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Pierre GUEDIN

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Tout ce qui a été publié par Pierre GUEDIN

  1. Que souhaitez-vous au juste avec cette remarque ? Les conférences de Sylvain Mirouf et de Roberto Giobbi ne sont pas de moi non plus. Je ne cherche donc pas à passer pour eux. Je ne suis qu’une sorte de documentaliste attaché à partager et à véhiculer une information notamment avec ceux qui n’ont pas pu venir aux congrès. Ce travail qui prend beaucoup de temps permet de laisser une trace écrite. Pour beaucoup d’internautes ce sera à peu près tout ce qu'il restera de ces conférences pour les années à venir
  2. Ce tour a été rebaptisé cartes ascenseurs par certains en raison d’une présentation (parmi d’autres) qui consiste à appuyer sur le jeu comme sur une touche d’ascenseur, Mais le thème des cartes ascenseurs c’est autre chose, et a été inventé par Edward Marlo.
  3. Il me semble que le même tour est déjà décrit quinze ans plus tôt sous la plume de Rufus Steele qui l'attribue à Doc Miller : Rufus Steele, "That Number Down", 50 Tricks You Can Do, You Will Do, Easy to Do, Chicago, chez l'auteur, 1946, p. 34-35. Bonne journée, p. Dans le livre Close-Up Card Magic, Al Koran attribue le tour au Prof. MILLER (Cf la référence ci-dessus donnée par Plick). Mais d’après Marlo et Max Maven, le principe original de ce tour est de Jack McMillen et se trouve dans le livre Take A Card écrit par Jack McMillen et Judson Brown, publié en 1929. P & P
  4. 1962. C’est Al Koran qui a mystifié Harry Lorayne avec ce tour « pour paresseux ». Ce dernier l’a décrit sous le titre Lazy Man’s Card Trick page 199 du Livre Close-Up Card Magic. Éd. Tannen. 1977. The Very best of Harry Lorayne. En français. Le tour de cartes du paresseux page 176. Traduction de Richard Vollmer. Éd Magix Unlimited. 2005. Jacques H. Paget. Le pouvoir de l’Illusion. Les clés de votre réussite. Dans l’introduction à la fin de la page 11, l’auteur parle d’une rencontre déterminante…et page 179 du tour de « la carte ascenseur » de Jack Miller. Pour en savoir plus sur cet auteur : cliquez Jaques H. Paget sur la fonction recherche du site Artefake.
  5. Plick a relevé des erreurs de dates au début de l’article de William Kalush Ceux qui sont intéressés peuvent relire l’article, il est corrigé
  6. Les notes prises lors du congrès vont bientôt arriver sur VM Une vingtaine d'articles Philippe et moi faisons pour le mieux
  7. DOMINIQUE ARMILHON BIOGRAPHIE par Pierre Guedin Je l’ai rencontré seulement trois fois deux jours (soit six jours en tout), deux fois lors de stages de prestidigitation l’un avec Roberto Giobbi sur Paris, en juin 2006, et l’autre à Blois en avril 2009 lors d’un stage CIPI avec Bébel. Ma femme et moi l’avons reçu avec plaisir un WE chez nous en Bourgogne en 2009. En revanche nous avons beaucoup échangé deux ou trois fois par semaine par téléphone et par Internet de 2006 (suite au stage de R. Giobbi) jusque fin 2010. Généralement Dominique m’appelait vers 13h pendant ma pause professionnelle, et me racontait ses dernières idées, ses dernières créations. Parfois le coup de fil se terminait par une demande de conseil médical et je lui envoyais une ordonnance de dépannage. Depuis début 2011 ses appels étaient beaucoup plus rares (trois en cinq mois). Avant de partir une semaine en vacances j’ai laissé plusieurs appels sur son répondeur, sans suite…Je reviens de vacances et découvre la raison avec beaucoup d’émotion. Dominique était un artiste doué et perfectionniste. Sa modestie l’empêchait de vendre son talent à son juste prix. Je l’ai perçu comme quelqu’un de charmant et timide. Le courant passait bien entre nous deux. Né en 1956 dans le Puy de dôme où résident ses parents, il est mort le 15 mai 2011, comme me l’a appris le lendemain son frère Eric qui a trouvé nos échanges sur son PC … tandis que j’essayais de le joindre en vain J’ai pu alors envoyer une photo récente de Dominique à sa famille et depuis je n’ai plus de contact avec eux. J’ai vu ses dessins, ses peintures, ses sculptures, toutes magnifiques. Il avait apporté son book à St Julien et m’envoyait souvent par mail des scans. Je me souviens bien de sa biographie car nous avions travaillé ensemble sur son CV. Biographie : Il a pris quelques cours à 20 ans avec Pierre Edernac, puis un peu plus tard avec Dominique Duvivier dans les années 80, puis il va au cours Florent, il devient ensuite sculpteur et model maker, d’abord sur le film Terminus, puis dans la publicité, il réalise des décors, des objets spéciaux, des sculptures animalières stylisées ou hyper réalistes, fait les Beaux Arts de Paris, dessine des modèles vivants, pratique le modelage et la peinture, taille le marbre, se forme à la fonte du bronze à cire perdue, et expose jusqu’à l’âge de 42 ans où il met fin à sa carrière publicitaire, il donne alors des cours de dessins à son atelier, il reprend la magie de façon intensive à 47 ans, prend des cours avec Bébel et commence à faire timidement des spectacles de close-up avec un programme que je connais bien car nous en avions parlé mainte fois. Je peux dire que j’étais son confident pour la prestidigitation et pour ses problèmes de santé ;J’ai conservé tous ses mails, des copies d’extraits de BD, et sur mon PC des pièces jointes de ses peintures et sculptures. Il me manque beaucoup.
  8. Je ne sais pas s’il s’agit du même effet, mais à tout hasard David REGAL avait présenté à AIX-LES-BAINS, au CONGRES FFAP de Septembre 2008, la routine Royal Jazz Quartet. Le tour d’Edward Marlo, amélioré par Peter Kane et qu’il a revisité avec un final inattendu. Il avait présenté aussi Hôtel 52,Vortex of Refreshment, le Bonneteau change for a five, la disparition de pièces en silence et sa version du FI…
  9. Merci pour cette précision Effectivement le regretté Milbourne Christopher né le 23 mars 1914 est décédé le 17 juin 1984 C’est la raison pour laquelle j’ai prudemment précisé : « En 1997 il était écrit que … » Cette phrase se trouve sous la photographie de M. C. page 126 de la traduction du livre de Peter Warlock
  10. 1912. Will GOLDSTON. Livre Exclusive Magical Secrets. Buatier de Kolta. Pages 303 à 332. Première description en anglais du dé avec une photographie montrant les outils utilisés par le maitre et vingt-quatre figures explicatives. Éd. Dover Publication, Inc. NY. 1957. Revue Le Magicien 63 (numéro anniversaire). Le Magicien vous présente le dé de Buatier de Kolta. Textes et dessins de Jean Boullet. On peut y consulter la reproduction d’une lettre datée du 25 décembre 1956. Le célèbre magicien Chefalo y précise à Jean Boullet qu’il a eu entre les mains le dé de Buatoer de Kolta avec Harry Houdini et Will Goldston en 1911. 1997. Peter Warlock. Buatier de Kolta, génie de l’Illusion. Traduction du livre anglais paru en 1993, par Daniel Rhod et Philippe Saint-Laurent. Christian Fechner, Jacques Voignier, Georges Naudet et Hjalmar apportent une contribution iconographique au supplément français. Co édition Joker Deluxe, Académie de Magie et Paris Magic. NB : A la mort de Buatier de Kolta le dé a été racheté à sa veuve par Will Goldston. La femme de W. G. surnommée « La Devo » a présenté ce tour plusieurs fois. En 1997 date de sortie du livre, il était écrit que le dé original faisait partie de la collection de Milbourne Christopher (1914-1984) depuis quarante ans et qu’il était entretenu régulièrement par John Gaughan.
  11. tu veux parler de ce volume de l'encyclopédie Panckoucke? Gilbus Oui Gilbus et on peut consulter le texte de ce livre de 900 pages également sur Google Livres, mais sans les planches de dessins Pour avoir une idée de ces gravures magnifiques, pleine page, vous pouvez retrouver leurs reproductions dans le livre de Christian FECHNER : Bibliographie de la Prestidigitation Française et des Arts annexes.
  12. - Citation extraite de la Revue de la Prestidigitation numéro 606 de mars – avril 2015, page 10 : Quel est le livre le plus important de l’histoire de la magie française ? A cette question Georges PROUST, répond spontanément « Le dictionnaire encyclopédique de Panckoucke, de 1792 » Pour trois raisons : - Ce livre est la synthèse de tout ce qui s’est fait avant la révolution française en prestidigitation, physique amusante et science curieuse puisqu’il regroupe des éléments d’Ozanam, Guyot, Descremps, Pinetti et tous les écrits importants de cette époque. La fin du XVIII ième siècle – « Le siècle des lumières » - a permis d’imprimer dans ce livre tout ce savoir considéré comme scientifique ; cette édition a donné ses lettres de noblesse à la physique amusante, considérée autrefois comme un savoir marginal, anecdotique et futile. - Ce livre fut brûlé pendant la Révolution et les libraires, par la suite, le vendaient en planches détachées, ce qui en fit un livre rare. - Robert-Houdin s’est mis à faire de la prestidigitation grâce à ce livre qui lui a été donné par erreur, parce qu’il a été confondu avec un livre d’horlogerie. Christian Fechner a poussé sa recherche jusqu’à acheter le traité d’horlogerie désiré par Robert-Houdin. Il a constaté une similitude de forme et de présentation entre les deux ouvrages. Voilà pourquoi je suis attaché à ce livre et c’est sûrement de cet ouvrage qu’est née ma vocation d’éditeur. » - Le livre de Maurice SALTANO Petite Histoire de la Magie cite brièvement Roger BACON page 24: Roger Bacon écrivait dans sa « lettre sur les prodiges de la nature et de l’art » en 1260 : « Il y a des gens qui, grâce à l’agilité de leurs mains, produisent des apparences de phénomène… » - A propos du livre de Panckoucke, il circule des éditions incomplètes à un prix abordable ; mais dans ce cas vous n’aurez que le texte, l’atlas de 86 planches est manquant.
  13. Le contrôle multiple de Neal Elias ?
  14. Yves. Tu proposes une routine de grande qualité. Tout a été bien pensé et je suis très satisfait. Merci et félicitations à toute ton équipe.
  15. Arthur BUCKLEY en 1946 explique dans son livre Card Control, le Push Through Riffle Shuffles pages 98 et 99, puis le transfert d’une seule carte: The Push Through Simplifed, page 101. Mais n’évoque pas de Block Transfer Le Block Transfer est abordé en : - 1935 par Laurie IRELAND dans Ireland’s New Card and Coin Manipulation - 1946 par Dai VERNON dans Stars of Magic - 1959 par Edward MARLO dans Riffle Shuffle Systems La trilogie de MARLO sur les Riffle shuffle signalée par Philip59 est l’étude la plus détaillée, et (d’après Jon Racherbaumer Papers II 1992) n’est pas égalée par celle de Karl Fulves.
  16. Pierre GUEDIN

    [Lecture] MAD MAGIC

    Je recherche la revue Mad Magic numéro 32 de Jean Merlin et James Hodges Première édition Merci d'avance si vous pouvez m'aider
  17. A ce propos : http://www.artefake.com/spip.php?page=recherche&recherche=jacques+paget
  18. Jeux transformés & cartes récréatives Pour avoir une idée des estimations de ces jeux c'est ici : http://www.millon-associes.com/doc/CP-Carte-a-jouer-051111.pdf
  19. VM. Jay SANKEY. DIJON, le 23 FÉVRIER 2015. Compte rendu factuel de Pierre Guedin CARTES CANNIBALES : CARDIVORES Dans un jeu complet, parfois il manque une ou deux cartes. Cela vous est sûrement arrivé et, je ne sais pas pour quelle raison, des cartes manquent. Seule explication : peut-être y a-t-il des cartes « cardivores » ? Dans l’effet qui suit, trois cartes sont mangées par les cartes les plus dangereuses, les plus démoniaques d’un jeu de cartes : les dames ! Trois dames dont la dame de cœur végétarienne ! Première carte : mangée… Deuxième carte, mangée… Troisième et à la fin (contre toute attente) il ne reste dans ses mains que les quatre dames. (Jetées sur le tapis une à une, ou bien données une à une à quatre spectateurs) ! Tour rapide et sans bavure. COIN DÉCHIRÉ : IDENTIFYING FEATURES (100% SANKEY, 1990) Le magicien emprunte un billet et déchire un coin. Il confie le tout au spectateur et prend lui même un second billet intact. Le coin déchiré voyage visiblement et dramatiquement et finalement le magicien a le billet déchiré avec le coin qui correspond et le spectateur retrouve dans sa main son billet intact. Un tour rapide, simple et marquant. LA BAGUE ET LA PAILLE : TEMPORARY INSANITY. Dans certaines conditions, dans une salle bruyante, les tours muets sont les bienvenus. C’est le cas de celui-ci qui peut aussi convenir au bar. Une bague empruntée est enfilée sur une paille. La paille est pliée en deux en enfermant la bague. La bague est maintenue en main droite. Elle est ensuite détachée nettement de la paille qui est retenue par la main gauche. BONNE MÉMOIRE ? MEMORY RELAPSE + CHANGELING Une enveloppe présente plusieurs signes sur son verso : triangle, cercle, carré… Une prédiction est retirée de l’enveloppe. Le magicien demande au spectateur de dire à haute voix les symboles. Quand le spectateur doit dire le quatrième symbole le public rit car il semble l’avoir oublié ! La prédiction va l’aider. LE BOUTON COUSU SUR LA CARTE : TRACKING DEVICE Il s’agit de laisser dans la mémoire du spectateur une image marquante. Un bouton disparait dans un éclair. Il est retrouvé cousu sur la carte choisie ! Le f. sous l’étalement est possible et même facilité par la présence du bouton cousu sur la carte. LA CARTE DÉPLIÉE : BIGGER FINISH. Jay note ce paradoxe : il obtient parfois plus de succès avec cette carte gimmick et une technique simple qu’avec un tour ayant une construction beaucoup plus aboutie. F. au stop, ajout secret de Vernon et gestuelle de compression à la César Baldaccini pour marquer la mémoire du spectateur. VOYAGE DE « TROIS » PIÈCES : MEXICAN JUMPING COINS (100% SANKEY, 1990) Magnifique utilisation des temps d’avances. L’enchainement est fin. Les passes (comme cette variante de Two Penny Trick de Tenkaï) s’enchainent dans une chorégraphie trompeuse. Après avoir voyagé dans la main gauche les pièces reviennent dans la main droite et la troisième est retrouvée dans l’étui du jeu de cartes. SLEEVES UP PASS, p. 183, Sankey en liberté ! C. C. Éditions. Une alternative au Saut-de-Coupe. La carte choisie est placée au milieu du jeu de cartes. Les deux portions de jeu sont réunies (avec une brisure). Une chorégraphie sous prétexte de montrer que les manches sont relevées permet de façon fluide et naturelle d’inverser les portions et d’avoir la carte contrôlée au dessus du jeu. Temps fort : la carte est remise dans le jeu. Temps faible : les manches sont relevées. Temps fort : les cartes sont égalisées. WICHITA SLIP, p. 49, Sankey en liberté ! C. C. Éditions. Il s’agit d’un mouvement fluide et trompeur qui permet de f. la carte du dessous. 3 TIMES LUCKY La passe Wichita Slip permet la prédiction de trois cartes choisies dans un jeu préalablement mélangé par le spectateur ; PIÈCE SIGNÉE ET CANETTE : BREAK + ENTER La pièce signée est entrée dans la canette (vide) par l’ouverture dégagée de son opercule. Elle est changée magiquement contre une pièce de deux euros, qui elle est entrée de manière impossible dans la canette. L’OPERCULE DE LA CANETTE : REATTACHED Un opercule duplicata est « retiré » de la canette. Sous prétexte de créer de l’électricité statique le magicien frotte l’opercule sur le coude gauche, puis il frotte la canette sur le coude droit. La main droite fait le geste de replacer l’opercule sur la canette. Le tour est joué. L’opercule semble ressoudé à sa place. FIL D’ÉCOUTEUR ET BAGUE ENCLAVÉE : INLINK Une bague est nettement enfilée sur une boucle de fil d’écouteurs. Elle est détachée aussi nettement. TOPPER TACK, p. 115 Sankey en liberté ! C. C. Éditions. Cette technique créée par Franck Garcia (voir The Phoenix no. 289 du 29 mai 1953) est très souvent utilisée par Jay Sankey. Le spectateur choisit une carte en la touchant. « Cette » carte est décalée de la moitié de sa longueur vers l’avant. Puis un grand mouvement masque le petit mouvement suivant : la carte est en quelque sorte échangée avec celle du dessus. L’index la fait claquer deux ou trois fois. Puis la carte du dessus est enfoncée et le jeu abaissé. Le public pense que la carte choisie est dans le jeu alors qu’il s’agit d’une carte forcée et qu’elle se trouve au dessus. RECONSTRUCTION Une application « surréaliste » de la passe Topper Tack qui permet de laisser un souvenir au spectateur. FIN C’est déjà fini ! Jay a présenté 12 sur 26 tours de son DVD et répond aux questions diverses. Bibliographie en français chez C. C. Éditions : - Sankey Panky. La magie de Jay Sankey, livre écrit et illustré par Richard Kaufman - Sankey en liberté ! Livre écrit par Jay Sankey et Jon Racherbaumer. S’il faut en acheter un seul, je vous conseille celui-ci. Son DVD Sankey 2015, propose des tours avec des objets du quotidien et quelques gimmicks fournis avec le packaging Sur son site : http://www.jaysankey.com/ vous trouverez la plupart de ses 500 publications prouvant son immense créativité.
  20. Le terme collecte avait déjà été utilisé par Roy Walton pour ses Collectors. C’est d’après un texte de Racherbaumer que Philippe Billot a choisi d’utiliser le mot cueillette. Voici l’extrait de Marlo’s Magazine, Vol. 5, 1984, discussion à propos de la cueillette à l’étalement par J. Racherbaumer. « Durant ces dernières années, les cartomanes ont pris gout à la cueillette de cartes. Cette technique est devenue à la mode, et la plupart des experts maitrisent actuellement au moins une méthode de cueillette à l'étalement. Marlo est à l'origine de toutes les versions modernes avec, avant tout, son contrôle convaincant qui a été publié en 1970 dans ma revue Hierophant #3. Cette passe a tout d'abord inspiré les variantes d'Allan Ackerman, Harvey Rosenthal, Earl Nelson, Daryl Martinez, Meir Yedid et Frank Simon. Puis quelques spécialistes opportunistes ont commencé à attribuer à Hofzinser la cueillette à l'étalement en baptisant toutes les techniques relatives à cette passe La Cueillette Hofzinser; ce qui est une erreur. Mais définissons tout d'abord le mot CULL en reproduisant ce qu'en disent deux grands dictionnaires. OXFORD AMERICAN DICTIONARY: Cull (Kull) 1. To pick (flowers). 2. To select. THE RANDOM HOUSE DICTIONARY: 1. To pick the best elements or parts from. 2. To collect or gather. Ces deux dictionnaires s'accordent pour dire que ce mot signifie Cueillir et par extension Sélectionner ou Rassembler. » … Maintenant, peut-être devrions-nous faire une distinction entre une cueillette et un contrôle ? D'ailleurs, Y a-t-il une différence ? A proprement parler, ces deux techniques sont identiques en ce sens que les deux permettent la localisation de cartes et leur transfert à des positions stratégiques. Par conséquent, dans les deux cas, les cartes sont sous contrôle. Mais, personnellement, je suis tenté de faire les distinctions suivantes. (1) Un contrôle sert évidemment à contrôler une ou plusieurs cartes choisies par un ou des spectateurs, alors qu'une cueillette sert à regrouper une ou plusieurs cartes désirées par l'exécutant. (2) Un contrôle se fait après participation d'un spectateur, alors qu'une cueillette s'effectue à n'importe quel moment, mais généralement avant qu'un spectateur intervienne. (3) Une cueillette permet un arrangement ou un montage secret en vue d'une démonstration de tricherie ou d'un effet magique, alors qu'un contrôle n'est utilisé que pour des cartes choisies. (4) Une cueillette est généralement complexe, demande du temps et requiert souvent une ruse. (5) La cueillette provient des tables de jeux (confère Robert-Houdin et J.N. Ponsin) alors que le contrôle est un artifice de magicien. »
  21. Mirtilos : « Sauriez vous quel fut le premier livre de magie / prestidigitation qui puisse être disponible à un large public de magiciens ? » Ensuite Mirtilos précise sa question : Je voulais savoir quel était le premier livre expliquant des tours Je viens de recevoir aujourd’hui le bouquin de Roger Bacon Tout d’abord il s’agit bien d’un livre de 70 pages même si le titre est : - Lettre sur les Prodiges de la nature et de l’art - Connu aussi sous le nom Lettre sur les Merveilles de la nature et de l’art - Et encore sous le titre Lettre sur la nullité de la magie Ce traité traduit et commenté par A. Poisson. Éd. De l’Echelle (Paris, le 12 juin 1977) a été composé en 1260 par le frère Roger Bacon pour se disculper de l’accusation de magie que ses supérieurs avaient portée contre lui devant le Pape Nicolas III Sur les 70 pages, Roger Bacon écrit seulement quelques lignes pour évoquer la prestidigitation : « Ainsi il y a des gens qui grâce à l’agilité de leurs mains (1) produisent des apparences de phénomènes, d’autres sont ventriloques, d’autres s’aident d’appareils spéciaux, appellent à leur aide les ténèbres (2) ou les compères, et étonnent le vulgaire par des prodiges qui en réalité n’existent pas ». (1) « des gens qui grâce à l’agilité de leurs mains » : Cette périphrase est la traduction littérale de prestidigitateurs, Jules de Rovère (1815) avait donc au moins un précurseur ! (Private joke pour Azoth) (2) Ténèbres dans le sens absence de lumière Le reste de son livre parle d’expériences d’alchimie, d’astrologie, de suggestion, d’instruments et de machines ingénieuses, (dont la machine à voler avant Léonard de Vinci), des propriétés de l’optique (miroir, lentilles), de la poudre, de prolonger la vie humaine, de pierre philosophale. Au total rien pour apprendre la prestidigitation ! Ce livre ne répond donc pas à la question de Mirtilos, s’il s’agit d’illusionnisme pratique comme précisé dans un deuxième temps, car comme le dit Azoth on ne peut pas monter un numéro avec ce traité. La réponse argumentée et utile est donc bien la traduction en français moderne et annotée des livres de Jean Prévost et Reginald Scot, chez Georges PROUST. Ces deux livres permettent en effet d’avoir la connaissance de la prestidigitation telle qu’elle était pratiquée au XVI ième siècle. C’était déjà aussi à l'époque une manière de dire que la vraie magie n’existait pas, mais cela reste pour certains un vrai débat encore de nos jours. A propos du livre cité par CEDmagic : Agilité de leur main a donné en anglais Legerdemain
  22. Une idée de Philippe Billot : Le cull peut se traduire par cueillette
  23. LYBRARY.COM NEWSLETTER 11/20/2014 RECYCLED STEBBINS by Steve Sanders $10 PDF “…This publication describes the stack used by Si Stebbins himself and it's not the old favourite that we all know and love. Not just a one-trick pony, a deck of cards set up in the Si Stebbins System can be used to build a complete card routine, consisting of many different card effects.” « 10 $ ! Qui dit mieux ? » Ou plutôt : « Qui dit encore moins cher ! »
  24. Pour ceux que ça intéresse : La date du texte en latin de Roger Bacon est plutôt vers 1260 Cette « lettre » a été traduite en français par Albert Poisson fin du XIX ième. Elle comprend 70 pages ! De quoi écrire un livre… Elle est consultable aux éditions de l’Échelle (1977) Je viens de la commander pour quelques euros sur Amazon NB: l’épitre est aussi un court traité
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