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Patrick FROMENT

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Tout ce qui a été publié par Patrick FROMENT

  1. Oui ! C'est bien pour ça que j'ai pris soin de parler de "réalité" perçue. Merci ! Du coup la question se pose de savoir quelle version (ou quelle représentation) de la réalité est la bonne (la bonne dans le sens : conforme à la réalité telle qu'elle est) ? ... Certainement aucune des deux car toute représentation de la réalité est légitime du point de vue de celui qui la perçoit mais encore une fois une représentation de la réalité parle plus du sujet percevant que de l'objet perçu (encore un argument pour le subjectivisme ). Par ailleurs le concept de "réalité telle qu'elle est" est un concept très métaphysique (on ne peut jamais avoir accès qu'à la réalité "telle qu'elle est" mais telle qu'elle est perçue et donc à une représentation de la réalité). Merci ! C'est pourtant un argument qu'on a pu rencontrer ici (et ailleurs) en faveur du réalisme.
  2. Le tout dernier numéro de Cerveau & Psycho disponible en kiosque offre une vision plutôt positive des biais cognitifs : Des arguments, donc, en faveur de la thèse, abordée ici plusieurs fois, selon laquelle notre cerveau et notre appareil perceptif n'est pas fait pour nous fait voir la réalité "telle qu'elle est" mais pour assurer notre survie. Une manière de répondre aussi à la thèse inverse (elle aussi déjà abordée par ici) : Si le cerveau de l'homo sapiens sapiens n'était pas fait pour voir la réalité "telle qu'elle est" il n'aurait pas pu survivre. Au passage, quand on y réfléchit bien, il existe des espèces autres que l'homo sapiens et bien antérieures à lui qui ont survécu jusqu'à aujourd'hui (les fourmis par exemple). Or nous sommes tous d'accord pour dire que la "réalité" perçue par une fourmi est certainement très différente de la "réalité" perçue par un homo sapiens sapiens. Le fait que l'espèce perdure n'est donc pas un argument en faveur du réalisme direct. C'est, tout au plus, un argument pour dire que "l'interface utilisateur" de cette espèce (pour reprendre la métaphore de Donald D. Hoffman) est adaptée et permet sa survie.
  3. Oui cette phrase m'a fait sourire et m'a marqué aussi. J'ai croisé parfois des personnes qui, au crépuscule, de leur vie avaient cette capacité à avoir à la fois de l'ironie, de l'humour et du recul sur leur maladie. Max semblait être de ceux là. Cette ironie est-elle une force ou une manière de ne pas sombrer complètement. Je l'ignore mais j'avoue que ça me touche quand la vie s'exprime ainsi jusqu'au bout. La toute fin de la vidéo est particulièrement émouvante, également, quand Luis de Matos et Max Maven se font une accolade... Luis de Matos demande à Max Maven de lui promettre d'assister à la prochaine fism, ce dernier répondant qu'il va essayer mais que, selon ses médecins, cela risque de ne pas être possible. Et les deux derniers mots de Max : F*CK THEM !
  4. Luis de Matos discute avec Max Maven. C’était à la fism de Québec en juillet dernier. Un document particulièrement émouvant, certainement une des dernières apparitions et prise de parole de Max Maven lors d’un congrès magique. Les cycles de la vie, la maladie, la vie, la mort, les congés magiques, la fism, la guerre, la rencontre avec David Berglas, Eugène Burger, la magie bizarre et plein d’autres choses. C’est en anglais bien sûr mais avec les sous titres et quelques notions d’anglais ça s’écoute bien.
  5. Sommes nous un sujet (un moi) qui observe et expérimente un objet (un monde) ? … Ou bien alors cette séparation entre sujet et objet, moi et monde est-elle une manière commode de décrire et de nous raconter à nous même notre expérience ? En observant notre expérience au plus près, ne pouvons nous pas voir aussi que le moi et le monde co-existent et émergent dans une même expérience ? Subjectif et Objectif sont étroitement liés. Citation : Notre regard est toujours en quête de savoir où il est pour comprendre ce qu'il est. Son activité, consciente ou non, consiste à modeler ainsi notre moi et notre monde. Si je sais ce qu'est le monde, je sais qui je suis. La conscience immédiate que j'ai de moi-même ne suffit pas elle doit prendre une forme. Il me faut être ceci ou cela, dans un monde stable. À cette fin, il y a des « étiquettes » disponibles, ce qu'on appelle « concepts » et que je peux m'attribuer. Je m'identifie peut-être comme étant une Malienne, un libraire, un dépressif, une trentenaire ou une alpiniste. Je peux, bien sûr, combiner ces identités et elles peuvent varier dans le temps. Peu importe que ces définitions puissent changer totalement ou en partie, il faut qu'il y ait une ou plusieurs qui me permettent de me désigner - sans quoi c'est l'angoisse du néant. Pour cela, il faut un monde où il existe le Mali, les librairies, la dépression, etc. Le regard qui se projette au dehors le fait ainsi à partir d'une certaine intériorité (un moi). Par ailleurs, cette intériorité est situé dans un temps, un espace et une culture (une langue, un monde). Le regard constitue d'une part un monde, de l'autre un moi et relie ces deux termes. Il n'est pas question ici du monde qui serait la somme de tout ce qui existe : le monde est une pure abstraction et à ce titre ne nous intéresse pas. Un monde consiste en un certain ordre construit par un regard en quête de confirmation du moi. Moi et monde dépendent ainsi étroitement l'un de l’autre. Damien Brohon - Au travers du visible, Un parcours du regard
  6. L'illusion est le contraire de l'art. Pierre Soulages Et si nous prenons la citation plus largement : "Je m’intéressais aussi à l’art du Moyen Âge et à cette victoire, que je considérais presque comme une erreur : l’illusion de la profondeur par la perspective. L’illusion est le contraire de l’art." Source
  7. Le numéro de La Recherche actuellement en kiosque explore une nouvelle fois une question au carrefour de la science et de la philosophie : Un des articles m'a particulièrement intéressé : Cette question des multiples nuances de réalisme a été largement illustrée ici par les nombreux réalistes qui ont bien voulu participer au débat depuis plus de 10 ans. Ces derniers mois, je suis, moi même, intervenu sur ce thème à plusieurs reprises. Il n'y a pas de définition universellement partagée du concept de "réalisme" et tout le monde se réclame du "réalisme" (c'est un peu la même chose avec le concept de "rationalité" d'ailleurs).
  8. "Quelle sera l'issue, entre le Scylla de la négation du monde, et le Charybde de son affirmation ?" Carl Gustav Jung
  9. Bonjour Christian, Je n’ai pas grand chose à rajouter sur cette affaire qui est déjà ancienne. Les premières rumeurs sur Sogyal Rinpoché (aujourd’hui décédé) datent de plusieurs décennies, je peux juste dire les points suivants : - J’ai toujours fait la différence dans mon esprit entre l’enseignement et l’enseignant (quel que soit l’enseignant) - J’ai eu des enseignants mais je n’ai jamais été "disciple" de quiconque. - Contrairement à certaines conceptions très idéalistes, un enseignant spirituel reste un homme et, comme ton homme, il a ses zones d’ombre. - Un homme ne se résume jamais à ses actes, même délictueux ou criminels. - Pour toutes les personnes qui s’intéressent aux enseignements spirituels : gardez toujours votre esprit critique et votre libre arbitre. N’abordez pas les enseignements spirituels dans un état de dépendance ou de trop grande vulnérabilité. On s’engage parfois dans une voie spirituelle pour combler certains manques affectifs et, dans ce cas, il est, peut être, parfois plus judicieux d’entreprendre une psychothérapie avant de s’engager dans une démarche spirituelle. - Soutien et compassion total pour les victimes. C'est dans le numéro de Cerveau et Psycho de ce mois-ci. Encore un plaidoyer pour le réalisme indirect et une validation de la très ancienne dichotomie philosophique nette entre "apparence" et "réalité". C'est assez rigolo de formuler les choses ainsi quand on y réfléchit bien... "Comment notre cerveau simule le monde". Le "monde" relégué au statut de simulation (donc d'illusion) et le cerveau devenant LA réalité de référence, une sorte de réalité ultime ! Nous sommes tout à fois dans une vision neuroscientifique et "neuro-essentialiste". Sauf que, comme cela a déjà été souligné maintes fois ici, le cerveau est aussi un objet du monde et un objet de perception. Et, au fond, il n'y a pas beaucoup de raisons de penser que les "entrées sensorielles" que nous identifions comme un cerveau soient moins une simulation que ne l'est le monde !
  10. Ton propos pourrait être interprété comme une manière indirecte de promouvoir une forme d’agnosticisme. Le glossaire du site de l’Église catholique de France en a une définition proche : Excellente remarque ! Du coup si la question porte sur mes croyances personnelles et sur mon intime conviction, je suis alors certainement le plus à même et le plus "expert" pour répondre à la question.
  11. Merci de cette information ! Du coup la "religion" de ce monsieur est tout à fait claire elle !
  12. Le travail de Max Tegmark a déjà été abordé par ici mais il existe dorénavant un article wikipédia consacré à sa théorie : Hypothèse de l'univers mathématique
  13. Les effets de mentalisme et de magie bizarre impliquant l'histoire tragique du Titanic ont toujours un énorme succès et sont particulièrement porteurs. Le 15 avril 1912, le RMS Titanic a coulé lors de son voyage inaugural, tuant 1 517 personnes. Le 22 avril 1912, le paquebot SS. Mackay Bennet est chargé de récupérer les corps. Le même lundi 22 avril 1912, Sydney Buxton, président du Board of Trade, demanda au lord chancelier de nommer un commissaire aux épaves pour enquêter sur la catastrophe. FATHOMS est une reproduction de l'un des livres générés par cette commission d'août. Il contient une liste complète de près de la moitié de ceux qui ont péri dans les eaux glacées de l'Atlantique Nord lors de cette horrible nuit mémorable. Noms réels. Descriptions réelles. Même avec un expert du Titanic dans votre auditoire, cet accessoire résistera à un examen attentif. Vous racontez l'histoire du Titanic. . . puis demandez à votre spectateur de sélectionner le nom d'une des victimes recensées dans le livre. Un seul nom parmi tous ces centaines. Elle ouvre le livre. Elle lit la description. Elle visualise la fin trop terrible et . . . vous gagnez un contact de l'eau au-delà. Vous pouvez révéler les initiales, le nom complet, l'âge, le sexe et la profession, les articles découverts sur le corps ! Et plus ! Beaucoup plus! C'est comme si vous pouviez lire la description juste par-dessus son épaule - et pourtant vous ne l'approchez jamais. Un book test mais aussi un objet de collection, une véritable curiosité que vous serez fier de posséder. C'est en anglais certes mais vous pouvez très facilement justifier cela étant donné qu'il s'agit d'un documment ayant servi lors de la commission d'enquête britannique (et par ailleurs cela ne change rien pour révéler un nom par exemple). Epuisé depuis longtemps avec la qualité de vieillissement incroyable des créations Gemini Artifacts. (pour les connaisseurs la méthode est la même que celle de l'Almanach book test). Le book test + 5 tickets de collection de l'inauguration du Titanic (qui servent pour la présentation) + une carte postale représentant la salle d'audiance où siégeât la commission d'enquête + un pdf d'explications détailées sur 62 pages. 200 euros + 10 euros de frais de port me semble une offre particulièrement raisonnable pour cet objet de collection. Au plus rapide !
  14. Le concept d’illusion est un non sens car les informations sensorielles ne restituent jamais la réalité. (En d’autres termes, en matière de perception l’illusion n’est pas l’exception mais est bel et bien la règle, c’est à dire notre mode normal d’accès au « monde » ou à la « réalité » ). Conférence de Yves Rossetti, professeur de physiologie à la faculté de médecine de Lyon, membre de l'équipe Imp Act au Centre de Recherches en Neurosciences de Lyon. Comme souvent dans ce genre de démonstration, le propos est illustré par pléthore d'illusions d'optique bien connues des magiciens. Perso, j'adore car ces illusions sont utilisées aussi bien pour étayer un propos très physicaliste (chez Daniel Dennett par exemple) ou bien des digressions plus spiritualistes voire franchement mystiques chez d'autres auteurs (j'ai déjà eu l'occasion de discuter de ça, ici, il y a longtemps). Enfin, j'aime aussi beaucoup la dernière question (après presque une heure et demi de conférence) sur les robots et la "modélisation du cerveau humain" (est ce que ce ne serait pas les robots qui seraient seuls capables de voir LA réalité ?) et la réponse de Yves Rossetti à 1:27:03 : "ça veut dire que vous acceptez que la réalité existe" et, au fond, "qu'est ce que la réalité ?"... Décidément, on en revient toujours aux fondamentaux !
  15. L'excellent Yuval Noha Harari a écrit : "La cohérence est le terrain de jeu des esprits bornés."
  16. Oui si tu veux... En même temps une trop grande distance entre le soi idéal et l'image de soi n'est pas bonne non plus : Typiquement cette distance va favoriser tous les problèmes d'estime de soi. Or l'estime de soi est un socle de sécurité indispensable. Dans ce domaine comme dans bien d'autres il convient de tendre vers un équilibre (équilibre qui sera toujours intime et personnel). Globalement, l'être humain "névrosé ordinaire" va avoir un diagramme de Venn qui ressemble peu ou prou à l'exemple de gauche correspondant à une incongruité entre les 3 personnages dont nous parlions plus haut. L'être humain parfaitement en conformité figuré par la superposition parfaite des 3 cercles représenté dans la figure de droite n'existe pas (ou peut être si... il en existe quelques uns qui sont devenus de grands sages dans une grotte de l'Himalaya ou bien ont été internés en psychiatrie) .... Voyez comme ce concept peut déclencher des conversations psycho-métaphysiques pour le reste de la soirée... Y compris quand on ne fait rien d'autre que rebondir sur une boutade ! Ces considérations, si vous les maîtrisez, vont animer la soirée et passionner votre auditoire bien plus que l'effet, somme toute assez modeste, de Pierres Phasmatiques (une simple divination d'une couleur pensée par une spectatrice et sa matérialisation sous forme de pierre semi précieuse, n'importe quel magicien moyen fait ça ! )
  17. Ah... Et j'oubliais (détail important) : "Savez vous quelle la personne la plus importante entre ces trois ? C'est, bien entendu, celle que nous sommes vraiment et que pourtant, paradoxalement, nous connaissons le moins : le Soi réel..." Du coup, l'importance naturelle apportée à cette partie du Soi fait passer le forçage comme une lettre à la poste et fait couler de source le reste de la routine (là encore ceux qui ont le livre comprendront ). Pour info, en général, la personne que nous connaissons le mieux parmi les trois c'est, bien sûr, ce que nous croyons être, l'image de soi, qu'on peut aussi appeler "ego" (ça aussi ça peut aider dans la présentation ).
  18. J’aime beaucoup la routine Pierres Phasmatiques décrite dans le volume 1 pages 162 à 179. Respect total pour la précision des détails (mais c’est le cas tout au long de l’ouvrage). A propos de détails…. pour le forçage de l’ordre (ceux qui ont lu la routine comprendront) : "Savez vous que selon la théorie du Soi chère à certains psychologues, il existe trois personnes qui cohabitent en nous : - La personne que nous croyons être, c’est à dire l’image de soi - La personne que nous sommes vraiment, le Soi réel - La personne que nous aimerions être, ce qu'on peut aussi appeler l’idéal du soi ou l’idéal du moi" Bon, ça fait juste une toute petite nuance avec ce que propose Phedon (détails, détails...). En effet la version de Phedon insiste plutôt sur une description du moi axée sur la psychologie sociale (comment les autres me perçoivent et comment j'aimerais être perçu). Je me sens plus à l’aise avec la description de la personnalité décrite plus haut (modèle qui est d’ailleurs utilisé en psychologie humaniste (chez Carl Rogers notamment)). Ce modèle me parait plus porteur pour les échanges ultérieurs avec les spectateurs (échanges qui, selon moi font partie intégrante de cette forme de magie qui touche vraiment à l'intime et aux émotions) Détails, détails...
  19. Moi aussi reçu ce jour... C'est du très lourd ! Les amateurs de propless vont en avoir pour leur argent ! Ah ! Et pour ceux qui s'interrogent sur l'utilisation des disclaimers en mentalisme ou sur l'idée d'utiliser ses 5 sens pour créer l'illusion d'un 6e ou, encore, sur la question de l’ambiguïté du mentalisme et de son éthique, je vous conseille les pages 76, 77 et 78 du tome 1 (le Chasseur)... Vous allez en avoir pour votre argent aussi !
  20. La science, l'épreuve de Dieu Par François Euvé avec la participation d’Étienne Klein ça vient de sortir et c'est présenté comme des réponses au livre Dieu, la science, les preuves Comme vous le verrez, bien des questions et des problématiques abordées par Bibi () au fil des ans dans les différents fils métaphysiques sont au cœur de l'ouvrage. Pour ceux qui ont suivi ces différents fils, le livre n'apportera rien (attention... je ne prétends en aucun cas que les auteurs aient pompé sur VM ! ). Le livre est néanmoins une excellente synthèse très bien écrite autour de ces questions. Qu'est-ce que le réel ? L'univers a-t-il commencé ? Quelle est la place de l'homme au sein du cosmos ? Ces questions philosophiques et métaphysiques nous montrent que les théories scientifiques les plus récentes ne sont pas parvenues à tout expliquer. C'est dans ce monde plus complexe, voire plus mystérieux qu'on ne le pensait, que réapparaît « l'hypothèse » Dieu. Selon François Euvé, il faut d'abord se demander de quel Dieu on parle. Plus largement, il faut s'interroger sur les principes qui fondent la science moderne et sur ses présupposés philosophiques et théologiques. Sans céder à la tentation du concordisme, foi et science peuvent dialoguer et nous faire accéder à une vérité qui ne prône ni le matérialisme scientiste ni l'irrationnalité fidéiste. Si la science peut purifier la religion de la superstition, à l'inverse, la religion peut aider la science à se purifier des faux absolus.
  21. "Le hasard chinois" Les 100 meilleurs tours de cartes de Gérard Majax - Éditions Fernand Nathan page 58 dans l'édition sortie en 1979
  22. ... ça m'évoque un truc : Le rationalisme est le verrouillage de la pensée par la raison, la spiritualité (ou la métaphysique) est la possibilité d'un dépassement de la raison par la raison elle même.
  23. Extrait de l'ouvrage Les 50 mots essentiels de la spiritualité de Philippe Filliot au mot... raison ! Une approche plutôt ouverte de la spiritualité (et de la raison) avec la référence à des auteurs parfois abordés ici (je pense à Edgar Morin par exemple). J'aime bien cette idée selon laquelle la spiritualité serait cette "possibilité d'un dépassement de la raison par elle même".
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