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  • 1 month plus tard...
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On a déjà évoqué dans VM un très intéressant ouvrage,  L'Infini dans la paume de la main - Le moine et l'astrophysicien, un dialogue entre  Trinh Xuan Thuan et Mathieu Ricard. Le sous-titre de cet autre livre est fort à propos dans ce sujet : "La fabrication du réel" :

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  • 3 months plus tard...
Publié le

Je viens d’une petite ville du désert située dans le sud de la Californie où l’on pense que le Bouddha est ce gros bonhomme jovial dont on voit la statuette dans les restaurants chinois. C’est seulement après avoir rencontré Stephen, mon mari, que j’ai appris que ce gros bonhomme était Pou-tai, le dieu chinois de la prospérité. Le bouddha me dit-il, c’est le maigre, celui dont le visage affiche un sourire serein. Je respecte ce que dit Stephen mais, pour moi, le bonhomme au gros ventre, c’est aussi le Bouddha. C’est lui qui a compris la plaisanterie. La plaisanterie, c’est que tout n’est qu’un rêve - la vie dans sa totalité, absolument tout. Rien n’est jamais ; rien ne peut jamais être puisqu’à l’instant même où cela semble être, c’est déjà fini. C’est vraiment hilarant. Quiconque comprend cette plaisanterie est en droit de rire de ce rire merveilleux qui s’empare de tout le corps et fait tressauter le ventre.

Byron Katie - Libre, Un mental en paix avec lui même

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Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple.

Paul Binocle

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Tiens ! Revoila l’argument du bâton… On ne s’en lasse pas !

Après tout c’est l’argument ultime (!) qui a été opposé à tous les sceptiques, tous les immatérialstes, les idéalistes sujectifs, les adeptes du cittamatra et du vijnanavada et autres acosmistes ou solipsistes.

L’argument est imparable depuis Platon jusqu’à Nietzsche en passant par Berkeley et Descartes : Vous me dites, Monsieur, que cette table n’existe pas, eh bien prenez là sur le pied (ou sur le coin de la gueule) et nous débattrons ensuite de son existence ou de son inexistence relative ou absolue.

Le réel c’est quand on se cogne (Jacques Lacan).

Pourquoi la douleur et la souffrance sont-ils, depuis tous ces siècles, grandis comme la preuve ultime de l’existence réelle du monde ? 

Serge Carfantan (philosophe) nous dit : Ce que j’appelle « réalité » pour « moi » c’est l’agression permanente que je subis tous les jours à travers les évènements de l’actualité qui ne font que confirmer le sentiment que je suis bien dans un mon de lutte, de séparation, de rivalité, de violence, dans un monde qui est réel par la difficulté d’y vivre, par l’effroi permanent qu’on y rencontre.

Ladislav Klima lui répondrait rétrospectivement : Le monde est trop horrible, donc il n’existe pas, le nihilisme est une conséquence nécessaire du pessimisme.

Finalement, choisit-on d’être un réaliste naïf ou un idéaliste subjectif ? Ce choix ontologique (si choix il y a) n’est-il pas simplement le reflet de ce que nous sommes ?

On ne voit pas les choses comme elles sont mais comme on est.

Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple.

Paul Binocle

Publié le (modifié)

Descartes et Sartre (et bien d'autres) ont répondu à cette question il y a bien longtemps :)

  • Descartes démontre son existence par l'analyse de sa pensée, il s'agit de son fameux texte "Je pense donc je suis" (le cogito ergo sum).
  • Sartre lui dans un texte intitulé "Ma pensée, c'est moi" (ou quelque chose du genre) démontre qu'il ne peut pas ne pas penser et se défini au travers de celle-ci.

Nous sommes bien réels les amis ! (ouf) xD

Modifié par Natas
Publié le (modifié)

Natas, Le Cogito ergo sum a été abordé ci et là au cours des 50 et quelques pages de ce sujet (tu peux regarder, par exemple, les trois premières pages de ce fil).

Pour faire simple, il y a déjà un problème de traduction : Cogito ergo sum (en latin dans le texte de Descartes) est, en général, traduit (et compris) : "Je pense donc je suis" ou "Je pense c’est à dire je suis". 

Jacques Lacan propose une traduction plus appropriée : "De penser, je suis". Ce n’est donc pas le Je (ou le Moi, faisceau inconsistant de représentations de soi-même sans cesse changeant) qui est posé comme première certitude mais la constatation qu’il y a des pensées qui apparaissent dans le champ de la conscience. 

Dans un sens ce sont les pensées qui créent le Je (l’illusion du Je ?) et non pas l’inverse (le Je qui crée les pensées). Les pensées ne sont pas créées, elles apparaissent et s'imposent à la conscience. La conscience qui perçoit les pensées n'en est pas responsable (pas plus qu'on est responsable du temps qu'il fait dehors).

Cette vision des choses est d’ailleurs plus conforme à l’oeuvre de Descartes : il ne faut pas oublier, en effet, que le "Je pense" n’est pas la première certitude dans les Méditations de Descartes mais directement le "Je suis".

Ce glissement de "ça pense" ou "Il y a des pensées qui apparaissent" à "Je pense" chez les commentateurs de Descartes ainsi que cette tentation d’essentialiser le Je a été critiquée et réfutée par Nietzche et bien d’autres.

Modifié par Shiva
  • Merci 1

Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple.

Paul Binocle

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