Gilbus

Certes, mais… D’une part, tout le monde ne passe pas à la télé D’autre part on peut ralentir, si on a un texte. Slydini n’avais par exemple pas d’histoire réelle, sur ce tour. Et son texte était surtout composé d’instructions, suggestions etc., tout cela servant le tour. Cela correspondait à son style. Si on a un autre style, on peut étoffer le texte, lui donner plus de sens, sans même parler de magie contée, et du coup avoir un rythme qui se rapproche de celui de Slydini sans que cela perturbe le public moderne. D’une manière générale, d’ailleurs, je trouve que les magiciens ont souvent peur de prendre leur temps… Rien n’oblige pourtant à faire un effet toutes les 10 secondes et à parler vite et tout le temps pour faire un bon spectacle… On ne dit jamais assez la vertu du silence dans un texte… Gilbus

Certes, mais… D’une part, tout le monde ne passe pas à la télé D’autre part on peut ralentir, si on a un texte. Slydini n’avais par exemple pas d’histoire réelle, sur ce tour. Et son texte était surtout composé d’instructions, suggestions etc., tout cela servant le tour. Cela correspondait à son style. Si on a un autre style, on peut étoffer le texte, lui donner plus de sens, sans même parler de magie contée, et du coup avoir un rythme qui se rapproche de celui de Slydini sans que cela perturbe le public moderne. D’une manière générale, d’ailleurs, je trouve que les magiciens ont souvent peur de prendre leur temps… Rien n’oblige pourtant à faire un effet toutes les 10 secondes et à parler vite et tout le temps pour faire un bon spectacle… On ne dit jamais assez la vertu du silence dans un texte… Gilbus

Si tu cherche juste le fonctionnement du tour, un visionnage attentif de la vidéo que tu as mis devrait t'indiquer comment ça marche. Mais pour arriver à le faire marcher, un bouquin ne sera pas de trop: Entre les différentes techniques et la misdirection, sans parler du talent de Slydini lui même, c'est du lourd... (enfin, je dis ça, mais je n'ai pas le bouquin: Ganson y détaille les techniques nécessaires à ce tour?) Gilbus

Si tu cherche juste le fonctionnement du tour, un visionnage attentif de la vidéo que tu as mis devrait t'indiquer comment ça marche. Mais pour arriver à le faire marcher, un bouquin ne sera pas de trop: Entre les différentes techniques et la misdirection, sans parler du talent de Slydini lui même, c'est du lourd... (enfin, je dis ça, mais je n'ai pas le bouquin: Ganson y détaille les techniques nécessaires à ce tour?) Gilbus

Exact: je suis sur le chemin du retour, et en vacances après le stage et la conférence de Toulouse. Si le sujet s'y prête encore la semaine prochaine, on en reparle... mais tout n'a-t-il pas déjà été dit? Gilbus

petit up: Le stage du WE prochain à eut des désistements (ça arrive...). Il est donc toujours possible de s’inscrire en dernière minute, si vous êtes sur la région de Toulouse les 26 et 27/10. N'oubliez pas non plus la conférence de lundi prochain, toujours organisée par le TMC... Gilbus

Pourquoi pas : Il suffit de trouver une date, une salle, des participants, et un peu de sous pour les frais… Il y a déjà un projet qui va peut-être se faire à Reims en juin 2016, ou je risque d’intervenir aussi… Sinon, il y a des formations au conte dans la région parisienne aussi, bien sûr, par exemple à CHEVILLY-LARUE : http://lamaisonduconte.com/ Bon, ils ne parleront pas de magie contée, mais de conte, oui Et s’il y a des gens sur la région Rennaise, je redémarre mon atelier d’initiation au conte, à l’année, à Chateaugiron (15km de Rennes), c’est 2 mardi par mois, à 20H30 (il y a des places dispo, j’ai eu des désistements…) : http://larimandelle.org/initiation-aux-contes/ Là aussi, c’est du conte pur, mais bon… J'ai aussi une asso qui forme au conte à Rennes même... https://sites.google.com/site/apclafilois/ Bref, on peut apprendre, il n'y a pas de problème Gilbus

oui, c'est de la tellement bonne pub qu'on n'a pas l'impression d'en voir Même s'il n'est pas illusionniste, il maitrise le détournement d'attention... Gilbus

C’est annoncé depuis un moment dans l’agenda, mais j’en reparle ici, au cas où… Je vais avoir le plaisir de réaliser pour Le Toulouse Magic Club deux animations autour du conte et de la magie contée. Les 26 et 27 septembre 2015: Un stage de weekend, similaire aux stages d’initiation au conte que je pratique habituellement, mais avec une orientation magie contée : On y apprendra donc surtout des techniques du conteur en général, d’appropriation de l’histoire, et d’interprétation. Théorie bien sûr (vous me connaissez, je suis un bavard ), mais surtout exercices, jeux de mise en application, et travail sur une histoire personnelle : Faudra bosser ! A cela s’ajoute des notions purement pour illusionnistes, et nous étudieront le mélange des deux disciplines, magie et conte. Outre ceux qui ont envie de faire de la magie contée, il y aura aussi des éléments pouvant servir pour un spectacle magique en général : On travaillera sur l’entrée en scène, sur la posture, la présence, les regards, les gestes, les déplacements, l’immobilité, la respiration… Sur les mots, le ton, l’énergie, le rythme, les silences, les suspends et le suspens… Sur la façon d’être de l’interprète, sur l’incarnation des personnages, sur les relations avec le public… Et sur bien d’autres choses… Cette base pourra être employée pour poursuivre un parcours dans la voie du conte, ou améliorer l’utilisation d’histoires dans les numéros magiques. Ou tout simplement améliorer l’interprétation magique en général. Le but n’est bien sûr pas de transformer les participants en conteurs aguerris en si peu de temps, mais de faire découvrir le sujet, survoler les multiples choses que le conteur doit prendre en compte, et donner une première expérience. Le stage est ouvert à tous, nous y parleront très peu de « trucs », ne vous attendez donc pas à ressortir de là avec un catalogue de tours tout chauds : Mais peut-être que cela vous aura donné envie de travailler vos propres tours d’une autre façon, c’est en tout cas ce que je souhaite Pour les détails pratiques et d’autres informations, vous pouvez regarder dans l’agenda. A l’instant où je poste, il doit rester des places, mais pas beaucoup… Contactez Nirag directement pour les réservations… Une conférence sur le thème de la magie contée : Le lundi 28 septembre 2015, à 20H30, à Toulouse, salle Cuvier, 3 rue Francis-Lopez. Cette petite conférence (ils me limitent à 3 heures, il faut rendre la salle après… soyez donc à l’heure, je risque de démarrer sans trop de perte de temps…) sera complémentaire avec ce qu’on aura vu au stage : J’y présenterai quelques exemples de magie contée, et leur analyse aussi bien sur le plan du conte que sur le plan magique. Il y a beaucoup de façon d’intégrer magie et conte, ce sera donc une version personnelle de la chose : A vous de retenir ce qui vous semble intéressant la dedans…pour développer votre propre version de magie contée… Bon, dans la conférence, on parlera aussi de théories et de techniques, en grande partie différemment de ce qui aura été vu au stage, les deux sont donc complémentaires, même si vous pouvez venir à l’un ou l’autre indépendamment : il y a de toute façon tellement à dire sur le sujet… Là aussi, peu de trucs (j’expliquerai bien sûr ceux qui sont employés dans les exemples, mais cela reste très simple d’accès…), mais une approche du spectacle qui peut vous intéresser : Conte et magie, en tant que spectacle, ont énormément de points communs… C’est donc le mélange de leurs différences qui va enrichir les deux disciplines… Je joins le prospectus de la conférence, pour les détails. A, j’oubliais : Il y a encore beaucoup de gens qui voient le conte comme un spectacle pour enfant. C’est pas faux. Mais ce n’est pas que cela : Les contes que je pratique sont à destination des adultes, et j’en ai qu’il ne faudrait surtout pas dire devant des enfants… Quoique…si on n’aime pas les enfants… Ne vous arrêtez donc pas aux idées reçues : Les contes ne sont pas pour endormir les enfants, mais pour réveiller les adultes Gilbus 12644.pdf

Du coup, j'étais bien content de m'être fait greffé une troisième jambe, qui me donnerai d'avantage de vitesse, si nous devions prendre la fuite... Gilbus

Dans mon univers, je peux le faire sans problème : D’une part c’est une rue très peu passante. D’autre part j’ai des oreilles, et une voiture entrant dans la rue sera identifiée tout de suite. C’est un peu comme ça que les aveugles évoluent dans leur univers, d’ailleurs Que d’autres ayant des univers différents aient des problèmes, c’est normal… Mais bon, ce n’est pas parce qu’on se fera écraser par une voiture que l’univers sera comme tu désires qu’il soit. Il y a plein d’énergies, d’ondes et de flux et reflux, la réalité de la voiture en tant qu’objet matériel et percutant est une vision très partielle de la réalité. La cohérence d’une situation ne veut pas dire qu’elle est réelle : Cela, ce n’est pas à des illusionnistes qu’on devrait avoir à le rappeler La vision macroscopique de l’univers « réel », avec ses objets, ses déplacements, son temps uniforme, tout cela est faux si on veut une explication la plus proche du réel possible. Au mieux une vision simplifiée et trompeuse, à usage des handicapés de la compréhension et de la perception que sont les humains. On va alors parler de réalité, en se référant à notre usage courant des concepts du quotidien, comme les objets solides, un espace uniforme, un temps identique… et heureusement, car sinon, on serait bien embêté pour traverser la route. D’ailleurs, on ne sait toujours pas pourquoi les poules traversent la route… Mais bon, il ne faut pas oublier que tout cela est faux. Les objets solides n’existent pas, l’espace est tordu, le temps n’est pas uniforme… Ce qui est bien, c’est que des expériences pratiques ont montré que les physiciens avaient raison : On ne peut donc plus traiter tout cela de fariboles mathématique… L’état de l’art n’est donc pas dans nos livres scolaires, avec leur culture newtonienne, ni même dans la relativité qui ne traite après tout que de gravitation. Et plus la science avance, plus notre univers de rue et de voitures apparait comme faux. Donc, oui, la réalité, c’est quand on se cogne, mais c’est vraiment une perception de la réalité parmi beaucoup d’autres… La version qui se rapproche le plus de l’univers réel, pour l’instant, n’est pas une réalité ou on se cogne… Ceci dit, je n’aime pas me cogner non plus, donc je suis aussi immergé dans l’illusion que les autres… Gilbus

Merci pour ce bon moment! j'ai adoré. et il me semble que cela apporte une réponse sur la réalité de l'existence: Oui, ça doit être réel, mais ce n'est pas du tout ce qu'on pensait... Car comment l'appréhender, en dehors d'une vision mathématique comprise uniquement par quelques génies, tout comme il y a des visions philosophiques uniquement comprises par d'autre génies, ou parfois les mêmes... C'est la révolution quantique que les tenant du matérialisme "réel" ont ratés: "le réel, c'est quand on se cogne"? C'est limiter la réalité à un niveau, alors qu'il y en a plein... Élargissons notre champs de vision, pour qu'enfin 1+1 ne fasse pas forcément deux... Merci encore! Je vais regarder ses autres conférences dés que j'ai un moment!!! Gilbus

Ayant eu il y a des années des pertes de carnets, avec toutes les conséquences qu’il y a avec, j’ai abandonné les notes manuscrites. Je stocke les choses dans des fichiers de traitement de texte et de tableur. Pas de base de données : j’utilise constamment des bases de données pour d’autres choses, mais là, cela demande plus de souplesse, et je n’ai pas envie d’avoir de limitation m’obligeant à modifier un modèle de base pour évoluer : je modifie directement la donnée, qui n’est pas formatée, donc libre. L’évolution des méthodes, des styles d’enregistrements, de mes envies aussi, peut se faire sans contrainte avec de la bureautique de base. Tout n’est donc pas enregistré avec les mêmes degrés de détail, ni avec les mêmes formats : Mais pour une chose, on peut aussi trouver plusieurs versions à différents degrés de détail et différents formats… J’ai des fichiers dont j’ai une dizaine de versions différentes, suivant l’évolution et l’utilisation. Il suffit juste d’avoir des noms de fichiers assez parlants. Si on ordonne bien cela dans une arborescence de dossiers, on s’y retrouve assez facilement, en couplant avec un GREP ou la fonction de recherche de l’ordinateur. Je ne cherche pas à stocker l’ensemble des connaissances magiques du monde : le tout petit sous ensemble de ce qui m’intéresse et qu’éventuellement je pratique est facile à gérer. Les outils bureautiques standard me conviennent, car : -Ils sont standards : on peut facilement convertir des choses pour les importer. -Ils sont standards : on peut facilement exporter à d’autres formats, cela garanti la compatibilité et l’évolutivité des logiciels et des média dans le temps : Je relis des fichiers RTF, TXT ou Word créés il y a 15 ou 20 ans. Et je peux les convertir dans d’autres formats en deux clics. -Les médias ne sont pas limités et cloisonnés de nos jours : le même fichier sera lu et modifiable sur l’ordinateur, le cloud (j’utilise surtout google drive, qui se synchronise facilement avec un peu tout...) , la tablette, le téléphone. On peut même imprimer les parties qui nous intéressent. -Avant, ils étaient limités en contenu : maintenant, on peut facilement prendre une photo ou un film avec son téléphone, et les intégrés dans un fichier sous forme directe ou sous forme de lien consultable. - Ils ne me coûtent rien de spécial, je les ai déjà … -Ils ne demandent pas d’apprentissage particulier, puis qu’on s’en sert déjà : c’est du standard. Et contrairement aux carnets et cahier, une modification importante ou une copie pour une utilisation spécifique se fait en deux clic, alors qu’il faut réécrire plein de choses avec le papier. Ainsi, garder plusieurs version ou stade de travail est une base, alors qu’avec un carnet… Certes, il y a des choses qu’on peut faire avec un logiciel dédié, genre basetrick, qu’il est difficile ou impossible de faire avec de la bureautique courante. (par exemple, les simulations de mélanges d’un jeu de carte, sur basetrick…) Mais étant en dehors d’une utilisation professionnelle exigeante, cela me convient très bien. Gilbus

Hihihi, en table a table, effectivement, cela serait un peu encombrant... Mais on peut imaginer une utilisation type surnateum ou un entre sort guidé avec un animateur: La vitrine contient des objets tellement maléfiques qu'on l'a condamnée Mais le responsable peut quand même sortir un objet de temps en temps...ou en remettre un dans la vitrine, s'ils ont tendance à bouger tout seuls, ce qui arrive souvent avec les objets maudits... Pour un petit groupe de visiteurs, ca pourrait marcher... La nature maléfique des objets peut justifier un cordon empêchant les gens d'être trop prés... Mais comme tu le signale, la moindre trace sur la vitre est bloquante: le conservateurs de cette vitrine à intérêt de jouer du chiffon... D'ailleurs, on peut utiliser le chiffon pour recentrer l'action, à la place du plateau de la vidéo: Ce ne sera pas un chiffon innocent, naturellement: il faut qu'il soit d'une grande souplesse apparente, mais d'un certaine rigidité réelle, pour ne rien trahir...des essais à faire, sans doute Gilbus

Je suis un piètre bricoleur, j’ai bien peur de ne pouvoir beaucoup t’aider… Mais l’utilisation de cette illusion m’intrigue : Tu comptes t’en servir lors d’un spectacle, ou installer un meuble chez toi qui a cette particularité ? La conception peut être bien différente suivant le cas : Chez toi, tu as des contraintes d’encombrement, qui vont définir une partie de la taille de l’engin. Son positionnement peut poser problème, à moins d’avoir une pièce très grande à ta disposition… En spectacle, tu as la notion de transportabilité, de démontage, de protection durant le transport qui va entrainer d’autres choix… Également, tu as la motivation de l’engin. Dans la vidéo que tu nous montre, il y a de la motivation pour beaucoup de choses : La vitrine, évidemment, mais aussi la position du magicien par rapport au public, les accessoires utilisés pour « recentrer » l’action, les meubles environnants dans la pièce etc. Donc, avant de te lancer dans la construction, as-tu fait un tour d’horizon de l’utilisation que tu vas en faire, et du thème du numéro ? Et as-tu pensé au stockage ensuite ? Je ne pose pas la question au hasard, j’ai déjà dut détruire une GI, après utilisation, car je n’avais tout simplement pas la place de la ranger ni la logistique pour la transporter… Et crois-moi, c’est ballot. Gilbus

Dans beaucoup de cas, le budget culturel est en baisse dans les municipalité, pour les raisons que tu cites entre autre... Au niveau associatif, on se retrouve aussi avec des subventions en baisses. il n'y a pas que les mairies directement: Les médiathèques, par exemple, font de plus en plus attention aussi, ou cherchent des solutions gratuits... Espérons que ce ne soit que transitoire... Gilbus

Perso, j’aurais plutôt mis des ferrures ou des lanières de cuir, la ou tu as mis des lattes de bois peint. Mais bon, tu as raison, on ne peux pas isoler un accessoire du reste du matériel du spectacle sans perdre le contexte : C’est toi qui dois dire si cette version très moderne (ikéa ) de la male va bien avec le reste. D’ailleurs, cette notion IKEA, si tu arrives avec la male en kit et que tu l’assemble sur place, pourrait à elle seule faire le thème du numéro Et puis on n’a pas la photo « avant / après », donc on ne voit pas trop les améliorations relatives Gilbus

J’ai participé en tant que spectateur à un tour mis en place par Screech ( qui ne viens plus beaucoup sur les forums, il est vrai) : Carte pensée par un spectateur mise sous enveloppe sans la révéler. Prédiction sous enveloppe depuis le début. Enveloppes signées par les spectateurs/témoins avec leurs noms, le tout mis devant nous dans une boite en bois celée à la super-glu devant tout le monde, avec une notice expliquant ce qui s’est passé, signée à nouveau par les témoins. Sur la boite, une autre notice expliquant ce qui s’est passé, et indiquant qu’il faut casser la boite, pour savoir. Et la boite est emportée par un participant, avec mission de la perdre dans un grenier…pour qu’un jour, peut-être, quelqu’un… On a là le concept de décalage temporel extrême, on ne sait pas dans combien de temps quelqu'un ouvrira la boite, ni qui. Nous qui avons assisté au lancement de ce tour en capsule temporelle, nous ne savons même pas si le tour à marché... tout est possible. Si le tour marche, et que quelqu'un le découvre dans quelques années, il pourra s'il le veux faire des recherches sur les personnes présentes, pour en retrouver la trace, s'il se sent une âme d'historien. Ou mettre toutes ces bêtises dans la poubelle la plus proche, va savoir... Perso, je travaille rarement pour les génération futures, ni même pour le public de demain, j'ai bien assez à faire avec celui d'aujourd'hui Ce manque de discernement fera sans doute que je ne passerai pas à la postérité, et c'est très bien comme ça. Gilbus

Hum... Le copyright n'est pas une notion française. Et le fait que Duvivier dise des trucs, ne veut pas forcément dire qu'il a raison de les dire. Le copyright n’existe pas en France, mais chez nous, il y a la propriété intellectuelle. Elle s’applique à tout ce qui est publié, entre autre. Voir le site de l’INPI que j’ai donné en lien plus haut. La discussion a déjà eu lieu plusieurs fois sur VM. Et contrairement à ce que je pensais de prime abord, la propriété intellectuelle et la protection qui va avec s’applique par défaut, que l’auteur le dise ou pas. Du coup, quand Duvivier ou Chelman précisent dans leurs ouvrages que les routines ne peuvent être reproduites sans autorisation, ils ne font que redire ce qui s’applique en fait à toutes les publications, par défaut. En fait, c’est l’inverse qui devrait être fait : Quand un auteur autorise la reprise de son travail pour une utilisation en public, il doit l’indiquer expressément. Après, cela concerne plus les textes, les présentations, musiques et chorégraphie etc… ces éléments visibles sont relativement identifiables, donc protégeable. Mais les discussions sur les effets, par exemple, ne sont pas près de s’éteindre : La discussion qu’il y a eu il y a quelques années sur « Windows » et « Windows pro » avait un peu tournée en carafe. Entre ceux disant que l’un copiait l’autre, et ceux disant que l’on trouvait l’effet antérieurement, c’était pas simple… Et c’est vrai qu’on peut trouver des effets de transformations de cartes derrière une paroi en verre sans contact direct avec le magicien, et cela depuis longtemps : Le change de carte dans un verre à pied, par exemple, est très vieux (enfin, il me semble l’avoir lu dans un vieux bouquin…) Les effets réellement nouveau ne sont pas si communs, alors que les présentations elles peuvent évoluer plus facilement… Quant aux gimmicks et manœuvres secrètes, comme cela n’apparait pas visiblement dans le tour, il faudrait passer dans le dépôt de brevet, ce qui exposerait les plans à tous ceux intéressés, et donc ne protégerai pas le secret, mais l’utilisation du secret…ce qui n’est que rarement le but…surtout vu le prix d’un dépôt de brevet… (En comptant l’international, le renouvellement etc…) Surtout que la plupart des gimmicks ne seraient pas assez novateurs pour avoir droit à l'obtention d'un brevet, il y a des règles d’innovations réelle à respecter... Pour la partie légale, Pierre Fleury a publié bon nombre de réponses intéressantes sur le sujet, et pas que lui… On peut aussi différencier les arguments légaux et les arguments éthiques… vaste débat Il faut aussi différencier ce qui se passe dans le domaine privé (faire des tours en famille ou entre amis) et le domaine public (faire des tours en public, qu’il soit payant ou non d’ailleurs…). Autant on peut faire un peu ce qu’on veut en privé, autant la propriété intellectuelle devrait s’appliquer en public. Bien sûr, nous utilisons tous en public des tours qui ne nous appartiennent pas, sans autorisation explicite de l’auteur, la plupart du temps, il faut rester honnête… Les pros, eux, surtout s’ils passent à la télé ou devant de grandes audiences, ont sans doute intérêt à se renseigner sur les droits d’interprétation… certains tours pro (et chers) sont d’ailleurs vendus avec une licence d’utilisation en public… D’autre part, cela serait de l’hypocrisie de vendre un matériel dont l’utilisation est fortement restreinte, et d’interdire par la propriété intellectuelle l’utilisation de ce matériel dans les conditions d’un numéro de base. Mais cela serait légal… Mettons le nœud baladeur de la corde de Pavel : Il n’y a pas 50 façons de le présenter, j’en vois 3 ou 4 différentes, mais qui se ressemblent étrangement en termes de procédure apparente pour le public. Et qui ressemble furieusement à l’utilisation de base si on enlève les détails. Dans ce cas, si les héritiers de Pavel voulaient interdire l’utilisation du matériel dans la présentation originale, on aurait des problèmes… Mais bon, si on veut aller par la, quand on achète par exemple une corde de Pavel avec son nœud baladeur, en dehors de son site, cela m’étonnerai que les boutiques se fournissent toutes chez Pavel. Il y a donc pas mal de niveaux, dans la protection d’un tour : Le but de la protection, comme on l’a dit plus haut : -pour en définir l’inventeur initial, -pour en interdire ou réglementer l’utilisation, -pour en interdire ou réglementer la fabrication et la vente La partie qui est protégée (la présentation, le visuel, la marque et le nom, le matériel etc.) La zone de protection : -Géographique -Dans le temps (renouvellement et date d’échéance des brevets, limites de la propriété intellectuelle dans le temps, limite pour les marques et logos etc.) -Dans le domaine d’application : on peut par exemple laisser les magiciens jouer avec, sauf en cas de passage télé… Et il faut à chaque fois considérer l’aspect légal et l’aspect éthique. Bref, ce genre de discussion, cela sert surtout à nous faire prendre conscience de la complexité de la chose, et à se dire qu’il faut parfois faire gaffe… Gilbus

pas mal d'informations sur le sujet ici: http://www.inpi.fr/fr/l-inpi/la-propriete-industrielle/qu-est-ce-que-la-propriete-industrielle.html Gilbus

Merci Markiewicz pour cette excellente version. C’est bien simple, je ne vois même pas trop que te conseiller pour l’améliorer. Dans beaucoup de cas similaire, je regrette le texte, je regrette l’absence de jeu d’acteur, d’expression ou d’émotion. Mais là, je me suis laissé embarquer par la magie seule, et c’est très bien ainsi. Le plan fixe sur le tapis est du coup un atout, puisqu’on n’a pas de doute sur des tripotages vidéo, tout est clair et réellement magique. La position de tes jambes évite d’avoir un « fond de scène braguette », comme c’est souvent le cas avec des tables basses, c’est très bien. Je ne vois pas trop pourquoi tu ne filme pas sur une vraie table, mais bon, tu gères. La musique est sympa, et pas trop présente, juste assez pour soutenir l’action sans nous déconcentrer. Bref, que du bon, de mon point de vue : Bravo ! Pour la vidéo proposée par CED, avec un « vrai scénario » etc : Effectivement, c’est très bien aussi, et la routine en live doit valoir le coup. Mais la réalisation de la vidéo, elle, me semble inadaptée : Les mouvements de caméra, mettant régulièrement les cartes hors champs nous enlève la qualité de la vidéo de Markiewicz, qui est faite pour nous montrer honnêtement (du point de vue vidéo) un acte magique. Là, on nous montre le type qui fait de ma magie contée, mais l’acte magique lui-même est minimisé par le cadrage : On pourrait faire 50 changes hors champs, donc on ne nous prouve pas que tout est honnête dans le film. Le désir de faire des effets « vidéo » pour renforcer l’histoire fait du coup perdre de la vérité à ce qu’on voit. Autre remarque sur cette vidéo : La musique, et les effets sonores, s’ils sont dans le thème (un film de série Z), ne cherche pas à nous donner de vrais sentiments, mais une caricature de ce qu’évoque justement un film de série Z. En ce sens, c’est réussi, c’est parfaitement outré, comme effet. Mais il est toujours plus facile de caricaturer que de réaliser correctement ce qui est caricaturé… Bon, la caricature est évidente, bien sûr, et c’est le but… Enfin, l’histoire elle-même : Très rigolotte. Bon, mon anglais est très limité. Elle est bien racontée, mais lors de la distribution initiale, il abuse de la misdirection permise par le texte. Le texte permet bien sûr des misdirections, mais là, c’est vraiment beaucoup… Du coup, on perd l’impression d’avoir tout vu dans la distribution, car une trop grande part de l’attention est utilisé pour suivre l’histoire, forcée en cela d’ailleurs par le montage qui ne nous montre pas les cartes posées sur la table face en bas. Alors que la version de Markiewicz est du coup beaucoup plus impressionnante, car l’attention est centrée sur les cartes, et que sur les cartes. C’est un des pièges de la magie contée, qui permet de contrebalancer une faiblesse du tour par une utilisation de l’histoire. Mais qui du coup donne un résultat parfois moins net : ici, on ne voit pas les cartes posées face en bas, on enregistre leur dépôt, en arrière-plan de l’histoire, ce qui est bien différent… Attention, je ne dis pas que Samelson fait mal sa distribution, mais que le montage vidéo est fait pour distraire l’attention d’un point important à ce moment. Bon, moi, dans ce que je fais, il y a tellement de faiblesse dans les tours que l’histoire porte souvent le tour à bout de bras, même en live... Mais je ne suis pas un exemple à suivre On voit que Samelson utilise énormément son récit pour faire des flashs de renforcement en nous montrant les dos et les faces qu’il désire que l’on enregistre : un travail tout en subliminal, qui fonctionne bien… il est fort, et on sent que tout est pensé et travaillé ! C’est là un des gros intérêts des histoires, cela justifie plein de pauses dans l’acte magique, qui sont utilisées mine de rien pour ancrer visuellement des informations (parfois erronées… ) Bref, Samelson est sans doute beaucoup plus intéressant à voir en live que dans cette version filmée, tu as eu bien de la chance, CED Mais je pense que chacune des versions a ses avantages : Bon, ce n’est pas un scoop, je préfère en général les versions avec une histoire, mais là, je trouve que Markiewicz se débrouille très bien, et nous montre de la magie très pure… chapeau, encore une fois Gilbus

! En donnant le nom de la vidéo, tu donne déjà l'explication Je n'ai pas vu la vidéo, mais j’apprécie vraiment la façon dont il le fait, avec les deux personnes, en continuant l'étalement, ce qui permet de montrer des cartes mélangées tout du long... très fort Gilbus Gilbus

C'est superbement fait, sauf le moment ou il retourne le demi paquet: soit ce n'était pas visible pour P & T, dans ce cas la, ok (mais le sursaut de P montre qu'il l'a vu...), soit tout le monde l'a vu, et c'est ballot, il aurait peut être pu le faire plus discrètement? En tout cas, le reste est très bien exécuté, c'est chouette! Bon, mon anglais n'est pas assez subtil pour apprécier le texte, donc ce n'est qu'une vision partielle du tour, mais c'est bluffant... La question que je me pose toujours dans ce cas la: ok, pour les magiciens, c'est trés fort. Mais pour le public, cela difére-t-il du mélange genre les mélanges du monde version Billis, ou la aussi tout se retrouve dans le même sens? C'est plus net ici (sauf que le retournement dans les mélange du monde se fait en général sur une misdi...), mais la différence est elle essentielle? et cela demande beaucoup moins de précision et de technique avec la méthode genre Billis... Bon, ceci dit, ce qu'il fait est hyper inspirant, faut que j'attrape un jeu de carte, et que je m'y remette Gilbus

Pour mon tour répétable, voir MP. Pour le paresseux amélioré, il s’agit d’une variante du paresseux (il doit être expliqué dans un des Volmer sur les tours automatiques, j’imagine, et dans le VBO Harry Lorayne), ou tout se passe face en bas, et utilisant de la même façon le principe de Kruskal. Pour « le tour de base de Gilbreath », il est décrit sous je ne sais plus quel nom dans le livre de Volmer sur ce principe… C’est celui ou on mélange le jeu, et où il se retrouve classé par paire rouge/noirs, une base du principe, justement… Gilbus

On peut se servir de la perception des probabilités de plusieurs façons : Par exemple, dans le tour de Duvivier « tempête Sous Un Crâne », on a en fait une chance sur 4 de tomber juste, la première révélation étant parfois très « discutable ». Par contre, on joue sur la certitude de cette chance unique, en multipliant les preuves qu’on avait choisi celle-là. Cela ne change rien à la probabilité, mais donne une impression de certitude plus importante que ce que c’est réellement (même si la certitude est en fait de 100%, grâce au procédé magique employé.) J’ai un tour ou je retrouve une carte choisie, et où j’ai deux spectateurs avec moi, pour la procédure. J’en profite donc pour répéter le tour à l’identique, avec l’autre spectateur, en le justifiant justement par : « Trouver une carte c’est fort, mais après tout, il n’y a qu’une chance sur 52… c’est fort, mais c’est possible… c’est pourquoi on va le refaire, pour confirmer… » Comme le tour est refaisable sans soucis, et qu’il gagne justement à être refait, évoquer les probabilités pour le refaire passe très bien. (J’ai refait ce tour jusqu’à une douzaine de fois dans un cadre informel, car les personnes présentes avaient toutes envie de « vivre l’expérience »…) A l’inverse, j’ai des tours ou je parle dès le début de « probabilités extrêmes », dans certaines présentations. Par exemple, dans le tour du « paresseux amélioré », le jeu est mélangé par plusieurs spectateurs, une carte est choisie librement par une coupe sur table du spectateur, perdue dans le jeu, le spectateur coupe et devrait tomber sur sa carte…mais non. C’est une carte indicatrice, on compte le nombre de point, qui amène…a une autre carte indicatrice… etc. A la fin, le spectateur fini par tomber sur sa carte, au moment exact que j’avais prévu. Mais avant de le laisser regarder la carte, je lui tiens un baratin dans le genre : « S’il avait coupé sur sa carte, c’était fort ! 1 chance sur 52. Mais il a coupé sur une carte indicatrice, qui renvoie à sa carte : Il y a donc 1/52 multiplié par 1/51, puisqu’il reste 51 cartes dans le jeu… Ça fait 1 chance sur 2652. Ça serait encore plus fort. Mais ce n’est pas la bonne carte, c’est à nouveau une carte indicatrice, ce qui fait qu’on doit multiplier par 1/50 soit 1/132600 Et puis encore une autre, multiplie par 49, ça fait 6497400… » Et ainsi de suite tant qu’il y a des cartes indicatrices : En pratique, on arrive facilement à 1 chance sur plusieurs milliards de milliards… Bien sûr, j’ai noté à l’avance tous ces chiffres sur un papier que je sors de ma poche, juste avant de me lancer dans ce baratin : le but est bien de montrer que c’était totalement prévu… Dans ce cas, partant d’un jeu mélangé, le fait de sortir une séries de chiffres montrant la presque impossibilité de l’effet est certes assez primaire, mais au moins on montre la difficulté de la chose. Faire exactement le même tour sans le baratin sur les probabilités va au contraire diminuer la conscience de la difficulté : Les spectateurs pensent simplement qu’il a fallu plusieurs essais pour y arriver, alors que c’est tout le contraire… Ou plus simplement le tour de base de Gilbreath, ou on obtient des paires rouge/noire après un mélange, je le présente aussi comme une aberration statistique : Sur deux cartes, on peut avoir rouge/rouge, noire/noire, noire/rouge, rouge/noire, quatre possibilité équivalentes statistiquement. Si on réduit à deux possibilité, homogène (rouge/rouge, noire/noire) et hétérogène (noire/rouge, rouge/noire), les deux possibilités ont autant de chance l’une que l’autre de sortir. Bien sûr, dans le tour, toutes les paires de cartes sont hétérogènes… On peut donc mettre les probabilités ouvertement dans le texte, ou de façon détournées… Gilbus