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Pierre GUEDIN

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Tout ce qui a été publié par Pierre GUEDIN

  1. Comment déterminer si une pièce est côté pile ou côté face ? (suite) Pour répondre aux interrogations des VMistes passionnés par cette question, ce tour est décrit dans un livre de 1612. Il se pratiquait à l’époque avec un compère qui transmettait la solution avec un code simple. En 2010, cet effet de mentalisme s’est renouvelé grâce à une application de smartphone. Après avoir dessiné une prédiction avec le doigt, le smartphone est retourné écran vers le bas. Le spectateur jette une pièce trois fois de suite et retient la séquence de piles et de faces. Vous retournez le smartphone et le résultat concorde. Si vous voulez savoir comment c’est possible, rendez-vous page 302 de l’excellent livre de Stephen L. Macknick, Susana Martinez-Conde et Sandra Blakeslee. Titre du livre : Ceci n’est pas un lapin. Éd. Belin. 2016.
  2. To determine whether a coin is heads or tails ? Il s’agit d’un des tout premiers tours de mentalisme connu. Il a longtemps fait fureur, car sa mise en scène le rendait insoupçonnable.
  3. Et la première pizza date de l'Homme des Cavernes ...ou pas
  4. Bien que j’enfonce une porte ouverte, je suis d’accord avec Gilbus lorsqu’il écrit : « C'est pourquoi on peut faire remonter l'introduction des jeux en Europe AVANT les documents qui en parlent... » J’imagine que les VM istes savent également que la pensée et la parole ont précédés l’écrit, et que le jeu de cartes a forcément été inventé AVANT que quelqu’un en rende compte par écrit. C’est vrai pour n’importe quelle invention ou création. A propos d’enfoncer les portes ouvertes j’ai un sérieux concurrent avec le post précédent qui nous informe de l’existence de jeux de cartes peints à la main en 1450 et 1470. Or les jeux peints existent depuis 1375 … jusqu’à nos jours. La diffusion des jeux imprimés n’a pas fait cesser la production des jeux peints, pas plus que l’imprimerie puis Internet n’ont fait disparaitre les lettres manuscrites. Les jeux faits main comme le jeu de tarot de Jean-Pierre Payen, fait en Avignon en 1713, le jeu de George Romilly peint en 1845, les nombreux jeux faits main au XIX e siècle abordent des sujets variés et drôles. Ces jeux uniques sont fabriqués par des artistes mais également par des prisonniers, des patients d’hôpitaux, des soldats des tranchées de Verdun. Ils sont recherchés par certains collectionneurs.
  5. J’ai apprécié la démarche de Guillemette et le fait qu’elle cite ses sources Je me suis permis de lui signaler l’œuvre magistrale de monsieur d’Allemagne (1144 pages). Cette information me paraissait pertinente car cet auteur a pu croiser les hypothèses, les erreurs, les affirmations prouvées, les nombreux témoignages à travers des centaines d’ouvrages publiés pendant des siècles sur ce sujet et que son avis était différent de ce qu’elle avait lu sur Internet. Je pense que l’éclairage de tous les VM istes est utile y compris celui de ClaudeMage qui écrit un peu plus haut : « Je rejoins Gilbus sur l’origine du jeu de carte. Si l’on prend uniQUEment QUE la forme papier oui surement QUE c’est les chinois les plus ancien, encore QUE, les Égyptiens et les Grecs … »
  6. Citation de ClaudeMage : « Je rejoins GIlbus sur l'origine du jeu de carte » Origine chinoise ou indienne ? Internet nous propose de nombreux textes sur l’origine des cartes à jouer. La plupart sont faux, et les erreurs sont copiées / collées à l’infini. Les auteurs de livres historiques sur les cartes à jouer se gardent bien d’affirmer quoi que se soit sur l’origine des cartes à jouer. Ils sont seulement d’accord pour attester la présence des cartes à jouer en occident dans le troisième quart du XIV e siècle (Thierry Depaulis), soit autour de 1375. Durant les premières décennies de leur existence connue elles sont dessinées et peintes. A partir du XV e siècle, avec la généralisation de l’estampe, elles sont imprimées et leur production prend alors une toute autre échelle. Souvent citée, l’origine indienne est douteuse d’après Henry-René d'Allemagne qui était bibliothécaire et historien français. Il a publié chez Hachette en 1906 deux imposants tomes incontournables consacrés aux cartes à jouer. Un ouvrage considérable contenant 3200 reproductions de cartes Autre précision sur les cartes à jouer aux Indes : « La première mention historique de l’usage de cartes à jouer aux Indes se trouve dans les mémoires du roi Bebur qui en envoya en 1527 au Shah Hassan ». Phrase lue dans l’Histoire de la carte à jouer du Dr André François qui cite quatre-vingt dix sept références bibliographiques. Citation de ClaudeMage : « Je pense que la première utilisation des cartes c'est l'art divinatoire (oracle)» "Une origine du fond des temps ..." On a parfaitement le droit de penser ce qu’on veut mais : - « Nous ne possédons aucun document permettant de dire que les cartes de tarot étaient utilisées pour la divination au XV e siècle ». Source : La Grande Encyclopédie du Tarot de Stuart R. Kaplan. Éd. Sand. 1978. Références bibliographiques de plus de mille sept cent livres, incunables, manuscrits et articles. - « Les jeux de tarot sont produits en Italie à partir des années 1450-1460. » Art du jeu, jeu dans l’art de Babylone à l’Occident médiéval. 2012. Musée de Cluny. Ouvrage soutenu par des centaines de références bibliographiques.
  7. Citation de Guillemette : « Pour être des plus précis, nous pouvons déjà parler des cartes qu’utilisaient les chinois. C’est en effet à ce pays que nous devons le principe même des cartes : ayant maitrisé très tôt la fabrication du papier, les chinois utilisaient ces petits rectangles de papiers comme substitut de dés, de pions, etc… Citation de Henry René d’Allemagne : « … nous nous refusons à voir dans les cartes chinoises les ancêtres de nos cartes…Ces deux inventions peuvent être parallèles, mais n’ont certainement aucune corrélation entre elles ». Citation de Gilbus : « C’est pourquoi j’aimerai évoquer les jeux perses ou indiens, qui sont très anciens aussi, et qui pourraient être une origine antérieure possible des jeux de cartes…La version que nous avons gardée pourrait être une simplification de ces jeux. Ou pas. » NB : notez au passage le « Ou pas… » Citation de Henry René d’Allemagne : « Malgré des similitudes, nous croyons devoir écarter aussi l’idée de l’origine indienne des cartes ».
  8. Un livre de 335 pages qui traite de la neuromagie, par deux professeurs d’ophtalmologie, neurologie, physiologie et pharmacologie. Éd. Belin. 21 euros Quand les neurosciences dévoilent les secrets des magiciens qui bernent notre cerveau. Avec les témoignages de James Randi, Apollo Robbins, etc. https://amzn.to/2pSEVul
  9. Celle de Romaric. Le livret expliquant la routine de Romaric date de 1999. Le DVD est sorti en 2000. A une passe près (la dernière) c’est la même routine que celle de George Sand publiée en 1962. A l’inverse et malgré toutes les routines pré existantes les passes du numéro de Francis Tabary sont pour la plupart novatrices et originales
  10. Pierre GUEDIN

    Revue FFAP

    PRESENTATION DU CERCLE DES MAGICIENS DIJONNAIS (CMD) Lieu des réunions : 6, avenue des grésilles 21000 DIJON à 20 heures, le premier jeudi du mois sauf vacances. Président en 2016: Jean-Noël CARRERE dit JeanNono [email protected] Historique de l’association 1930 : Le début de la prestidigitation à Dijon remonte à Théodore RUEGG (Harry Bertall, 1883-1941). Il est propriétaire de l’Hôtel de la Gare, rue Mariotte. Il est l’auteur d’une Bibliographie de la Prestidigitation Française Ancienne et Moderne en 1931 (94 pages et 500 titres). Il reçoit les magiciens de passage et organise des réunions dans son hôtel en invitant les locaux. Sa bibliothèque magique contient 1500 livres. 1951: Un commerçant bien connu des dijonnais à l’époque, Louis PUTZ est par hasard voisin de lit de M. DELCASSAN (Sanas, l’homme au cerveau d’acier) pendant son service militaire à Dijon. C’est donc au régiment que Louis Putz (Luciani), découvre l’illusionnisme grâce au déjà célèbre Sanas et devient le président fondateur de l’Association bourguignonne des artistes prestidigitateurs filiale de l’Ordre des Illusionnistes de Paris (Statuts de l’AFAP). Bon manipulateur Luciani sera possesseur d’une immense bibliothèque magique à l’instar de RUEGG. Une partie de cette bibliothèque est à la disposition des membres de la FFAP. 1969: L’Association prend à la demande de Jules DHOTEL temporairement le nom de CRHB, Cercle Robert-Houdin de Bourgogne filiale de l’AFAP sous la présidence d’Yvan DOMERGUE (Dimitri) 2007: L’Amicale s’appelle désormais CMD, Cercle des Magiciens Dijonnais, filiale de la FFAP. Les membres de l’amicale ont remporté de nombreux prix et publié plusieurs livres Notre Amicale a organisé les Congrès suivants: -MAGIE GASTRONOMIE à Dijon et Beaune les 28 et 29 mai 1977 -CONGRES AFAP les 28 29 et 30 septembre 1979 à -La Deuxième rencontre régionale du Grand Est le 10 avril 2011 Elle reçoit une moyenne de quatre à cinq conférenciers chaque année Et elle organise un Gala du CMD tous les deux ou trois ans. Elle maintient un site Internet http://www.escargotmagique.com/ très fourni avec des comptes rendus complets des réunions, des conférences, avec des références précises et accessibles aux membres du CMD pour réviser ou apprendre une passe ou un tour. Un repas-spectacle amical annuel a lieu l’été avec les épouses et les enfants Les réunions sont riches de plusieurs thèmes, en plus d’une partie administrative et d’une scène ouverte classiques nous avons l’originalité de proposer : -Un atelier théâtre pour les nouveaux numéros (Brainstorming, conseils, corrections avec parfois la participation de metteurs en scène non magiciens) -Des mini ateliers par petits groupes autour de l’apprentissage d’une passe de répertoire magique (cordes, cartes, pièces, etc.) -Un petit historique sur un magicien -Une Rubrique à Braque (bricolage) -Une Rubrique à Gaga (tours gags) -Des comptes rendus de congrès extérieurs -Blagues à part : une rubrique de bandes dessinées et de dessins humoristiques - Des projections vidéo de magiciens historiquement importants (pour la culture des jeunes) -Une installation avec rideau de fond de scène, table et tapis, musique et projecteurs pour la partie scène ouverte. Comment fait-on pour en faire partie ? Le jeune impétrant présente des tours et s’il est reçu devient stagiaire du CMD pendant deux années. Puis il peut présenter un examen d’entrée à la FFAP tout en continuant à fréquenter l’amicale. Pourquoi un jeune artiste ou moins jeune aurait intérêt à devenir membre de notre association? Pour toutes les raisons expliquées ci-dessus. Une amicale qui tient la route depuis longtemps. Une bonne organisation dirigée de main de maître par un président hyperactif, des comptes rendus riches qui permettent d’acquérir une bonne culture magique, des membres dont les qualités artistiques sont prouvées par de nombreux prix
  11. Mon ami Philippe Billot a vu, à la fin d'un grand concours de billard aux USA, (une fois le gagnant couronné), plusieurs participants faire quelques démonstrations L'un d'entre eux a fait un tour de magie qui s'est passé de la façon suivante. Ne perdez pas de vue que ce joueur est avant tout un champion de billard. Il mélange un jeu puis fait choisir une carte. Puis il étale les cartes sur le billard de sorte que toutes soient visibles. Petit détail, il y a des cartes faces en haut et d'autres faces en bas. Puis il fait un trois bandes et la boule s'arrête sur une carte face en haut. Il annonce alors que la boule s'étant arrêtée sur une carte face en haut, il va éliminer toutes les cartes faces en haut, ce qu'il fait. Puis il demande au participant de refaire un trois bandes et la boule s'arrête sur une carte face en bas. Il enlève toutes les autres cartes faces en bas puis demande le nom de la carte. Bien entendu, c'est celle choisie. C'est plus subtil que d'utiliser le jeu commercialisé par Dai Vernon et décrit par lui pour la première fois en 1938.
  12. Et en cherchant sur le moteur de recherche de Google Tout sur l'Histoire mag - fleuruspresse
  13. Le célèbre biologiste Richard Dawkins nous parle de la Grande expérience de prière dans son livre Pour en finir avec Dieu. Francis Galton (le cousin de Darwin), a été le premier à analyser scientifiquement si le fait de prier pour des personnes est efficace. Il n’a pas trouvé de différence statistique significative entre la santé des membres de la famille royale et le commun des mortels, alors que des assemblées nombreuses de fidèles priaient publiquement pour cette famille En 2006, le Dr Benson et son équipe ont suivi 1802 patients qui ont subi des pontages coronariens dans six hôpitaux près de Boston Le groupe 1 recevait des prières sans le savoir Le groupe 2 ne recevait pas de prière et ne le savait pas Le groupe 3 recevait des prières et le savait Les prières étaient fournies par les fidèles de trois églises éloignées Les résultats publiés dans une revue médicale reconnue étaient sans ambiguïté Ceux qui savaient qu’ils avaient bénéficié de prières ont fait des complications significativement plus nombreuses que les autres, (peut-être parce que leur anxiété avait été majorée par l’angoisse du résultat ?) Il va sans dire que les résultats négatifs de cette étude ne vont pas ébranler les croyants
  14. Merci pour cette référence En voici une autre : Les guerriers de l'ombre. Le monde secret des Ninjas Pages 86 à 93 Un article illustré dans la Revue Tout sur l'Histoire numéro 13 de juillet - Aout 2016.
  15. En voici une autre Le furet est aussi un petit outil très ingénieux qui permet de déboucher une canalisation en quelques minutes. Avec deux furets vous doublerez vos chances
  16. En affirmant cela, vous partez du postulat que Renélys serait à l’origine de cette boite. Voici sous forme de QCM une tentative de réponse à cette question Parmi les quatre propositions suivantes deux sont exactes : - La boite a été créée par l’Homme des cavernes en même temps que le close up. - Elle existe depuis le Moyen Age (période très précise se situant entre 476 et 1500 après J. – C.) - La première fabrication de cette boite date de 1940 aux USA. - Le brevet de cette boite a été déposé en France en 1954 par un certain J. M. Un article passionnant sur Renélys se trouve dans la revue Le Magicien 132 (pages 4486 à 4492) de septembre 1993. Ce personnage sympathique et respecté a été à l’origine de la vocation de nombreux magiciens. Il a popularisé cette boite sous le nom de boite Lilliput.
  17. Citation : « Lorant Deutsch choisit de nous emmener dans le VIe arrondissement de Paris, où le jeu de cartes a été inventé. Et un peu plus loin : « Jacques Gringonneur "va bouleverser le patrimoine culturel des Français en diffusant le jeu de cartes". Il va peindre des cartons, il va peindre des jeux de cartes qu'il va offrir au roi de France de l'époque qui s'appelle Charles VI", raconte Lorant Deutsch. Ainsi, la cour du roi va être fascinée par le jeu de cartes … » Malheureusement tout cela est faux Les érudits situent la création du Tarot « dit de Charles VI » en Italie du Nord vers 1460. Charles VI qui est mort en 1422 n’a donc pas pu jouer avec son jeu ! Livre Art du jeu. Jeu dans l’Art. 2012. Éd. Musées nationaux. Grand Palais. Explication : La mention erronée « dit de Charles VI » date du XVIII e siècle. Cette bourde du Père Ménestrier a été recopiée jusqu’à nos jours. Cette précision est bien racontée dans le livre référence Les cartes à jouer d’Henry René d’Allemagne. Tome 1. Page 9. Paris. 1906.
  18. C'est Jay Sankey en 1987 qui le premier à isolé un sandwich avec un élastique NB : Un collector n’est qu’un sandwich à plusieurs étages Vous en saurez plus lorsque sortira notre tome 2, à priori fin 2016 Merci d'apprécier le tome 1 dont les deux premières éditions sont épuisées
  19. Entre 1643 et 1654 a été rédigé un livre dont le texte vient d’être transcrit et annoté par Philippe Saint-Laurent : La Magie du Pont Neuf. Éd. Georges Proust. (Août 2015) Page 141 on peut lire : « Faire que trois anneaux séparés s’enchainent l’un dans l’autre en les jetant en l’air ». La méthode est ensuite expliquée.
  20. Claudius Odin a écrit en 1928 que d’après Jean-Eugène Robert-Houdin, ce serait Philippe qui les aurait présentés le premier en France et qu’il les tenait de magiciens chinois rencontrés à Londres. Voici trois références bibliographiques : - 1550. Jérôme Cardan. Livre De Subtilitate. Un des premiers témoignages mais sans explication - 1764. Hirase Hose. The Iron Rings dans le livre japonais Hökasen. L’explication en anglais de cette très ancienne routine d’anneaux vient de paraitre dans la revue Genii de mai 2016, page 75. (Traduction par Dan Sherer) - 1854. Jean-Nicolas Ponsin. Livre Nouvelle Magie blanche dévoilée. Page 39. Première explication en français d’une routine d’anneaux.
  21. Un autre célèbre ralenti : un sketch des clowns (vus à la Piste aux Étoiles, de mémoire « Les Bario » dans les années 60 ?) qui se battent, l’un avec un couteau, l’autre avec un pistolet. Le premier lâche le couteau « qui tombe au ralenti » et un peu après l’autre clown lui tire dessus. La balle sort du pistolet toujours au ralenti et arrive doucement dans la bouche de son adversaire (qui recrache la balle en disant Pan !)
  22. Je suis comme toi, Melvin, je respecte l’opinion des magiciens « nouveaux », mais ils ne réussissent pas à me convaincre totalement de leur nouveauté. S’il faut un manifeste de trente pages pour expliquer la "magie nouvelle", c’est qu’il y a un problème. « Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément » (Nicolas Boileau-Despréaux) C’est la façon de présenter qui est nouvelle mais ce sont toujours des tours qui sont proposés. Ce n’est pas parce qu’une femme danse avant de léviter que c’est nouveau (Cela dit, c’est une très belle interprétation). L’histoire de la magie est riche en exemples de toutes sortes d’évolutions. Philippe Saint-Laurent consacre un chapitre de cinquante pages aux femmes volantes dans son livre Les Entresorts Tome II. Éd. Georges Proust. 2013. Il écrit que la danse volante a été créée en décembre 1878 comme en atteste une critique d’un journal londonien, et présentée le 8 avril 1880 au théâtre du Châtelet. Dans la "magie nouvelle", la magie serait un outil au service d'une narration, en opposition avec la "magie moderne" (définie par Robert-Houdin il y a plus de 100 ans !) ou "le magicien est un acteur qui joue le rôle d'un magicien" et fait croire qu'il a des pouvoirs. C’est très bien de chercher d’autres formes d’interprétation avec une narration, mais c’est loin d’être une révolution. Et mélanger plusieurs formes d’art à la magie ne date pas d’aujourd’hui. Dans un avenir proche il est probable que la "magie nouvelle" sera le Pont Neuf comparé au viaduc de Millau. P.S.: Dans la rediffusion du PGCDM de vendredi, Pierric a été très bon, sa présentation est originale et d'après la définition ce ne serait pas de la magie nouvelle ? Mince alors ! Il y a encore un "truc" qui m'échappe.
  23. La traduction en français est de Ludovic Gorges & Didier Laurini
  24. Dans la revue Arcane numéro 149 de janvier 2013 est décrit l’excellente version de John LOVICK Le rêve du lecteur de pensées et à la fin de l’article un historique dit ceci : « Le tour repose sur un truc commercialisé par Bob Hummer intitulé Mind Reader's Dream (Le rêve du lecteur de pensées) paru en 1952. Après différentes manœuvres effectuées par le spectateur le magicien devait consulter un petit carnet pour retrouver la carte pensée ! En 1968, Al Thatcher publia dans la revue The Linking Ring une version qui rendait le carnet inutile. L’idée du jeu blanc semble appartenir à Mitch Dyszel (mais sans preuve formelle). La routine de John LOVICK, parue sous le titre Dream of Mindreading dans la revue Magic, Vol. 12, no 4 de décembre 2003, est une simplification de celle de Thachter avec en plus le final de Dyszel. Peter Duffie, Ray Grismer, Bob Wagner et quelques autres se sont penchés sur ce thème. » NB: Parmi les quelques autres, Edward Marlo a été oublié. Et pourtant c’est lui qui dans The Cardician publié en 1953 a trouvé l’astuce des deux cartes clefs sous le titre The Cardician's Dream. Quant à Joshua Jay il n’avait pas encore sorti sa version Out of Sight. NB : Ne pas confondre Out of Sight de Joshua Jay avec Out of Mind de Dai Vernon décrit dans le livre Dai Vernon's More Inner Secrets of Card Magic écrit par Lewis Ganson et publié en 1960.
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