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Hollycard de Batiste
Gilbus a répondu à un sujet de Sébastien FOURIE (Spiouf) dans Les Étagères Magiques
ben, si, c'était tout à fait accessible aux amateurs. Les Payots étaient disponibles à la commande chez tous les libraires... Les bouquins de Cellier, cela valait entre 11 et 15 nouveaux francs, à l'époque. Certes, une somme, mais il faut voir que cela contient! Les Hilliards étaient un peu plus chers, mais dans le même ordre de prix (25 nouveaux francs, si j'en crois ce qui est marqué sur les miens...) Un livre, et des années de travail si on veut tout exploiter... Mais même les livres plus récents, si on ne se précipite pas dessus à leur sortie, peuvent se trouver pour un prix raisonnable, et si on fait le ratio tours/prix, c’est sans équivalent avec un tour du commerce composé d'un jeu de carte, d'un bout de plastique ou d'un lien internet... Encore, quand le matériel est difficile à fabriquer, je comprends qu'on l'achète...Les magiciens moderne n’ont pas tous des ateliers, comme ceux d’antan… Mais en ce moment, on se fait regarder de travers dès qu'on n'achète pas du « tout fait »: "Tu es sur que tu as le droit de le faire toi-même?" Ben oui, je suis sûr, parce que le principe que j'utilise, il est dans un bouquin depuis 90 ans, et que celui qui te vend le tour en ce moment n'a pas inventé quand chose... Je précise que je parle en général, pas forcément pour le tour objet de cette discussion, puisque ne l'ayant pas acheté, je ne sais pas comment il marche, naturellement... Je rappellerai enfin le proverbe: "Donne un poisson à un pauvre, il aura un repas. Apprend lui a pécher, il n'aura plus jamais faim." Donc, il faut vraiment que tu te mettes à la retouche d’image, Doc… Gilbus -
[Divers] Attention ! Attaques dans Paris !!!
Gilbus a répondu à un sujet de Christian GIRARD dans Chemins de Traverse
J’avoue ne pas tout comprendre de cette discussion, mais ça n’est pas étonnant, je ne comprends jamais rien. Par exemple, je ne vois pas trop pourquoi on en vient toujours à parler de la guerre israélo/palestinienne, dès qu’on parle de guerre en général… Mais pour le fait que l’état islamique n’intervienne pas visiblement dans cette guerre, c’est peut-être tout simplement parce que c’est assez le bazar comme ça la bas, sans qu’ils aient à s’en mêler, non ? Après tout, le côté « occidental », les israéliens, vivent depuis des dizaines d’années avec des gens qui se font sauter dans les bus ou sur les marchés, et qui envoie tous les jours des missiles sur leurs villes. Pas facile dans ses conditions de dire qu’on va instaurer la terreur (c’est le but du terrorisme, non ?), vu que la barre est déjà placée plutôt haut… Tiens, là-bas aussi, ceux qui lancent les bombes se dissimulent au milieu de la population… comme quoi la technique se transmet bien… Mais faire du remous, c’est largement plus efficace quand on frappe dans des pays calmes qui n’ont pas de guerres en cours sur leurs territoires, et donc ne se méfie pas… Donc Israël n’est pas un bon plan… Ce qui me surprend le plus, c’est que les fameux camps d’entrainements, même s’ils sont mobiles et disséminés, ne soient pas encore totalement anéantis. Avec les technologies modernes, on aurait pu penser que l’espionnage et le repérage de tels camps étaient faisables, à défaut d’être facile, vu qu’il y a des gens dont c’est le métier, qui ont de gros moyens… La technologie est parfois un peu décevante, au final… Quant à l’embrigadement, il n’a rien de surprenant, lui : Tiens, quand on a fait la première guerre du golf, ben moi aussi, au début, j’étais pour : Comme quoi il est facile de faire gober n’importe quoi à n’importe qui… Par contre, arriver à faire penser à quelqu’un, qui a grandi en europe, qu’il est bon de se faire sauter avec sa bombe, alors que le type à eut depuis tout petit des jouets télécommandés, c’est fort. Bon, ça ne sert plus à grand choses, mais c’est fort. Ben oui, au début, quand les palestiniens, justement, se faisaient sauter avec leurs bombes, on avait une image marquante, de gens poussés à bout, et prêts à tout pour défendre leurs proches… c’était cool, ça passait bien à la télé. Maintenant et ici, les types qui se font sauter avec leur bombe, on les traite au mieux de Bradzingue complétement timbrés. C’est moins porteur… Non, franchement, ils devraient se mettre aux télécommandes ou aux minuteries, pour faire sauter leurs bombes : Ça ne coute pas chers, et rentabilise pas mal les frais de formation du personnel, en multipliant le ratio explosions/terroriste. C’est là qu’on se dit (mais ce n’est pas une surprise…) que les humains ne vivent pas tous dans le même univers, et n’ont décidément pas les même valeurs… Tiens, petite anecdote : Le WE dernier, animation lors d’un salon du livre médiéval. Il y avait la « ronde du veilleur de nuit », prétexte à une soirée enquête, et lors de cette enquête, nous avions prévu un certains nombres de gags (c’était une animation assez loufoque…). Et il y avait un gag récurant : Dès que le mot « sarrasin » était prononcé, tous les soldats de la garde partaient en courant dans tous les sens, complétement paniqué, en hurlant « sarrasin » à leur tour. C’est assez rigolo comme running gag, surtout quand son sait qu’il y a plein de crêperie ou on fait des galettes de sarrasin, ou qu’un des suspect supposés de l’enquête était barbu. Nous nous sommes longuement posé la question (au moins 2 minutes): Maintenir ce gag prévu de longue date, ou le supprimer suite aux attentats… ? On a maintenu, et vu les réactions du public, on a eu raison… Bref, tout ça pour dire…ben, que je ne sais plus sur quoi porte la discussion, au final… vous parliez de quoi, au début ? Gilbus -
Hollycard de Batiste
Gilbus a répondu à un sujet de Sébastien FOURIE (Spiouf) dans Les Étagères Magiques
Ben, j’avoue ne pas être tenté... La mécanique du début, pour sélectionner les cartes, est un grand classique, qui me semble n’avoir rien de novateur. Le coup de la carte qui disparait de la photo, il me semble l’avoir déjà vu aussi, sous une autre forme, mais ou… ??? L’inverse existe assurément, avec Heirloom… C’est en tout cas courageux d’avoir mis un teaser entier, car ceux qui le prendront sauront exactement ce qu’ils auront… Ceux qui ne le prendront pas aussi, j’imagine. Il y a quand même deux trucs qui me chiffonnent dans le principe : Il fut un temps ou ce genre de tour méritait une demi-page dans un livre en contenant des centaines. Maintenant, on veut nous vendre le tour tout seul, avec le matériel en plus, pour le prix du bouquin d’avant… Les magiciens ne savent plus écrire des trucs au dos des cartes, ou faire un montage photo ? Bon c’est la question commerciale qui va toujours chatouiller les vieux grincheux et radins comme moi…… Ensuite, sur le final qui semble tant plaire : Il n’est pas en accord avec le type d’effet du tour principal ... L’effet principal, une prédiction ou une influence, suivant la façon de le présenter, est un effet plutôt mental. L’apparition de la carte, elle, est un combiné d’apparition/altération de la photo… donc certainement pas un effet mental… C’est sans doute pour cela que ça plais : c’est inattendu, car cela sort du type d’effet de la première partie… Mais du coup, je me demande comment présenter cela ? Mais c’est pas grave, puisque je l’achète pas Gilbus -
Merci pour vos réactions : Et je suis pris à mon propre piège, puisque j’avais essayé de faire court, pour une fois, et que du coup, tout n’est pas clair… Damned. Détaillons donc un peu : Tu as raison, les acteurs sont très forts. Ils peuvent rendre intéressant même un texte qui est difficile… Le problème, c’est qu’on parle ici à des magiciens : Plus de la moitié n’a même jamais envisagé de prendre des cours de théâtres ou de conte, et 90% des autres ne sont pas allés au bout de la démarche d’apprentissage, car c’est long, difficile, et que la vie est courte. Alors certes, on peut faire passer un texte, même pourri, même génial mais imprononçable, si on a du talent d’acteur à revendre. L’idée ici était plutôt de faire un texte qui soit facile à dire, pour que les magiciens donnent une interprétation correcte sans avoir à faire le conservatoire : C’est moins bien, mais bon, il faut faire avec ce qu’on est, parfois Cela n’empêche pas de travailler l’interprétation, la mise en scène et le rythme, mais bon, partons sur du facile, puisque c’est notre texte et qu’on le fait nous-même… ! Car : Effectivement, je m’adressais principalement aux amateurs, qui, il faut le dire, ont rarement l’occasion de faire écrire leurs textes par un professionnel. Ça serait tellement plus simple de travailler avec un auteur, un chorégraphe et un metteur en scène. Mais hélas, ce n’est pas toujours possible. Surtout pour l’amateur paumé dans son coin et sans fortune personnelle… Il faut donc que l’amateur crée son texte lui-même. Et la remarque de Gérard est précieuse : Effectivement, écrire un texte pour qu’il soit interprété en public, c’est un métier. Il faut du talent d’écriture, bien sûr, mais aussi prendre en compte…ben, les soucis du passage écris/oral que j’ai signalé plus haut. Et il faut en plus s’adapter au contexte, et à la personnalité de l’interprète, bref, c’est très dur, et ceux qui le font bien sont à saluer. Maintenant, revenons à notre cas général (désolé, il y a beaucoup plus d’amateur que de pros à lire ce qui se dit ici ) : A moins d’un talent chèrement acquis ou d’un don inné très pointu, il est rare que l’amateur, qui doit créer son texte fasse aussi bien qu’un pro. Mon message visait donc non pas à dénier la qualité des auteurs, mais à proposer une méthode fonctionnant plus facilement pour un néophyte. Et ma principale erreur est de n’en avoir pas assez dit, d’où un risque d’incompréhension… Déjà, effectivement, il ne faut pas se lancer dans la création du texte à l’aveuglette : Cela peut être un brainstorming matériel en main, certes… Mais en général, on a plutôt déjà une idée de ce qu’on veut faire : Il convient donc de définir un thème, une histoire (même réduite à sa plus simple expression si on n’est pas en magie contée), une structure, ou même carrément un scénario… Tout cela peut bien sûr être mis par écris, sous une forme ou une autre, il y a plein de méthodes. Mais mon intervention ne portais que sur la petite (mais importante) étape ou l’on va mettre des mots sur les idées. C’est là qu’à mon avis, on gagne à travailler d’abord l’oral. On sait ce qu’on doit faire passer, par le scénario, la structure, l’étape du numéro, reste à le dire. C’est là que la solution qui me semble la plus simple, ben c’est de le dire, justement. On évite ainsi presque naturellement les formes les plus littéraires, dans beaucoup de cas. Et encore, pas toujours : J’ai vu des gens employer des mots qui ne passaient pas dans la bouche, mais qui leur semblais beaux… Dans ces cas-là, ma réponse est d’aller vers le naturel : Est-ce qu’on parlera comme ça à son garagiste ou son boulanger, a un copain, à ses enfants… Le naturel est pour moi une façon efficace de s’exprimer en spectacle. Il y en a d’autres, mais qui demandent du talent d’acteur… Ensuite, ce que souligne Julien, au niveau par exemple des répétitions de mots ou d’expressions : Effectivement, un mot qui reviens 3 fois en deux phrases, on peut le voir facilement à l’écris. Mais on peut aussi l’entendre facilement à l’oral A condition de développer une écoute de son propre discours… Là, c’est une question de préférence : L’idéal est, pourquoi pas, de faire les deux : Une purge orale et une écrite… on en oubliera moins Ensuite, cette chasse aux mots redondants n’est valable que pour les mots « prévus » dans le texte. Hors, il y a un tas de mot qu’on n’entendra pas, qui ne seront pas écris, et qui pourtant viendront de toute façon polluer le texte : Les tics de langage. Nous en avons tous plus ou moins, et il faut un travail acharné pour s’en débarrasser. Ce sont le « heuu », « et », « et alors », « soudain » etc. Ces mots qui nous viennent naturellement, parfois à toute les phrases dès qu’on est un peu sous pression, et qu’on n’a pas prévu dans le texte, qu’il soit écris ou oral. Il faut bien sûr les éliminer, sauf à monter volontairement des tics de langages pour étayer un personnage. Pour ces mots parasites, que la plupart du temps on n’entend pas nous même de façon spontanée, plusieurs solution : -Développer l’écoute de son texte, pendant qu’on le dit. Cela sert de toute façon, et permet aussi de repérer les autres imperfections. C’est une étape qui me semble intéressante, car elle est toujours disponible, et on s’en sert pour corriger plein de choses. Par contre, elle demande un réel entrainement, car il faut avoir un esprit qui fonctionne à deux niveau, celui qui dit, et celui qui écoute. Il y a des exercices pour cela… -Travailler à plusieurs, en groupe ou en atelier. La solution la plus confortable. Les retours que l’on peut avoir en atelier sont précieux, et surtout, l’atelier permet de refaire immédiatement une partie qu’on a ratée, ou d’essayer immédiatement une suggestion… -S’enregistrer, et ensuite s’écouter attentivement : pas simple, car nous le savons tous, on aime rarement s’entendre et se voir, on ne se trouve pas à la hauteur de ce que l’on espérait… ben justement A noter que parfois, même en regardant l’enregistrement, on ne perçoit pas ses propres tics de langage, si on n’a pas fait le travail d’écoute nécessaire… pas simple Mais le but du travail de création du texte, c’est effectivement de couper. Oui, mais du coup, c’est moins pédagogique : Je m’explique… Dans le numéro, tu as du texte plus ou moins fixe, qu’il faut bien sûr travailler… Mais tu as aussi (souvent) la possibilité de broder et improviser sur une réaction du public, un événement imprévu, un truc qui ne se passe pas comme attendu. Si dès la création, tu prends l’habitude de ne pas avoir un discours qui divague, mais que tu maitrises (plus ou moins ) dès sa sortie de bouche, tu auras des automatismes qui vont se former pour les situations imprévue, ou le « texte » devra bien sortir quand même, et pas trop en vrac C’est un choix qui est, là aussi personnel, mais j’ai vu beaucoup (mais vraiment beaucoup !) de gens qui arrivaient avec un texte écris, et qui n’avaient de toute façon pas fait ce travail d’épuration à la source… d’où ma proposition de filtrage à la sortie du bec J’ai l’impression qu’on fonctionne d’ailleurs sur le même principe générale : « Le texte est bon non pas quand on ne peut plus rien ajouter, mais quand on ne peut plus rien enlever… » Autre chose que j’ai constaté avec l’entrainement oral : L’apprentissage du texte est presque indolore, même pour ceux n’ayant pas de mémoire (comme moi) : Le fait que notre texte se soit formé dès le départ à l’oral permet à certain de le savoir dès la fin du travail de création. Alors qu’un travail écris demandera une étape d’apprentissage supplémentaire, pour se conformer au super texte qu’on a mis sur le papier. Ma solution est une solution de paresseux, cela n’étonnera pas grand monde… Hihihi : moi, c’est « conte, conte, conte… » Mais on peut le dire sous forme : entrainements, méthodes, techniques… Se lancer dans l’interprétation sans avoir de bases d’interprétation, simplement parce qu’on se dit que tout le monde sait parler, c’est un peu comme postuler pour un rôle à l’opéra, car sous la douche, on chante super bien… Totalement d’accord, comment ne pas l’être. Le but de mon intervention, c’était juste de mettre certain point en évidence sur l’oralité, car ces points ne sont pas toujours perçu par ceux qui se lancent seuls et sans suivre des cours d’une discipline ou d’une autre… Après, chacun trouve sa voie, les conseils et les techniques ne sont pas universelles, mais sont des solutions pour résoudre certains problèmes. Si vous trouver une méthode personnelle qui le résous, le problème, c’est parfait, et cela sera sans doute bien meilleurs pour vous, puisque c’est votre méthode ! Mais l’important, et l’intérêt des méthodes, c’est aussi de montrer qu’il peut y avoir un problème quelque part : Si on reste ignorant du problème, on ne peut s’améliorer… Gilbus
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Encore un extrait de "l'encyclopédie universelle de la magie de Gilbus", en réactions à quelques remarques d'un autre post... De l’écriture de la magie. On voit ici et là des gens qui nous disent : « Un tour de magie doit être plus que simple puzzle, une vulgaire devinette… cela doit être un vrai spectacle, avec un texte et une mise en scène…» Et ils ont raison. Ils ajoutent : « Il ne faut pas tout miser sur l’improvisation, ou le génie supposé du moment : il faut prévoir un scénario, un texte, qui doit être travaillé au moins autant que le tour… » Et j’applaudis des deux mains. « Donc, ne vous lancez pas à l’aveuglette dans la présentation du tour : écrivez votre texte. Si vous ne faites pas un travail d’écriture, vous n’irez pas loin, écrivez! » NON !!!!!! Non, car un tour de magie n’est pas une lecture ou une récitation. Certes, il y a un texte, que l’on va dire. Mais comme on doit le DIRE, c’est un texte oral. Hors, il y a un monde entre le texte écris et le texte oral : Si on prend un texte sous forme littéraire, et qu’on se contente de le dire tel quel, cela ne donne en aucun cas un texte naturel, cela fait au mieux une récitation de texte écris. Hors, le but pour vous est-il de sembler parler « comme un livre », ou d’avoir un discours qui passe bien à l’oral ? Les différences principales entre oral et écris : Les temps : Le passé simple, par exemple, est très bien à l’écris. Personne ou presque ne PARLE au passé simple de nos jours, comme c’était le cas au 19ième siècle par exemple. Vous parlez souvent au passé simple, dans votre vie de tous les jours ? Alors pourquoi l’utiliser sous prétexte qu’on est sur une scène ? Les temps de conjugaisons sont différent entre oral et écris. Les expressions : Certains expressions sont purement littéraire, et donne un aspect artificiel ou ampoulé dès qu’on les dit : Regardez cette liste d’expression : http://www.expressio.fr/toutes_les_expressions.php Toutes sont bonnes à l’écris. Combien en employez-vous spontanément à l’oral ? J’imagine moins de la moitié. Est-ce une raison pour les dire, une fois sur scène, alors que vous ne les utilisez pas dans la vraie vie ? Les mots : L’oral n’est que rarement nourri de mots compliqués. Ce n’est pas une question d’appauvrir notre vocabulaire, c’est juste qu’il faut que cela fasse vrai. Chaque mot « littéraire » qu’on va dire va faire perdre une parcelle de crédibilité à notre langage, cela sentira le travaillé, le préparé, le répété. Hors, à moins d’incarner un personnage de conférencier pas très doué, le but est quand même le plus souvent d’avoir un langage qui semble sincère, et spontané. Le ton : Un texte parlé peut beaucoup plus facilement être familier. Le langage oral n’a pas à être châtié (tiens, en voilà un super mot qu’il ne faut pas utiliser à l’oral…) et conforme au pinacle (et paf, encore un) des règles de l’écriture et de la grammaire. L’interprète n’a pas, bien sûr, à faire de fautes de français. Mais il peut utiliser spontanément des formes familières, contractées, voire vulgaires, suivant ce que l’on dit ou le personnage qui le dit. On peut alors parler « normalement » Les vrais acteurs doivent travailler encore et encore pour que leur texte soit dit de façon naturelle, et semblent couler spontanément. Mais eux, bien souvent, ont des auteurs qui ont déjà tenus compte des remarques ci-dessus, et vont donc leur donner un texte « prononçable ». En magie, 99% d’entre nous sommes nos propres auteurs. Alors ne nous compliquons pas la vie : Faire un texte écris, puis s’entrainer à le dire, va demander énormément de travail pour réaliser le passage de l’écris à l’oral. Quitte à créer et travailler un texte, il vaut bien mieux le faire directement à l’oral. On le répète, on le change, on teste, on coupe, on modifie, à l’oral, à haute voix. Et seulement une fois que cela semble à peu près correcte, que le texte et les mots passent bien en bouche, là, on peut l’écrire. Mais pas, surtout pas, en le transcrivant sous forme littéraire, avec correction des « défauts de l’oral », pour en faire un texte « propre » NON ! Le trésor, ce sont justement les imperfections de l’oral, qui en font un texte vrai, avec ses contractions, ses élisions, ses pauses et ses gestes… Il faut donc retranscrire tout ce texte oral exactement comme on le dit, presque sous forme phonétique, et y ajouter le jeu d’expression, le ton, les moments d’hésitations, les gestes, les déplacements, les onomatopées, bref, tout ce qui rend un texte oral vivant : Car l’autre grande différence entre le texte écrit et le spectacle vivant, c’est qu’en spectacle, on est présent, physiquement, devant le public : Il y a donc ce qu’on dit, et aussi ce que l’on montre, et cela est souvent mal géré par un texte écris à la base. Un texte prévu pour l’écris va tout « dire ». Un texte prévu pour l’oralité, et la représentation, va en montrer autant qu’il va en dire, et on peut souvent remplacer la moitié des mots pas autre chose (des silences, des expressions du visage, le ton, les gestes, les déplacements, l’énergie, le regard…) Construire son texte à partir de l’écris, c’est s’obliger dès le départ à tout retransformer, pour y inclure toutes la partie « contact humain » que le texte écris ne fait en général qu’évoquer vaguement. Donc, bien sûr, scénarisez vos routines, créer des textes, travaillez les autant que vos tours et vos passes… Mais faite le à l’oral, et au physique, directement. Et ensuite, l’écriture n’est qu’une retranscription de tout ce que vous avez travaillé, pour mémoire. Et n’est en rien figée. Vous allez continuer à travailler votre interprétation, elle va progresser. Mettez votre texte écris à jour : Le texte n’est jamais une contrainte imposée, c’est juste un aide-mémoire représentant l’état du vrai travail, à un instant donné : Si on trouve quelque chose qui marche mieux, on change le texte écris, pour mise à jour. Donc, oui, écrivez vos texte…. Mais seulement après les avoir travaillés, vécus, dit à haute voix, retravaillés, améliorés, inclus dans votre corps et vos gestes, dans votre personnage et ses particularités. Alors seulement, on peut l’écrire avec profit. Bon, et si vous ne pouvez pas travailler autrement qu’à l’écris, car c’est votre caractère et votre façon de faire, ben faites au mieux… Mais n’oubliez pas les lacunes de l’écris, et essayez de les compenser… Bon courage… Gilbus
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[Matos] Jeu Radio : références
Gilbus a répondu à un sujet de Thomas BNZK dans Les Étagères Magiques
Tu peux aussi le fabriquer toi même, c'est pas bien dur non plus Mais si tu veux montrer les faces avec un jeu radio, tu peux faire un mélange à la française, avec les faces tournées vers les spectateurs... Gilbus -
Surnatéum de Christian CHELMAN à Bruxelles
Gilbus a répondu à un sujet de Antoine SALEMBIER dans Forum Général
Oula, tu mélanges les origines… Voilà des définitions plus précises, tirée du dictionnaire encyclopédique de la magie de Gilbus. TRUC : C’est une déformation du mot Turc. En effet, les enfants entendant les adultes qui discutaient à propos des magiciens, avaient souvent cette phrase qui revenait : « Il nous prend pour des têtes de Turcs. » Le parler enfantin aidant, c’est « Truc » qui est resté… TRICK : Les magiciens anglais, vers le 18ième siècle, tenaient le haut du pavé mondial de la magie. Naturellement, beaucoup de magiciens apprentis Français désirant s’améliorer allaient donc en Angleterre, pour y apprendre le métier. Mais à cette époque, l’enseignement Anglais était rude : Quand l’apprenti ne réussissait pas son tour, il était bon pour le fouet et autres punitions corporelles. Revenant en France, ces apprentis parlèrent de la méthode Anglaise, « à la trique », et par un curieux retour sémantique, ce sont les Anglais qui reprirent l’expression, en l’adaptant à leur prononciation : « you want to learn a trick ? » Dit d’un air sombre en frappant la trique dans le creux de la main d’un geste menaçant, cela décourageait les simples curieux qui voulaient juste connaitre le truc… Heureux temps… Non, il n’utilise pas de miroir, mais un aimant. La dernière phalange de son doigt est une prothèse métallique couverte de caoutchouc, tenue par un aimant implanté dans la chaire : Il peut donc la détacher à la demande. Cela peut sembler un peu extrême, pour un effet si basique, mais les magiciens sont parfois prêts à tout pour réussir un tour, il faut s’en souvenir… Parfois même, ils disent n’importe quoi… Heureusement, je ne suis pas vraiment magicien… Gilbus -
Une autre chose qui pourrait t’être utile si tu vas dans ce type de magie : Prendre des cours de conte. Le conte et la magie contée sont cousins de la magie bizarre, car même si tu as un bel effet, du beau matériel frappant d’authenticité, il faudra toujours à un moment ou à un autre mettre en scène leur histoire et l’interpréter… Les techniques du conteur sont assez appropriées à l’interprétation de beaucoup de routine de magie bizarre, et à beaucoup de routine de magie en général. Donc, si tu trouves des associations ou formations de conteurs du coté de Belfort, renseignes toi Gilbus
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[Tour] Over This World de Alex PANDREA
Gilbus a répondu à un sujet de Robin MAIRE dans Les Étagères Magiques
Le jeu n'a pas besoin d'être truqué, il peut être emprunté Cool: je n'ai donc plus que 2 ou 3 solutions... Dont une sera cependant un peu aléatoire si on me présente un jeu mickey tout collant et ondulé... Mais cela replace donc l'utilisation de ce tour dans des limites bien précises: Les cas où l'on peut emprunter un jeu... C'est à dire quand on est en visite chez quelqu'un, et qu'il nous demande un tour (ou qu'on s'arrange pour qu'il nous le demande ) Ou alors entre magiciens... Car au resto, en spectacle en salle, en animation de manifestation, avec un public de moldus, il n'est pas simple d'emprunter un jeu de cartes... Si on fait le tour avec notre propre jeu, je pense toujours que les spectateurs penseront illico que le jeu est truqué si on le présente comme sur la vidéo. D’ailleurs, il écrit « sans regarder ni toucher les cartes », mais sur la vidéo, il ne se prive pas de regarder et toucher… c’est ballot… Quand à la version de séparation par les spectateurs... c'est dommage de ne pas montrer l'effet le plus fort Gilbus -
[Tour] Over This World de Alex PANDREA
Gilbus a répondu à un sujet de Robin MAIRE dans Les Étagères Magiques
Tel que c'est présenté, effectivement, la magie ne rayonne pas des masses: Ok, il sait si la carte est rouge ou noire, en voyant/touchant le dos. Donc... ou est la marque? C'est la seule question que se posera le spectateur français, et il faudra envelopper cela dans beaucoup de baratin pour l'éviter. Je ne sais pas comment il fait, mais le fait d'avoir spontanément, sans réfléchir, 3 ou 4 solutions qui ne sont pas invalidée dans la vidéo, cela me semble aller dans le sens de la devinette plus que dans celui de la magie. Mais je n'ai peut être pas tout compris, je ne suis pas très bon en anglais... Quelqu'un peut nous expliquer l'intérêt? Gilbus -
[Vidéo] Hommage aux victimes des attentats du 131115
Gilbus a répondu à un sujet de Sacha Mokritzky dans Forum Général
Heuuu, c’est assez délicat, comme choix, non ? Parce que si l’on ne doit pas rire les jours ou il y a la guerre, les jours où il y a des attentats, les jours où il y a des injustices, on ne rira pas souvent, et nous ne devrions jamais faire aucun spectacle… Tiens, un exemple : SYRIE. Les djihadistes de l'Etat islamique exécutent 160 soldats http://tempsreel.nouvelobs.com/guerre-en-syrie/20140829.OBS7589/syrie-les-djihadistes-de-l-etat-islamique-executent-160-soldats.html L’article est daté du 29/08/14, il y a un an environ : A-t-on suspendus les spectacles en France, il y a un an, quand la vidéo est sortie ? Quand l’état islamique a provoqué des centaines de milliers de réfugiés en Irak, détruit des villages entier en Syrie, on a fermé les théâtres ? Non, car c’était loin… Maintenant que c’est à Paris, là on est ému. Cette attitude ne me semble pas cohérente, la vie d’un parisien n’ayant pas pour moi plus de valeur que la vie d’un Syrien ou d’un Irakien. Et à l’inverse, que désirent ces terroristes : O, ils veulent plein de choses, mais entre autre, un appauvrissement culturel, si on se place de notre point de vue. Leur donner ce qu’ils demandent, en fermant les salles de spectacle, ne me semble pas la bonne réponse. Non, la terre n’est pas un endroit tellement plaisant, pour énormément de monde. Oui, il faut respecter la douleur de ceux qui sont en deuil, ou qui souffrent. Mais la culture fait partie des choses qui rendent justement le monde plus vivable, plus intéressant, et au final plus heureux. Mais c’est bien sûr un problème très personnel, chacun doit se positionner quand il est confronté au problème. J’espère n’avoir choqué personne… Gilbus. -
[Vidéo] Hommage aux victimes des attentats du 131115
Gilbus a répondu à un sujet de Sacha Mokritzky dans Forum Général
Hier soir, mon association Rennaise organisait une soirée conte, avec un spectacle joué par des conteuses de Lannion, sur le thème « les femmes ». Mais hier matin, les conteuses nous préviennent qu’en raison des circonstances, elles ne viendront pas. Céder à une peur irraisonnée ne nous a pas semblé une bonne réponse. Nous n’avons pas annulé le spectacle : Dans la journée, nous avons rassemblés une nouvelle équipe de 6 conteurs, et monté un spectacle sur le thème annoncé. J’y ai donné deux conte, dont un avec de la magie (une histoire de boulon qui se dévisse…) La seule différence, c’est que nous allons donner les bénéfices de la soirée à une organisation qui aide les populations en Syrie, qui la bas aussi souffrent beaucoup, bien plus qu’ici, en fait. Conserver les valeurs de solidarité entre les peuples me semble une meilleure réponse qu’un repli sur soi. Je sais, ce message est politique, et ne devrait pas être sur ce forum. Mais définir la position des artistes par rapport à l’actualité, la société et la liberté d’expression, est évidemment une attitude politique. Je pense qu’il serait ballot de s’en priver ici… Gilbus -
Selon cet article, cela a un peu baissé, voir le tableau des salaires depuis 2012... http://paiecheck.com/2013/05/31/salaires-a-la-sacem/ Cela serait passé à 400 000 pour le dirigeant, et les 10 suivants ont une moyenne de 26 6670 seulement. La vie des dirigeants souffre de la crise aussi, c'est dur pour tout le monde... Heureusement, ils ont en plus de nombreux remboursements de frais qui leur permettent de joindre les deux bouts et maintenir la tête hors du champagne... Gilbus
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Now You See Me - Insaisissables / Les Quatre Cavaliers de Louis LETERRIER
Gilbus a répondu à un sujet de Thomas dans Forum Général
À propos de géoglyphes, Le Mystère des géoglyphes géants : Source et article complet ici : http://www.parismatch.com/Actu/Insolite/Kazakhstan-Le-mystere-des-geoglyphes-geants-857961#CS1-6 Ben, ce type de dessins étaient connus bien avant la NASA voir tous ceux là: https://www.google.fr/search?q=cordill%C3%A8re+des+andes+dessins+g%C3%A9ants&safe=off&tbm=isch&tbo=u&source=univ&sa=X&ved=0CCMQsARqFQoTCKuz8Yjg9MgCFcwKGgodAqQAwQ&biw=1277&bih=701 Gilbus -
[Réflexion] zone de confort et parties du corps de nos spectateurs
Gilbus a répondu à un sujet de Clément LE ROUX dans Forum Général
Une remarque: Poser la question, comme tu dit que cela a été fait, aurait été intéressant si on avait fait en plus une étude comparative en test réel de touché, au moins pour les zones les plus accessibles, et bien sûr à l'insu des sondés : Personne n'est objectif ni conscient de la façon dont il réagit vraiment. Cela aurait pu permettre de nuancer le questionnaire. Par exemple, le tableau avec les couleurs montrent qu'a part les mains, on ne devrait pas toucher du tout un spectateur, fille ou garçon. Hors guider un spectateur ou une spectatrice par le bras, le coude, l'épaule, ça se fait sans créer d'appel au viol... Que dire aussi, dans ce cas, de Williamson, quand il charge carrément un spectateur sur son épaule à lui, pour l'emporter sur scène comme un ballot? Le spectateur fini plié de rire, comme toute la salle: On peut transgresser les tabous, si on a le charisme qu'il faut. Donc, c'est intéressant, comme étude, mais bon, il faut sans doute relativiser, et tester en fonction du contexte et du personnage. Par exemple, quand une spectatrice me demande une photo, et que je me blottis tout contre elle, en entourant ses épaule de mon bras, et en adressant un sourire niais mais lubrique à l'objectif, je crois que ça ne pose aucun problème, il y en a même qui reviennent... Mais c'est dans le personnage... Gilbus -
[Télévision] La France a un Incroyable Talent saison 2015/16 sur M6
Gilbus a répondu à un sujet de Gaetan DELORIS dans Forum Général
ben pas tout le monde: J'ai regardé un peu au début, mais une fois compris le principe, comme je n'aime pas voir des gens se faire tourner en ridicule, que les vrais artistes ont des contraintes sans rapport avec leur talent, que le jury est tellement caricatural que c'en est pathétique, ben j'ai arrêtè de regarder ce truc depuis longtemps. C'est bien suffisant de voir une redif youtube de temps en temps, quand un numéro vaux le coup et n'a pas été trop esquinté par la production. C'est Coluche qui disait je crois: "quand on pense qu'il suffirait que les gens arrêtent d'en acheter pour que ça se vende pas..." Gilbus -
[Administration] création club ou association
Gilbus a répondu à un sujet de Jonathan Gehin dans Forum Général
Tu as plusieurs possibilités : La plus légère : un club informel (association non déclarée) Tu fixes des rendez-vous plus ou moins fixes, par exemple dans l’arrière salle d’un bar, et tu contact les magiciens de ta région pour les inviter à t’y rejoindre. Pas d’argent, ou un minimum, puisque tu n’as pas de compte en banque pour l’asso, et tu dois gérer les dépenses éventuelles en transitant par des comptes de particuliers. Plus structuré : Tu crées une association loi 1901, comme proposé ci-dessus, et tu la fait administrer suivant ses statuts et la réglementation 1901. Cela demande un peu de travail pour créer l’association, l’avantage principal étant que tu peux avoir un compte en banque au nom de l’asso. Tu as aussi le droit d’organiser 6 manifestations par an… Et tu as sans doute droit à un peu de subventions de ta commune. Plus fort encore : Ton association 1901 marche bien, tu décides de la faire adhérer à la FFAP : Là, il faut contacter la FFAP, pour connaitre la procédure d’admission et les contraintes statutaires (tu seras peut être amené à changer les statuts du club pour que ça rentre dans les clous… Quel que soit la forme de ton association (non déclarée ou déclarée 1901), tu dois définir les buts à atteindre : -L’objectif -Les moyens nécessaires pour atteindre cet objectif -Qui sera concerné/intéressé Bon courage Gilbus -
[Vidéo] Live de Kamel le Magicien
Gilbus a répondu à un sujet de Nicolas WEBER dans Les Étagères Magiques
Ce qui parait dommage, c’est que Kamel pense que son spectacle à lui seul n’est pas assez vendeur, et qu’il se sente donc obligé de fournir des tours avec, pour emporter l’acte d’achat… A moins que cela ne parte d’une honnête attention, et qu’il ne cherche à déclencher des vocations, en proposant un jeu de carte pas top et des tours (à vous entendre) de cours de récré ? N’ayant pas vu le DVD, difficile de se prononcer sur les qualités pédagogiques de la prestation… A moins que ce ne soient ses producteurs qui n’aient pas vu pourquoi on n’expliquerait pas de tours dans le DVD, puisque la magie consiste bien sûr à « expliquer des tours au public », le fait de faire de la magie n’étant qu’un à-côté presque fortuit… Bref, si ce n’est pas du débinage pur (les gens vont payer pour cela, après tout, comme tout autre support de formation commerciale…), ce qui peut poser question, c’est la vente conjointe de deux produits : Un de spectacle, l’autre de formation, sans rapport à priori, puisqu’il n’explique pas les tours de son spectacle, hein ? Pour ceux n’achetant le DVD que pour le spectacle, la partie explication devient alors du débinage… Bon, ça, c’est si on veut avoir une analyse formelle sur le fait que ce soit du débinage ou pas. En pratique, je me fiche un peu de ce que fait Kamel, et il me le rendrait probablement bien, s’il savait que j’existe… On a donc le droit de débiner un tour qui a déjà été débiné, ou un tour qui n’est pas terrible ? J’ai peur de ne pas être d’accord avec cela, voire les multiples discussions sur le débinage qui ont eu lieu ici et ailleurs… Jolie phrase de sagesse, qui mérite réflexion L’opinion du spectateur n’est-elle pas la chose la plus importante pour le magicien ? Gilbus -
Un grand merci : stackview adopté!!!! J'avais dut voir ce programme il y a un moment, et je l'avais oublié... Je vais voir maintenant si j'en fait quelque chose Gilbus
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Dans l’absolu, un jeu bien mélangé ne veut effectivement rien dire : Que le jeu soit trié dans l’ordre des familles, ou avec un chapelet quelconque, ce ne sont que des cas particulier d’un état « mélangé » parmi un paquet d’autres. Mais comme ce post porte sur les chapelets, j’imagine que l’on peut réfléchir a une notion de mélange relatif : Partant d’un état donné, quel est la variation nécessaire pour que le jeu soit dans un état éloigné de l’état de base : on ne parle plus dans l’absolu, mais par rapport à une référence. Dans cette optique, on peut imaginer plusieurs choses : -Le nombre de cartes qui ne doivent pas être à leur place d’origine après le mélange : veut-on que certaines cartes puisse rester à la même place, ou non ? -L’écart entre la place de chaque carte avant et après : si une carte n’a bougé que d’un emplacement, est-ce assez ? Combien faut-il d’emplacement minimum ? -la variation des écarts de cartes sur l’ensemble des cartes : si on coupe le jeu au milieu, on a déplacé toutes les cartes de 26 : cela ne semble pas un bon mélange, pourtant toutes les cartes ont changé de place. Si on détermine des variations de déplacement individuelles différentes pour chaque carte, la, on va avoir ce que le bon sens appel un mélange. Et j’imagine que les matheux trouveront d’autres critères de mélange, avec des noms bizarres… Donc, mélanger les cartes pour les éloigner d’une situation de départ, ce qui correspond au sens commun d’un mélange, oui, c’est possible à quantifier… mais il y a du boulot Gilbus
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[Vidéo] Foreign Exchange par James LEWIS
Gilbus a répondu à un sujet de Steve MLL (radlabo) dans Forum Général
il semble y avoir besoin d'un mot de passe, c'est normal? Gilbus -
[Conférence] Sarkozy à la tribune de l'ONU ce jeudi, un président à la hauteur...
Gilbus a répondu à un sujet de Jean-Yves LOES dans Chemins de Traverse
Et à son discours tout court : [video:youtube]https://www.youtube.com/watch?v=BUuvN6eCl5Q !!!!!! !!!!!! !!!!!! !!!!!! !!!!!! !!!!!! !!!!!! !!!!!! Tant va la cruche à l'eau qu'a la fin, c'est la goutte qui fait déborder le vase qui apportait de l'autre à notre moulin... Gilbus -
Pour les mains: Tu as un exercice facile: Tu prend une feuille de papier journal de bonne taille, et tu la froisse en boule avec les doigts d'une seule main, sans t'aider de l'autre. cela va muscler chaque doigt indépendamment. Pour les tutos, mes préférés : [video:youtube] et la série : [video:youtube] [video:youtube] etc... Un autre que tu devrais regarder jusqu'au bout: [video:youtube] Sinon, je te conseille de faire une recherche sur les multiples discussions concernant les tutos youtube. Et plus encore, de réfléchir, toi même, a l'utilité du secret en magie....puis de réfléchir encore sur le concept de tuto en public lui même... On comparera nos points de vue un de ces jours J'ai vu que tu débutais, il y a plein de questions que tu te poses... C'est normal. Mais plutôt que de chercher les réponses dans des tutos, procure toi des ouvrage plus sérieux, comme la série de vidéo "la magie par les cartes" de Billis, par exemple. Gilbus
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[Matos] L'objet dans lequel, le magicien se débarasse de son matériel après des manipulations...
Gilbus a répondu à un sujet de Yanis CHAFQI dans Forum Général
certes, mais... tu connais la façon de travailler d'Otto, par exemple? Il fini avec une scène tenant plus de la déchèterie magique que d'une surface immaculée... et c'est très bien pour son type de prestation. Bon, je ne pense pas qu'Otto puisse être accusé d'amateurisme en cabaret, donc la question du nettoyage peut de gérer. D’ailleurs, dans les trucs qu'il jette par terre, certains sont attachés entre eux, et offre donc une récupération facile et groupée, tout en conservant un apparent bordel innommable il y a aussi la solution du tapis: on laisse tomber un maximum de son bordel sur le tapis, et l'enlever reviens à faire un baluchon qu'on tire hors de scène: ça facilite largement le nettoyage... En dehors de cela: De nombreux magicien ont recours à l'assistant(e), pour évacuer le matériel utilisé. ou un élément de décors, qui a un sens dans le numéro, sert aussi de dépotoir pour le matériel utilisé. Enfin, il y a le choix de laisser certaines choses en vue, comme dans certains numéro de close up, pour que la preuve du prodige continue un peu d'être présent durant tout le temps qui suis. ou alors, le matériel disparait magiquement, ça arrive aussi... mais bon, pour en revenir à la question de base: on a plein de meubles de scènes pouvant s'adapter à cette fonction, un des plus simple étant une structure de guéridon spider avec un sac tissus (ou une boite rigide) qu'on fixe à la place du plateau. on trouve aussi des parapluie inversés, des chapeaux haut de formes et ce genre de choses, montés sur un pied. Et si ce sont des pièces, par exemple, on a besoin de quelque chose qui sonne quand la pièce est lancée dedans, genre seau à champagne posé sur un petit guéridon, puisque le son participe de l'illusion. Tout ne se jette donc pas dans le même type de récipient... Par contre, j'avoue aussi mon ignorance pour le terme générique de l'objet, en dehors du classique "poubelle de scène". D'ailleurs, comble de la satyre, le même Otto utilise aussi, lui, une poubelle de scène dont le couvercle s'ouvre avec une pédale, comme une poubelle domestique... Cela correspond néanmoins à un type de magie bien précis: un spectacle ou l'on prend des choses d'un coté (ou on les fait apparaitre...), et ou on s'en débarrasse dans une poubelle. La magie nouvelle me semble un peu sortie de cette démarche ou l'on produit/utilise une chose, et ou on la balance pour passer au tour suivant. La notion même de découpage en tours et en matériel ne servant qu'a une chose demande réflexion. Gilbus -
Arf, vous êtes dur, j’ai le boulot de 3 jours à faire en un aprem, une partie de jeu de rôle à organiser pour ce soir (et je maitrise), ma femme me tanne pour que je lui fasse la brochure de son asso, et ma fille pour que je lui branche son disque dur externe, tout cela avant de préparer mes affaires pour partir demain à l’aube au WE dicomagie à la maison de la magie de Blois… Personne d’autre ne peut s’y coller ? Enfin, je dis s’y coller, ce n’est pas une corvée, ce tour m’a enchanté dans sa réalisation Bon, on peut se poser la question des angles, mais de face, c’est super en tout cas Pour l’interprétation et le texte, OK, on peut peut-être avoir d’autres approches, mais Wunha et les autres ont déjà donnés pas mal d’éléments, non ? Bon, juste quelques points de détails rapides : Le titre : Déjà, dans le titre de la vidéo et le nom du tour, tu dis clairement qu’il y a une surprise avec la bouche : c’est ballot… une surprise annoncée aussi précisément ne perd elle pas un peu de son effet de surprise ? 0 :52 : « Bonsoir à tous, voici un jeu de carte tout à fait normal ». Bon, je ne reviendrais pas sur le fameux jeu « normal », que nous essayons tous d’éviter… Mais la première phrase… La première phrase est importante, très importante, car c’est là qu’on va décider de l’attitude qu’on va avoir en regardant la suite. Là, le message de tes gestes est : « Je sais faire un éventaille et le fermer d’une main, je suis donc manipulateur, essaie de trouver ou je te blouse… » Et le message du texte : « c’est un jeu normal… » Ça commence mal, tu te poses en magicien qui sait manipuler, tu annonces en substance que « tu ne triche pas », mon œil, donc on va devoir démonter le tour… Remarque c’est une accroche intéressante aussi : On va regarder la vidéo, pour trouver le truc… Sinon, on aurait peut-être zappé ? Mais si tu avais une approche avec une chose intrigantes (et pas un magicien manipulateur qui va nous faire un tour), les gens n’auraient peut être pas zappés non plus ? Ta première phrase n’a pas un message qui te concerne toi, ni qui concerne le spectateur. Si à la place, par exemple, tu disais : « Bonsoir, je viens vous montrer… toute ma vie » fin de phrase en regardant le jeu. Pause. Regarde public, avec de petits coup d’œil amoureux au jeu, de temps en temps, sur le rythme de la phrase : « Oui, ma vie, car toute ma vie tiens dans … un petit jeu de cartes : j’y passe tout mon temps, toutes mes forces, toute mon âme… et il me le rend bien.» Bon, ce n’est qu’un exemple lâché sans réfléchir, nous sommes bien d’accord qu’il ne faut pas le dire comme ça, c’est trop pompeux… mais ce que je veux dire, c’est que tu peux donner un sens, et surtout un sens fort à ce que tu nous montres. Alors qu’un « jeu de carte normal », c’est un peu plat. Sur la première phrase surtout, tu dois impliquer le spectateur, l’intéresser. Il y a mieux pour l’intéresser qu’un jeu de carte, même « normal ». 0 :53 : « Deux cartes vont être choisie » Tu annonces ce que tu vas faire, cela confirme ton mode défit, c’est cohérent. Tu voulais faire un défi ? Le choix des cartes : Vraiment dommage que tu n’aies pas un public, pour au moins dire stop… On n’est plus dans de la magie, mais dans l’exposition de ce que peut être l’effet si on le fait à un public. C’est fort aussi, tel que tu le fait, mais moins… A, et comme tu faisais la vidéo sans problème de direct, tu aurais pu t’arranger pour avoir une carte noire et une carte rouge, plus visuel… mais c’est vrai qu’en condition réelles, on a tous les cas… Bon encrage de la première carte mise en bouche, c’est cool… en fait, ta façon de faire le tour est vraiment bien pensée… 1 :03 : « à partir de maintenant, il est important pour vous de… » Tu confirmes le mode défi, encore une fois, c’est cohérent si c’est ce que tu voulais faire. Perso, je trouve qu’on ne sort jamais gagnant d’un défi… 1 :07 : tu égalise les deux cartes, alors que tu vas les éventaillier ensuite quand elles seront insérées dans le paquet : il y a une très légère contradiction… 1 :08 « Je vais les placer dans le milieu du jeu… » Texte de magie pour aveugle, tu en parle au futur, mais tu le fait en même temps. On peut bien sûr concevoir d’annoncer à l’avance que qu’on va faire. J’ai moi aussi un tour ou j’annonce tout au début le but du tour et la procédure, mais bon, c’est tout au début, pas pendant que ça se fait, le rendu est du coup différent…et je n’ai pas de défi dans ma version… 1 :10 Bon, c’est sans doute le moment le moins clean du tour, bien qu’on ne voit rien : Mais quand même : il y a des gestes pas trop clairs, et on entend une carte qui frotte, quand tu fais ton mouvement, ce qui est anormal puisque tu n’es rien sensé faire, à par égaliser le jeu… « et les perdre très délicatement comme ceci » : à nouveau, magie pour aveugle. Ce qui est dommage, c’est que tu ne fais aucune misdirection verbale, au contraire, ton texte en fait un temps fort, c’est ballot quand tu as une manip à faire... Dans ta version, tu dis en 1 :08 : « Et les perdre » en regardant le public Mais immédiatement, tu baisse les yeux vers ta manip qui n’est pas vraiment finie, enfin, c’est l’impression que j’en ai… du coup, tu as fait ta manip très vite, trop vite, on a l’impression d’avoir raté un truc… Et Tu enchaines « très délicatement dans le jeu »… pour moi, tu ramènes le focus sur les cartes trop tôt, outre le sens du texte qui est redondant avec les gestes. Etc… je ne vais pas décortiquer tout, puisque la suite est sur le même modèle… Défi : « vous ne me croyez pas ? » en 1 :17 etc. Juste une suggestion : Après la production de la première carte, tu l’amènes directement à la bouche : Peut-être gagnerais tu à faire une petite pause d’assimilation, carte en main pour que le public ai le temps de bien voir la carte. Ensuite, tu la mets en bouche. Tu n’as aucun jeu d’acteur sur le fait de retourner la carte dans la bouche : le mouvement est fait automatiquement, mais non motivé. Tu gagnerais sans doute, comme je l’évoque plus haut, à montrer la carte verticalement, puis à la retourner directement pour la mettre en bouche, sans sembler voir que tu la mets face cachée : j’imagine que cela doit être compatible avec ta façon de faire le tour ? Le fait que la carte soit face cachée doit passer le plus inaperçu possible, pour préserver la surprise de la révélation finale : En reprenant la carte pour la retourner, tu attires l’attention sur le fait qu’elle doit être cachée pour ton tour… La production de la seconde carte n’est pas top par rapport à la première : La première se retrouve sur le dessus, c’est donc un déplacement magique, au niveau du type d’effet. Peu de mouvement, théoriquement aucun… La seconde a lieu après tout un tas de coupe et de simili fioritures, avec éjection : c’est un effet différent, qui correspond pour moi à une divination/localisation (trouver ou est la carte), suivi d’un peu de jonglerie. C’est un effet plus élaboré, au niveau gestuel, mais que je trouve moins magique que le premier, car il y a justement beaucoup de gestes. C’est ballot. Mais il faut voir l’avis d’un public lambda, c’est peut être toi qui a raison… La voix : Elle est sympathique. Un manque peut être de variation d’amplitude et de ton : Tu dis tout un peu sur le même ton. Le personnage est sympathique, d’ailleurs, mais je n’ai par contre pas vu son message, en dehors du défi. Le texte n’a pas à raconter une histoire élaborée, pour être travaillé. En gros, tu peux faire exactement le même type de texte, mais avec un texte qui ne soit pas justement la simple reprise de ce que tu fais… Deux options (au moins…) : Tu enlèves du texte, quand ton texte répète ce que le spectateur voit : Un simple : « Regardez bien» quand tu insères les deux cartes dans le jeu. Dit bien sûr en regardant toi-même le jeu. Puis, tu relèves la tête, regarde les spectateurs/caméra, et dit : « c’est honnête, non ? » et en même temps, tu fais..heuuu… Ce que tu dois faire. Mais sans le regard vers le jeu Le « c’est honnête, non ? » n’est pas une redites de l’action que tu fais : c’est un complément de l’action que tu fais. Le spectateur doit voir les cartes perdues dans le jeu, et tu apportes une valeur ajouté, une question en forme d’affirmation… L’autre option est au contraire d’ajouter du texte, pas en plus de celui que tu as, uniquement descriptif, mais à la place : Et ce texte pourra donner un sens à ton tour. Pourquoi tu nous montre tout ça ? Que veut dire ton personnage ? Il doit avoir quelque chose à faire passer : le texte n’est pas forcé de nous « dire » le message de ton personnage, mais il peut nous guider vers ce message, pour donner un sens au tour. Je ne parle pas de raconter une histoire, mais de nous montrer une vraie personne, avec des motivations, un but, un caractère. Ce que veulent les spectateurs, ce n’est pas que de la magie, c’est une rencontre. La, tu es trop clean, trop détaché, et tu ne te livre pas du tout. Si tu crées une intimité avec le spectateur, ton tour sera bien plus fort : Non seulement tu fais des miracles, mais en plus, tu es avec le public, pas juste devant lui : ça fait une grosse différence. Bon, ok, face à une caméra, c’est la galère Mais si tu te prêtes à la vidéo, il faut jouer le jeu quand même… Bon, je te parle de tout cela, bien sûr, car tu maitrises vraiment bien tes tours, pour ceux que j’ai vus : C’est le genre de chose qu’on n’aborde même pas avec un débutant… Je crois que tu peux te consacrer maintenant à rendre tout cela plus vivant, à avoir une vraie rencontre avec les gens, en te découvrant un peu. C’est un exercice très délicat : Il ne faut pas jouer un rôle qu’on n’assume pas, surtout si tu n’es pas acteur. Mais tu peux peut-être simplement te décontracter, et être justement davantage toi-même, sembler moins « tout contrôler », jouer la détente, la désinvolture parfois, la complicité… Il y a plein de relations à établir avec le public, et je ne suis certainement pas le mieux placé pour en parler, il y a de grand magiciens ici… Tiens, à titre d’exercices : (exercice, donc à tenter en répétition, pas devant les gens…) As-tu essayé de présenter ce tour en changeant d’état d’esprit ? Tu es déprimé. Tu es joyeux. Tu es amoureux. Tu es complétement shooté à la colle… Etc. Attention, ne pas faire de caricatures…mais ressentir les émotions. Ce type d’exercices pourrait peut-être t’aider à te libérer de ton enveloppe de magicien hyper correct, et à te laisser voir sous d’autres angles ? Ensuite, bien sûr, à moins que tu n’aies un coup de cœur pour une de ces versions, tu peux refaire ton tour comme tu le fait… mais en laissant juste paraitre un tout petit peu de la version qui t’a plu… cela évite de sur-jouer, mais donne un peu plus d’humain dans la prestation. Évidemment, tout le monde n’a pas le personnage de Tamariz (et heureusement, il est tellement unique ), mais tu es en spectacle, donc tu peux avoir des réaction plus fortes que celles que tu laisses voir dans ton personnage actuel. Éclate-toi Mais bon, je dis ça, mais je ne suis pas vraiment magicien, alors… Et en tout cas, félicitation pour ton habileté et ton travail ! Gilbus
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