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Gilbus

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Tout ce qui a été publié par Gilbus

  1. Heuuu, il doit y avoir une nuance entre historien et prof d’histoire… Le 19ième ? ! Effectivement, elle n’a pas dut faire de recherches… et semble ne rien connaitre au sujet, désolé. On trouve de la magie de divertissement très facilement, sans être historien, et depuis des siècles, de façon certaine et documentée. Jérôme Bosch (ou suiveur) : L'Escamoteur, 1475-1480, huile sur bois, Saint-Germain-en-Laye, musée municipal. Tiens, un exemple, le premier d’une simple recherche Google : http://www.artefake.com/LE-PREMIER-TOUR-DE-MAGIE.html Croire que l’illusionnisme vient du 19ième, autant dire que Robert Houdin l’a inventé, tant qu’on y est… Oups, pardon, j’oubliais qu’il y a des gens qui le pensent… La question de l’origine première, par contre, est probablement insoluble…car cela remonte à des millénaires…et l’origine n’est surement pas unique. Gilbus
  2. Bonjour, J’ai un peu de mal à suivre : Bon, le feu, ok, mais c’est de la technologie, de la science, de l’utile. Pas du divertissement. D’autre part, tu dis : « Je remonterai au Moyen-Age, où le magicien était plutôt considéré comme un Sorcier, doté de pouvoirs surnaturels » Mais c’est une idée reçue : Même si l’inquisition a fait des misères à des bateleurs, la majorité du peuple, elle, ne s’y trompait pas : Les amuseurs étaient vus comme des amuseurs. Sinon, vu l’ambiance religieuse fervente de l’époque (il faudrait préciser l’époque, au fait, le moyen âge, c’est vaste…), si le public avait eu un doute sur l’aspect satanique du spectacle, il y aurait eu peu de spectateurs…et peu de bateleurs. Les présenter comme des sorciers, c’est généraliser la folie inquisitrice de certains siècles, qui voyais le diable partout, et n’était pas toujours partagée par le peuple. Donc, oui, le moyen-âge avait des amuseurs. L’antiquité aussi. La chine d’avant notre ère aussi, pour reprendre surtout ceux ayant une histoire écrite… Bref, ça remonte à loin. L’origine de l’illusionnisme, comme on l’appelle aujourd’hui, est difficile à établir, non ? C’est comme dire : on va définir l’origine du jeu… Certains voient des pratiques religieuses qui on utilisée l’illusion pour assoir leur crédibilité, et qui aurait ensuite été « vulgarisée » en divertissement… pas évident de dire si c’est une origine, bien que ce soit crédible. On peut peut- être plus facilement s’orienter sur le désir d’émerveillement ? Et encore, que représentais l’émerveillement il y a 6000 ans ? Les notions culturelles ont tellement changé que l’on doit avoir du mal à distinguer les motivations des gens de l’époque, même si globalement, les moteurs psychologiques sont restés les mêmes… Je lisais il y a peu un livre sur la sagesse : Au fil des époques, ce concept a changé bien des fois de signification : Parfois, le sage est celui qui met de côté ses émotions pour avoir un raisonnement « sain ». D’autres fois, c’est celui qui gère ses émotions pour les rendre bénéfiques. D’autres fois, c’est celui qui cultive une attitude menant au bonheur, quel que soit le moyen (et le sens qu’on met sur le mot bonheur…) … Les concepts changent, et le concept du divertissement idem. Donc, à moins qu’un historien n’ait une réponse objective, tu poses une question difficile Gilbus
  3. Mais son monteur devait être là: Un changement de plan toutes les 3 secondes, 5 secondes au pire quand le monteur va prendre un café...il doit en boire beaucoup... Je comprend bien qu'on veuille rendre le film plus dynamique, pour la télé, mais c'est toujours trop pour moi... Bon, au moins là, on n'a pas trop de caméra filmant du fond de la salle derrière des piliers, et les quelques plans hors numéro sont sur des figurants prenant des poses, ce qui donne un certain cachet. Donc, globalement, un bon spectacle, avec des artistes de qualité. Eric Antoine n'a pas pu se retenir de débiner quelques "petits tours", mais bon, c'est devenu sa marque de fabrique, c'est maintenant plus un humoriste qu'un magicien... C'est dommage, je commence à me faire à son humour... Gilbus
  4. C’est vrai que je provoque un peu, mais… Comme je le disais, croire que l’on peut tout expliquer, et que l’humain peut tout comprendre, c’est quand même une affaire de croyance… D’ailleurs, tu le fait remarquer toi-même dans le post d’après : Cela me rappelle la révolution française, ou l’on essayait de mettre en place un nouveau clergé, de nouvelles cérémonies, pour ne pas laisser de vide culturel à la religion. Alors pourquoi pas une messe laïque, on a déjà les baptêmes et les mariages civils Gilbus
  5. Pas mieux, je m'en souvient, j'ai recherché, je trouve plus... Par simple curiosité, quels sont les avantages par rapport à un petit guéridon sur pied, qui ne demande pas à être forcément collé contre la table? Gilbus
  6. Il est évident qu’on ne doit pas prendre tout ce que je dis pour argent comptant, ni pour quelque chose de complet. Je ne suis même pas vraiment magicien… Par exemple, je parlais de mettre les cartes plus près de la table, pour réduire l’angle de vision. Mais c’est évidemment dans le cas où le tour impose cette tenue de cartes : Baisser les cartes vers la table réduit la visibilité pour les gens de l’autre côté de la table, surtout si celle-ci est encombrée de verres et autres. S’il y a en plus un bouquet ou une décoration au centre de la table, on oublie les tours au ras du plateau. Comme je l’ai dit, il vaut mieux, à mon sens, privilégier la magie verticale, ou les accessoires sont tenus plus hauts, au niveau de la poitrine ou du visage. D’ailleurs, il vaut mieux éviter d’une manière générale que le « fond de scène » du close up soit notre braguette… D’autre part, comme toujours, ce n’est pas tant les « tours » qui comptent, mais l’ambiance que l’on peut installer avec : Personnage, style, relationnel etc. Mais ce n’était pas le sens de la question d’Ilyass A propos, Ilyass, dans les deux sets que tu montes, tu as supprimé les balles en mousses dont tu parlais, ce qui ne laisse que des cartes, non ? Ce n’est pas une obligation, mais avoir un tour (ou des tours) qui ne soit pas des cartes rendrait peut être la séance plus variée… à voir ce que tu as de dispo… (Mais bon, si ce sont les cartes que tu maitrise le mieux, pas de panique, on peut faire de belles choses avec des cartes…) Gilbus
  7. Hummm, pas tout à fait, quand même : L’agnostique peut admettre l’existence d’un dieu inconnaissable, alors que l’athée non. L’agnostique pense que les limitations humaines ne peuvent nous permettre d’avoir une idée précise de Dieu, ou même de son existence ou pas. L’athée pur et dur à une foi profonde dans la non existence d’un ou de plusieurs dieux. En ce sens, l’athée est plus religieux que l’agnostique, son opinion repose sur sa foi dans l’homme, et sa capacité à connaitre tout. L’agnostique peut ne pas réfuter la notion de révélation, même s’il ne la partage pas à titre personnel. L‘athée la réfute forcément. Ensuite, l’agnostique ne cherche pas à imposer ses croyances, comme le font souvent les athées et les religieux, du fait que sa croyance repose surtout sur le fait que dieu, s’il existe, n’est certainement pas aussi anthropomorphique que le pense les religieux (ou les athées…). Il peut y avoir plusieurs niveaux dans l’agnosticisme lui-même : On peut avoir des tendances athées, ou déiste, car il n’est rien de plus faux que de définir des catégories pour y enfermer les gens, sans faire de nuances… Gilbus
  8. je me suis amusé à faire une recherche VM sur "enfant" par "Gerard Backner" Si on oublie les dernières années, ou Gérard est souvent télégraphique, on trouve des choses, par exemple ceci: http://www.virtualmagie.com/ubbthreads/ubbthreads.php/ubb/showflat/Number/61090/Searchpage/8/Main/6264/Words/enfant/Search/true/Re:_%5BContact%5D_Magicien_B%C3%A9n%C3%A9vol#Post61090 bon, ça date de 2005, mais pose de bonnes questions: Dans quel cadre veux tu intervenir en hôpital? est-ce une demande des soignants, individuellement, en association? Gérard dit que se déplacer dans les chambre demande une formation spécifique. Ce qui peux se comprendre... Étais tu au courant? Bref, c'est vrai que tu ne nous a pas beaucoup parlé de ton projet, en fait, donc peut être qu'on ne te donne pas les bonnes infos. je note quand même la phrase de Gérard: Gilbus
  9. C’est une chose compliquée, mais pas forcément la pire : la gestion des spectateurs, pour qu’ils trouvent du plaisir et de l’intérêt à la prestation, c’est cela qui semble le plus important pour moi…et parfois le plus délicat à mettre en place… Maintenant, les angles : Il va falloir bosser l’inclinaison de tes mains, ce n’est pas toujours un mouvement naturel des poignets, il faut que ça le devienne… On peut s’incliner, mais il ne faut pas perdre le contact public en étant penché sur ses cartes. Tu dois toujours être en direction des spectateurs, et la, cela va dépendre de la taille de la table : Une table pour deux, il faut se pencher un peu. Une tablée de 20, il faut être un maximum vertical, pour qu’on ne semble pas couper d’avec les spectateurs les plus éloignés, l’inclinaison pouvant être faite avec la tête seulement, pour parler aux plus proches. D’une manière générale, une posture droite est plus élégante qu’une posture penchée. Joue aussi avec la distance verticale à la table, si tu peux opérer au-dessus de la table : Cela va réduire les angles. Tu peux aussi plier les genoux légèrement, à certains moments, tu vas gagner quelques centimètres d’élévation, quand les cartes sont tenues à plat. De toute façon, il ne faut pas oublier que tu es mobile : Tu peux changer d’inclinaison, tourner le buste, faire un pas en arrière, bref, tu peux bouger, ne t’en prive pas : Simplement, ces mouvements doivent correspondre à une motivation dans ce que tu es en train de faire , de dire ou d'exprimer. Pour ce qui est des angles, pense aussi que tu es entouré : Il y aura des gens dans les tables à coté pour lorgner sur ce que tu fais. Donc, par exemple, quand tu dois tenir une carte verticalement, dos au public, il faut la rapprocher de ta poitrine, pour réduire les angles de côté et supprimer l’angle arrière. Gilbus
  10. Quand je cite le "dictionnaire encyclopédique de la magie de Gilbus", c'est assurément les deux Mais le name dropping en général demande de la mémoire aussi... Sauf sur les forums, ou la mémoire peut être artificielle, et ou l'on a parfois du mal à distinguer la culture des gens de la culture de Google et Wikipédia... Gilbus.
  11. Cela nous ramène à la définition du talent... je ne résiste pas à l'envie de vous extraire un paragraphe du "dictionnaire encyclopédique de la magie de Gilbus", qui est un ouvrage dédié au talent. ou au tas lent, selon la façon de voir... C'est aussi un ouvrage dédié à la vanité, d'ailleurs Le talent : Tout le monde espère avoir du talent. Mais le talent, c’est quoi ? Le talent, c’est la capacité à réaliser quelque chose avec un certain degré de réussite. Le talent, suivant cette définition, se compose de trois choses : -Le don inné : ce sont les capacités que l’on a de naissance, par nos gènes. Tout le monde n’est pas égal, certains sont doué, ont des facilités, d’autres pas. C’est très injuste. La vie n’est pas juste. J’espère que vous ne pensiez pas qu’elle l’était. -Le travail : en travaillant, on peut aller plus loin que le simple don, et ajouter de la valeur à notre quantité de talent. C’est très réconfortant : même si on n’est pas doué, dans une certaine mesure, on peut compenser. -L’expérience : la pratique elle-même va renforcer le talent, nous permettant de mieux gérer les choses. En ce sens, il ne faut jamais hésiter à pratiquer, il en restera toujours quelque chose. En utilisant au mieux ces trois éléments, on peut arriver au maximum de ses possibilités. Ne se servir que de deux, par exemple, est dommage. Si l’on n’utilise pas nos dons innés, mais qu’on mise tout sur le travail et l’expérience pour faire quelque chose que l’on a du mal à faire, c’est ballot. Si l’on ne se fie qu’à nos dons et à notre expérience, on sera très bon, de notre propre point de vue. Ce ne sera peut-être pas l’avis du public… Si on travaille, qu’on utilise nos dons, et qu’on ne se produit jamais en public, non seulement on a perdu la principale motivation de l’artiste, qui est le partage, mais en plus notre prestation ne sera jamais bonne, car seule l’épreuve du public peut sanctionner et permettre une réelle évolution d’une prestation. En utilisant le travail et l’expérience des autres, en faisant des formations, participant à des ateliers, stages, en faisant appel à un metteur en scène, ou à d’autres spécialistes, on peut aussi aller plus vite et plus loin, mais il nous faudra assimiler ce travail et cette expérience, pour la faire notre : C’est déjà du travail et de l’expérience en soi Gilbus
  12. oui, Vincent est un spécialiste de la mémoire, il fait des séminaires sur le sujet, et il a publié des bouquins là-dessus... Gilbus
  13. J’imagine que tu n’as pas un an pour te préparer, vu que c’est un baptême… Donc fait des choses que tu sais déjà faire, cela sera plus sûr. Tu peux adapter le texte pour l’occasion, si tu as du texte, bien entendu. Une chose qui peut te faciliter un peu la vie : Si tu as un bon tour de scène à faire pour la salle entière, tu peux faire un micro spectacle qui te servira de présentation, en condition de scène (ou de gros salon…) avant de commencer ta prestation. Ainsi, quand tu arrives ensuite à une table, tu as déjà l’étiquette magicien, cela va t’éviter de faire ton intro complète à chaque table…ce qui n’empêche pas de dire bonjour ou de préparer un texte ou un tour d’intro, mais bon, tu seras déjà connu. Et avec une note positive, si ta prestation scène était bonne (c’est pour cela que je parlais d’un BON tour, avec la mise en scène qui va bien…) Ensuite : comme tu as commencé il y a malgré tout peu de temps, n’essaie pas de faire des tours casse doigts. Fait du sûr, de l’automatique ou du maitrisé, ou tu n’as pas besoin de trop réfléchir, et qui te laisse l’esprit disponible pour t’occuper de tes spectateurs. Des tours qui peuvent paraitres basique, genre biddle trick, ont un bon effet, car après tout, peu de gens ont vus des magiciens en vrai, et les classiques sont relativement peu utilisés par les magiciens chevronnés, ceux ayant un répertoire important développant leur propre univers et tours persos. Donc, ne te précipite pas sur un tour qui vient de sortir, sous prétextes qu’on dit que c’est bien pour le table à table : prend des valeurs sûres… Également, en prestation devant un public inconnu, on dit en général que le débutant perd au moins 50% de ses capacités. C’est pourquoi avoir un tour maitrisé à 200% est intéressant Entraine toi en ayant une musique à fond, en récitant des tables de multiplication ou d'autre activités perturbatrice de ton gout: Tu doit pouvoir faire les tours sans avoir à réfléchir consciemment. En table à table, tu as peu de place pour poser sur la table, si les gens mangent. Ce n’est pas que c’est impossible, mais ce n’est pas pratique, et si la table est encombrée, la visibilité diminue. Donc, privilégie les tours verticaux, et ceux où tu peux donner des trucs à tenir aux spectateurs (vérifie discrètement s’ils mangent les plats en sauce avec leurs doigts, avant de leur faire toucher tes Jerry Nuggets…) Pense aussi que tu es dans une situation « public assis/magicien debout » : cela peut jouer sur les angles, les tenues, la façon de t’adresser aux gens… Privilégie les reset courts, ou alors prévoit des montages en X exemplaires, et va te recharger régulièrement (les bons pros sont souvent entièrement auto reset, mais un amateur n’a pas forcément cette contrainte de façon impérative…) Enfin, ne fait pas trop de tours. Il est préférable que la table reste sur un gout de trop peu plutôt qu’elle soit saturée. Le nombre de tour dépend de beaucoup de chose, et de ton style en premier lieu : Impossible donc de te donner un nombre standard. En général, entre 3 et 5 est largement assez sur une table, mais bon, si tu es du genre speed et que les 5 tours te tiennent moins d’une minute… A l’inverse, des gens lents comme moi peuvent faire durer un tour plusieurs minutes. Si tu as assez de tours à ton répertoire, prévois deux sets distincts, et tu vas les alterner en passant d’une table à l’autre : Ainsi, les gens de la table deux découvrirons de la nouveauté, même s’ils ont lorgnés ta presta quand tu étais table 1. Les serveurs sont là pour travailler, ne les gêne pas, essaie d’en faire des collègues qui te voient positivement. Tu peux leur faire un petit tour si tu as du temps avant, pour qu’il te considère comme sympa. Surtout, si c’est un repas servi à table, consulte le traiteur pour savoir l’ordonnancement des plats : Ton but n’est pas d’empêcher les gens de manger, ou de faire refroidir les assiettes. Donc, il y a des moments où tu ne dois pas perturber les gens. Vois avec l’animateur de la soirée (DJ ou autre), s’il y en a un, pour qu’il ne mette pas en permanence une musique assourdissante, afin que tu puisses communiquer avec les tables sans crier. Et s’il y a d’autres animations (artistique ou faite par des membres de l’assemblée), essaie d’être au courant, pour te caler, et savoir de combien de temps tu disposes réellement…) Bon, tout cela, c’est du simple bon sens, il y a plein d’ouvrages sur la magie de table à table qui donne des choses bien plus précises, aussi bien dans l’aspect relationnel que pour les tours : si tu as le temps, essaie de te documenter. Bon courage. Gilbus
  14. Je suppose que tu veux dire : au moment de la formation (de l'univers) On peut le voir comme la formation, plutôt que la création, cela ne me dérange pas : Cela dépend de quel point de vue on se place : Vu de l’intérieur, sachant qu’avant, il n’y avait ni temps ni espace, on peut parler de création. Vu de l’extérieur, effectivement, on peut voir la « formation » de l’univers avec ce qui est disponible à ce moment, c’est-à-dire ce que nous appelons Dieu, il me semble… … Par contre si on désigne l'univers comme la totalité de la matière et de l'énergie (c'est à dire l'univers du big bang et les autres autour, bref tout, quoi) alors il ne peut rien y avoir à l'extérieur, physiquement il n'y a pas d'extérieur. Ben, heuuu, le mot physiquement me semble mal choisi, quand on parle de Dieu : C’est pour cela que la pensée panthéiste ne me satisfait pas… Parler d’un dieu physique, c’est-à-dire limité à notre univers physique, est pour moi un anthropomorphisme. Si tu admets la possibilité d’existence d’autres univers, ne peux-tu admettre l’existence d’une autre sorte d’existence, qui se situe au-delà des univers ? L’univers physique n’est pas le seul à exister, déjà, même chez nous : La pensée abstraite, par exemple, n’est pas soumise aux lois de l’univers physique, même si on peut dire qu’elle y trouve sa substance et sa source… Je sais, des phénomènes électriques rigolos dans le cerveau… mais les idées sont un univers en elles même, indépendamment de leur source… Tu ne nie pas l’existence de la pensée ? Sinon, la discussion va être dure… Donc, quelque chose de non physique (au sens de notre physique) , hors de l’univers, cela ne me semble pas exclus. Bon, ne me demande pas de le décrire… Comme tu dis : Et effectivement, on peut aller loin pour trouver Dieu… ou tout près, Dieu étant partout C’est la nature inconnaissable de Dieu… Enfin, inconnaissable par les humains actuels… Arf, on va encore se prendre le chou pour des questions de définitions… Que sont l’intelligence, la volonté, l’ordre… Plaisanter sur les militaires ne résout pas la question Si les lois naturelles ordonnent l’univers, on peut penser qu’il s’agit d’un hasard : Mais il semble que ce hasard soit tellement improbable que nous devrions plutôt ne pas exister, et l’univers n’être qu’une soupe d’énergie en vrac. Une solution plus crédible (pour moi…) est que ce ne soit pas un hasard, mais une réalisation. En fait, le multivers semble avoir été inventé par les matérialistes pour justifier le fait que notre univers soit très improbable : ben, si on ajoute une infinité d’essais, qu’il y en ait un qui marche semble plus acceptable… Cela semble du coup un peu tiré par les cheveux : Pour ne pas avoir à envisager Dieu ou un équivalent, on imagine un truc encore plus délirant, et tout aussi invérifiable… (mais accepter le multivers comme une possibilité ne réfute pas Dieu ) Hihihi : Seules les religions monothéistes sont à prendre en compte ? Pourquoi ? L’animisme, qu’il soit panthéiste ou panenthéiste (hihihi, j’adore jouer avec de nouveaux mots…) cherche Dieu dans la nature, et se fiche souvent de sa version « créatrice »… Beaucoup de religions orientales ont aussi une approche basées sur la transcendance de l’univers réel, pour approcher Dieu, ou un truc équivalent… Enfin, les religions purement polythéistes se basent en général sur une hiérarchie divine, avec un Dieu original, et une palanquée de rejetons…ce qui n’est pas du tout incompatible avec la notion de dieu créateur unique : Une hiérarchie de création permet d’avoir des « dieux » de moindre importance que le Dieu originel, mais quand même balaise par rapport aux simples mortels Savoir si ces dieux « secondaires » sont des créatures de notre univers, ou en dehors de l’univers semble une discussion encore plus ardue que pour le Dieu de base Les religions monothéistes vont souvent simplifier un peu trop les choses, je trouve…hors, l’univers n’est jamais simple, pour nous Encore que le christianisme, avec sa trinité, joue avec des concepts rigolos… On retrouve aussi différents aspect de dieu, dans l’Islam ? D’ailleurs, les monothéistes ont souvent des créatures intermédiaires, les anges ou équivalent, qui peuvent passer pour des dieux à l’œil non averti du profane… Encore une fois, c’est une affaire de définition... Gilbus
  15. Pour ce qui est des lois naturelles, il serait bien de choisir : -Soit les lois sont juste une vision des choses, abstraction pratique et humaine pour tenter de comprendre l’univers, mais ne reflétant pas son fonctionnement réel, et dans ce cas on ne peut prétexter l’existence de lois naturelles pour nier Dieu. -Soit on considère que les lois naturelles telles que nous les connaissons reflètent plus ou moins une réalité de l’univers, et donc ce cas, il faut considérer le fait que des lois ordonnent l’univers. Et que l’ordre peut être signe d’intelligence ou de volonté, ce qui nous ramène à Dieu… Mais bon, vu le niveau zénithal de la discussion, j’imagine que cela a déjà été pris en compte, mais j’ai la flemme de tout relire… Pour ce qui est du coran, j’aimerai savoir pourquoi il est le livre ultime. Car après tout, il y a eu plusieurs remises à jour dans cette tradition de prophète, chaque prophète modifiant et actualisant le message. Pourquoi cela ne changerait’il plus, ou sinon, pourquoi cela a changé avant ? Pour moi, la vision du temps et de l’espace implique le changement, qui est la grande constante : tout change toujours, c’est impermanence qui est le moteur du passage dans le temps. Avoir une doctrine qui prétend à la permanence d’une chose aussi concrète qu’un livre et de ses idées souvent très concrètes, c’est aller dans une direction contre nature, donc contre divine, selon moi. Bien entendu, Dieu étant à la fois en dehors du temps et de l’espace, et à l’intérieur de l’univers mus par le temps et l’espace (vision panenthèsite…), il peut être qualifié de seul aspect permanent à notre portée conceptuelle. Mais si on veux descendre à l’intérieur d’un domaine inclus dans le temps et l’espace, le changement me semble impératif. Donc, je vois mal comment la « parole de dieu » pourrait être définitive, alors que le contexte change. Par exemple, les interdits du porc et des viandes trouvées mortes données par le coran, et avant lui par les préceptes juifs, se comprennent très bien par des mesures d’hygiènes locale (pays chauds). Les autres raisons avancées par les interprètes du coran me semblent un peu floues : Changement de « méchants » en porc… ou demande d’acceptation sans poser de question, circulez, il y a rien à voir…. D’ailleurs, si c’était un truc de méchant transformé en porcs, on ne mettrait pas en garde dans les mêmes phrases sur les viandes trouvées mortes, qui elles semblent avoir l’hygiène pour seules justification. L’explication des mesures sanitaires me semble donc la plus vraisemblable. Cependant, les temps et les frigos changent, et on peut maintenant manger du cochon, pour ceux que cela tente, même dans les pays chauds. Il manque donc des remises à jours dans les textes… Vivement le prochain prophète, que tout cela soit updaté. Gilbus
  16. Merci pour le lien, je sais maintenant que je suis panenthéiste C'est cool de mettre des noms sur les choses, et vu ma faible culture philosophique, ton aide est précieuse Cela m'a toujours semblé évident, puisque le temps et l'espace étant apparu au moment de la création, et que c'est donc un point de vue purement "local", Dieu est pour moi à la fois extérieur à l'univers (ou aux univers, je ne suis pas contre le multivers...), donc panenthéisme, et intérieur, car tout est dans Dieu (le panthéisme est pour moi une évidence, mais limiter dieu à l'univers, c'est le limiter, donc il y a un problème...) Cela cadre parfaitement avec ma vision déterministe des choses, exposée ici il y a bien des pages... merci! Gilbus
  17. Si je comprend bien, on reproche un manque de communication...? pourtant, ils ont un bon trailler! [video:youtube] Gilbus
  18. Comme dit dans le trailler, la carte au plafond est un tour ancien, qui a été utilisé par beaucoup de magiciens un peu partout. Ce que ne dit apparemment pas le trailler, c’est que ce tour, même avec cette nouvelle version, n’est pas un tour automatique. Il est normal de devoir s’entrainer, et pas qu’un peu, pour le faire à coup sûr, car le lancé est du domaine de la jonglerie : Et un jongleur ne s’entraine pas juste une demi-heure pour faire une nouvelle passe, il y passe tout le temps qu’il faut : Il est donc normal de devoir travailler sur la durée, et de ne pas réussir à tous coups le premier jour. Ceux qui s’attendent à un tour automatique vont donc être déçu… Mais c’est comme si on pensait que l’achat d’un ITR dernier cri donnait la maitrise immédiate du FI : Ben non, faut pas rêver… Et tout comme le FI, qui ne peut être utilisé dans toutes les conditions (surtout d’éclairage…), il y a des restrictions sur l’utilisation de la carte au plafond… il faut en être conscient. Le type de plafond, sa hauteur, la propreté à conserver etc. Par exemple, il y a les plafonds en plastique tendu : Ne jamais y lancer un paquet de carte, si cela perce le plastique, c’est une catastrophe. Et comme le plastique tendu donne un aspect impeccable au plafond, une trace résiduelle sera de toute façon mal vue… Bref, c’est un tour qui a fait ses preuves, je ne sais toujours pas si la version de stone apporte un réel plus, mais elle semble soumise, d’après ce qu’en disent ceux l’ayant en main, aux même contraintes que les versions précédentes : Ben oui, faut bosser. Cela ne veut pas dire que c’est un mauvais tour, au contraire Gilbus
  19. ben, à n'importe quel age, c'est chouette! Gilbus
  20. Merci Seb pour cette intéressante remise en perspective… J’ajouterai qu’avant le 20ième siècle, le magicien se devait d’être bricoleur. Ou d’avoir accès à des artisans qui lui réalisaient ses appareils. On construisait beaucoup localement, on n’achetait pas systématiquement du tout fait… Et à l’inverse, de nos jours, tu parles du marché de l’occasion… C’est un marché très intéressant, pour celui qui veut acheter des tours ou des médias : Les tours d’il y a un an ou deux, ou même plus, soyons fou, sont-ils moins bons que ceux qui viennent de sortir ? Je ne crois pas. Dans ce cas, pourquoi se précipiter sur le dernier cri, alors que le public, lui, n’a pas vu le vieux tour (hormis une brève effervescence parmi les magiciens, le machin n’est pas arrivé au public de façon massive, même s’il est bon, puisque chassé aussitôt par une nouveauté plus nouvelle…), et que ce public ne fera pas la différence entre ce qui est le « top » de la nouveauté, et un tour plus ancien… Bon, je sais, ce n’est pas un raisonnement sympa pour les marchands. Mais si cela peut faire oublier un peu la course au truc parfait, et libérer du temps pour faire autre chose… Mais bon, il faut quand même penser à se faire plaisir, et acheter des machins, cela en fait partie pour beaucoup (moi le premier)… il y a donc un intérêt à acheter, même sans tenir compte de la course au pouvoir (voire au super pouvoirs ) Mais on a autant de plaisir à acheter dans ce cas un truc d’occasion, voire plus, si le prix est ridiculement bas (c’est mon petit plaisir de radin, ça, faire une super bonne affaire…) Et puis cela ne nous met pas en faillite… enfin, moins vite. Gilbus.
  21. Vous avez essayé avec la pata*** ?? pour avoir essayé, la patatte ne fonctionne pour ce tour que si elle est en purée très ferme... évitez les mélanges tout prêt en flocon. Gilbus
  22. Ben, oui, je pose la question, car ce que j’ai vu dans le trailler ne me semble pas si impossible, connaissant la méthode de base. Je ne sais pas comment fait stone, mais mettons qu’on utilise (en partie) le cellophane du paquet (la méthode semblera évidente à tous ceux ici, j’imagine…) : la façon de sortir la carte du paquet fait partie des classiques, et le reste du collage aussi, non ? Peut-être que cette version facilite la vie, mais c’est justement pour cela que je pose la question, en toute innocence… De toute façon, d'après ce que j'ai lu plus haut, cela n’empêche pas d'avoir à travailler son lancé, comme dans la version de base: cela apporte des facilité à ce niveau? Gilbus.
  23. Je vais sans doute paraitre bien innocent, mais qu’apporte réellement ce gimmick, par rapport aux méthodes de carte au plafond existant depuis des lustres, et qui demande au pire un peu du même machin, et un élastique, choses peu couteuses… ? Le fait de mettre le jeu dans l'étui est-il une si grande révolution, pour le spectateur? Gilbus
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