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Gilbus

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Tout ce qui a été publié par Gilbus

  1. Ben oui, on s’aime, avec Husk’ Bon, il n’a jamais compris que je ne plaisante jamais, car il a de l’humour pour deux, et crois donc que tout est drôle. Alors qu’il y a plein de choses troublante et inquiétante dans le monde magique, qui nous en fait voir de toutes les couleurs… Tiens, rien que quand j’ai découvert que bicycle faisait des jeux de cartes de toutes les couleurs, justement : Quelle angoisse. Le choix dos rouge dos bleu semblait déjà cornélien, mais avec tout un arc en ciel de couleur, comment choisir ? Et quand on m’a dit que mon costume noir ne passait pas sur fond noir… quelle désarroi…changer de couleur de costume ? C’est vendre mon âme… d’un autre côté, vous avez vu le prix des fonds de scène ? arf, comment faire… Et ma panique s’amplifie, quand il faut connaitre le nombre de magiciens en France : Mon dieu, une seule solution : Les dénoncer tous, pour que GUSO reconnaisse les siens ? Et pire que tout : Je rencontre régulièrement des artistes conteurs (tiens, le WE dernier, un stage de deux jours avec Marc Buléon, sur le rythme…), et ensuite je rencontre des magiciens. Arf, c'est terrible… Quelle souffrance, d’autant que YouTube rode avec ses tutos, et que machin et truc ne peuvent pas se saquer, au point de se dénigrer systématiquement en public… Non, Husk’, il n’y a pas de quoi rire, et mon « encyclopédie universelle de la magie de Gilbus » est parfois mon seul rempart contre le chaos. Avec tes messages… Gilbus
  2. Ben, des clubs, il y en a pas mal, si je ne m’abuse : 44 amicales FFAP, si leur site est à jour, sans compter les collectionneurs et les mentalistes… Et la FFAP ne regroupe pas tous les clubs, loin s’en faut : Tiens, à Toulouse, il y a 5 clubs sur la région, dont un FFAP hyper actif ! Dans beaucoup d’endroit, des réunions informelles sont en place, sans parler des petits clubs qui fonctionnent un peu comme une troupe et des cours donnés ici et là, et les magasins de magie qui n’hésitent pas à mettre en place des animations ou les magiciens se retrouvent… Il y a aussi des rencontres organisées un peu partout par des forums (autres que VM, ou les rencontres sont un peu en relâche, j’ai l’impression), qui permettent de tisser des liens entre les magiciens d’une région, et ensuite de faire de petites réunions semi-privées… Alors ok, c’est moins répandu que le chant chorale, par exemple, que l’on retrouve presque dans toutes les villes… Mais plus que le houlà-hop… Je pense qu’on est à peu près similaire, niveau activités, aux jongleurs : Des clubs dans les grandes villes, des regroupements informels un peu partout, des conventions un peu partout (mais surtout l’été…c’est l’activité qui s’y prète…) , une convention nationale qui change d’endroit tous les ans, une convention européenne qui change de pays tous les ans… Mais quand tu es dans un bled paumé, et qu’il n’y a pas de jongleur dans ton coin, ben tu es bien seul, on est d’accord… Gilbus
  3. Ben, il faudrait déjà définir ce qu’est un magicien, et là, on n’est pas sorti de l’auberge… Les magiciens sont ceux qui considèrent l’illusionnisme comme un art ? Ou ceux qui le pratiquent comme un art ? Si c’est l’idée, les magiciens doivent se compter en dizaine, pas en milliers. Le magicien se reconnaît à sa capacité à se passer de gimmick ? Arf, ceux qui font des GI vont être exclus… Ainsi que la plupart de ceux faisant du salon… En gros, il nous reste les manipulateurs… C’est dommage, parce qu’il y a plein de gens qui pensent que la magie n’est pas dans la manipulation d’objet… A, la bonne question : Un magicien doit-il vivre de son activité (rayer les mentions inutiles…) : -En totalité (exit ceux qui font du ballon, du DG ou du clown par ailleurs…) -En partie (donc, aucun amateur n’est magicien… contradictoire, quand on voit de grands noms de la magie qui n’étaient pas du tout pro…) -rien à voir (mais bon, ce critère peut trier ceux qui se font payer des vrais amateurs…heuuu…dans quel but ?) Alors comment reconnaitre un magicien ? Moi, je ne sais pas faire. Son propension à vouloir faire de la magie en public ? Déjà, cela élimine tous ceux qui n’en font qu’à leurs proches… ben pourquoi ? Il y a un minimum de représentation à faire ? Une par an, une par mois, une par jour… ? Ou alors sans considérer le public, simplement ceux qui passent du temps à faire de la magie ? Comment faire de la magie sans considérer un public ? Une caméra est-elle un public ? Non, définir le magicien, pour que tout le monde soit d’accord sur la définition, cela va être très flou… Perso, je n’ai que cela : Ceux qui ont font de la magie devant des gens. Ceux qui essaient de faire un bon spectacle. Ceux qui respectent le travail, le savoir et les secrets des autres. Mine-de-rien, cela me fait penser au serment du magicien, genre FFAP, non ? Vous voyez, mes définitions ne s’appliquent probablement pas à tous ceux que la plupart d’entre vous considère comme des magiciens… Chiffrer le nombre ? Ben, avec ce type de définitions, ça ne sert pas à grand-chose… L’intérêt de chiffrer, c’est surtout quand on veut estimer un marché, et les débouchés éventuels… la, pas besoin de définition trop stricte au niveau éthique : Mieux vaux calibrer une cible en fonction du produit que l’on désire vendre… Ben… pourquoi vouloir à tout prix du nombre ? Le foisonnement d’internet nous montre qu’il y a au contraire plein de gens qui se disent magiciens… Hélas, quantité et qualité ne vont pas toujours de pair : Si on considère que 10% de ceux se disant magiciens ont des choses intéressantes à dire ou à montrer (je suis très optimiste…)… Le nombre de personnes peu intéressantes va donc augmenter 10 fois plus vite que ceux qu’on va trouver fréquentables…. La qualité sera du coup diluée dans un océan de platitude… C’est ballot. Alors que dans un microcosme, on peut au contraire avoir une distillation qui laisse une plus grande proportion de gens réellement investit… Bon, c’est moins bon pour les marchands, du coup, faisons du prosélytisme, il en restera toujours quelque chose ? Tout cela est décidément trop compliqué : Heureusement que je ne suis pas vraiment magicien… Gilbus
  4. VM peut donner un ordre de grandeur pour les magiciens ayant un certain état d’esprit communautaire… Dans ce cas, 3000 doit refléter les magiciens plus ou moins investit et qui vont sur le net... sachant qu'il y a d'autres forum avec des gens qui ne viennent pas sur VM... Mais il y a d’autres communautés qui n’ont pas les mêmes règles. Si sur youtube on cherche les « chaines » de « magie», il nous en donne 33 300 environ. Dedans, ceux présentant des tours, et ceux ayant des tutos, tout cela confondu bien sûr. Et encore, on ne compte pas en « chaine » un type ayant publié une vidéo ou un tuto… Bon, il y a aussi dans cette recherche « magie » des faux positif, du genre « la magie de noël » etc. Mais la plupart parlent effectivement d’illusionnisme, ou de ce qui en tient lieu pour eux. Soit 10 fois plus là-bas qu’ici. On peut donc voir que nous sommes ici des marginaux… Bien sûr, si on ne compte que les vidéos de magie, on arrive à des chiffres beaucoup plus important, dépassant le million, mais beaucoup de chaines ont entre 5 et 20 vidéos, donc cela s’explique… Donc, très dur à dire, d’autant que la définition du « magicien » est floue… Si on cherche sur youtube « explication magie » donc à priori les débineurs, filtré sur « chaînes » donc les récidivistes organisés, on a 5050 chaînes. (La plupart des gamins qui débinent ne sont pas sous le format « chaîne », mais font souvent juste une ou deux vidéos…) Soit plus que d’abonnés VM… J’espère que ce ne sont pas les même. Gilbus
  5. ben, si, c'était tout à fait accessible aux amateurs. Les Payots étaient disponibles à la commande chez tous les libraires... Les bouquins de Cellier, cela valait entre 11 et 15 nouveaux francs, à l'époque. Certes, une somme, mais il faut voir que cela contient! Les Hilliards étaient un peu plus chers, mais dans le même ordre de prix (25 nouveaux francs, si j'en crois ce qui est marqué sur les miens...) Un livre, et des années de travail si on veut tout exploiter... Mais même les livres plus récents, si on ne se précipite pas dessus à leur sortie, peuvent se trouver pour un prix raisonnable, et si on fait le ratio tours/prix, c’est sans équivalent avec un tour du commerce composé d'un jeu de carte, d'un bout de plastique ou d'un lien internet... Encore, quand le matériel est difficile à fabriquer, je comprends qu'on l'achète...Les magiciens moderne n’ont pas tous des ateliers, comme ceux d’antan… Mais en ce moment, on se fait regarder de travers dès qu'on n'achète pas du « tout fait »: "Tu es sur que tu as le droit de le faire toi-même?" Ben oui, je suis sûr, parce que le principe que j'utilise, il est dans un bouquin depuis 90 ans, et que celui qui te vend le tour en ce moment n'a pas inventé quand chose... Je précise que je parle en général, pas forcément pour le tour objet de cette discussion, puisque ne l'ayant pas acheté, je ne sais pas comment il marche, naturellement... Je rappellerai enfin le proverbe: "Donne un poisson à un pauvre, il aura un repas. Apprend lui a pécher, il n'aura plus jamais faim." Donc, il faut vraiment que tu te mettes à la retouche d’image, Doc… Gilbus
  6. J’avoue ne pas tout comprendre de cette discussion, mais ça n’est pas étonnant, je ne comprends jamais rien. Par exemple, je ne vois pas trop pourquoi on en vient toujours à parler de la guerre israélo/palestinienne, dès qu’on parle de guerre en général… Mais pour le fait que l’état islamique n’intervienne pas visiblement dans cette guerre, c’est peut-être tout simplement parce que c’est assez le bazar comme ça la bas, sans qu’ils aient à s’en mêler, non ? Après tout, le côté « occidental », les israéliens, vivent depuis des dizaines d’années avec des gens qui se font sauter dans les bus ou sur les marchés, et qui envoie tous les jours des missiles sur leurs villes. Pas facile dans ses conditions de dire qu’on va instaurer la terreur (c’est le but du terrorisme, non ?), vu que la barre est déjà placée plutôt haut… Tiens, là-bas aussi, ceux qui lancent les bombes se dissimulent au milieu de la population… comme quoi la technique se transmet bien… Mais faire du remous, c’est largement plus efficace quand on frappe dans des pays calmes qui n’ont pas de guerres en cours sur leurs territoires, et donc ne se méfie pas… Donc Israël n’est pas un bon plan… Ce qui me surprend le plus, c’est que les fameux camps d’entrainements, même s’ils sont mobiles et disséminés, ne soient pas encore totalement anéantis. Avec les technologies modernes, on aurait pu penser que l’espionnage et le repérage de tels camps étaient faisables, à défaut d’être facile, vu qu’il y a des gens dont c’est le métier, qui ont de gros moyens… La technologie est parfois un peu décevante, au final… Quant à l’embrigadement, il n’a rien de surprenant, lui : Tiens, quand on a fait la première guerre du golf, ben moi aussi, au début, j’étais pour : Comme quoi il est facile de faire gober n’importe quoi à n’importe qui… Par contre, arriver à faire penser à quelqu’un, qui a grandi en europe, qu’il est bon de se faire sauter avec sa bombe, alors que le type à eut depuis tout petit des jouets télécommandés, c’est fort. Bon, ça ne sert plus à grand choses, mais c’est fort. Ben oui, au début, quand les palestiniens, justement, se faisaient sauter avec leurs bombes, on avait une image marquante, de gens poussés à bout, et prêts à tout pour défendre leurs proches… c’était cool, ça passait bien à la télé. Maintenant et ici, les types qui se font sauter avec leur bombe, on les traite au mieux de Bradzingue complétement timbrés. C’est moins porteur… Non, franchement, ils devraient se mettre aux télécommandes ou aux minuteries, pour faire sauter leurs bombes : Ça ne coute pas chers, et rentabilise pas mal les frais de formation du personnel, en multipliant le ratio explosions/terroriste. C’est là qu’on se dit (mais ce n’est pas une surprise…) que les humains ne vivent pas tous dans le même univers, et n’ont décidément pas les même valeurs… Tiens, petite anecdote : Le WE dernier, animation lors d’un salon du livre médiéval. Il y avait la « ronde du veilleur de nuit », prétexte à une soirée enquête, et lors de cette enquête, nous avions prévu un certains nombres de gags (c’était une animation assez loufoque…). Et il y avait un gag récurant : Dès que le mot « sarrasin » était prononcé, tous les soldats de la garde partaient en courant dans tous les sens, complétement paniqué, en hurlant « sarrasin » à leur tour. C’est assez rigolo comme running gag, surtout quand son sait qu’il y a plein de crêperie ou on fait des galettes de sarrasin, ou qu’un des suspect supposés de l’enquête était barbu. Nous nous sommes longuement posé la question (au moins 2 minutes): Maintenir ce gag prévu de longue date, ou le supprimer suite aux attentats… ? On a maintenu, et vu les réactions du public, on a eu raison… Bref, tout ça pour dire…ben, que je ne sais plus sur quoi porte la discussion, au final… vous parliez de quoi, au début ? Gilbus
  7. Ben, j’avoue ne pas être tenté... La mécanique du début, pour sélectionner les cartes, est un grand classique, qui me semble n’avoir rien de novateur. Le coup de la carte qui disparait de la photo, il me semble l’avoir déjà vu aussi, sous une autre forme, mais ou… ??? L’inverse existe assurément, avec Heirloom… C’est en tout cas courageux d’avoir mis un teaser entier, car ceux qui le prendront sauront exactement ce qu’ils auront… Ceux qui ne le prendront pas aussi, j’imagine. Il y a quand même deux trucs qui me chiffonnent dans le principe : Il fut un temps ou ce genre de tour méritait une demi-page dans un livre en contenant des centaines. Maintenant, on veut nous vendre le tour tout seul, avec le matériel en plus, pour le prix du bouquin d’avant… Les magiciens ne savent plus écrire des trucs au dos des cartes, ou faire un montage photo ? Bon c’est la question commerciale qui va toujours chatouiller les vieux grincheux et radins comme moi…… Ensuite, sur le final qui semble tant plaire : Il n’est pas en accord avec le type d’effet du tour principal ... L’effet principal, une prédiction ou une influence, suivant la façon de le présenter, est un effet plutôt mental. L’apparition de la carte, elle, est un combiné d’apparition/altération de la photo… donc certainement pas un effet mental… C’est sans doute pour cela que ça plais : c’est inattendu, car cela sort du type d’effet de la première partie… Mais du coup, je me demande comment présenter cela ? Mais c’est pas grave, puisque je l’achète pas Gilbus
  8. Merci pour vos réactions : Et je suis pris à mon propre piège, puisque j’avais essayé de faire court, pour une fois, et que du coup, tout n’est pas clair… Damned. Détaillons donc un peu : Tu as raison, les acteurs sont très forts. Ils peuvent rendre intéressant même un texte qui est difficile… Le problème, c’est qu’on parle ici à des magiciens : Plus de la moitié n’a même jamais envisagé de prendre des cours de théâtres ou de conte, et 90% des autres ne sont pas allés au bout de la démarche d’apprentissage, car c’est long, difficile, et que la vie est courte. Alors certes, on peut faire passer un texte, même pourri, même génial mais imprononçable, si on a du talent d’acteur à revendre. L’idée ici était plutôt de faire un texte qui soit facile à dire, pour que les magiciens donnent une interprétation correcte sans avoir à faire le conservatoire : C’est moins bien, mais bon, il faut faire avec ce qu’on est, parfois Cela n’empêche pas de travailler l’interprétation, la mise en scène et le rythme, mais bon, partons sur du facile, puisque c’est notre texte et qu’on le fait nous-même… ! Car : Effectivement, je m’adressais principalement aux amateurs, qui, il faut le dire, ont rarement l’occasion de faire écrire leurs textes par un professionnel. Ça serait tellement plus simple de travailler avec un auteur, un chorégraphe et un metteur en scène. Mais hélas, ce n’est pas toujours possible. Surtout pour l’amateur paumé dans son coin et sans fortune personnelle… Il faut donc que l’amateur crée son texte lui-même. Et la remarque de Gérard est précieuse : Effectivement, écrire un texte pour qu’il soit interprété en public, c’est un métier. Il faut du talent d’écriture, bien sûr, mais aussi prendre en compte…ben, les soucis du passage écris/oral que j’ai signalé plus haut. Et il faut en plus s’adapter au contexte, et à la personnalité de l’interprète, bref, c’est très dur, et ceux qui le font bien sont à saluer. Maintenant, revenons à notre cas général (désolé, il y a beaucoup plus d’amateur que de pros à lire ce qui se dit ici ) : A moins d’un talent chèrement acquis ou d’un don inné très pointu, il est rare que l’amateur, qui doit créer son texte fasse aussi bien qu’un pro. Mon message visait donc non pas à dénier la qualité des auteurs, mais à proposer une méthode fonctionnant plus facilement pour un néophyte. Et ma principale erreur est de n’en avoir pas assez dit, d’où un risque d’incompréhension… Déjà, effectivement, il ne faut pas se lancer dans la création du texte à l’aveuglette : Cela peut être un brainstorming matériel en main, certes… Mais en général, on a plutôt déjà une idée de ce qu’on veut faire : Il convient donc de définir un thème, une histoire (même réduite à sa plus simple expression si on n’est pas en magie contée), une structure, ou même carrément un scénario… Tout cela peut bien sûr être mis par écris, sous une forme ou une autre, il y a plein de méthodes. Mais mon intervention ne portais que sur la petite (mais importante) étape ou l’on va mettre des mots sur les idées. C’est là qu’à mon avis, on gagne à travailler d’abord l’oral. On sait ce qu’on doit faire passer, par le scénario, la structure, l’étape du numéro, reste à le dire. C’est là que la solution qui me semble la plus simple, ben c’est de le dire, justement. On évite ainsi presque naturellement les formes les plus littéraires, dans beaucoup de cas. Et encore, pas toujours : J’ai vu des gens employer des mots qui ne passaient pas dans la bouche, mais qui leur semblais beaux… Dans ces cas-là, ma réponse est d’aller vers le naturel : Est-ce qu’on parlera comme ça à son garagiste ou son boulanger, a un copain, à ses enfants… Le naturel est pour moi une façon efficace de s’exprimer en spectacle. Il y en a d’autres, mais qui demandent du talent d’acteur… Ensuite, ce que souligne Julien, au niveau par exemple des répétitions de mots ou d’expressions : Effectivement, un mot qui reviens 3 fois en deux phrases, on peut le voir facilement à l’écris. Mais on peut aussi l’entendre facilement à l’oral A condition de développer une écoute de son propre discours… Là, c’est une question de préférence : L’idéal est, pourquoi pas, de faire les deux : Une purge orale et une écrite… on en oubliera moins Ensuite, cette chasse aux mots redondants n’est valable que pour les mots « prévus » dans le texte. Hors, il y a un tas de mot qu’on n’entendra pas, qui ne seront pas écris, et qui pourtant viendront de toute façon polluer le texte : Les tics de langage. Nous en avons tous plus ou moins, et il faut un travail acharné pour s’en débarrasser. Ce sont le « heuu », « et », « et alors », « soudain » etc. Ces mots qui nous viennent naturellement, parfois à toute les phrases dès qu’on est un peu sous pression, et qu’on n’a pas prévu dans le texte, qu’il soit écris ou oral. Il faut bien sûr les éliminer, sauf à monter volontairement des tics de langages pour étayer un personnage. Pour ces mots parasites, que la plupart du temps on n’entend pas nous même de façon spontanée, plusieurs solution : -Développer l’écoute de son texte, pendant qu’on le dit. Cela sert de toute façon, et permet aussi de repérer les autres imperfections. C’est une étape qui me semble intéressante, car elle est toujours disponible, et on s’en sert pour corriger plein de choses. Par contre, elle demande un réel entrainement, car il faut avoir un esprit qui fonctionne à deux niveau, celui qui dit, et celui qui écoute. Il y a des exercices pour cela… -Travailler à plusieurs, en groupe ou en atelier. La solution la plus confortable. Les retours que l’on peut avoir en atelier sont précieux, et surtout, l’atelier permet de refaire immédiatement une partie qu’on a ratée, ou d’essayer immédiatement une suggestion… -S’enregistrer, et ensuite s’écouter attentivement : pas simple, car nous le savons tous, on aime rarement s’entendre et se voir, on ne se trouve pas à la hauteur de ce que l’on espérait… ben justement A noter que parfois, même en regardant l’enregistrement, on ne perçoit pas ses propres tics de langage, si on n’a pas fait le travail d’écoute nécessaire… pas simple Mais le but du travail de création du texte, c’est effectivement de couper. Oui, mais du coup, c’est moins pédagogique : Je m’explique… Dans le numéro, tu as du texte plus ou moins fixe, qu’il faut bien sûr travailler… Mais tu as aussi (souvent) la possibilité de broder et improviser sur une réaction du public, un événement imprévu, un truc qui ne se passe pas comme attendu. Si dès la création, tu prends l’habitude de ne pas avoir un discours qui divague, mais que tu maitrises (plus ou moins ) dès sa sortie de bouche, tu auras des automatismes qui vont se former pour les situations imprévue, ou le « texte » devra bien sortir quand même, et pas trop en vrac C’est un choix qui est, là aussi personnel, mais j’ai vu beaucoup (mais vraiment beaucoup !) de gens qui arrivaient avec un texte écris, et qui n’avaient de toute façon pas fait ce travail d’épuration à la source… d’où ma proposition de filtrage à la sortie du bec J’ai l’impression qu’on fonctionne d’ailleurs sur le même principe générale : « Le texte est bon non pas quand on ne peut plus rien ajouter, mais quand on ne peut plus rien enlever… » Autre chose que j’ai constaté avec l’entrainement oral : L’apprentissage du texte est presque indolore, même pour ceux n’ayant pas de mémoire (comme moi) : Le fait que notre texte se soit formé dès le départ à l’oral permet à certain de le savoir dès la fin du travail de création. Alors qu’un travail écris demandera une étape d’apprentissage supplémentaire, pour se conformer au super texte qu’on a mis sur le papier. Ma solution est une solution de paresseux, cela n’étonnera pas grand monde… Hihihi : moi, c’est « conte, conte, conte… » Mais on peut le dire sous forme : entrainements, méthodes, techniques… Se lancer dans l’interprétation sans avoir de bases d’interprétation, simplement parce qu’on se dit que tout le monde sait parler, c’est un peu comme postuler pour un rôle à l’opéra, car sous la douche, on chante super bien… Totalement d’accord, comment ne pas l’être. Le but de mon intervention, c’était juste de mettre certain point en évidence sur l’oralité, car ces points ne sont pas toujours perçu par ceux qui se lancent seuls et sans suivre des cours d’une discipline ou d’une autre… Après, chacun trouve sa voie, les conseils et les techniques ne sont pas universelles, mais sont des solutions pour résoudre certains problèmes. Si vous trouver une méthode personnelle qui le résous, le problème, c’est parfait, et cela sera sans doute bien meilleurs pour vous, puisque c’est votre méthode ! Mais l’important, et l’intérêt des méthodes, c’est aussi de montrer qu’il peut y avoir un problème quelque part : Si on reste ignorant du problème, on ne peut s’améliorer… Gilbus
  9. Encore un extrait de "l'encyclopédie universelle de la magie de Gilbus", en réactions à quelques remarques d'un autre post... De l’écriture de la magie. On voit ici et là des gens qui nous disent : « Un tour de magie doit être plus que simple puzzle, une vulgaire devinette… cela doit être un vrai spectacle, avec un texte et une mise en scène…» Et ils ont raison. Ils ajoutent : « Il ne faut pas tout miser sur l’improvisation, ou le génie supposé du moment : il faut prévoir un scénario, un texte, qui doit être travaillé au moins autant que le tour… » Et j’applaudis des deux mains. « Donc, ne vous lancez pas à l’aveuglette dans la présentation du tour : écrivez votre texte. Si vous ne faites pas un travail d’écriture, vous n’irez pas loin, écrivez! » NON !!!!!! Non, car un tour de magie n’est pas une lecture ou une récitation. Certes, il y a un texte, que l’on va dire. Mais comme on doit le DIRE, c’est un texte oral. Hors, il y a un monde entre le texte écris et le texte oral : Si on prend un texte sous forme littéraire, et qu’on se contente de le dire tel quel, cela ne donne en aucun cas un texte naturel, cela fait au mieux une récitation de texte écris. Hors, le but pour vous est-il de sembler parler « comme un livre », ou d’avoir un discours qui passe bien à l’oral ? Les différences principales entre oral et écris : Les temps : Le passé simple, par exemple, est très bien à l’écris. Personne ou presque ne PARLE au passé simple de nos jours, comme c’était le cas au 19ième siècle par exemple. Vous parlez souvent au passé simple, dans votre vie de tous les jours ? Alors pourquoi l’utiliser sous prétexte qu’on est sur une scène ? Les temps de conjugaisons sont différent entre oral et écris. Les expressions : Certains expressions sont purement littéraire, et donne un aspect artificiel ou ampoulé dès qu’on les dit : Regardez cette liste d’expression : http://www.expressio.fr/toutes_les_expressions.php Toutes sont bonnes à l’écris. Combien en employez-vous spontanément à l’oral ? J’imagine moins de la moitié. Est-ce une raison pour les dire, une fois sur scène, alors que vous ne les utilisez pas dans la vraie vie ? Les mots : L’oral n’est que rarement nourri de mots compliqués. Ce n’est pas une question d’appauvrir notre vocabulaire, c’est juste qu’il faut que cela fasse vrai. Chaque mot « littéraire » qu’on va dire va faire perdre une parcelle de crédibilité à notre langage, cela sentira le travaillé, le préparé, le répété. Hors, à moins d’incarner un personnage de conférencier pas très doué, le but est quand même le plus souvent d’avoir un langage qui semble sincère, et spontané. Le ton : Un texte parlé peut beaucoup plus facilement être familier. Le langage oral n’a pas à être châtié (tiens, en voilà un super mot qu’il ne faut pas utiliser à l’oral…) et conforme au pinacle (et paf, encore un) des règles de l’écriture et de la grammaire. L’interprète n’a pas, bien sûr, à faire de fautes de français. Mais il peut utiliser spontanément des formes familières, contractées, voire vulgaires, suivant ce que l’on dit ou le personnage qui le dit. On peut alors parler « normalement » Les vrais acteurs doivent travailler encore et encore pour que leur texte soit dit de façon naturelle, et semblent couler spontanément. Mais eux, bien souvent, ont des auteurs qui ont déjà tenus compte des remarques ci-dessus, et vont donc leur donner un texte « prononçable ». En magie, 99% d’entre nous sommes nos propres auteurs. Alors ne nous compliquons pas la vie : Faire un texte écris, puis s’entrainer à le dire, va demander énormément de travail pour réaliser le passage de l’écris à l’oral. Quitte à créer et travailler un texte, il vaut bien mieux le faire directement à l’oral. On le répète, on le change, on teste, on coupe, on modifie, à l’oral, à haute voix. Et seulement une fois que cela semble à peu près correcte, que le texte et les mots passent bien en bouche, là, on peut l’écrire. Mais pas, surtout pas, en le transcrivant sous forme littéraire, avec correction des « défauts de l’oral », pour en faire un texte « propre » NON ! Le trésor, ce sont justement les imperfections de l’oral, qui en font un texte vrai, avec ses contractions, ses élisions, ses pauses et ses gestes… Il faut donc retranscrire tout ce texte oral exactement comme on le dit, presque sous forme phonétique, et y ajouter le jeu d’expression, le ton, les moments d’hésitations, les gestes, les déplacements, les onomatopées, bref, tout ce qui rend un texte oral vivant : Car l’autre grande différence entre le texte écrit et le spectacle vivant, c’est qu’en spectacle, on est présent, physiquement, devant le public : Il y a donc ce qu’on dit, et aussi ce que l’on montre, et cela est souvent mal géré par un texte écris à la base. Un texte prévu pour l’écris va tout « dire ». Un texte prévu pour l’oralité, et la représentation, va en montrer autant qu’il va en dire, et on peut souvent remplacer la moitié des mots pas autre chose (des silences, des expressions du visage, le ton, les gestes, les déplacements, l’énergie, le regard…) Construire son texte à partir de l’écris, c’est s’obliger dès le départ à tout retransformer, pour y inclure toutes la partie « contact humain » que le texte écris ne fait en général qu’évoquer vaguement. Donc, bien sûr, scénarisez vos routines, créer des textes, travaillez les autant que vos tours et vos passes… Mais faite le à l’oral, et au physique, directement. Et ensuite, l’écriture n’est qu’une retranscription de tout ce que vous avez travaillé, pour mémoire. Et n’est en rien figée. Vous allez continuer à travailler votre interprétation, elle va progresser. Mettez votre texte écris à jour : Le texte n’est jamais une contrainte imposée, c’est juste un aide-mémoire représentant l’état du vrai travail, à un instant donné : Si on trouve quelque chose qui marche mieux, on change le texte écris, pour mise à jour. Donc, oui, écrivez vos texte…. Mais seulement après les avoir travaillés, vécus, dit à haute voix, retravaillés, améliorés, inclus dans votre corps et vos gestes, dans votre personnage et ses particularités. Alors seulement, on peut l’écrire avec profit. Bon, et si vous ne pouvez pas travailler autrement qu’à l’écris, car c’est votre caractère et votre façon de faire, ben faites au mieux… Mais n’oubliez pas les lacunes de l’écris, et essayez de les compenser… Bon courage… Gilbus
  10. Tu peux aussi le fabriquer toi même, c'est pas bien dur non plus Mais si tu veux montrer les faces avec un jeu radio, tu peux faire un mélange à la française, avec les faces tournées vers les spectateurs... Gilbus
  11. Oula, tu mélanges les origines… Voilà des définitions plus précises, tirée du dictionnaire encyclopédique de la magie de Gilbus. TRUC : C’est une déformation du mot Turc. En effet, les enfants entendant les adultes qui discutaient à propos des magiciens, avaient souvent cette phrase qui revenait : « Il nous prend pour des têtes de Turcs. » Le parler enfantin aidant, c’est « Truc » qui est resté… TRICK : Les magiciens anglais, vers le 18ième siècle, tenaient le haut du pavé mondial de la magie. Naturellement, beaucoup de magiciens apprentis Français désirant s’améliorer allaient donc en Angleterre, pour y apprendre le métier. Mais à cette époque, l’enseignement Anglais était rude : Quand l’apprenti ne réussissait pas son tour, il était bon pour le fouet et autres punitions corporelles. Revenant en France, ces apprentis parlèrent de la méthode Anglaise, « à la trique », et par un curieux retour sémantique, ce sont les Anglais qui reprirent l’expression, en l’adaptant à leur prononciation : « you want to learn a trick ? » Dit d’un air sombre en frappant la trique dans le creux de la main d’un geste menaçant, cela décourageait les simples curieux qui voulaient juste connaitre le truc… Heureux temps… Non, il n’utilise pas de miroir, mais un aimant. La dernière phalange de son doigt est une prothèse métallique couverte de caoutchouc, tenue par un aimant implanté dans la chaire : Il peut donc la détacher à la demande. Cela peut sembler un peu extrême, pour un effet si basique, mais les magiciens sont parfois prêts à tout pour réussir un tour, il faut s’en souvenir… Parfois même, ils disent n’importe quoi… Heureusement, je ne suis pas vraiment magicien… Gilbus
  12. Une autre chose qui pourrait t’être utile si tu vas dans ce type de magie : Prendre des cours de conte. Le conte et la magie contée sont cousins de la magie bizarre, car même si tu as un bel effet, du beau matériel frappant d’authenticité, il faudra toujours à un moment ou à un autre mettre en scène leur histoire et l’interpréter… Les techniques du conteur sont assez appropriées à l’interprétation de beaucoup de routine de magie bizarre, et à beaucoup de routine de magie en général. Donc, si tu trouves des associations ou formations de conteurs du coté de Belfort, renseignes toi Gilbus
  13. Le jeu n'a pas besoin d'être truqué, il peut être emprunté Cool: je n'ai donc plus que 2 ou 3 solutions... Dont une sera cependant un peu aléatoire si on me présente un jeu mickey tout collant et ondulé... Mais cela replace donc l'utilisation de ce tour dans des limites bien précises: Les cas où l'on peut emprunter un jeu... C'est à dire quand on est en visite chez quelqu'un, et qu'il nous demande un tour (ou qu'on s'arrange pour qu'il nous le demande ) Ou alors entre magiciens... Car au resto, en spectacle en salle, en animation de manifestation, avec un public de moldus, il n'est pas simple d'emprunter un jeu de cartes... Si on fait le tour avec notre propre jeu, je pense toujours que les spectateurs penseront illico que le jeu est truqué si on le présente comme sur la vidéo. D’ailleurs, il écrit « sans regarder ni toucher les cartes », mais sur la vidéo, il ne se prive pas de regarder et toucher… c’est ballot… Quand à la version de séparation par les spectateurs... c'est dommage de ne pas montrer l'effet le plus fort Gilbus
  14. Tel que c'est présenté, effectivement, la magie ne rayonne pas des masses: Ok, il sait si la carte est rouge ou noire, en voyant/touchant le dos. Donc... ou est la marque? C'est la seule question que se posera le spectateur français, et il faudra envelopper cela dans beaucoup de baratin pour l'éviter. Je ne sais pas comment il fait, mais le fait d'avoir spontanément, sans réfléchir, 3 ou 4 solutions qui ne sont pas invalidée dans la vidéo, cela me semble aller dans le sens de la devinette plus que dans celui de la magie. Mais je n'ai peut être pas tout compris, je ne suis pas très bon en anglais... Quelqu'un peut nous expliquer l'intérêt? Gilbus
  15. Heuuu, c’est assez délicat, comme choix, non ? Parce que si l’on ne doit pas rire les jours ou il y a la guerre, les jours où il y a des attentats, les jours où il y a des injustices, on ne rira pas souvent, et nous ne devrions jamais faire aucun spectacle… Tiens, un exemple : SYRIE. Les djihadistes de l'Etat islamique exécutent 160 soldats http://tempsreel.nouvelobs.com/guerre-en-syrie/20140829.OBS7589/syrie-les-djihadistes-de-l-etat-islamique-executent-160-soldats.html L’article est daté du 29/08/14, il y a un an environ : A-t-on suspendus les spectacles en France, il y a un an, quand la vidéo est sortie ? Quand l’état islamique a provoqué des centaines de milliers de réfugiés en Irak, détruit des villages entier en Syrie, on a fermé les théâtres ? Non, car c’était loin… Maintenant que c’est à Paris, là on est ému. Cette attitude ne me semble pas cohérente, la vie d’un parisien n’ayant pas pour moi plus de valeur que la vie d’un Syrien ou d’un Irakien. Et à l’inverse, que désirent ces terroristes : O, ils veulent plein de choses, mais entre autre, un appauvrissement culturel, si on se place de notre point de vue. Leur donner ce qu’ils demandent, en fermant les salles de spectacle, ne me semble pas la bonne réponse. Non, la terre n’est pas un endroit tellement plaisant, pour énormément de monde. Oui, il faut respecter la douleur de ceux qui sont en deuil, ou qui souffrent. Mais la culture fait partie des choses qui rendent justement le monde plus vivable, plus intéressant, et au final plus heureux. Mais c’est bien sûr un problème très personnel, chacun doit se positionner quand il est confronté au problème. J’espère n’avoir choqué personne… Gilbus.
  16. Hier soir, mon association Rennaise organisait une soirée conte, avec un spectacle joué par des conteuses de Lannion, sur le thème « les femmes ». Mais hier matin, les conteuses nous préviennent qu’en raison des circonstances, elles ne viendront pas. Céder à une peur irraisonnée ne nous a pas semblé une bonne réponse. Nous n’avons pas annulé le spectacle : Dans la journée, nous avons rassemblés une nouvelle équipe de 6 conteurs, et monté un spectacle sur le thème annoncé. J’y ai donné deux conte, dont un avec de la magie (une histoire de boulon qui se dévisse…) La seule différence, c’est que nous allons donner les bénéfices de la soirée à une organisation qui aide les populations en Syrie, qui la bas aussi souffrent beaucoup, bien plus qu’ici, en fait. Conserver les valeurs de solidarité entre les peuples me semble une meilleure réponse qu’un repli sur soi. Je sais, ce message est politique, et ne devrait pas être sur ce forum. Mais définir la position des artistes par rapport à l’actualité, la société et la liberté d’expression, est évidemment une attitude politique. Je pense qu’il serait ballot de s’en priver ici… Gilbus
  17. Selon cet article, cela a un peu baissé, voir le tableau des salaires depuis 2012... http://paiecheck.com/2013/05/31/salaires-a-la-sacem/ Cela serait passé à 400 000 pour le dirigeant, et les 10 suivants ont une moyenne de 26 6670 seulement. La vie des dirigeants souffre de la crise aussi, c'est dur pour tout le monde... Heureusement, ils ont en plus de nombreux remboursements de frais qui leur permettent de joindre les deux bouts et maintenir la tête hors du champagne... Gilbus
  18. À propos de géoglyphes, Le Mystère des géoglyphes géants : Source et article complet ici : http://www.parismatch.com/Actu/Insolite/Kazakhstan-Le-mystere-des-geoglyphes-geants-857961#CS1-6 Ben, ce type de dessins étaient connus bien avant la NASA voir tous ceux là: https://www.google.fr/search?q=cordill%C3%A8re+des+andes+dessins+g%C3%A9ants&safe=off&tbm=isch&tbo=u&source=univ&sa=X&ved=0CCMQsARqFQoTCKuz8Yjg9MgCFcwKGgodAqQAwQ&biw=1277&bih=701 Gilbus
  19. Une remarque: Poser la question, comme tu dit que cela a été fait, aurait été intéressant si on avait fait en plus une étude comparative en test réel de touché, au moins pour les zones les plus accessibles, et bien sûr à l'insu des sondés : Personne n'est objectif ni conscient de la façon dont il réagit vraiment. Cela aurait pu permettre de nuancer le questionnaire. Par exemple, le tableau avec les couleurs montrent qu'a part les mains, on ne devrait pas toucher du tout un spectateur, fille ou garçon. Hors guider un spectateur ou une spectatrice par le bras, le coude, l'épaule, ça se fait sans créer d'appel au viol... Que dire aussi, dans ce cas, de Williamson, quand il charge carrément un spectateur sur son épaule à lui, pour l'emporter sur scène comme un ballot? Le spectateur fini plié de rire, comme toute la salle: On peut transgresser les tabous, si on a le charisme qu'il faut. Donc, c'est intéressant, comme étude, mais bon, il faut sans doute relativiser, et tester en fonction du contexte et du personnage. Par exemple, quand une spectatrice me demande une photo, et que je me blottis tout contre elle, en entourant ses épaule de mon bras, et en adressant un sourire niais mais lubrique à l'objectif, je crois que ça ne pose aucun problème, il y en a même qui reviennent... Mais c'est dans le personnage... Gilbus
  20. ben pas tout le monde: J'ai regardé un peu au début, mais une fois compris le principe, comme je n'aime pas voir des gens se faire tourner en ridicule, que les vrais artistes ont des contraintes sans rapport avec leur talent, que le jury est tellement caricatural que c'en est pathétique, ben j'ai arrêtè de regarder ce truc depuis longtemps. C'est bien suffisant de voir une redif youtube de temps en temps, quand un numéro vaux le coup et n'a pas été trop esquinté par la production. C'est Coluche qui disait je crois: "quand on pense qu'il suffirait que les gens arrêtent d'en acheter pour que ça se vende pas..." Gilbus
  21. Tu as plusieurs possibilités : La plus légère : un club informel (association non déclarée) Tu fixes des rendez-vous plus ou moins fixes, par exemple dans l’arrière salle d’un bar, et tu contact les magiciens de ta région pour les inviter à t’y rejoindre. Pas d’argent, ou un minimum, puisque tu n’as pas de compte en banque pour l’asso, et tu dois gérer les dépenses éventuelles en transitant par des comptes de particuliers. Plus structuré : Tu crées une association loi 1901, comme proposé ci-dessus, et tu la fait administrer suivant ses statuts et la réglementation 1901. Cela demande un peu de travail pour créer l’association, l’avantage principal étant que tu peux avoir un compte en banque au nom de l’asso. Tu as aussi le droit d’organiser 6 manifestations par an… Et tu as sans doute droit à un peu de subventions de ta commune. Plus fort encore : Ton association 1901 marche bien, tu décides de la faire adhérer à la FFAP : Là, il faut contacter la FFAP, pour connaitre la procédure d’admission et les contraintes statutaires (tu seras peut être amené à changer les statuts du club pour que ça rentre dans les clous… Quel que soit la forme de ton association (non déclarée ou déclarée 1901), tu dois définir les buts à atteindre : -L’objectif -Les moyens nécessaires pour atteindre cet objectif -Qui sera concerné/intéressé Bon courage Gilbus
  22. Ce qui parait dommage, c’est que Kamel pense que son spectacle à lui seul n’est pas assez vendeur, et qu’il se sente donc obligé de fournir des tours avec, pour emporter l’acte d’achat… A moins que cela ne parte d’une honnête attention, et qu’il ne cherche à déclencher des vocations, en proposant un jeu de carte pas top et des tours (à vous entendre) de cours de récré ? N’ayant pas vu le DVD, difficile de se prononcer sur les qualités pédagogiques de la prestation… A moins que ce ne soient ses producteurs qui n’aient pas vu pourquoi on n’expliquerait pas de tours dans le DVD, puisque la magie consiste bien sûr à « expliquer des tours au public », le fait de faire de la magie n’étant qu’un à-côté presque fortuit… Bref, si ce n’est pas du débinage pur (les gens vont payer pour cela, après tout, comme tout autre support de formation commerciale…), ce qui peut poser question, c’est la vente conjointe de deux produits : Un de spectacle, l’autre de formation, sans rapport à priori, puisqu’il n’explique pas les tours de son spectacle, hein ? Pour ceux n’achetant le DVD que pour le spectacle, la partie explication devient alors du débinage… Bon, ça, c’est si on veut avoir une analyse formelle sur le fait que ce soit du débinage ou pas. En pratique, je me fiche un peu de ce que fait Kamel, et il me le rendrait probablement bien, s’il savait que j’existe… On a donc le droit de débiner un tour qui a déjà été débiné, ou un tour qui n’est pas terrible ? J’ai peur de ne pas être d’accord avec cela, voire les multiples discussions sur le débinage qui ont eu lieu ici et ailleurs… Jolie phrase de sagesse, qui mérite réflexion L’opinion du spectateur n’est-elle pas la chose la plus importante pour le magicien ? Gilbus
  23. Un grand merci : stackview adopté!!!! J'avais dut voir ce programme il y a un moment, et je l'avais oublié... Je vais voir maintenant si j'en fait quelque chose Gilbus
  24. Dans l’absolu, un jeu bien mélangé ne veut effectivement rien dire : Que le jeu soit trié dans l’ordre des familles, ou avec un chapelet quelconque, ce ne sont que des cas particulier d’un état « mélangé » parmi un paquet d’autres. Mais comme ce post porte sur les chapelets, j’imagine que l’on peut réfléchir a une notion de mélange relatif : Partant d’un état donné, quel est la variation nécessaire pour que le jeu soit dans un état éloigné de l’état de base : on ne parle plus dans l’absolu, mais par rapport à une référence. Dans cette optique, on peut imaginer plusieurs choses : -Le nombre de cartes qui ne doivent pas être à leur place d’origine après le mélange : veut-on que certaines cartes puisse rester à la même place, ou non ? -L’écart entre la place de chaque carte avant et après : si une carte n’a bougé que d’un emplacement, est-ce assez ? Combien faut-il d’emplacement minimum ? -la variation des écarts de cartes sur l’ensemble des cartes : si on coupe le jeu au milieu, on a déplacé toutes les cartes de 26 : cela ne semble pas un bon mélange, pourtant toutes les cartes ont changé de place. Si on détermine des variations de déplacement individuelles différentes pour chaque carte, la, on va avoir ce que le bon sens appel un mélange. Et j’imagine que les matheux trouveront d’autres critères de mélange, avec des noms bizarres… Donc, mélanger les cartes pour les éloigner d’une situation de départ, ce qui correspond au sens commun d’un mélange, oui, c’est possible à quantifier… mais il y a du boulot Gilbus
  25. il semble y avoir besoin d'un mot de passe, c'est normal? Gilbus
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