Aller au contenu

Pierre GUEDIN

Membre
  • Compteur de contenus

    374
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Trophée

    1

Tout ce qui a été publié par Pierre GUEDIN

  1. Et en cherchant sur le moteur de recherche de Google Tout sur l'Histoire mag - fleuruspresse
  2. Le célèbre biologiste Richard Dawkins nous parle de la Grande expérience de prière dans son livre Pour en finir avec Dieu. Francis Galton (le cousin de Darwin), a été le premier à analyser scientifiquement si le fait de prier pour des personnes est efficace. Il n’a pas trouvé de différence statistique significative entre la santé des membres de la famille royale et le commun des mortels, alors que des assemblées nombreuses de fidèles priaient publiquement pour cette famille En 2006, le Dr Benson et son équipe ont suivi 1802 patients qui ont subi des pontages coronariens dans six hôpitaux près de Boston Le groupe 1 recevait des prières sans le savoir Le groupe 2 ne recevait pas de prière et ne le savait pas Le groupe 3 recevait des prières et le savait Les prières étaient fournies par les fidèles de trois églises éloignées Les résultats publiés dans une revue médicale reconnue étaient sans ambiguïté Ceux qui savaient qu’ils avaient bénéficié de prières ont fait des complications significativement plus nombreuses que les autres, (peut-être parce que leur anxiété avait été majorée par l’angoisse du résultat ?) Il va sans dire que les résultats négatifs de cette étude ne vont pas ébranler les croyants
  3. Merci pour cette référence En voici une autre : Les guerriers de l'ombre. Le monde secret des Ninjas Pages 86 à 93 Un article illustré dans la Revue Tout sur l'Histoire numéro 13 de juillet - Aout 2016.
  4. En voici une autre Le furet est aussi un petit outil très ingénieux qui permet de déboucher une canalisation en quelques minutes. Avec deux furets vous doublerez vos chances
  5. En affirmant cela, vous partez du postulat que Renélys serait à l’origine de cette boite. Voici sous forme de QCM une tentative de réponse à cette question Parmi les quatre propositions suivantes deux sont exactes : - La boite a été créée par l’Homme des cavernes en même temps que le close up. - Elle existe depuis le Moyen Age (période très précise se situant entre 476 et 1500 après J. – C.) - La première fabrication de cette boite date de 1940 aux USA. - Le brevet de cette boite a été déposé en France en 1954 par un certain J. M. Un article passionnant sur Renélys se trouve dans la revue Le Magicien 132 (pages 4486 à 4492) de septembre 1993. Ce personnage sympathique et respecté a été à l’origine de la vocation de nombreux magiciens. Il a popularisé cette boite sous le nom de boite Lilliput.
  6. Citation : « Lorant Deutsch choisit de nous emmener dans le VIe arrondissement de Paris, où le jeu de cartes a été inventé. Et un peu plus loin : « Jacques Gringonneur "va bouleverser le patrimoine culturel des Français en diffusant le jeu de cartes". Il va peindre des cartons, il va peindre des jeux de cartes qu'il va offrir au roi de France de l'époque qui s'appelle Charles VI", raconte Lorant Deutsch. Ainsi, la cour du roi va être fascinée par le jeu de cartes … » Malheureusement tout cela est faux Les érudits situent la création du Tarot « dit de Charles VI » en Italie du Nord vers 1460. Charles VI qui est mort en 1422 n’a donc pas pu jouer avec son jeu ! Livre Art du jeu. Jeu dans l’Art. 2012. Éd. Musées nationaux. Grand Palais. Explication : La mention erronée « dit de Charles VI » date du XVIII e siècle. Cette bourde du Père Ménestrier a été recopiée jusqu’à nos jours. Cette précision est bien racontée dans le livre référence Les cartes à jouer d’Henry René d’Allemagne. Tome 1. Page 9. Paris. 1906.
  7. C'est Jay Sankey en 1987 qui le premier à isolé un sandwich avec un élastique NB : Un collector n’est qu’un sandwich à plusieurs étages Vous en saurez plus lorsque sortira notre tome 2, à priori fin 2016 Merci d'apprécier le tome 1 dont les deux premières éditions sont épuisées
  8. Entre 1643 et 1654 a été rédigé un livre dont le texte vient d’être transcrit et annoté par Philippe Saint-Laurent : La Magie du Pont Neuf. Éd. Georges Proust. (Août 2015) Page 141 on peut lire : « Faire que trois anneaux séparés s’enchainent l’un dans l’autre en les jetant en l’air ». La méthode est ensuite expliquée.
  9. Claudius Odin a écrit en 1928 que d’après Jean-Eugène Robert-Houdin, ce serait Philippe qui les aurait présentés le premier en France et qu’il les tenait de magiciens chinois rencontrés à Londres. Voici trois références bibliographiques : - 1550. Jérôme Cardan. Livre De Subtilitate. Un des premiers témoignages mais sans explication - 1764. Hirase Hose. The Iron Rings dans le livre japonais Hökasen. L’explication en anglais de cette très ancienne routine d’anneaux vient de paraitre dans la revue Genii de mai 2016, page 75. (Traduction par Dan Sherer) - 1854. Jean-Nicolas Ponsin. Livre Nouvelle Magie blanche dévoilée. Page 39. Première explication en français d’une routine d’anneaux.
  10. Un autre célèbre ralenti : un sketch des clowns (vus à la Piste aux Étoiles, de mémoire « Les Bario » dans les années 60 ?) qui se battent, l’un avec un couteau, l’autre avec un pistolet. Le premier lâche le couteau « qui tombe au ralenti » et un peu après l’autre clown lui tire dessus. La balle sort du pistolet toujours au ralenti et arrive doucement dans la bouche de son adversaire (qui recrache la balle en disant Pan !)
  11. Je suis comme toi, Melvin, je respecte l’opinion des magiciens « nouveaux », mais ils ne réussissent pas à me convaincre totalement de leur nouveauté. S’il faut un manifeste de trente pages pour expliquer la "magie nouvelle", c’est qu’il y a un problème. « Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément » (Nicolas Boileau-Despréaux) C’est la façon de présenter qui est nouvelle mais ce sont toujours des tours qui sont proposés. Ce n’est pas parce qu’une femme danse avant de léviter que c’est nouveau (Cela dit, c’est une très belle interprétation). L’histoire de la magie est riche en exemples de toutes sortes d’évolutions. Philippe Saint-Laurent consacre un chapitre de cinquante pages aux femmes volantes dans son livre Les Entresorts Tome II. Éd. Georges Proust. 2013. Il écrit que la danse volante a été créée en décembre 1878 comme en atteste une critique d’un journal londonien, et présentée le 8 avril 1880 au théâtre du Châtelet. Dans la "magie nouvelle", la magie serait un outil au service d'une narration, en opposition avec la "magie moderne" (définie par Robert-Houdin il y a plus de 100 ans !) ou "le magicien est un acteur qui joue le rôle d'un magicien" et fait croire qu'il a des pouvoirs. C’est très bien de chercher d’autres formes d’interprétation avec une narration, mais c’est loin d’être une révolution. Et mélanger plusieurs formes d’art à la magie ne date pas d’aujourd’hui. Dans un avenir proche il est probable que la "magie nouvelle" sera le Pont Neuf comparé au viaduc de Millau. P.S.: Dans la rediffusion du PGCDM de vendredi, Pierric a été très bon, sa présentation est originale et d'après la définition ce ne serait pas de la magie nouvelle ? Mince alors ! Il y a encore un "truc" qui m'échappe.
  12. La traduction en français est de Ludovic Gorges & Didier Laurini
  13. Dans la revue Arcane numéro 149 de janvier 2013 est décrit l’excellente version de John LOVICK Le rêve du lecteur de pensées et à la fin de l’article un historique dit ceci : « Le tour repose sur un truc commercialisé par Bob Hummer intitulé Mind Reader's Dream (Le rêve du lecteur de pensées) paru en 1952. Après différentes manœuvres effectuées par le spectateur le magicien devait consulter un petit carnet pour retrouver la carte pensée ! En 1968, Al Thatcher publia dans la revue The Linking Ring une version qui rendait le carnet inutile. L’idée du jeu blanc semble appartenir à Mitch Dyszel (mais sans preuve formelle). La routine de John LOVICK, parue sous le titre Dream of Mindreading dans la revue Magic, Vol. 12, no 4 de décembre 2003, est une simplification de celle de Thachter avec en plus le final de Dyszel. Peter Duffie, Ray Grismer, Bob Wagner et quelques autres se sont penchés sur ce thème. » NB: Parmi les quelques autres, Edward Marlo a été oublié. Et pourtant c’est lui qui dans The Cardician publié en 1953 a trouvé l’astuce des deux cartes clefs sous le titre The Cardician's Dream. Quant à Joshua Jay il n’avait pas encore sorti sa version Out of Sight. NB : Ne pas confondre Out of Sight de Joshua Jay avec Out of Mind de Dai Vernon décrit dans le livre Dai Vernon's More Inner Secrets of Card Magic écrit par Lewis Ganson et publié en 1960.
  14. Effectivement ce tour a été publié pour la première fois par Jean-Eugène Robert-Houdin et la méthode que vous décrivez est plus précisément de Walter B. Gibson.
  15. NB: Ce problème a été résolu dès 1853
  16. Il s’agit d’un vieux et excellent stratagème pour l’effet de la carte au nombre. Ce procédé est décrit d’une façon plus élaborée par Barrie Richardson page 145 sous le titre La carte au nombre impromptue (version pour le close Up), dans son livre Rappels traduit en français par Richard Vollmer. C. C. Éditions. 2012.
  17. Le principe de ce tour a été décrit avec un ruban, il y a quatre cents ans dans le livre La Magie du Pont-Neuf page 119 Ce livre écrit entre 1643 et 1654 a été retranscrit en français actuel par Philippe Saint-Laurent
  18. Tout d'abord, félicitations Jean-Jacques. Étant de la génération du livre, Harry Lorayne est arrivé dans ma vie de magicien juste après les Payot, grâce notamment aux deux livres : - The Very Best Of Harry Lorayne - The Magic Book, Traduits à l’époque par Richard Vollmer ces livres écrits dans un style agréable apportaient des effets variés et triés sur le volet. Chaque tour comportait des conseils judicieux de présentation. Ces ouvrages restent dans mon top vingt encore actuellement. De mon point de vue ils valent tous les gimmicks créés depuis. J’en profite pour remercier Harry Lorayne et Richard Vollmer pour tous ces moments de bonheur que je leur dois. Pierre Guedin
  19. Non pas le même sommaire 1952. Première édition du J. B. Bobo en anglais 1956. Première édition en français (Payot). 1964. Deuxième édition en anglais. Celle-ci est augmentée de quatre chapitres nouveaux. Soit 215 pages de plus par rapport à l’édition originale. Parmi les jolis effets ajoutés : le Goshman pinch, les pennies de Tenkaï, la version du Han Ping Chien de Slydini, la disparition au mouchoir d’Eddie Joseph, la chasse aux pièces de Charlie Miller… 2003. Cette deuxième édition en français (Éd. Slatkine) est actuellement en vente chez Marchand de Trucs, Magix Unlimited, Magic Dream. …
  20. Et aussi: 1987. Notes de conférences de Gaetan Bloom. La carte debout ou Impossible pas français. Cocorico card ! 1996. Vidéo consacrée au Fils indirects chez MMM. 2013. The Standing Card page 159 dans le livre Full Bloom. Vol. 1.
  21. Merci Petitbonhomme pour ce petit mot qui fait plaisir et nous encourage Pierre G. et Philippe B.
  22. HUSK : Justement Giobbi crédite Vernon et non pas Marlo. (p.918 1ère phrase ) Je rejoins cette remarque Il est amusant de voir comment les rumeurs circulent sur Internet ! 1- Cervier le 11 mars 2016 sur VM : « … tu y trouveras peut-être de qui est vraiment le "tilt" que cet escroc de Marlo s'est attribué » ( ?) 2- Claudemage le 12 mars 2016 sur VM : « Pour maîtriser cette technique que l’on doit à Edward MARLO ( ?), je vous conseille la lecture de ces 2 sources de référence en langue française : … » Et de citer Giobbi et Rhod. Or dans le GIOBBI il est effectivement écrit précisément : « Cette technique crée par Dai Vernon… » Et dans le RHOD : « La technique fut publiée pour la première fois en 1962 dans l’ouvrage d’Edward Marlo qui signale que Dai Vernon avait développé la même idée plusieurs mois avant lui (bel exemple d’honnêteté intellectuelle). » Pour ceux qui souhaiteraient se faire une idée juste et éloignée des rumeurs des réseaux sociaux, il existe des écrits et notamment un article très intéressant de Racherbaumer sur ce sujet.
  23. N'importe quoi ! En effet Marlo a bien concédé l’antériorité de cette invention à Dai Vernon. Voici le passage où Edward Marlo cite sa source en 1962. « In the usual procedure of establishing my notes with other reputable card men, I was informed that Dai Vernon had independently thought of the Single Card Tilt and also preceded me by several months. Also that using the Single Card Tilt and placing four Aces under it was independently thought of by Ken Krenzel and Howard Schwartzman, both of New York, in June of 1961. As I had already stated my own thoughts were evolved as detailed under MORE BLUFF SHIFTS and if I were like some other creative gentry, who completely ignore ideas already established or in print for years or the fact that something or someone sparked their own thinking, I could have done the same but I’d rather not run with the pack. » Ce passage se trouve dans son livre Tilt qui est la première publication de la passe, de ses variantes et applications
×
×
  • Créer...