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Pierre GUEDIN

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Tout ce qui a été publié par Pierre GUEDIN

  1. Le thème des mariages royaux date de « belle burette » comme disait mon curé Et les effets de coïncidences ont été publiés par centaines, depuis Jean-Eugène ROBERT-HOUDIN. Deux exemples de coïncidences avec des cartes ESP : - Geo-Metrick de Nick TROST qui a été commercialisé en Aout 1975. (Notices + cartes ESP) - TEL EPATE de Duraty page 23 de la revue Arcane 12 spécial cartes ESP d’octobre 1978 Mon ami Philippe Billot apporte les précisions suivantes : Le tour dont parle François Ziegler correspond à Will the Cards Match de Larry Becker paru dans la Revue Apocalypse en mai 1987 et traduit par Jean-Yves Prost effectivement dans la Revue Arcane 56, Spécial Larry Becker d’octobre 1989, page 18 sous le titre Réunissez les symboles pareils. Une routine automatique qui se prête à d’autres présentations. C’est bien ce tour semble-t-il qui a inspiré Tabary pour sa version Rois voudraient Reines. Le PRINCIPE d’épellation a été inventé par Howard Adams en Septembre 1982 dans son livre OICUFESP sous le nom de The Ramasee Prophecy. Le principe de Ramsès (Ramasee Principle) est maintenant reconnu par des mentalistes tels que Max Maven.
  2. Voile rouge est une combinaison réussie de Red Hot Mama avec Le jeu qui change de couleur d'Harry Lorayne
  3. Ce tour a été créé par Al LEECH en 1950 : « Hot Card Trick N° 1 ». Revue The Linking Ring, page 139 du Vol. 30, N° 1 de mars. (Recherche de Philippe Billot) Puis le tour a été popularisé après la publication en 1972 de « Chicago tour_d'entrée » page 13 du livre Million Dollar Card Secrets par Frank GARCIA. Ce dernier crédite à tort un autre magicien Frank EVEHARD, page 210 de son autre livre Super Subtle Card Miracles car il l’avait présenté à Chicago. Mais le créateur est bien Al LEECH.
  4. C’est plus une question d’âge que de région. On m’a présenté ce tour très souvent autrefois. Tellement souvent que parfois je disais au spectateur qui voulait m’emprunter le jeu : « Vous allez me présenter le tour des trois paquets ». Et c’était vrai ! Jon Racherbaumer propose sur son site un e-book uniquement consacré à ce tour (avec plus de quatre-vingt références bibliographiques). Après les avoir testées, la version que je préfère est celle de Marlo/Racherbaumer décrite sous le titre Fast Company Foolers. Post-graduata twenty-one card Trick. Elle a été traduite en français dans la revue Arcane numéro 68, d’octobre 1992, page 21, sous le titre les 21 cartes pour magiciens. Son impact est étonnant. Après le choix du spectateur, il y a une seule distribution faces en bas des trois colonnes de sept cartes. On demande ensuite au spectateur s’il voit sa carte…Il répond : « Non, je ne peux pas la voir, car les cartes sont faces cachées » ; Ce à quoi vous dites : « C’est vrai, dans ces conditions, vous ne pouvez pas savoir où se trouve le sept de cœur » ! Et bien entendu dans cet exemple le sept de cœur est bien la carte retenue au départ par le spectateur. Le jeu est normal.
  5. Il faut rechercher dans les années 78/80, je me souviens particulièrement de son foulard dansant. Il était présent aussi au Gala de l’excellent Congrès AFAP de Versailles en 1978.
  6. Ce tour est effectivement très ancien. On trouve encore ce genre de fiches (avec des chiffres) dans de petites boites ou dans des sachets proposant des tours pour débutants. Tréborix a décrit cet effet avec des prénoms pages 260 à 264 de son livre Souvenirs et mémoire (juillet 1974) Il y a dix cartons à dos bleus et dix cartons à dos rouges. Chaque carton comporte dix prénoms. L’utilisation des prénoms rend le principe mathématique plus difficile à détecter. (La première consonance de l’avant-dernière syllabe indique la liste d’origine du prénom, selon les principes mnémotechniques connus : t = 1…). Puis on déduit en fonction de la couleur du carton celui des prénoms pouvant correspondre. Il précise que cette expérience semble avoir pour origine le « Magicions Manuel de GIBSON ». Qu’elle a été transposée en allemand par WENGER. Qu’elle fut adaptée en français par G. POULEAU (DIAVOL). Journal de la Prestidigitation numéro 207, mars-avril 1959, page 39.
  7. S’agit-il d’un des dix-huit problèmes d’Hofzinser ? « Un certain nombre de cartes est prélevé par un spectateur. Dans le paquet restant deux cartes sont tirées. La somme des deux cartes correspond au nombre de cartes enlevées ».
  8. La solution de Gaëtan BLOOM avec des liquides est décrite page 8 dans ses Notes de conférence de 2008 sous le titre : « C’est ma tournée » Historiquement, après l’emploi de cartes à jouer (HILLIARD disait connaitre ce tour depuis sa jeunesse)… puis de pièces de monnaie (AL KORAN), c’est Sylvain MIROUF qui a proposé le premier l’idée d’utiliser des liquides et a trouvé une solution. Puis dans VM il y a eu un sujet, de mémoire « la prédiction à l’anisette ». L’idée de Sylvain MIROUF a ainsi fait germer plusieurs autres versions. Par exemple, le 15 octobre 2007 Gérard BAKNER publie sur VM l’image de deux verres reliés par un siphon. Sylvain MIROUF rebondit et trouve une exploitation du système en ajoutant la ruse pour que les liquides aient des couleurs différentes. De passage à Dijon le 31 mars 2007, Sylvain MIROUF nous a proposé une autre version originale : « 153 ». Une bouteille est masquée par un tube opaque. Le magicien verse une quantité de café jusqu’au stop aléatoire d’un spectateur. En enlevant le cache on s’aperçoit qu’une étiquette marquait à l’avance le niveau de liquide atteint. L’étiquette n’est pas au bon niveau. Il s’agit d’une fausse erreur et il suffit de retourner la bouteille pour constater que la prédiction est exacte.
  9. Comme souvent, rien de nouveau sous le soleil. Ce tour a été écrit en 1938 dans le livre Greater Magic de John N. HILLIARD. Puis traduit en 1954 par Pierre Lanoë sous le titre Une question de crédit et de débit, page 159 dans le livre La prestidigitation du XX e siècle. Tours de cartes modernes. Au chapitre « Du vieux vin dans de nouvelles bouteilles. Éd. Payot.
  10. La même histoire (Richard Middletown story-deck dans la revue London Magazine or Gentleman’s Monthly Intelligencer, Vol. 45, page 544), date de 1776 Vous pouvez aussi lire L’Almanach du Soldat, la bible et le livre de prières dans la Grande Encyclopédie du tarot de Stuart R. Kaplan, page 25 (livre publié en 1978), Etc… Jusqu’au fameux Sam the Bellhop revisité entre autres par Bill Malone (en 1988), Philippe Socrate (en 1993) et Gérard Bakner (sur le forum de Virtual à partir de 2003 : voir fonction recherche)
  11. Les trois as du paquet chef sont venus rejoindre l’as du troisième paquet Ce finale inattendu pour une assemblée d’as est répertorié sous le thème : « Assemblée à la O’Henry » et date des années 70
  12. Les effets « surnaturels » notamment parapsychologiques sont souvent discrets (minime torsion d’un métal), sont parfois réalisés dans une région géographiquement lointaine (Russie, Tibet), ou datent d’il y a très longtemps (Miracles). Ils ont peu d’applications pratiques comparativement aux progrès scientifiques qui sont bien plus bluffants à mes yeux Pour autant on ne peut pas affirmer qu’ils n’existent pas. Si on dit avoir des doutes, c’est très mal perçu. Les gens semble-t-il en ont besoin.
  13. Qi ou pas Qi, l’hégémonie japonaise en art martial s’est bien effondrée en 1961 lorsque le grand gaillard Néerlandais Anton GEESINK a remporté la médaille d’or de Judo toutes catégories. Ceci s’est reproduit avec les champions français David DOUILLET et Teddy RINER Ce post m’a intéressé mais je reste très sceptique face à ce phénomène. Dans un dojo, je trouve que cela s’apparente à l’hypnose de spectacle. Et dans la vie courante cette pratique est trop séduisante. en effet d’après Alan Gé face au Qi « …l'agresseur verra sa main tremblée de façon importante et lâchera son arme... » Entre séduction et conviction, il y a un fossé que je n’ose franchir. Je respecte votre point de vue, mais ce n’est vraiment pas le mien.
  14. Dans la littérature...Les origines du piano volant: un article de Daniel Rhod et Philippe Saint-Laurent, les historiens de la Revue Imagik (numéro 27 page 39 d’avril 2000)
  15. François ZIEGLER a écrit dans le post Magie des Riches vs magie des Pauvres : « Ce n'est pas plus débile que faire les as gangsters en concours de cartomagie à un congrès AFAP à Nancy, pas vrai Bebel ? » Historiquement le tour d’Henri Christ Henry Christ’s Fabulous Ace Routine est publié la première fois en 1961 page 48 du livre Professional Card Magic écrit par Cliff Green. Éd. Louis Tannen. Le même tour d’Henri Christ sera décrit en 1978 par Dominique Duvivier pages 248 à 255 de sa revue Cartes oh ! Magie ? Numéro 16. Sous le titre Les as gangsters de Dai Vernon. Précisons avant de continuer que les As gangsters ne sont pas de Vernon et que le tour as gangsters n’existe même pas en soi ! D’ailleurs à l’époque personne aux États-Unis n’a entendu parler du tour as gangsters. Tout simplement parce qu’il fait référence uniquement à un BONIMENT créé par Jean-Claude Pagès et Jacques Tandeau (qu’ils ont d’ailleurs déposés). Au tout départ, un magicien français dont le nom de scène était Dropsy (voir la photographie retrouvée par Morax sur un autre post) avait « importé » le tour de Christ à la fin des années 60 et il avait trouvé l’idée « originale » de le présenter en disant que les as représentaient des gangsters (un peu comme dans l’ancien tour où les valets représentent des voleurs). Dropsy faisait partie du French Ring (ou IBM 191) et les deux auteurs précités (Pagès et Tandeau) avaient développé son idée et écrit le texte. Ce texte beaucoup le connaissent surtout depuis que Bébel l’a présenté lors d’une émission de télévision il y a une quinzaine d’années. C’est donc ce tour scénarisé que Bébel dans sa jeunesse a présenté au concours AFAP de Nancy. Ce tour, qui n’est pas si mauvais que ça, mérite le détour. Si vous souhaitez l’apprendre je vous recommande la version très bien décrite par Roberto Giobbi sous le titre Les as de Christ dans le tome 3 du Cours de cartomagie moderne page 119.
  16. Alban William, Bob Valor et tous les membres du CRHB ont mis tout leur cœur pour organiser le CONGRES AFAP les 28 29 et 30 septembre 1979 à Dijon. (Je m’occupais de la partie Close Up). Au grand Gala : Christian Fechner, Pierre Brahma, Domi’ Nho, Jo Patrick, Dody Willtohn, Alberto Sitta, Milton, Xavier Morris & Veronica, les Agapis, Robert Danau, Daniely & France Becker étaient présentés par Jean Garance et Jean de Merry. Sans doute parce que nous étions une « petite » amicale de province, Tony Griffith et Arturo Brachetti nous ont laissé tomber au dernier moment. Mais à la place de Brachetti, nous avons eu la chance d’avoir au pied levé, Gérard Séty. J’ai eu l’honneur de véhiculer ce grand monsieur à toute vapeur (entre le congrès et la gare) immédiatement après son passage au grand théâtre de Dijon pour qu’il puisse avoir de justesse un train et respecter son engagement le même soir dans un cabaret parisien ! Socrate a remporté le premier prix de magie générale. Marc Antoine celui de magie junior. mais pour revenir au sujet, le dîner « Magie Gastronomie » a eu lieu le lendemain à Longvic (banlieue de Dijon). Duraty et Claude Kapp assuraient la partie spectacle. La soirée s’est terminée en apothéose avec Damao et son inimitable sac à l’œuf.
  17. Sherlock Holmes et son ami Watson font du camping… Comme d’habitude Holmes supporte difficilement la lenteur d’esprit chez autrui et apprécie de surprendre son ami Watson Le détective lui demande en pleine nuit d’observer le ciel étoilé et d’exprimer ce qu’il en déduit… Watson répond entre autre : - « Ce ciel est magnifique et parmi ces milliards d’étoiles et planètes, existent peut-être plusieurs lieux de vie comparables à la terre » Pas du tout mon cher Watson, répond Sherlock Holmes : - « Cela veut dire tout simplement que quelqu’un nous a volé notre tente ! »
  18. Références : 1990 – Jon RACHERBAUMER. Surreal Monte, p. 76 de son livre Cardfixes. Traduit par Jean-Yves Prost dans la revue Arcane no 68 d’octobre 1992, p. 18 sous le titre Le Bonneteau surréaliste. L’idée de base est celle de Martin Lewis bien sûr, mais Racherbaumer donne ses autres sources d’inspirations, à savoir : - Virginia City Shuffle de Louis FALANGA du livre Louis Falanga’s Lake Tahoe Card Tricks (1985) écrit par Mike Maxwell. - Four Card Monte de Bob KING dans la revue Precursor no XIII, septembre 1986. - Super Sidewalk de David NEIGHBORGS dans la revue The Linking Ring, vol. 68, no 7 de juillet 1988. Mais c’est avant tout une reconstitution d’un effet non publié de Gene Castillon qui le lui avait montré en 1979 et qu’il intitulait Cajun Monte.
  19. 1989 – Michael SKINNER. Ultimate 3 Card Monte écrit par Mike Maxwell est une routine différente de Surreal Monte. Il s'agit d'un autre très beau bonneteau utilisant des index asymétriques. Cette routine en trois phases a été affinée durant deux décennies nuit après nuit au Casino Golden Nugget de Las Vegas par un des meilleurs magiciens de sa génération. Difficile donc de faire mieux. Au départ cette routine est basée sur celle d’Eddie Taytelbaum, Find the Ace qui est décrite dans Dai Vernon’s Ultimate Secret of Card Magic, p. 216. Michael Skinner en a simplifié les manœuvres délicates. L’effet était si parfait que Roger Klause lui a suggéré d’effectuer un geste suspect dans la deuxième et troisième phase : « This at least gives the audience some kind of out ! » Dans sa présentation, Michael Skinner évite la confrontation directe avec le spectateur pour éviter de l’embarrasser. Il préfère utiliser des tournures de phrase comme celle-ci : « Certaines personnes peuvent croire que l’as se trouve ici » afin que les spectateurs ne demandent pas à examiner les cartes. Finir clean, c'est bien ce que permet Surreal Monte
  20. Michael Weber présente (ou alors j’ai rêvé) un effet avec un verre plein d’eau et un ballon (situation pseudo impromptue). Lorsque le magicien met le ballon autour du verre pour l’obturer, il lâche secrètement un cachet effervescent dans le verre, ce qui entraîne le gonflement du ballon. Ou alors le ballon est caché dans une chaussette et l’on voit la chaussette se gonfler. Quelqu’un a plus d’infos ? J’adore l’idée. C. G. Tout simplement l'eau gazeuse : Référence eau gazeuse dans un ballon. 1948 - Bruce ELLIOTT. Magic as a Hobby. Traduit en 1952 par Pierre LANOE. Précis de Prestidigitation (préfacé par Orson WELLES). Éd. Payot. Paris. Le serpent du sorcier. Page 125. Fig. 35.Utilisation d’un comprimé d’Alka Seltzer et d’un petit ballon long genre préservatif.
  21. Oui! L’œuf en poule, page 19 des Notes de conférence de Gaëtan BLOOM de 2004.
  22. Bravo pour ce travail qui apporte plusieurs choses intéressantes, notamment la carte retournée et plusieurs finales au choix. J’ignorais que Michael SKINNER avait présenté une version de Surreal Monte. Références habituelles : 1990 – Jon RACHERBAUMER. Surreal Monte, p. 76 de son livre Cardfixes. Traduit par Jean-Yves Prost dans la revue Arcane no 68 d’octobre 1992, p. 18 sous le titre Le Bonneteau surréaliste. L’idée de base est celle de Martin Lewis bien sûr, mais Racherbaumer donne ses autres sources d’inspirations, à savoir : Virginia City Shuffle de Louis FALANGA du livre Louis Falanga’s Lake Tahoe Card Tricks (1985) écrit par Mike Maxwell. Four Card Monte de Bob KING dans la revue Precursor no XIII, septembre 1986. Super Sidewalk de David NEIGHBORGS dans la revue The Linking Ring, vol. 68, no 7 de juillet 1988. Mais c’est avant tout une reconstitution d’un effet non publié de Gene Castillon qui le lui avait montré en 1979 et qu’il intitulait Cajun Monte. Il s’agit d’une excellente version de Sidewalk Shuffle. Dans la version où les cartes peuvent être contrôlées à la fin, il suffit effectivement de trois as normaux et d’une carte blanche.
  23. Oui, la matière caoutchoutée permet une très bonne prise en main, et je suis très satisfait de cet achat. Je n’ai d’ailleurs pas hésité dès sa sortie, en sachant que c’était de Chad Long. NB : le capuchon ne peut pas être utilisé pour des manipulations de type dés à coudre
  24. 2006 – Richard VOLLMER. Two for Two ou la donne des dix cartes. Revue Magic d’octobre. Et 2008. (Juillet). p. 4 de la revue Arcane n° 131. Quelques soient les choix successifs du spectateur, vous aurez toujours une meilleure main que lui.
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