Olivier SSK (If....)

Est-ce que les tatouages sont indispensables, pour effectuer les routines de Peter Turner ?

Oui, aussi, je trouve la performance belle et impressionnante.... Ça me paraissait tellement évident que je ne m'étais pas rendu compte que je ne l'avais pas dit.... Oui, son ronronnement, je suis pas près de l'oublier.

Pas mal du tout. Très mignon, l'idée de rentrer dans l'imaginaire du petit garçon. La réalisation est un peu racoleuse, un peu trop "clip" à mon goût, mais c'est super bien fait. Ça me fait penser, du point de vue de la dramaturgie et du décor, à ça : [video:dailymotion] Que j’avais vraiment beaucoup aimé il y à.... 6ans déjà... le temps passe... Ça n'a rien à voir avec le sujet, mais le chat qui vivait avec moi vient de mourir ce soir. Il aimait bien les petites voitures.

Hugh, Quelques réflexions en vrac que ce sujet m'évoque.... Pour commencer je précise que je ne suis plus intermittent depuis une dizaine d'année après l'avoir été pendant une dizaine d'année... Le statut a été régulièrement remis en cause et a été modifié... (avant les 507 heures, c'était sur 12 mois avec une durée d'indemnisation de 12 mois...) En 2003, la lutte a été assez importante, et surtout, n'a pas été menée uniquement corporatistiquement (sic !), de nombreuses passerelles ont été faites avec des précaires en tous genres et en lien avec la réforme des retraites d'alors (pas tout le temps et pas forcément jusqu'au bout). Malgré une très forte mobilisation, des réformes pas très avantageuses, que ce soit pour les intermittences ou les retraites, sont passées... (Peut-être - certainement - aurait-ce été pire sans ces luttes)... Le même genre de technique est fréquemment employée : désigner un bouc émissaire, un responsable, un profiteur, un "fainéant", etc. Aujourd'hui ce sont les intermittents. Cela peut être également les "rsastes" (anciennement "rmistes'). Je pense qu'il faut faire gaffe à ne pas tomber dans le piège d'une sorte de "corporatisme" qui sépare les uns et les autres. Je trouve la première partie de ton texte intéressante, Teddy, dans la mesure où elle parle de ce que tu vis, et que tu le partage avec d'autres, qui ne sont pas forcément au fait de ce que vivent les intermittents (et tous ne vivent pas exactement la même chose). Recalculer le salaire horaire en intégrant les heures de répétitions, préparations, entraînement, etc, serait une bonne idée. La deuxième partie me gène un peu, au moins dans sa formulation. Je comprends que tu veuilles montrer tes conditions de travail, mais le fait de dire "Qui accepterait de ?.... Nous si..." est une manière de se séparer des autres, et ce ne sont pas forcément ces autres qui t'"attaquent" (attaquent les intermittents). C'est même bien plutôt la stratégie de ceux qui veulent la disparition du statut, que de monter les uns contre les autres : "regardez ces fainéants, pendant que vous, vous trimez...." Du coup, ceux qui ont l'impression de trimer vont avoir un exutoire... Et en se défendant en répondant à ceux-là, comme si c'était eux qui avaient lancé le truc, "oui mais est-ce que tu accepterais ça?... Nous si... ", ça risque d'entretenir la séparation... lui, il peut être tenté de dire : "est-ce que tu accepterais de faire les trois 8 ?... alors viens pas me faire avec tes répétitions et tes déplacements".... Il me parait plus judicieux, dans cette circonstance comme dans une autre, de chercher ce qu'il peut y avoir de commun entre les gens pour qu'il puisse y avoir une vraie compréhension.... Par exemple des "....chômeur qui acceptent une PERPÉTUELLE recherche d'emploi à VIE comme un peu un condamné à perpet ? ...." il y en a, à qui on ne trouvera jamais de travail, qui ne sont pas forcement tout jeune, qui sont coincés dans des démarches perpétuelles et inutiles, et qu'on culpabilise de ne pas trouver de boulot.... En formulant les choses comme dans ton texte, sur ce point par exemple, tu exclus d'entrée les gens qui vivent cette situation. Et le terme "accepter" me semble malheureux aussi. Ce n'est pas parce que untel accepte telle chose inacceptable, qu'il faut que tout le monde l'accepte, ou accepte quelque chose d'équivalent. Formuler les choses ainsi, même si j'en suis certain ce n'est pas le but, c'est entretenir la course à l’acceptation. Il serait plus intéressant de faire le tour de tout ce qu'on accepte, individuellement et collectivement, d'en discuter, de voir ensemble si c'est judicieux et de chercher, ensemble encore une fois, des moyens de se libérer de ce qui ne l'est pas. Quelles situations pourraient naître de ce genre d'aventure ? Quand on est "IS", on devrait s'intéresser à ce genre de choses... Après, les histoires d'abus du statut, ce sont principalement les boîtes d'audio-visuel qui emploient des intermittents parce que ça leur coûte moins cher.... le reste n'est évidemment que de l’hypocrisie. Désolé d'avoir fait si long et pas forcément très clair.... Le sens de mon intervention est d'attirer ton attention (et pas que la tienne) sur le danger de se tromper d'ennemi, de faire gaffe à ne pas rentrer dans la stratégie de son ennemi (justement) ; et, au delà de ça, d'élargir les problématiques, plutôt que d'être centré sur "son petit problème d'intermittent". (Je formulerai la même chose pour n'importe quelle autre "catégorie". Ne nous enfermons pas et ne nous laissons pas enfermer dans des catégories.) Bien sûr, il s'agit d'une riposte parce que le statut est remis en cause, mais si ça se cantonne à ça, le risque est que les gens qui ont leurs propres problèmes se foutent des tiens. Qu'ils aient l'impression que les intermittents veulent juste que leur statut soit préservé mais qu'à part ça tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes..... If....

Congratulation Blake Eduardo, tu vas pouvoir boire la bouteille pour fêter ça....

Merci à vous pour les références. Je connaissais cette expérience mais n'ai pas vu le film (et n'ai pas encore eu le temps de le regarder) ; ce sera l'occasion de me repencher là-dessus. "La vague" m'avait également échappée, heureux reflux qui me la présente aujourd'hui. Le problème c'est toujours le temps.... Bonne journée...

Hugh, Très chouette, très fluide, très joli. Je me suis bien laissé embarquer. D'accord avec Gilbus sur la petite "incohérence" "voyage/transformation-multiplication". En fait je ne me l'étais pas encore entièrement formulé, c'est en lisant le post de Gilbus que j'ai identifié le petit truc qui me gênait. Quand je dis "qui me gênait", c'est un bien grand mot, c'est juste que ça m'a un peu "décroché" l'espace d'un instant, mais vite repris par ta gestuelle assez envoûtante je trouve. A voir si d'autres ont cette impression, ça pourrait peut-être être une piste pour (encore) améliorer ton travail. C'est vraiment, autant que je puisse en juger, du très beau boulot. En tous cas j'ai vécu des instants magiques. J'aime beaucoup aussi, comme chrish, le "en deux temps" à la fin, enchaîné avec l'étalement. Seul petit bémol : je ne suis pas fan de la musique.... est-elle vraiment nécessaire ?... est-il nécessaire qu'il y ait de la musique ? Bravo en tous cas.

Très beau livre, très intéressant. Même pour moi, qui suis une espèce de débutant, j'y trouve mon compte. D'abord, l'envie de travailler. Ce genre de livre est stimulant. C'est ce qui fait, quel que soit le domaine, qu'un livre est bon. Et donc, en plus d'être beau et intéressant, c'est un bon livre. Il y a des techniques que je "connais", et d'autres pas; des qui sont expliquées, d'autres pas. Ça fait cogiter, envie de chercher. Et comme, comme dans tout bon livre, il y a les références, y a moyen de chercher, ce qui en fait un très bon outil. Il intéresse, stimule, donne des outils, partage des réflexions, suggère des pistes. Et les tours se lisent comme des nouvelles, c'est aussi un plaisir de lecture. Dans un tout autre style, les livres de Duraty me font aussi cet effet. On a affaire là avec des auteurs à part entière. Ce qui est très agréable. Y a du boulot.

Joli film. Bien écrit et pas mal réalisé du tout. Et bien interprété.

Hugh, Je reviens de Clermont-Ferrand où j'ai assisté au festival du court-métrage et, du coup, je ne suis pas trop dépaysé en votant ici pour ce concours.... Mon choix s'est porté sur "Délire Mental" de Yves Martin qui m'a bien fait rire... Et j'aime bien le F****** de Sanders que je pense avoir compris. Bravo à tous, pour votre participation.

J'étais tenté de participer, avec une routine que je suis en train de travailler ; mais mon emploi du temps dans les prochains jours ne m'en laissera pas le loisir. Et ç'aurait certainement été un peu long pour l’exercice. Je la posterai plus tard à part, quand j'aurai eu le temps de la tourner, afin d'avoir des avis pour avancer dans mon travail. Bonne journée, If....

Super trouvaille, merci.

Merci Azoth d'avoir retrouvé la référence. Effectivement c'est bien flippant. Maintenant je trouve la réalisation du film pas terrible, un peu trop racoleuse et sensationnelle, avec la voix dramatique de Torreton qui en fait des tonnes, c'est un peu too much, je trouve.... De même, leur analyse, centré sur le pouvoir particulier de la télévision, me semble un peu courte. Je suis moins impressionné par le fait que la télévision puisse avoir autant de pouvoir et qu'on se soumette à son autorité, que par le fait que quoi que ce soit puisse avoir autant de pouvoir, et à l'aptitude, en général, à se soumettre à une autorité, quelle qu'elle soit. Mettre l'accent sur LE pouvoir de la télévision, minimise un peu le problème, je trouve, en le focalisant (c'est le cas de le dire ) sur la télévision. Sur la soumission particulière des participants à cette autorité, dans la mesure où ce sont des gens qui ont postulé pour participer à une émission de télévision, on peut raisonnablement supposer qu'ils aient une certaine fascination pour ce média. Il faut déjà avoir envie de passer à la télé... Que cette fascination soit très répandue est une chose, et c'est en partie l'argument du film ; mais ce qui me semble être le cœur du sujet, et qui me donne un peu l'impression d’être mis de côté, c'est l'aptitude à une telle fascination, quel qu'en soit l'objet. L'expérience reste "intéressante". Je continue à chercher d'autres références. If....

Oui. Et qu'il fait ses approches par la bande.

Il y a aussi la fameuse expérience de Milgram au début de années 60 (rendu en partie célèbre par le film "I comme Icare" - que je ne considère par ailleurs pas comme un chef-d’œuvre mais c'est un autre sujet....), où l'obéissance du sujet à une autorité (scientifique en l’occurrence) est testée. Il s'agit, dans le cadre d'un prétendu test sur l'apprentissage, d'infliger des décharges électriques à un "élève", lorsqu'il se trompe en répondant aux questions qu'on lui pose. Les décharges augmentent au fur et à mesure des mauvaises réponses, jusqu'à atteindre des intensités létales. Le "professeur" (la personne en réalité sujet de l'expérience) croit que l'"élève" est au même titre que lui un participant à l'expérience (un "tirage au sort" à même été organisé pour savoir qui ferait l'élève et qui ferait le professeur....), alors qu'il s'agit d'un membre de l'équipe qui joue la comédie, fait exprès de se tromper et joue la douleur progressive en recevant les décharges électriques.... Plus de 60% des sujets menèrent l'expérience jusqu'à un choc de 450 volts. Certains en rechignant, en exprimant des réserves, mais en se pliant finalement à l'autorité qui demande de continuer. (Le fait d'exprimer son désaccord, permet souvent, paradoxalement, de continuer, le sujet ayant "déchargé" sa tension et se sentant ainsi dédouané de sa responsabilité : il a exprimé son désaccord mais on lui a ordonné de continuer, ce n'est plus lui le responsable...) Plus d'infos ici Je crois qu'une expérience similaire a été faites récemment, dans le cadre d'une émission de télévision, l'autorité étant représentée non plus par le scientifique en blouse qui dit que l'expérience doit continuer quoi qu'il arrive, mais par l'injonction de ne pas arrêter une émission de télé. J'essayerai ultérieurement de retrouver les sources. Il me semble que le taux d'obéissance à plutôt augmenté en 40/50 ans.... Ce type de procédé est évidemment employé grandeur nature un peu partout dans le monde. Que ce soit dans un but publicitaire et commercial, managérial ou plus simplement comme méthode pour gouverner. En France, par exemple, depuis une bonne dizaine d'année, il y a de grandes campagnes de communication sur le thème "les antibiotiques, c'est pas automatique". Il est évidemment salutaire de ne pas utiliser ce type de médication à tout bout de champ, à tort et à travers.... Mais c'est pourtant ce qu'on a fait pendant les décennies qui on précédées. Et on l'a fait parce que les médecins étaient formés comme ça et parce que ça faisait partie de l'inconscient collectif que c’est ça qu'il fallait faire. On considérait même facilement que quelqu'un qui était malade et qui ne prenait pas d’antibiotiques, n'était en réalité pas vraiment malade. C’était pas sérieux. On le soupçonnait de simuler, de "s'écouter un peu trop", bref on le culpabilisait. Avec comme résultat qu'en général la personne prenait des antibiotiques ; et de toutes façons, chez le médecin, arrêt de travail signifiait antibiotiques. Et, du jour au lendemain, la même autorité, c'est à dire les pouvoirs publics en charge des affaires de santé, qui a vendu les antibiotiques comme panacée pendant des dizaines d'années, dit "ça commence à bien faire, arrêter de consommer des antibiotiques dans tous les sens pour n'importe quoi, comme si une information dans ce sens avait par elle été communiquée auparavant. C'est pour le moins ce qu'il est convenu d'appeler un message schizogène... Bien sûr, de la littérature et des informations, des sons de cloches un peu différent sur l'utilisation massive et systématique des antibiotiques existait, mais elle était pour le moins "marginale" et souvent publiquement décriée. Ça n'empêche évidemment personne de chercher à s'informer et à se faire sa propre opinion, mais ça rend les choses plus difficiles... Et, Molière le montrait déjà très bien, l'autorité médicale repose sur un "savoir" détenu et jalousement gardée par elle ; même si ce savoir, est, comme tout "savoir", à géométrie variable... Une majorité de gens aura finalement, de par son obéissance aux conventions en cours, ingurgité (et fait ingurgiter aux enfants) massivement pendant des années des antibiotique inutilement (ça ne veut pas pas dire que c'était inutile dans tous les cas, mais ceux là ne sont pas identifiés par rapport aux autres), et se voit aujourd'hui gentiment semoncée parce qu'elle (cette majorité) exagère et consomme automatiquement ces fameux antibiotiques.... Et tout ça sans broncher.... Parce que le même procédé de culpabilisation (même si cette fois c'est pour faire exactement l'inverse de précédemment) est ici en œuvre. Parce que "broncher" signifierait regarder en face qu'on a agit sans discernement avant. Du coup, autant continuer.... Bon désolé, j'ai fait un peu long, mais vos messages sur le sujet m'ont inspirés. If....

Il a d'autant plus de mérite en telle compagnie....

Y a t il des restrictions ou préférences concernant le format des vidéos ?

Vidéo marche aussi chez moi.

Le tour ne peut être fait qu'à des asiatiques ?

Hugh, Ce que j'ai surtout aimé c'est l'extrême simplicité (ça fait un peu penser au "P****** C******", mais transformé en gimmick) de fabrication et d'utilisation. Et finalement les angles, qui m'inquiétaient un peu, n'ont pas été si problématiques que ça. J'ai présenté la carte montante et le sandwich à trois personnes. A chaque fois, l'effet, très direct, a bien fonctionné. Et avec un peu de travail, la gestuelle un peu inhabituelle qui, je le craignait, allait paraître peu naturelle, s'est très bien intégrée à ma propre gestuelle. J'essayerai de réfléchir à d'autres applications, je te tiendrais au courant. Merci en tous cas du partage et de cette bonne idée. If....

Merci Jordan, bien reçu le mail. Le pdf et la vidéo sont très clairs. L'idée est simple et parait ingénieuse. L'effet sandwich est celui qui me séduit le plus à première vue. Pour la carte montante (à priori) je pense que je préfère une version sans gimmick (j'utilise la version décrite dans le livre de Jacques Delord). Mais je vais essayer quand même. Les histoires d'angles ont pas l'air simples, il va me falloir bosser.... ça me parait un exercice très instructif. Je vais prendre le temps de me familiariser avant de le présenter, mais dès que c'est fait je poste les retours sur l’expérience. Bonne soirée et merci encore du partage. If....

Très beau livre, reçu rapidement, documentation impressionnante, érudition, humour, références littéraires dans des domaines très variés et inattendues comme la "science-fiction" (enfin, Dick outrepasse largement les limites de la SF....), je n'ai qu'un mot : MERCI. If....

Bonsoir Jordan, Je t'ai envoyé un MP (sans réponse pour l’instant, peut-être n'as tu pas eu le temps de le lire), car je suis intéressé pour essayer ton gimmick (et bien sur t'en faire un CR). Je suis nouveau sur le forum, alors forcément tu ne me connais Pas. J'ai fait un petit message de présentation dans la partie dédiée. Je m'intéresse particulièrement aux cartes et n'ai utilisé jusqu'ici que très peu de gimmick, alors si tu veux l'avis d'un "débutant" ce sera avec plaisir. If....

[video:youtube] Pierre Desproges avant la minute nécessaire de Mr. Cyclopède... Malheureusement il n'y a pas beaucoup de "bons conseils du professeur Corbiniou" en ligne. Il y a notamment le "tour de magie" que j'aurais aimé partager ici, où il transforme 12 citrons en cheval de course qui est magnifique.... Enfin dans celui là il a quand même une excellente méthode pour cuire les carottes... Enjoy ! If....

Mouais.... Allongement de "l’espérance de vie".... concept un peu fumeux.... Déjà, ça dépend de “l'espérance de vie" de qui. “L'espérance de vie” d'un ouvrier n'est pas la même que celle d'un cadre supérieur. “L'espérance de vie en bonne santé” ne “progresse” pas au même rythme, et elle varie également selon les catégories socioprofessionnelles... L'ouvrier qui aura trimé 40 années de son “espérance de vie” (s'il a tenu jusque là) mourra dans les deux ans qui suivent sa retraite... Les indiens d'Amérique qui vivent dans les réserves ont une "espérance de vie" d'un peu plus de 40 ans, et ce dans le pays "le plus moderne du monde". Je doute qu'ils considèrent (les indiens) l'arrivée de la "civilisation" comme un "progrès", que ce soit au regard d'une “espérance de vie” ou sous n'importe quel aspect. En outre, le calcul qui permet à l'INED (Institut National d'Études Démographiques) de dire que “l'espérance de vie" a "presque doublé au cours du 20ème siècle en France" repose principalement sur la baisse de la mortalité infantile : “15% des enfants nés en 1900 meurent avant un an, 5% de ceux nés en 1950 et 0,4% (4,4 pour mille exactement) de ceux nés en 2000.” “Allongement de l'espérance de vie” ne signifie donc pas nécessairement que les gens vivent plus longtemps. Il suffit que les 15% qui n'atteignaient pas un an vivent jusqu'à 20 ans pour multiplier “l'espérance de vie” par 20 x 15%, c'est à dire 3 ! C'est toujours la même histoire : selon comment on tourne les chiffres... Du reste, ces affaires de chiffres et de durées sont des préoccupations je trouve assez sordides : on cherche à accumuler des années, mais pour en faire quoi ? Bien plus que par sa durée la vie a de l'intérêt par son contenu. Parler “d'espérance de vie” est d'ailleurs assez révélateur, sémantiquement parlant, d'un état d'esprit : il est bien question “d'espérer vivre”, et on prétend que la durée de cette “espérance” s'allonge, génial ; mais quand est il question de VIVRE, tout simplement ? Bonne - et magique - vie à tous. If....