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Attention, le documentaire est visible pendant sept jours seulement.

L'adieu au steak

http://videos.arte.tv/fr/videos/l_adieu_au_steak-6547386.html

« Y a-t-il une alternative à la viande ? »

Lors de la conférence parisienne d’Éric Jones, j’ai eu une courte entrevue avec quelques VM-istes à qui j’ai sommairement exposé ce qu’était le véganisme. Je sais que la cause animale est très difficile à défendre et que ceux qui se risquent à soulever le sujet sont souvent victimes de quolibets et autres remarques cyniques, peu importe car la cause est noble. Nous vivons dans un monde de perpétuelles illusions, l’une d’entre elles est relative au rapport qu’établissent les individus de nos sociétés avec la viande. Le but de ce sujet est d’entrouvrir une porte à ceux qui auront envie de s’intéresser à cette question du respect de l’animal, au travers d’un documentaire finalement assez soft malgré les horreurs qui y sont exposées (en effets, d’autres documents sont bien plus abominables et certains ouvrages bien plus profonds et argumentés). Je ne suis pas un spécialiste du sujet mais je suis très respectueux de ceux qui défendent les animaux et je reste attentif à leurs idées.

Le documentaire nous expose différents points de vue qui permettent j’espère de commencer à se poser des questions. Quelques exemples :

– Pour l’industrie agroalimentaire tout est question de rendement, les animaux sont uniquement « des outils de production », pas des êtres sentients.

– La viande est un facteur de risque pour certains cancers.

– Les truies sont immobilisées en cage pendant 4 mois pour allaiter, les conditions d’abatage sont scandaleuses.

– La consommation quotidienne de viande des pays riches a des implications graves sur les agriculteurs pauvres d’autres pays sacrifiés sur « l’autel de la productivité » (appauvrissement, actions violentes des forces de l’ordre, malformations graves de nouveau-nés, empoisonnements d’enfants et autres injustices).

– Pesticides dans le soja destiné à la farine qui nourrira les animaux, antibiotiques dans la viande blanche (dangereux pour l’espèce humaine), …

– Viande traitée au formol (!) et envoyée par l’Europe au Nigéria pour être vendue sur les marchés.

– Taux de nitrate aberrants dans les eaux, suite à l’épandage de lisier.

Et puis, cette phrase terrible : « Au final, cest le marché qui décide. » :(

Beaucoup se refusant de regarder le problème généré par notre consommation de viande, la solution est politique et/ou résultant d'un choix personnel.

L'adieu au steak

L'industrie agroalimentaire tente de nous persuader que consommer de la viande est bon pour la santé et que celle-ci est nécessaire à notre équilibre alimentaire. Or de nombreuses études prouvent que trop de viande rouge peut non seulement menacer la santé, mais même raccourcir l'espérance de vie. Quant aux viandes blanches, elles contiennent trop souvent des résidus d'antibiotiques. De manière générale, les élevages sont devenus des entreprises high-tech dans lesquelles on oublie totalement que les animaux sont des êtres vivants et non de simples produits. Sans parler des abattoirs. Et pour nourrir ces animaux qui fourniront les 40 millions de tonnes de viande produits chaque année, l'Europe doit importer du fourrage, par exemple du Paraguay, où quelques gros producteurs profitent de ces commandes tandis que la majorité de la population subit les conséquences, parfois dramatiques, de l'utilisation massive des pesticides. Pire encore : grâce à cette exploitation des ressources mondiales, la production européenne est tellement bon marché que les pays émergents préfèrent importer la viande d'Europe plutôt que de soutenir les producteurs locaux. Si l'on ajoute à ce tableau la contribution des élevages au réchauffement climatique, la pollution de notre environnement par les herbicides, insecticides et les nitrates, il est plus que temps de reconsidérer les habitudes de consommation de cette viande des riches qui affame les pauvres.

Source : Arte.tv

Une dernière chose : les questions exposées plus haut ne sont qu’un tout petit pan de celles qui touchent à la question animale, d’autres aspects éthiques sont encore plus profonds.

Véganisme

Le véganisme (ou veganisme) est un mode de vie fondé sur le refus de l'exploitation et de la cruauté envers les animaux. Au-delà de l'adoption d'un régime alimentaire végétalien, le véganisme condamne la consommation ou l'achat de tout produit issu d'animaux ou testé sur eux (cuir, fourrure, laine, soie, cire d'abeille, cosmétiques, loisirs, etc.). Par rapport au végétarisme et au végétalisme, qui désignent stricto sensu des régimes alimentaires, le véganisme vise plus largement un mode de vie rattaché à des choix moraux et politiques, comme ceux du mouvement des droits des animaux. On nomme communément végane la personne qui opte pour le véganisme.

La suite ici :

http://fr.wikipedia.org/wiki/V%C3%A9ganisme

C.G.

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Moi ce qui m'a géné dans ce documentaire c'est qu'on oppose le fait de manger de la viande avec les conditions de production de cette viande.

Et donc le message devient : "regardez dans quelles conditions lamentables est produite notre viande donc il ne faut pas en manger car sinon cela veut dire que vous soutenez cette industrie".

On nous met un lien de cause à effet qui n'existe pas.

On peut aimer manger de la viande sans complexe sans pour autant être d'accord avec certaines conditions de production.

  • J'aime 1

Melvin

Publié le

le bien-être animal est un sujet ennuyeux à mourir. une vache a plus d'espace vital qu'un étudiant, quand est-ce qu'on se décidera à parler de bien-être humain?

et je ne vois pas dans quelle mesure on pourrait parler de "droit des animaux". des droits impliquent des devoirs et ils n'en ont pas.

  • Triste 1
Publié le

Bien, me voilà déjà à devoir répondre à trois personnes qui écrivent sous le couvert d’un pseudonyme, ok, pas de problème. ;)

Je ne m’attendais pas forcément à un ralliement massif mais de là à voir tomber si vite quelques-uns des poncifs habituels qu’on oppose à ceux qui défendent la cause animale, c’en est presque surprenant. Je n’ai que quelques minutes devant moi, donc une réponse rapide…

Ca veut dire que les végétariens ne mangent que des carottes qui se sont suicidées ?... oO

Je suppose que c’est en grosse partie de l’humour, je ne m’étends donc pas plus sur le fameux « cri de la carotte » qui est quasiment la première remarque faite à tous ceux qui évoquent un débat sur la souffrance animale (cette remarque m’a été faite d’ailleurs lors de ma discussion à la conférence dont j’ai parlé plus haut), on leur établit d’emblée ce parallèle avec la (prétendue ou pas, c’est une autre question) souffrance du monde végétal, un « concept » clairement résumable par ce fameux cri de la carotte. On pourra éventuellement en débattre… Pour prendre les devants, la seconde remarque qui est faite avec cette réaction « classique » est du type « Mmmm, quoi de meilleur qu’un bon civet de lapin » (vous pouvez remplacer par « une bonne côtelette de bœuf bien saignante » ou tout autre produit carné destiné à moquer les idées et la « morale » du végétarien tout en le blessant dans l’un de ses sentiments les plus profonds via une allusion cruelle).

Moi ce qui m'a géné dans ce documentaire c'est qu'on oppose le fait de manger de la viande avec les conditions de production de cette viande.

Et donc le message devient : "regardez dans quelles conditions lamentables est produite notre viande donc il ne faut pas en manger car sinon cela veut dire que vous soutenez cette industrie".

On nous met un lien de cause à effet qui n'existe pas.

On peut aimer manger de la viande sans complexe sans pour autant être d'accord avec certaines conditions de production.

Ton message contient sa propre contradiction. En effet, manger de la viande implique actuellement un soutien à cette industrie de production de viande, c’est évident dans les conditions actuelles, de la même façon que fumer implique une participation à l’industrie du tabac.

Je répondrai à Christophe22 plus tard.

Publié le
le bien-être animal est un sujet ennuyeux à mourir. une vache a plus d'espace vital qu'un étudiant, quand est-ce qu'on se décidera à parler de bien-être humain?

et je ne vois pas dans quelle mesure on pourrait parler de "droit des animaux". des droits impliquent des devoirs et ils n'en ont pas.

alors là tu vas me facher grave ! pour écrire ça tu ne dois pas avoir beaucoup de sensibilité ! je dis souvent que je vois plus d'humanité dans les yeux d'un animal que dans celui de beaucoup d'humains !

parti de là j'ai tout dit !

Publié le

c'est étrange comme postulat, ça veut dire qu'un animal présenterait plus de caractéristiques humaines que les humains eux-même? si la cruauté est propre à l'espèce humaine, dans ce cas faire preuve d'humanité c'est faire preuve de cruauté. c'est un peu de la pinaillerie sémantique, mais bon, je trouve ce postulat étonnant.

Publié le

Alors entre NE PAS MANGER DE VIANDE PARCE QUE PATATI PATATA

NE PLUS MANGER DE LEGUMES ET LE FRUITS PARCE QUE PRODUITS PHOSPHATES ET AUTRES ET PATATI ET PATATA !

Moi je ne sais plus quoi manger

Aidez moi SVP je meurs de faim !!

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    • Merci Otto pour ton compte-rendu très agréable à lire, tout en légèreté. J'en déduis que Voronin est quelqu'un de simple et de très sympa en plus d'être un grand artiste. Avec Finn Jon et Oguz Engin, il fait partie des quelques magiciens que j'aimerai rencontrer depuis que je suis gamin mais pour lesquels l'occasion ne s'est pas encore présentée. Par contre j'ai du mal avec la vodka mais mon père fait un très bon ratafia, ça fera l'affaire pour trinquer avec lui et les copains le jour venu.  
    • C'est en grande partie parce que ce congrès se déroule sur Paris. Il y a moins de contraintes (déplacements, hôtel, repas) donc l'organisation pour y aller nécessite moins de recherches et il y a des frais en moins. Si ce congrès avait lieu loin de Paris, il rencontrerait, je pense, pratiquement les mêmes problèmes que le congrès FFM. C'est aussi plus intimiste donc on se dit qu'on va un peu plus prendre son temps, échanger plus facilement avec les artistes et les autres congressistes. Pour être allé dans des congrès dans différents pays (The session en Angleterre, BMF en Belgique, FFAP en France et Masters of Magic en Italie), je dirais que ceux qui ont le public avec le plus de jeunes sont les congrès Italiens et Anglais. Pour The Session, la proximité de Londres joue indéniablement. Pour Blackpool, je n'y suis encore jamais allé mais c'est la très grande foire aux trucs qui semble être le plus gros point d'intérêt. Pour les congrès Italiens, c'est très animé avec Walter ROLFO et son équipe (entre les soirées à thème, les hall avec du mobilier qui favorisent au maximum les échanges, une ambiance toujours assez festive et surtout de très beaux plateaux, de beaux programmes). Je regrète juste qu'il ne fasse plus le congrès à Saint Vincent qui est une magnifique petite ville avec un casino qui comportait une salle de spectacle garantissant une bonne visibilité contrairement aux salles à Turin). Et pour les Français, Allemands et Suisses, ça faisait aussi moins de route. Pour revenir aux masterclass, je pense que les déceptions sont essentiellement par rapports aux masterclass dans les congrès que l'on règle en plus, parfois assez cher et qui se font sur 2h souvent et par groupe de 10 à 15, ce qui n'est pas un format adapté. Ce sont ces masterclass qui, je pense, laisse l'impression d'avoir assister plus à une conférence en petit commité qu'à une vraie masterclass. Il faut un après-midi voir une journée entière pour laisser le temps au maître de stage de voir ce que vous savez faire, évaluer votre niveau et puisse vous corriger, vous donner les bons tuyaux pour progresser. Et il ne faut selon moi ne pas être plus de 6. Mon raisonnement est le même que pour les cours de soutien que je donne à certains élèves en Physique-Chimie. Au delà de 6, en 1h de soutien, je ne peux pas passer plus de 10 min derrière chacun et ça revient à refaire un cours classique plus qu'un cours de soutien. En 1h, j'aborde les difficultés sur à peu près un chapitre donc des exercices sur un même sujet. Pour un masterclass de magie, en un après-midi, on peut envisager de travailler sérieusement 4 - 5 routines si elles sont déjà apprises (si les "élèves" savent déjà la faire mais mal et qu'il faut les corriger), moins si on part de zéro (si il faut apprendre la routine). Et puis par rapport à un cours de soutien où on sait que tous les élèves qui vont y venir sont en grande difficulté, le niveau sera plus hétérogène dans un masterclass de magie (entre celui qui maîtrise déjà bien la routine et qui veut pousser le truc plus loin, trouver des plans B ou C si il arrive ceci ou cela, trouver une accroche, une présentation et celui qui aimerait présenter la routine mais qui l'a juste vue ou lue). Il faudrait presque faire des groupes de niveaux après une première partie en commun. Mais certains n'accepteraient peut-être pas d'être mis dans les "débutants" après avoir payé cher l'entrée. Gérer les égos est aussi un obstacle parfois mais il est vrai que lorsqu'on se retrouve dans un groupe ou l'un demande à apprendre une technique de base, c'est un peu rageant pour d'autres.  
    • J'ai toujours cru qu'une masterclass était un mot un peu branché pour parler d'un atelier en petit nombre sur un thème précis. Je n'ai jamais vu de conférence se nommant masterclass. Sinon, faisant partie d'un tout petit club qui organise deux conférences à l'année (Amiens), je rejoins ce qu'a dit Marc sur bien des points (mais pas sur l'éducation des jeunes qui,je pense, peuvent rester friands de "live"... Mais tout dépend avec qui. J'ai, par exemple, l'impression que le congrès organisé par Magic Dream rassemble plus de jeunes que, disons, le congrès FFAP).    Après, moi, ce que je préfère dans les conférences, ce sont souvent les échanges avant et après (de préférence au bar ou au restaurant, où ça part parfois en masterclass improvisées 😅)
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