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L’idée de cause première est peut être simplement liée au fait que l’entendement humain est enfermé dans l’idée de causalité.

Chaque cause ayant son effet et chaque effet ayant sa cause, il est logique d'être tenté de vouloir remonter à une cause première… jusqu’à une certaine limite car quand on remonte le temps de la cosmologie, on arrive à un horizon bizarre, au-delà duquel nos lois de causalité ne sont plus valables (mur de Planck).

Par ailleurs cette logique selon laquelle chaque effet a une cause est elle même fallacieuse car il n’y a jamais une seule cause pour un effet. La chaine des causes et des effets est une simplification extrême.

La graine n’est pas la cause de l’arbre, elle est une des conditions pour que l’arbre apparaisse. Bien d’autres conditions sont nécessaires pour que l’arbre apparaisse : la terre, l’eau, le soleil, des conditions climatiques favorables et j’en passe.

Ces causes multiples (ou plutôt conditions multiples - le terme est plus juste) est bien connu des spécialistes des accidents de la route par exemple. Un accident est un évènement qui a toujours des causes multiples. 

Exemple : Un piéton est renversé par une voiture, le conducteur de la voiture avait consommé de l’alcool donc ses réflexes étaient altérés. Par ailleurs les freins de la voiture étaient défectueux car elle n’était pas entretenue depuis longtemps. Le piéton, lui même était pressé et n’avait pas fait attention en traversant la route. Bon… Continuons la chaine des conditions multiples : Pourquoi le conducteur avait-il bu ? Pare que sa femme l’avait quitté. Pourquoi la voiture n’était plus entretenue ? Parce que le conducteur était au chômage et qu’il n’avait plus les moyens d’entretenir sa voiture. Pourquoi le piéton était pressé ? Parce qu’il était médecin et qu’il avait reçu un appel urgent. 

… Pourquoi le conducteur était au chômage ? Parce qu’il n’a pas fait assez d’études et qu’il est sur un bassin d’emploi difficile. Pourquoi le médecin était-il médecin et pourquoi a-t-il été appelé à ce moment là ? Pourquoi… Pourquoi… Pourquoi…?

En fait, pour un seul évènement (l’accident) tu remontes très vite à la petite enfance et à la naissance de chacun des protagonistes et si tu remontes encore plus loin dans tout l’enchainement des causes et conditions, tu risques de te retrouver très vite à l’origine du monde.

Si bien que, pour chaque phénomène, on peut dire que c’est tout l’univers qui converge (depuis son origine) pour que ce phénomène apparaisse.

Modifié par Shiva
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Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple.

Paul Binocle

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Publié le (modifié)
Le 14/04/2018 à 08:44, Shiva a dit :

Si bien que, pour chaque phénomène, on peut dire que c’est tout l’univers qui converge (depuis son origine) pour que ce phénomène apparaisse.

Quand on parle de relation de cause à effet, il est clair qu'un effet complexe est dû à de nombreuses causes, ça n'enlève rien à l'idée générale (quand on dit "J'aime le cheval", ça ne signifie en rien qu'on n'aime qu'un seul cheval).

On pourrait également dire qu'une même cause influe sur de très nombreux effets. On pourrait également parler des causes "négatives", en creux, des effets tampons : le battement de l'aile d'un papillon au Brésil peut concourir à... l'absence de tornade au Texas 9_9 !

Pour éviter cette immense chaîne causale qui empêche de penser correctement ;) , en science, on limite le champ d'expérimentation, on définit un cadre (géographique, temporel, etc.) : dans telle et telle condition, si on effectue telle ou telle manœuvre on obtient tel ou tel résultat. Sinon, à chaque fois que tu sucres ton café (oui, je sais, le sucre ça n'est pas bon pour la santé si on abuse, et sans doute que le café non plus) et que tu te dis "Le goût sucré de mon café est dû à un enchaînement causal qui me ramène aux sources de l'Univers", tu auras du mal à comprendre que ce sont surtout et principalement des molécules particulières qui sont à l'origine du goût sucré ici et maintenant. 

La question de savoir si tout découle à la façon d'un jeu de dominos qui chutent (depuis... hum... fixons les premières instant de l'univers) repose sur le fait qu'il n'y aurait ni hasard (pour ce qui concerne le phénomènes physiques) ni libre arbitre (pour ce qui concerne les phénomènes psychiques, et je suis conscient que du point de vue matérialiste le psychique est réductible aux causes physiques subjacentes). Néanmoins, s'il existe du hasard (on en a déjà débattu ici, Gilbus pense que le hasard est un voile qui ne fait que cacher des causes qui nous sont inconnues , il est partisan de "l'hypothèse de l'existence de variables cachées", il est complètement déterministe dans son approche, donc très en adéquation avec l'image de la chute inexorable des dominos) la question d'une convergence inéluctable depuis les origines est plus discutable. Pour autant, la physique quantique repose sur des équations probabilistes (on peut faire des prévisions), sur des "potentiels", ça laisse quand même place à une certaine idée de hasard et si tout semble bien s'enchaîner bien après-coup sur un fonctionnement de type "chute de dominos" il y avait quand même de nombreux chemins possibles à chaque "décisions" à l'échelle subatomique. Quand on fait un tirage du loto et qu'il y a 100 % de chances pour qu'il y ait un vainqueur, il n'y a pas 100 % de chance pour chacun d'être ledit vainqueur, loin de là ; mais après-coup on pourra dire que l'histoire de l'univers concourait à cet événement particulier qui fit de lui le grand gagnant de la loterie. Chacun d'entre nous est d'ailleurs le grand gagnant d'une immense loterie cosmique, nous sommes le résultat d'une quantité invraisemblable de phénomènes et d’interactions qui se sont opérés depuis des milliards d'années. Il ne faudrait jamais arrêter de se voir comme ça, comme un être improbable et qui pourtant a réussi à accéder à l'état d'être vivant après que chacun de ces ancêtres ait fait l'exploit de survivre et de procréer dans un environnement souvent hostile. Wow ! On en a de la chance. 

Modifié par Christian GIRARD
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Bertrand Russell

Citation

Bertrand Arthur William Russell, 3e comte Russell, né le 18 mai 1872 à Trellech (Monmouthshire, pays de Galles), et mort le 2 février 1970 près de Penrhyndeudraeth, au pays de Galles, est un mathématicien, logicien, philosophe, épistémologue, homme politique et moraliste britannique.

Russell est considéré comme l'un des plus importants philosophes du xxe siècle.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Bertrand_Russell

 

« J'en viens maintenant à la dernière question de notre discussion de Dessein Cosmique, à savoir : ce qui s'est passé jusqu'ici démontre-t-il les bonnes intentions de l'univers ? La soi-disant raison de le penser, comme nous l'avons vu, est que l'univers nous a produit, NOUS. Je ne peux pas le nier. Mais sommes-nous vraiment assez merveilleux pour justifier un aussi long prologue ? Les philosophes insistent sur les valeurs : d'après eux, nous pensons que certaines choses sont bonnes, et, puisqu'elles sont bonnes, nous devons donc être très bons pour les juger telles. Mais c'est là un cercle vicieux. Un être ayant d'autres valeurs pourrait trouver les nôtres assez atroces pour démontrer que nous sommes inspirés par Satan.
N'y a-t-il pas quelque chose d'un peu grotesque dans le spectacle d'êtres humains tenant un miroir devant eux, et trouvant ce qu'ils y voient assez parfait pour démontrer qu'un Dessein Cosmique y tendait dès l'origine ? Pourquoi, de toute façon, cette glorification de l'Homme ? Que dire des lions et des tigres ? Ils détruisent moins de vies animales ou humaines que nous, et sont beaucoup plus beaux que nous. Que dire des fourmis ? Elles gèrent l'Etat corporatif beaucoup mieux que n'importe quel fasciste. Un monde de rossignols, d’alouettes et de chevreuils ne serait-il pas meilleur que notre monde humain de cruauté, d'injustice et de guerre ? Les adeptes du Dessein Cosmique font grand cas de notre soi-disant intelligence, mais leurs écrits en font douter. Si je recevais la toute-puissance, avec des millions d'années pour expérimenter, je ne penserais pas à me vanter de l'Homme comme résultat de mes efforts.
L'homme, en tant qu'accident singulier dans un coin écarté, est intelligible : son mélange de vices et de vertus est bien celui qu'on attendrait d'une origine fortuite. Mais seule une suffisance insondable peut voir dans l'homme un mobile que l'Omniscience jugerait digne du Créateur. La révolution copernicienne n'aura pas fait son oeuvre tant qu'elle n'aura pas enseigné aux hommes plus de modestie qu'on n'en trouve chez ceux qui pensent que l'Homme est une preuve suffisante du Dessein Cosmique. »

Source : 

81hQrWTj0ZL.jpg

 

Lire aussi : 

 https://fr.wikipedia.org/wiki/Science_et_Religion

 

http://banquetonfray.over-blog.com/2015/10/bertrand-russell-le-dessein-cosmique-science-et-religion.html

 

 

 

Modifié par Christian Girard
  • J'aime 2
Publié le
Citation

 Il commence à se faire tard. 

 La fête bat son plein. 

 Les gais compagnons sont haut en couleur, bruyants et amoureux. 

 Les belles filles, dégrafées, s'abandonnent. Leurs yeux, doucement se mi-closent et leurs lèvres qui s'entrouvrent laissent apercevoir des trésors humides de pourpre et de nacre. 

 Jamais pleines et jamais vides, les coupes ! 

 Les chansons s'envolent, scandées par le cliquetis des verres et les cascades du rire perlé des belles filles. 

 Et puis, voilà que la très vieille horloge de la salle à manger interrompt son tic-tac monotone et ronchonneur pour grincer rageusement, comme elle fait toujours quand elle se dispose à sonner l'heure. 

 C'est minuit. 

 Les douze coups tombent. Lents, graves, solennels, avec cet air de reproche particulier aux vieilles horloges patrimoniales. Elles semblent vous dire qu'elles en ont sonné bien d'autres pour vos aïeux disparus et qu'elles en sonneront bien d'autres encore pour vos petits-fils, quand vous ne serez plus là. 

 Sans s'en douter, les gais compagnons ont mis une sourdine à leur tumulte, et les belles filles n'ont plus ri. 

 Mais Albéric, le plus fou de la bande, a levé sa coupe et, avec une gravité comique : 

  — Messieurs, il est minuit. C'est l'heure de nier l'existence de Dieu. 

 Toc, toc, toc ! 

  On frappe à la porte. 

  — Qui est là ? ... On attend personne et les domestiques ont été congédiés. 

 Toc, toc, toc ! 

 La porte s'ouvre et on aperçoit la grande barbe d'argent d'un vieillard de haute taille vêtu d'une longue robe blanche. 

  — Qui êtes-vous, bonhomme ? 

 Et le vieillard répondit avec une grande simplicité : 

  — Je suis Dieu. 

 A cette déclaration, tous les jeunes gens éprouvèrent une certaine gêne ; mais Albéric, qui décidément avait beaucoup de sang froid, reprit : 

  — Ça ne vous empêchera, j'espère, de trinquer avec nous ? 

 Dans son infini bonté, Dieu accepta l'offre du jeune homme, et bientôt tout le monde fut à son aise. 

 On se remit à boire, à rire, à chanter. 

 Le matin bleu faisait pâlir les étoiles quand on songea à se quitter. 

 Avant de prendre congé de ses hôtes, Dieu convint, de la meilleure grâce du monde, qu'il n'existait pas. 

Alphonse Allais - Dieu

Un endroit où la main de l'homme n'a jamais mis le pied... (Alphonse Allais)

Publié le
Il y a 13 heures, Christian Girard a dit :

Pour éviter cette immense chaîne causale qui empêche de penser correctement ;) , en science, on limite le champ d'expérimentation, on définit un cadre (géographique, temporel, etc.) : dans telle et telle condition, si on effectue telle ou telle manœuvre on obtient tel ou tel résultat.

C'est effectivement là une des conditions d'efficacité de la science.

Une autre est le retrait ou plus précisément l’« élision » du sujet connaissant et donc de toute forme de subjectivité. 

La condition d'efficacité de la science est aussi son principal biais. 

S'inspirant de Schrödinger, Michel Bitbol nomme ça quelque part "le coût exorbitant de l’acte fondateur des savoirs objectifs". 

  • Merci 1

Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple.

Paul Binocle

Invité bénocard
Publié le (modifié)
Il y a 3 heures, Shiva a dit :

La condition d'efficacité de la science est aussi son principal biais. 

C'est un peu une pirouette, ça, l'absence de biais comme biais...

Le problème est peut-être d'abord de se fixer un objet d'étude. Une fois qu'on a identifié le système à étudier, on peut circonscrire le phénomène et l'isoler des sources de biais éventuels. La subjectivité en fait évidemment partie.

Sauf si on étudie la subjectivité, ce qui semble être ton cas. Dans ce cas, rien ne va plus, effectivement. Mais la solution en sciences reste la même : étudier la subjectivité depuis l'extérieur. C'est impossible autrement : tu ne saurais étudier la subjectivité scientifiquement avec des "méthodes subjectives".

Modifié par bénocard

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    • Quand deux grands magiciens s'associent pour faire un chocolat, ça ne peut être que bon : (Wolfgang MÖSER & David ROTH) Vous trouverez ces tablettes chez ALDI et...oui, je le trouve vraiment bon. A déguster avec modération devant un dvd de l'un de ses "créateurs".
    • Autre détail : si tu confies le briquet à un spectateur et garde donc les aimants entre pouce et index, tu vas sans doute me demander comment je les remet sur le briquet pour la table suivante (en se plaçant dans la situation ou, comme moi, tu vas de table en table). Il faut que je précise que jusqu'à présent j'utilise un porte-monnaie avec des petits morceaux de papier flash dedans et un mouchoir en papier. Ce porte-monnaie est initialement dans ma poche extérieure gauche de veste avec le boulon dedans et les morceaux de papier flash (rectangulaires, à peine plus longs que le boulon et une position debout/couchée alternée, à angles droits les uns par rapport aux autres si vous préférez). Le mouchoir en papier est dans ma pochette (c'est le nom de la petite poche extérieure, de face, sur une veste). Le briquet équipé de ses aimants est dans la poche à briquet (c'est la poche intérieure gauche, en bas d'une veste qui s'appelle ainsi). 1ère table : je sors le porte-monnaie que je pose sur la table ou dans la main d'un spectateur e lui disant "résistez à l'envie de voir tout de suite ce qu'il y a dedans, je vais vous le montrer dans 30s" puis le briquet. Je fais cela pour éviter tout contact malencontreux entre le porte-monnaie et le briquet. Je demande au spectateur d'ouvrir le porte monnaie vers moi pour garder le mystère jusqu'au bout, je prend le boulon et un morceau de papier flash avec ma main gauche (j'arrive à en prendre un seul grâce au positionnement alterné des morceaux rectangulaires "allongés/debout"). Le boulon doit être dissimulé derrière le morceau de papier et le bout des doigts gauches et j'allume tout de suite le briquet (le bruit de la molette ou du piezo et la flamme attirent l'attention vers le briquet). J'enflamme et fait apparaître le boulon. Je présente la routine du boulon dont l'écrou se dévisse seul avec l'idée de Gaëtan BLOOM d'utiliser le briquet. Là : soit je remet le boulon dans le porte-monnaie et je range tout comme au départ pour la table suivante, soit un spectateur veut essayer d'allumer le briquet près du boulon. Je lui donne. Je récupère les aimants entre pouce et index comme je l'ai décrit dans mon message précédent et je prend le mouchoir en papier que j'ai dans ma pochette entre pouce et index droits (qui ont déjà les aimants) car le meilleur moyen d'avoir une position des doigts naturelle, justifiée est de tenir un objet. Lorsque le spectateur a terminé son essaie, le boulon a noirci un peu donc je lui tend le mouchoir pour qu'il me l'essuie et lui demande de me redonner le briquet. Là, vous l'aurez compris, je conserve les aimants comme avec le briquet lorsqu'il prend le mouchoir en papier et je reprend le briquet en replaçant les aimants dessus et hop, direct dans la poche à briquet. J'attends qu'il m'essuie bien le noir sur boulon (je plaisante un peu là dessus) et lui demande de mettre l'écrou à mi-chemin dessus (je l'embête un peu en lui disant "encore 2 tours et demi" ou je ne dis rien et en récupérant les spectateurs je dis "encore un tour ?"; Après leur "oui" je fais de manière exagérée un tour de plus à l'écrou sur la vis puis je leur dis "nan, vraiment, je vous montre encore un mystère rigolo...et là je sors les rondelles avec le trou que l'on fait voyager ou le clou qui se tord ou le stylo qui se tord, etc...ça dépend de mon envie du moment). Evidemment je range le boulon dans le porte-monnaie et c'est reparti...pour un tour ! Je précise aussi que lorsque je dis "pour la table suivante", en fait je parle non pas de la table que je vais aborder après mais de celle encore après car en table à table, j'ai deux enchaînements de 3 routines chacun et j'alterne une table sur deux. Un des enchaînement occupe mes poches gauches (intérieures et extérieures) et l'autre mes poches droites. Ainsi les spectateurs d'une table ne voient pas ou plus difficilement ce qui les attend. Deux tables voisines n'auront pas le même "numéro" et comme je dis souvent, le premier plaisir d'un spectateur par rapport à la magie, c'est de voir le numéro mais le second (et quelque part encore plus important) est de le raconter à des personnes qui ne l'ont pas vu le lendemain dans la famille, au boulot ou autre. Et là, entre tables, il n'est pas rare qu'ils échangent en disant "ils vous a fait le coup du...?" ou "t'as vu le tour avec ....?". Bien entendu, il n'est pas rare qu'une table me demande à voir un effet dont un voisin de la table d'à côté lui a parlé ou qu'il a entrevu de loin. Dans ce cas, selon le cas, je refais le tour en question ou un autre du même tonneau. Attention : sur certaines vestes, la poche à briquet et au même niveau que la poche extérieure gauche. Dans ce cas, l'aimant peut être trop près du boulon et l'activer malencontreusement. Dans mes vestes, la poche le fond de la poche à briquet est toujours plus bas que celui de ma poche extérieure gauche de veste et le porte-monnaie n'est pas gros mais assez rigide et épais (ce qui limite encore le risque et évite que le spectateur à qui je le confie sente le boulon ou en tout cas une chose dure au travers du cuir). Chaque détail compte pour moi. C'est au fil du temps que je trouve chacun de ces détails pour les routines que je présente mais ça, ce n'est pas un mystère, c'est évident. On s'écarte un peu des billets de Finn Jon alors pour "rattacher le wagon", je dirais que je n'ai jamais testé sa version des billets. Je trouve qu'elle n'est pas adaptée pour le table en table mais que c'est la plus nette pour la scène ou le salon (car les transformations sont à vue et douces, sans accoups et sans pliage des billets).
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