pas que cela soit sexué. Tout dépend de l'approche du tour, les réactions sont purement individuelles.

Les femmes sont supposées être plus émotives que les hommes. Les tours à forte charge émotionnelle seraient plus impactants, si la théorie est vraie.

Publié le
Il y a 16 heures, hannibal a dit :

Il y a quand même un déséquilibre naturel de force physique évident, non ?

C'est un aspect visible par tout le monde...

D'un point de vue physique oui c'est évident mais je pensais plutôt aux qualités internes (mental par exemple).

Faiseur de trucs et de bidules.

Publié le
Le 21/03/2018 à 17:10, Stephane.Damour a dit :

L'Histoire de la Magie, de la Sorcellerie, du Spiritisme, du Spiritisme de scène, de l'Illusionnisme et de la Prestidigitation moderne... nous apprend beaucoup sur ces enjeux de domination qui viennent s’intégrer dans des processus plutôt systémiques et globaux.

 

 

Pour la sorcellerie si vous faîtes allusions aux sorcières brûlées, il se trouve, que bien personnes accusées  de sorcellerie étaient des hommes.

Ensuite il est à noté que d'autres analyses que celles répandues par michelet ou des féministes décrivent les conditions de cette "chasse aux sorciers"  en prenant en compte d'autres faits comme par exemple la continuation en occident des croyances paganistes jusqu'au 19es.

L'une des raisons évoquées est la lutte de l'église contre la religion de fond des peuples européens, ensuite avec le re-développement des villes à la renaissance et l'arrivée de paysans ayant un héritage religieux polythéistes, des hommes et des femmes furent accusés de sorcellerie.

 

Publié le (modifié)
Il y a 20 heures, thucydide a dit :

Pour la sorcellerie si vous faîtes allusions aux sorcières brûlées, il se trouve, que bien personnes accusées  de sorcellerie étaient des hommes.

Ensuite il est à noté que d'autres analyses que celles répandues par michelet ou des féministes décrivent les conditions de cette "chasse aux sorciers"  en prenant en compte d'autres faits comme par exemple la continuation en occident des croyances paganistes jusqu'au 19es.

L'une des raisons évoquées est la lutte de l'église contre la religion de fond des peuples européens, ensuite avec le re-développement des villes à la renaissance et l'arrivée de paysans ayant un héritage religieux polythéistes, des hommes et des femmes furent accusés de sorcellerie.

 

Cela va bien plus loin que cela...

Je ne fais pas d'allusions... ( mais je note la nuance apportée par votre SI )

Je vous invite à vous pencher sur l'histoire, par exemple, des sages femmes au moyen age.

Elles-mêmes victimes de l'inquisition. Vous trouverez des sources, par exemple, dans le "Malleus Maleficarum". Il y a, bien-sur, de nombreux cas de procès concernant des hommes... Mais, quel est la fonction de cet argument ? Il faut le repositionner dans une perspective épistémologique. (cf : Sylvia Federici ou même bien plus tôt Jean Bodin ). Pour moi, en ce qui nous concerne, l'enjeu n'est pas là.

Nous sommes typiquement dans le cadre d'une construction d'une domination ; ici notamment de contrôle des masses par le corps (lire Foucault, Bourdieu et Cie).

L'étude de l'Histoire de la Magie, donc, au sens large (le spiritisme et l'émergence des médiums de scène "Femmes" est un parfait exemple aussi), est riche d'enseignements.

Le travail est passionnant.

Amicalement,

ps : au passage, il faut donc libérer le sujet, ou plutôt l'objet de cette question de l'enjeu féministe. Mon approche est celle de la sociologie historique. Démarche qui ne devrait pas déplaire à un "aficinado" d’Hérodote ;)

Je ne remet pas en question votre point de vue...

Modifié par Stephane.Damour
Publié le (modifié)
Le 21/03/2018 à 14:30, marc page a dit :

Pourquoi sont-elles si peu nombreuses ? À cause de notre histoire [...]

Le Google doodle du jour :

julie-victoire-daubies-194th-birthday-55

 

Citation

Julie-Victoire Daubié (dite parfois Victoire Daubié, ou à tort Julie Daubié), née le 26 mars 1824 à Bains-les-Bains (Vosges) et morte le 26 août 1874 à 50 ans à Fontenoy-le-Château, est une journaliste française. C'est la première femme française à s'inscrire aux épreuves du baccalauréat, à Lyon en 1861, et la première à l'obtenir, le 17 août 1861. C'est aussi la première licencié (sans "e", orthographe de l'époque) de lettres le 28 octobre 1871, à l'époque où les cours sont encore interdits aux femmes.

Source :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Julie-Victoire_Daubié

 

On a quand même fait du chemin depuis, heureusement.

 

Modifié par Christian Girard

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    • Un instrument assez Inclassable :  https://www.instagram.com/reel/DRRrGZDkkC6/?igsh=YzVtYWYxcW9hMnhr
    • Quand deux grands magiciens s'associent pour faire un chocolat, ça ne peut être que bon : (Wolfgang MÖSER & David ROTH) Vous trouverez ces tablettes chez ALDI et...oui, je le trouve vraiment bon. A déguster avec modération devant un dvd de l'un de ses "créateurs".
    • Autre détail : si tu confies le briquet à un spectateur et garde donc les aimants entre pouce et index, tu vas sans doute me demander comment je les remet sur le briquet pour la table suivante (en se plaçant dans la situation ou, comme moi, tu vas de table en table). Il faut que je précise que jusqu'à présent j'utilise un porte-monnaie avec des petits morceaux de papier flash dedans et un mouchoir en papier. Ce porte-monnaie est initialement dans ma poche extérieure gauche de veste avec le boulon dedans et les morceaux de papier flash (rectangulaires, à peine plus longs que le boulon et une position debout/couchée alternée, à angles droits les uns par rapport aux autres si vous préférez). Le mouchoir en papier est dans ma pochette (c'est le nom de la petite poche extérieure, de face, sur une veste). Le briquet équipé de ses aimants est dans la poche à briquet (c'est la poche intérieure gauche, en bas d'une veste qui s'appelle ainsi). 1ère table : je sors le porte-monnaie que je pose sur la table ou dans la main d'un spectateur e lui disant "résistez à l'envie de voir tout de suite ce qu'il y a dedans, je vais vous le montrer dans 30s" puis le briquet. Je fais cela pour éviter tout contact malencontreux entre le porte-monnaie et le briquet. Je demande au spectateur d'ouvrir le porte monnaie vers moi pour garder le mystère jusqu'au bout, je prend le boulon et un morceau de papier flash avec ma main gauche (j'arrive à en prendre un seul grâce au positionnement alterné des morceaux rectangulaires "allongés/debout"). Le boulon doit être dissimulé derrière le morceau de papier et le bout des doigts gauches et j'allume tout de suite le briquet (le bruit de la molette ou du piezo et la flamme attirent l'attention vers le briquet). J'enflamme et fait apparaître le boulon. Je présente la routine du boulon dont l'écrou se dévisse seul avec l'idée de Gaëtan BLOOM d'utiliser le briquet. Là : soit je remet le boulon dans le porte-monnaie et je range tout comme au départ pour la table suivante, soit un spectateur veut essayer d'allumer le briquet près du boulon. Je lui donne. Je récupère les aimants entre pouce et index comme je l'ai décrit dans mon message précédent et je prend le mouchoir en papier que j'ai dans ma pochette entre pouce et index droits (qui ont déjà les aimants) car le meilleur moyen d'avoir une position des doigts naturelle, justifiée est de tenir un objet. Lorsque le spectateur a terminé son essaie, le boulon a noirci un peu donc je lui tend le mouchoir pour qu'il me l'essuie et lui demande de me redonner le briquet. Là, vous l'aurez compris, je conserve les aimants comme avec le briquet lorsqu'il prend le mouchoir en papier et je reprend le briquet en replaçant les aimants dessus et hop, direct dans la poche à briquet. J'attends qu'il m'essuie bien le noir sur boulon (je plaisante un peu là dessus) et lui demande de mettre l'écrou à mi-chemin dessus (je l'embête un peu en lui disant "encore 2 tours et demi" ou je ne dis rien et en récupérant les spectateurs je dis "encore un tour ?"; Après leur "oui" je fais de manière exagérée un tour de plus à l'écrou sur la vis puis je leur dis "nan, vraiment, je vous montre encore un mystère rigolo...et là je sors les rondelles avec le trou que l'on fait voyager ou le clou qui se tord ou le stylo qui se tord, etc...ça dépend de mon envie du moment). Evidemment je range le boulon dans le porte-monnaie et c'est reparti...pour un tour ! Je précise aussi que lorsque je dis "pour la table suivante", en fait je parle non pas de la table que je vais aborder après mais de celle encore après car en table à table, j'ai deux enchaînements de 3 routines chacun et j'alterne une table sur deux. Un des enchaînement occupe mes poches gauches (intérieures et extérieures) et l'autre mes poches droites. Ainsi les spectateurs d'une table ne voient pas ou plus difficilement ce qui les attend. Deux tables voisines n'auront pas le même "numéro" et comme je dis souvent, le premier plaisir d'un spectateur par rapport à la magie, c'est de voir le numéro mais le second (et quelque part encore plus important) est de le raconter à des personnes qui ne l'ont pas vu le lendemain dans la famille, au boulot ou autre. Et là, entre tables, il n'est pas rare qu'ils échangent en disant "ils vous a fait le coup du...?" ou "t'as vu le tour avec ....?". Bien entendu, il n'est pas rare qu'une table me demande à voir un effet dont un voisin de la table d'à côté lui a parlé ou qu'il a entrevu de loin. Dans ce cas, selon le cas, je refais le tour en question ou un autre du même tonneau. Attention : sur certaines vestes, la poche à briquet et au même niveau que la poche extérieure gauche. Dans ce cas, l'aimant peut être trop près du boulon et l'activer malencontreusement. Dans mes vestes, la poche le fond de la poche à briquet est toujours plus bas que celui de ma poche extérieure gauche de veste et le porte-monnaie n'est pas gros mais assez rigide et épais (ce qui limite encore le risque et évite que le spectateur à qui je le confie sente le boulon ou en tout cas une chose dure au travers du cuir). Chaque détail compte pour moi. C'est au fil du temps que je trouve chacun de ces détails pour les routines que je présente mais ça, ce n'est pas un mystère, c'est évident. On s'écarte un peu des billets de Finn Jon alors pour "rattacher le wagon", je dirais que je n'ai jamais testé sa version des billets. Je trouve qu'elle n'est pas adaptée pour le table en table mais que c'est la plus nette pour la scène ou le salon (car les transformations sont à vue et douces, sans accoups et sans pliage des billets).
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