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Gilbus

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Tout ce qui a été publié par Gilbus

  1. Pour revenir aux émotions liées aux souvenirs, je voulais quand même mettre un bémol sur un point que j’avais d’ailleurs évoqué au stage et à la conférence de magie contée de Toulouse (comment, vous n’y étiez pas ? quelle erreur….) : Toucher les émotions du public est une bonne chose. Si le public reste avec vous, et ne s’éloigne pas dans ses propres souvenirs nostalgiques, heureux ou douloureux… Car le but, c’est quand même que le public s’implique dans notre spectacle, pas qu’il passe en mode rêverie, ou pire, en mode chuchotage avec le voisin pour lui dire (comme on le voit dans les post ci-dessus) : « tu te rappelles, quand je suis allé à l’hôpital, pour cette attaque ? » ou "quandle cousin machin est mort, ça a commencé comme ça..." Par exemple, dans la « parie de carte contre la mort », que certains ici ont vu, l’évocation de souvenirs peut être parfois douloureuse pour le public : on parle de malaise cardiaque, d’hôpital, de maladie et de mort. Mais que ça soit douloureux pour le public, ce n’est pas grave : Ce qui compte, c’est que je veux le toucher, mais qu’il reste avec moi, ICI et MAINTENANT, et pas dans une rêvasserie sur son passé. Donc, quand j’utilise des thèmes pouvant susciter une émotion et des souvenirs chez les spectateurs, une fois cela établis, je m’arrange en général pour casser le rythme du spectacle, volontairement, faire une sortie de registre, pour faire passer cette émotion au second plan, et rendre à nouveau l’esprit du spectateur disponible pour ce qu’on fait. Pour ensuite y revenir, sous un autre angle. Car une fois que le spectateur est touché par l’émotion, le but est atteint, il se sent impliqué, et on peut passer à la suite, il restera impliqué, sa conviction est faite, on est intéressant… Autre technique : Dans le texte de la petite histoire que j’ai copiée ci-dessus, je n’ai pas mis le script réel de mon histoire, qui est beaucoup moins lisible que la version plus littéraire… Mais il y a les changements de tons, d’intensités, de postures, de rythmes, qui vont aussi marquer les différentes phases de l’histoire… Donc, quand on interprète l’histoire, on voit que j’ai volontairement une partie d’exposition de la situation initiale qui est longue, et peu intéressante : Justement car je parle de l’enfance, et que chacun va évoquer inconsciemment sa propre enfance, durant ce temps : J'ai choisi de laisser le temps au public d’apprécier ce moment de retour sur soi, c’est pour cela qu’il ne se passe pas grand-chose dans la première moitié, ma situation initiale. Je joue d’ailleurs sur la répétition et l’encrage avec la phrase : « Moi, mon enfance, c’était une enfance tranquille, une enfance sans histoire… » Elle va commencer l’exposition de la situation initiale (ce qui précédé est une introduction en douceur dans l’histoire (voir les différents type d’introduction au conte, pour ceux qui étaient à la conférence…) Cette même phrase clôture la situation initiale : donc ce qui suit va être différent : l’élément déclencheur arrive… Et je me sers bien sûr de cette phrase pour clôturer le conte, ou elle se transforme en autre chose au niveau du sens (mince, tranquille, c’est quand il brule des gens dans la chaudière…) en ajoutant le gag qui enfonce le clou : « Mais une enfance…bien chauffée. » Dans la construction de ce petit exemple, on a donc une soupape de décompression des souvenirs intégrée, qui sert aussi bien sûr à faire un contraste entre la partie ou il ne se passe rien, et la partie ou ENFIN il se passe quelque chose… Les choses servent souvent plusieurs buts, il ne faut pas s’arrêter sur la première signification qu’on trouve Donc, l’émotion, oui, mais il faut aller un peu plus loin que juste susciter l’émotion, il faut aussi gérer la suite… Gilbus
  2. Pour revenir aux émotions liées aux souvenirs, je voulais quand même mettre un bémol sur un point que j’avais d’ailleurs évoqué au stage et à la conférence de magie contée de Toulouse (comment, vous n’y étiez pas ? quelle erreur….) : Toucher les émotions du public est une bonne chose. Si le public reste avec vous, et ne s’éloigne pas dans ses propres souvenirs nostalgiques, heureux ou douloureux… Car le but, c’est quand même que le public s’implique dans notre spectacle, pas qu’il passe en mode rêverie, ou pire, en mode chuchotage avec le voisin pour lui dire (comme on le voit dans les post ci-dessus) : « tu te rappelles, quand je suis allé à l’hôpital, pour cette attaque ? » ou "quandle cousin machin est mort, ça a commencé comme ça..." Par exemple, dans la « parie de carte contre la mort », que certains ici ont vu, l’évocation de souvenirs peut être parfois douloureuse pour le public : on parle de malaise cardiaque, d’hôpital, de maladie et de mort. Mais que ça soit douloureux pour le public, ce n’est pas grave : Ce qui compte, c’est que je veux le toucher, mais qu’il reste avec moi, ICI et MAINTENANT, et pas dans une rêvasserie sur son passé. Donc, quand j’utilise des thèmes pouvant susciter une émotion et des souvenirs chez les spectateurs, une fois cela établis, je m’arrange en général pour casser le rythme du spectacle, volontairement, faire une sortie de registre, pour faire passer cette émotion au second plan, et rendre à nouveau l’esprit du spectateur disponible pour ce qu’on fait. Pour ensuite y revenir, sous un autre angle. Car une fois que le spectateur est touché par l’émotion, le but est atteint, il se sent impliqué, et on peut passer à la suite, il restera impliqué, sa conviction est faite, on est intéressant… Autre technique : Dans le texte de la petite histoire que j’ai copiée ci-dessus, je n’ai pas mis le script réel de mon histoire, qui est beaucoup moins lisible que la version plus littéraire… Mais il y a les changements de tons, d’intensités, de postures, de rythmes, qui vont aussi marquer les différentes phases de l’histoire… Donc, quand on interprète l’histoire, on voit que j’ai volontairement une partie d’exposition de la situation initiale qui est longue, et peu intéressante : Justement car je parle de l’enfance, et que chacun va évoquer inconsciemment sa propre enfance, durant ce temps : J'ai choisi de laisser le temps au public d’apprécier ce moment de retour sur soi, c’est pour cela qu’il ne se passe pas grand-chose dans la première moitié, ma situation initiale. Je joue d’ailleurs sur la répétition et l’encrage avec la phrase : « Moi, mon enfance, c’était une enfance tranquille, une enfance sans histoire… » Elle va commencer l’exposition de la situation initiale (ce qui précédé est une introduction en douceur dans l’histoire (voir les différents type d’introduction au conte, pour ceux qui étaient à la conférence…) Cette même phrase clôture la situation initiale : donc ce qui suit va être différent : l’élément déclencheur arrive… Et je me sers bien sûr de cette phrase pour clôturer le conte, ou elle se transforme en autre chose au niveau du sens (mince, tranquille, c’est quand il brule des gens dans la chaudière…) en ajoutant le gag qui enfonce le clou : « Mais une enfance…bien chauffée. » Dans la construction de ce petit exemple, on a donc une soupape de décompression des souvenirs intégrée, qui sert aussi bien sûr à faire un contraste entre la partie ou il ne se passe rien, et la partie ou ENFIN il se passe quelque chose… Les choses servent souvent plusieurs buts, il ne faut pas s’arrêter sur la première signification qu’on trouve Donc, l’émotion, oui, mais il faut aller un peu plus loin que juste susciter l’émotion, il faut aussi gérer la suite… Gilbus
  3. J’ai maintenant un chauffage électrique… Devine ce qui arrive aux démarcheurs… Tout comme pour la poésie, les souvenirs gagnent souvent à rester un peu dans le flou, source de rêve et d’émerveillement. Gilbus
  4. J’ai maintenant un chauffage électrique… Devine ce qui arrive aux démarcheurs… Tout comme pour la poésie, les souvenirs gagnent souvent à rester un peu dans le flou, source de rêve et d’émerveillement. Gilbus
  5. le lien direct: http://www.franceculture.fr/player/reecouter?play=5095567 Gilbus
  6. le lien direct: http://www.franceculture.fr/player/reecouter?play=5095567 Gilbus
  7. Je ne peux que rejoindre cette analyse : L’illusionnisme, comme les autres spectacles ou arts, peut se servir des ressors émotionnels. En magie contée, ou en conte pur, c’est même une évidence. L’exemple de la boite de magie est un bon exemple : Elle va faire remonter des souvenirs dans l’esprit des magiciens du forum. Mais il faut bien sûr se rappeler la cible : Tout le monde, dans un public normal, n’a pas la même nostalgie de sa première boite de magie : Au contraire, certains vont en garder un souvenir cuisant, quand ils ont essayés de faire les tours, et n’ont convaincu personne, ou d’autres n’auront tout simplement jamais eut une telle boite, ou l’auront mis au placard dès l’ouverture ou presque, sans y attacher d’affect particulier. Mais il était bon d’aborder cette boite, émouvante pour nous, pour se rappeler que l’émotion est un bon moteur. On peut quand même généraliser les thèmes, pour les rendre plus accessibles : -L’enfance, ok, valeur sûre. -L’amour -L’ambition -La peur -La mort -La maladie -La faim Etc. Et les incontournables « sexe » et « violence », qui sont toujours d’actualité. On remarquera qu’il n’est pas si évident que cela de classer les thèmes heureux de ceux évoquant le mal-être ou la douleur : Certains ont pu avoir des souvenirs d’enfance pénibles, d’autre se rappeler juste une vie bisounours… On peut donc jouer sur la surprise, en donnant une image douloureuse à un thème à priori attractif, ou l’inverse. Mais l’enfance, par exemple, peut toujours être rattaché aux « premières fois », et donc à l’émotion particulière des premières expériences. Tiens, rien à voir, mais voilà le texte d’un petit conte (sans magie…) que j’utilise quand je veux parler d’enfance… Souvenir d’enfance Les conteurs, quand ils ne font pas dans le traditionnel, le fantastique, ou les contes de sagesse, ben ils vous racontent souvent leurs souvenirs d’enfance : c’est bon pour le spectacle, ça joue sur l’émotion, tout le monde s’y retrouve, ça marche bien. Moi, mon enfance, c’était une enfance tranquille, une enfance sans histoire… Du coup, il n’y a pas grand-chose à raconter. Mon enfance, c’était à Dijon. Au 13 rue de Colmar, un immeuble bourgeois. 4 étages. Enfin, 5, si on compte les chambres de bonnes, sous les toits. Bon, des bonnes, il n’y en avait déjà plus, de mon temps… Mais il restait un couple de concierge : Mes parents. Ma mère lavait les escaliers, elle montait le courrier aux personne âgées, elle entretenait la cour, nettoyait le garage à vélo. Le garage à vélo : Remplis de superbes vélos, ceux des propriétaires… mais le seul que j’ai vu faire du vélo, dans l’immeuble, c’est mon père. Il partait le matin à vélo, pour l’usine où il travaillait. Mais avant de partir, il allait au sous-sol, pour remplir la grande chaudière à charbon du chauffage centrale. Une chaudière immense, plus grande que mon père, avec une porte en fonte, énorme. A côté, un tas de charbon… et il pelletait…. Ça faisait partie du travail des concierges. Et le soir, quand il revenait, il remplissait à nouveau la chaudière, pour la nuit. Et l’hiver, quand il faisait froid, oui, il fait très froid, l’hiver, à Dijon… il revenait aussi le midi, pour remettre du charbon, pour pas que ma mère n’ait à le faire, car elle avait mal au dos. O, moi aussi, quand j’ai été assez grand, j’ai rempli la chaudière… pas pour travailler, non, mais c’était amusant de voir les flammes se tortiller sous le charbon qu’on lançait… Voilà… Moi, mon enfance, c’était une enfance tranquille, une enfance sans histoire… A, si : Un jour, je suis tout seul dans la loge des concierges, on sonne : « Dit moi, mon p’tit gars, tu sais s’i y a des chminées à nettoyer, des chminées à ramoner, ici ? Je passe dans l’quartier pour ça… » -Ben, je ne sais pas… « Tu ne sais pas ? Ben t’est un pov gars, alors ? Tu sais pas grand-chose. T’es pas ben fin, toi, hein ? » -C’est-à-dire que dans la loge, ici, on n’a pas de cheminée… Mais chez les propriétaires, je ne sais pas… Enfin, si, il y a bien…la cheminée de la grosse chaudière ? Moi, je ne peux pas vous dire de la ramoner, mais je peux vous la montrer, et vous direz à mes parents s’il faut faire quelque chose ? « D’accord, montre-moi, mais attention : en me montrant, va pas te perdre dans l’escalier, hein ? Se perdre dans son immeuble, ça serait bien ton genre, un gars pas futé comme toi, hein ? » Je prends la clef, la clef de la chaufferie, toujours pendue au clou, à côté de la porte. Je l’emmène au sous-sol. J’ouvre la porte du local de la chaudière, qui est toujours fermée à clef. Il entre, s’approche de la chaudière, il ouvre la grande porte, se penche dessus : à l’intérieur, on ne voie rien que des flammes. Moi, derrière, j’entre aussi. Je referme la porte. A clef. Je n’aime pas trop qu’on se moque de moi. Alors sans faire de bruit, j’attrape la grande pelle à charbon, je la brandi, et avec… Avec… J’ai contribué au chauffage de l’immeuble. Moi, mon enfance, c’était une enfance tranquille, une enfance sans histoires, Mais une enfance…bien chauffée. Gilbus
  8. Je ne peux que rejoindre cette analyse : L’illusionnisme, comme les autres spectacles ou arts, peut se servir des ressors émotionnels. En magie contée, ou en conte pur, c’est même une évidence. L’exemple de la boite de magie est un bon exemple : Elle va faire remonter des souvenirs dans l’esprit des magiciens du forum. Mais il faut bien sûr se rappeler la cible : Tout le monde, dans un public normal, n’a pas la même nostalgie de sa première boite de magie : Au contraire, certains vont en garder un souvenir cuisant, quand ils ont essayés de faire les tours, et n’ont convaincu personne, ou d’autres n’auront tout simplement jamais eut une telle boite, ou l’auront mis au placard dès l’ouverture ou presque, sans y attacher d’affect particulier. Mais il était bon d’aborder cette boite, émouvante pour nous, pour se rappeler que l’émotion est un bon moteur. On peut quand même généraliser les thèmes, pour les rendre plus accessibles : -L’enfance, ok, valeur sûre. -L’amour -L’ambition -La peur -La mort -La maladie -La faim Etc. Et les incontournables « sexe » et « violence », qui sont toujours d’actualité. On remarquera qu’il n’est pas si évident que cela de classer les thèmes heureux de ceux évoquant le mal-être ou la douleur : Certains ont pu avoir des souvenirs d’enfance pénibles, d’autre se rappeler juste une vie bisounours… On peut donc jouer sur la surprise, en donnant une image douloureuse à un thème à priori attractif, ou l’inverse. Mais l’enfance, par exemple, peut toujours être rattaché aux « premières fois », et donc à l’émotion particulière des premières expériences. Tiens, rien à voir, mais voilà le texte d’un petit conte (sans magie…) que j’utilise quand je veux parler d’enfance… Souvenir d’enfance Les conteurs, quand ils ne font pas dans le traditionnel, le fantastique, ou les contes de sagesse, ben ils vous racontent souvent leurs souvenirs d’enfance : c’est bon pour le spectacle, ça joue sur l’émotion, tout le monde s’y retrouve, ça marche bien. Moi, mon enfance, c’était une enfance tranquille, une enfance sans histoire… Du coup, il n’y a pas grand-chose à raconter. Mon enfance, c’était à Dijon. Au 13 rue de Colmar, un immeuble bourgeois. 4 étages. Enfin, 5, si on compte les chambres de bonnes, sous les toits. Bon, des bonnes, il n’y en avait déjà plus, de mon temps… Mais il restait un couple de concierge : Mes parents. Ma mère lavait les escaliers, elle montait le courrier aux personne âgées, elle entretenait la cour, nettoyait le garage à vélo. Le garage à vélo : Remplis de superbes vélos, ceux des propriétaires… mais le seul que j’ai vu faire du vélo, dans l’immeuble, c’est mon père. Il partait le matin à vélo, pour l’usine où il travaillait. Mais avant de partir, il allait au sous-sol, pour remplir la grande chaudière à charbon du chauffage centrale. Une chaudière immense, plus grande que mon père, avec une porte en fonte, énorme. A côté, un tas de charbon… et il pelletait…. Ça faisait partie du travail des concierges. Et le soir, quand il revenait, il remplissait à nouveau la chaudière, pour la nuit. Et l’hiver, quand il faisait froid, oui, il fait très froid, l’hiver, à Dijon… il revenait aussi le midi, pour remettre du charbon, pour pas que ma mère n’ait à le faire, car elle avait mal au dos. O, moi aussi, quand j’ai été assez grand, j’ai rempli la chaudière… pas pour travailler, non, mais c’était amusant de voir les flammes se tortiller sous le charbon qu’on lançait… Voilà… Moi, mon enfance, c’était une enfance tranquille, une enfance sans histoire… A, si : Un jour, je suis tout seul dans la loge des concierges, on sonne : « Dit moi, mon p’tit gars, tu sais s’i y a des chminées à nettoyer, des chminées à ramoner, ici ? Je passe dans l’quartier pour ça… » -Ben, je ne sais pas… « Tu ne sais pas ? Ben t’est un pov gars, alors ? Tu sais pas grand-chose. T’es pas ben fin, toi, hein ? » -C’est-à-dire que dans la loge, ici, on n’a pas de cheminée… Mais chez les propriétaires, je ne sais pas… Enfin, si, il y a bien…la cheminée de la grosse chaudière ? Moi, je ne peux pas vous dire de la ramoner, mais je peux vous la montrer, et vous direz à mes parents s’il faut faire quelque chose ? « D’accord, montre-moi, mais attention : en me montrant, va pas te perdre dans l’escalier, hein ? Se perdre dans son immeuble, ça serait bien ton genre, un gars pas futé comme toi, hein ? » Je prends la clef, la clef de la chaufferie, toujours pendue au clou, à côté de la porte. Je l’emmène au sous-sol. J’ouvre la porte du local de la chaudière, qui est toujours fermée à clef. Il entre, s’approche de la chaudière, il ouvre la grande porte, se penche dessus : à l’intérieur, on ne voie rien que des flammes. Moi, derrière, j’entre aussi. Je referme la porte. A clef. Je n’aime pas trop qu’on se moque de moi. Alors sans faire de bruit, j’attrape la grande pelle à charbon, je la brandi, et avec… Avec… J’ai contribué au chauffage de l’immeuble. Moi, mon enfance, c’était une enfance tranquille, une enfance sans histoires, Mais une enfance…bien chauffée. Gilbus
  9. Ben, les magiciens sont de grands utilisateurs de foulards de toutes sortes, c'est bien connu... Un amateur aux ambition plus réduite et au budget serré doit donc être tenté par un simple mouchoir en papier... Ceci dit, il y a plein de choses à faire, avec un mouchoir en papier Gilbus
  10. Ben, les magiciens sont de grands utilisateurs de foulards de toutes sortes, c'est bien connu... Un amateur aux ambition plus réduite et au budget serré doit donc être tenté par un simple mouchoir en papier... Ceci dit, il y a plein de choses à faire, avec un mouchoir en papier Gilbus
  11. j'ai un doute sur le contenu du pdf: bien sûr, tout ce que tu as écris me semble bon. Mais cela ne s'applique qu'aux événements ouverts au public, non? Dans le cas d'une fête privés, non ouverte au public (anniversaire, mariage etc.), quelle est la réglementation? J'ai lu dans la FAQ de la SACEM que : Mais ailleurs, on dit qu'un mariage, fête privée donc, ne paye pas de SACEM, même s'il n'y a pas que la famille proche à participer, mais aussi amis et relations... D'autre part, quelle est le lien entre manifestation payant ou manifestation gratuit, si c'est privé? j'ai lu quelque part que si c'était privé mais payant, on doit payer la SACEM quand même... Bref, c'est un peu compliqué... En tout cas, dans le cas de manifestation publique, payante ou gratuite d'ailleurs, il me semble que ton PDF a bon. L'idéal étant peut être d'utiliser des musiques libres de droits SACEM, quitte à les acheter sur un circuit spécifique qui rémunère correctement les auteurs... D'autre part, ton pdf me semble écris sur un mode "rageur" qui peut refroidir un client, non? Une formulation plus diplomatique ne serait elle pas préférable? Gilbus
  12. j'ai un doute sur le contenu du pdf: bien sûr, tout ce que tu as écris me semble bon. Mais cela ne s'applique qu'aux événements ouverts au public, non? Dans le cas d'une fête privés, non ouverte au public (anniversaire, mariage etc.), quelle est la réglementation? J'ai lu dans la FAQ de la SACEM que : Mais ailleurs, on dit qu'un mariage, fête privée donc, ne paye pas de SACEM, même s'il n'y a pas que la famille proche à participer, mais aussi amis et relations... D'autre part, quelle est le lien entre manifestation payant ou manifestation gratuit, si c'est privé? j'ai lu quelque part que si c'était privé mais payant, on doit payer la SACEM quand même... Bref, c'est un peu compliqué... En tout cas, dans le cas de manifestation publique, payante ou gratuite d'ailleurs, il me semble que ton PDF a bon. L'idéal étant peut être d'utiliser des musiques libres de droits SACEM, quitte à les acheter sur un circuit spécifique qui rémunère correctement les auteurs... D'autre part, ton pdf me semble écris sur un mode "rageur" qui peut refroidir un client, non? Une formulation plus diplomatique ne serait elle pas préférable? Gilbus
  13. cette variante la? https://pophaydn.wordpress.com/2014/02/03/the-six-card-trick/ l'utilisation de la coupe est intéressante, je pense une autre version célèbre, et plus dynamique, hélas pas intégrale ici: http://www.hocus-pocus.com/magicshop/product_detail.cfm;jsessionid=84305a3dcdbbff8cc7133b607955877e4693?item=23896 Le clip qu'il avait fait, avant de passer à la FISM, se passait dans un magasin de magie, avec son rap des 6 cartes, a eut un sucés fou sur le net... hélas, il a tout retiré et tout contrôlé, il faut maintenant payer le tour pour avoir le Rap un début de source ici: http://www.geniimagazine.com/magicpedia/Six_Card_Repeat Gilbus
  14. cette variante la? https://pophaydn.wordpress.com/2014/02/03/the-six-card-trick/ l'utilisation de la coupe est intéressante, je pense une autre version célèbre, et plus dynamique, hélas pas intégrale ici: http://www.hocus-pocus.com/magicshop/product_detail.cfm;jsessionid=84305a3dcdbbff8cc7133b607955877e4693?item=23896 Le clip qu'il avait fait, avant de passer à la FISM, se passait dans un magasin de magie, avec son rap des 6 cartes, a eut un sucés fou sur le net... hélas, il a tout retiré et tout contrôlé, il faut maintenant payer le tour pour avoir le Rap un début de source ici: http://www.geniimagazine.com/magicpedia/Six_Card_Repeat Gilbus
  15. Les cordes, avec des mains humides???? Tu as déjà essayé de défaire un nœud mouillé? bon, plus sérieusement, je compatis avec les transpiroman... moi, j'ai les mains sèches. cela me donne des mains douce, c'est cool... trop. c'est beaucoup moins gênant en société, mais pour faire des cartes, c'est une horreur... Chacun vois sont cas d'abord, pourtant nous ne sommes pas tous égo Sinon, pour en revenir au sujet: Cela fait longtemps que j'ai arrêté de vouloir empalmer une pièce sans colle repo... Gilbus --->>>>
  16. Les cordes, avec des mains humides???? Tu as déjà essayé de défaire un nœud mouillé? bon, plus sérieusement, je compatis avec les transpiroman... moi, j'ai les mains sèches. cela me donne des mains douce, c'est cool... trop. c'est beaucoup moins gênant en société, mais pour faire des cartes, c'est une horreur... Chacun vois sont cas d'abord, pourtant nous ne sommes pas tous égo Sinon, pour en revenir au sujet: Cela fait longtemps que j'ai arrêté de vouloir empalmer une pièce sans colle repo... Gilbus --->>>>
  17. C’est sûr que tout le monde n’est pas Slydini… Mais bon, on peut trouver de moins bon modèles C’est sûr aussi qu’il ne faut pas se lancer dans une présentation à la Slydini si on n’a pas le charisme derrière Mais le public, si tu lui dit des choses intéressante (ou amusantes…) est prêt à te laisser la parole, il y a moyen Les présentateurs télé, je n’en fréquente pas… Hihihi : c’est un bon contre-exemple, puisque out off this world est loin de la maitrise technique nécessaire pour faire du Slydini Ce qui n’empêche pas de faire de bons spectacles… Mais bon, ce que j’ai vu du monsieur, pour l’instant, me semble très pointu techniquement, aussi bien dans la manipulation que dans la construction, là-dessus, je fais chapeau bas…et si on veut s’en inspirer, il faut remonter les manches…enfin, sauf en cas de sleeving Gilbus
  18. C’est sûr que tout le monde n’est pas Slydini… Mais bon, on peut trouver de moins bon modèles C’est sûr aussi qu’il ne faut pas se lancer dans une présentation à la Slydini si on n’a pas le charisme derrière Mais le public, si tu lui dit des choses intéressante (ou amusantes…) est prêt à te laisser la parole, il y a moyen Les présentateurs télé, je n’en fréquente pas… Hihihi : c’est un bon contre-exemple, puisque out off this world est loin de la maitrise technique nécessaire pour faire du Slydini Ce qui n’empêche pas de faire de bons spectacles… Mais bon, ce que j’ai vu du monsieur, pour l’instant, me semble très pointu techniquement, aussi bien dans la manipulation que dans la construction, là-dessus, je fais chapeau bas…et si on veut s’en inspirer, il faut remonter les manches…enfin, sauf en cas de sleeving Gilbus
  19. J’ai lu ce livre en mode « rapide », lors d’un WE chez Camalot du TMC, qui l’avait acheté, entre deux sessions de magie contée… Globalement, je trouve que c’est un bon livre : Il va pousser les gens à mettre un scénario écris en place, ce qui ne peux pas faire de mal. Il reprend des choses que l’on retrouve en magie contée, des techniques et des concepts connu de ceux écrivant des scripts et autres scénarios, mais que certains magicien ignorent encore. (Tu vas retrouver certaines choses qu'on a vu lors du stage de magie contée, Nirag ) Par contre, je ne suis pas d’accord avec la façon de prendre le problème, dans certains cas : C’est un écrivain, et ça se sent… Et il préconise d’écrire (ben oui, c’est le titre du bouquin…) Le magicien doit travailler oralement ? Ben il dit simplement (en substance) : « il faut bien sûr adapter le texte écrit pour qu’il passe bien à l’oral. » Arg. Quand on voit le travail que ça demande pour faire un texte qui tombe bien à l’oral, c’est prendre cette partie du boulot avec un peu de légèreté, je trouve. La méthode que je recommande, moi qui ne suis pas une vedette de télé, de théâtre ni d’aucune autre façon, c’est de travailler son texte A L’ORAL, à haute voix. Et une fois que le texte fini par bien tomber, là, on peut le retranscrire à l’écris, en tant qu’aide-mémoire, mais pas sous forme littéraire : Sous la forme phonétique exacte qu’on a utilisée pour le dire tout haut. Cela va éviter les formes qu’on ne prononce pas normalement… tiens, « cela », par exemple : La plupart du temps, quand on parle normalement, on ne le prononce pas, on dit « ça » : « Cela me convient » est une forme écrite. « Ça me convient » est une forme orale, la forme familière étant même : « ça me va » Et des mots pièges comme ça (cela ?), il y en a plein. Des tournures pièges, des syntaxes, des temps de conjugaison etc. Bref, travailler dès le début son « texte » à l’oral, c’est tout benef. Lui préconise d’écrire… Il préconise une structure qui s’adapte bien à la magie : Situation initiale, élément déclencheur, exposition, résolution, climax. (Je la redis de tête, il est possible que je me plante…) C’est une forme qui est adaptée à une magie simple, ça marche. (Mais pas à de la magie contée, ou alors très simplifiée…) Un autre point qui m’a titillé aussi : Il préconise les unités de temps, d’action, de lieu… Bon, en magie contée, on n’est absolument pas limité par ces c0nventions (arf: correcteur automatique de VM qui transforme c0nvention en congrès, je te hais...). Mais en magie tout court, admettons qu’on accepte ces limites… Cependant, il préconise aussi l’unité de personnage, et de valeur morale (je ne sais plus quel est le terme qu’il emploie…) Là, pas d’accord : Certains des meilleurs spectacles que j’ai vus ont un retournement de personnage en cours de route, et ça passe très bien vis-à-vis d’un public moderne. Quand à éviter tout ce qui n’est pas politiquement et socialement correct…arf : pas d’accord du tout ! O, ok, si vous voulez ne pas faire de vague, restez dans le bienpensant… Mais le public, moi le premier, aime aussi être surpris, et un ton dérangeant est pour certain une stratégie de succès. Je ne dis pas qu’il faut tomber dans le scatologique (quoique…s’il y a le talent…), mais on peut faire autre chose que du bisounours… Mais bon, c’est une opinion, on est libre de ne pas tout partager d’un livre… A, une grosse erreur vers la fin : Il explique que si un auteur qui publie un tour ne dit pas que la présentation de ce tour en public est interdite, on peut y aller… Hors, il ressort des (longues…) discussions que nous avons eut ici même, et des textes juridiques qui ont été produits par les uns et les autres, que c’est le contraire : Quand un tour est publié, on ne peut le reprendre tel quel par défaut : il est automatiquement protégé par la propriété intellectuelle. Il faut l’autorisation explicite de l’auteur pour le reprendre à l’identique en public. Cette petite erreur sur la législation Française ne remet pas l’intérêt du livre en cause, comme je l’ai dit, il comporte des modèles et des réflexions très utiles pour quelqu’un n’ayant pas travaillé la création d’un numéro de façon structurée. Il expose vers la fin un système de script, mais bon, j’ai zappé le paragraphe : Je considère que chacun peut (et doit ?) se créer un système personnel, car il est rare d’avoir le même ressentit qu’un autre sur un système de notation… (Il y en a qui font des tableaux, des colonnes, qui utilisent des couleurs, des ponctuations spécifique pour [les gestes] ou {les sentiments exprimés}, ou le texte muet etc. Au moins y verra-t-on un exemple de ce qu’on peut faire, et qui peut donner des idées à des gens n’en ayant pas pour développer le leur… Bon, ensuite, c’est je pense un ouvrage de découverte : Si on veut vraiment se lancer dans les personnages, les structures d’histoires et autres aspect techniques du spectacle, on peut se rallier à la littérature publiée pour le théâtre et le cinéma, la télé (ou d’autres disciplines…), qui comporte des ouvrages autrement plus précis et détaillés. Mais tel quel, c’est un bon début, et facile d'accès... Gilbus
  20. Certes, mais… D’une part, tout le monde ne passe pas à la télé D’autre part on peut ralentir, si on a un texte. Slydini n’avais par exemple pas d’histoire réelle, sur ce tour. Et son texte était surtout composé d’instructions, suggestions etc., tout cela servant le tour. Cela correspondait à son style. Si on a un autre style, on peut étoffer le texte, lui donner plus de sens, sans même parler de magie contée, et du coup avoir un rythme qui se rapproche de celui de Slydini sans que cela perturbe le public moderne. D’une manière générale, d’ailleurs, je trouve que les magiciens ont souvent peur de prendre leur temps… Rien n’oblige pourtant à faire un effet toutes les 10 secondes et à parler vite et tout le temps pour faire un bon spectacle… On ne dit jamais assez la vertu du silence dans un texte… Gilbus
  21. Certes, mais… D’une part, tout le monde ne passe pas à la télé D’autre part on peut ralentir, si on a un texte. Slydini n’avais par exemple pas d’histoire réelle, sur ce tour. Et son texte était surtout composé d’instructions, suggestions etc., tout cela servant le tour. Cela correspondait à son style. Si on a un autre style, on peut étoffer le texte, lui donner plus de sens, sans même parler de magie contée, et du coup avoir un rythme qui se rapproche de celui de Slydini sans que cela perturbe le public moderne. D’une manière générale, d’ailleurs, je trouve que les magiciens ont souvent peur de prendre leur temps… Rien n’oblige pourtant à faire un effet toutes les 10 secondes et à parler vite et tout le temps pour faire un bon spectacle… On ne dit jamais assez la vertu du silence dans un texte… Gilbus
  22. Si tu cherche juste le fonctionnement du tour, un visionnage attentif de la vidéo que tu as mis devrait t'indiquer comment ça marche. Mais pour arriver à le faire marcher, un bouquin ne sera pas de trop: Entre les différentes techniques et la misdirection, sans parler du talent de Slydini lui même, c'est du lourd... (enfin, je dis ça, mais je n'ai pas le bouquin: Ganson y détaille les techniques nécessaires à ce tour?) Gilbus
  23. Si tu cherche juste le fonctionnement du tour, un visionnage attentif de la vidéo que tu as mis devrait t'indiquer comment ça marche. Mais pour arriver à le faire marcher, un bouquin ne sera pas de trop: Entre les différentes techniques et la misdirection, sans parler du talent de Slydini lui même, c'est du lourd... (enfin, je dis ça, mais je n'ai pas le bouquin: Ganson y détaille les techniques nécessaires à ce tour?) Gilbus
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