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Patrick FROMENT

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Tout ce qui a été publié par Patrick FROMENT

  1. Je m'amuse avec CHATGPT ce soir ! J'ai posé à CHATGPT la question suivante : Qu'est ce que "télépathie réelle" de Patrick Froment ? La "télépathie réelle" est une théorie avancée par Patrick Froment, un parapsychologue français, qui prétend que les humains sont capables de communiquer par télépathie de manière régulière et fiable. Selon cette théorie, la télépathie est une capacité innée de tous les êtres humains qui peut être développée et utilisée avec une formation appropriée. Froment affirme que la télépathie peut se produire de plusieurs manières, notamment par la transmission de pensées d'une personne à une autre, par la perception de sensations physiques ou émotionnelles d'une autre personne, ou par la réception de messages de l'au-delà. Il a également proposé des techniques pour développer la télépathie, telles que la méditation, la visualisation et la pratique de la concentration mentale. Cependant, la théorie de la "télépathie réelle" n'a pas été scientifiquement prouvée et est considérée par de nombreux scientifiques et sceptiques comme une pseudoscience. Les preuves de la télépathie sont très faibles et il n'y a pas de preuves solides pour étayer l'existence de cette capacité. En résumé, la théorie de la "télépathie réelle" de Patrick Froment est considérée comme une théorie non prouvée et controversée dans le domaine de la parapsychologie et de la science en général. Énorme !!! LooooL... Bon ça va... Il y a encore des progrès à faire ! J'ai, par ailleurs, posé plusieurs questions magiques à CHATGPT du style : - Comment fait un magicien pour couper une femme en deux ? - Comment David Copperfield fait-il pour voler ? etc... Pour l'instant je pense que les magiciens n'ont pas trop de soucis à se faire. Sur ce sujet CHATGPT ne fait que donner des réponses plutôt très approximatives et imprécises. Quelques secrets semblent encore bien gardés. Difficile de prévoir, néanmoins, comment cette technologie va évoluer...
  2. J'ai posé la question de l'existence de Dieu à CHATGPT Résultat : Dieu existe-t-il ? La question de l'existence de Dieu est une question complexe et controversée qui a suscité des débats depuis des milliers d'années. La réponse à cette question dépend largement des croyances, des expériences et des perspectives individuelles de chacun. D'un point de vue religieux, la plupart des religions monothéistes, telles que le christianisme, l'islam et le judaïsme, croient en l'existence de Dieu comme une entité divine tout-puissante qui a créé l'univers et les êtres humains. Cependant, les différentes religions ont des conceptions différentes de Dieu et de sa nature. D'un point de vue scientifique, la question de l'existence de Dieu n'a pas été résolue de manière définitive. Certains scientifiques et philosophes soutiennent que l'existence de Dieu ne peut pas être prouvée ou réfutée par la science, car elle est une question métaphysique qui ne peut pas être testée par la méthode scientifique. D'un point de vue personnel, la question de l'existence de Dieu peut être une question de foi, de spiritualité et de quête de sens dans la vie. Certaines personnes croient en l'existence de Dieu en raison de leur expérience personnelle, de leur intuition ou de leur foi, tandis que d'autres rejettent l'idée de Dieu en raison de leur manque de preuves tangibles ou de leur rejet de l'idée d'un être suprême. En fin de compte, la réponse à la question de l'existence de Dieu dépend de la perspective individuelle de chacun et de ses propres croyances, valeurs et expériences.
  3. Je pense que beaucoup de personnes ont entendu parler de CHATGPT maintenant. J'ai posé à cette intelligence artificielle deux des grandes questions que nous explorons ici depuis 11 ans et qui sont sujettes à polémiques et débats. Résultat : Qu'est ce que la réalité ? La réalité est un concept philosophique qui fait référence à l'ensemble des choses qui existent indépendamment de notre perception ou de notre interprétation. En d'autres termes, la réalité désigne ce qui est réel, ce qui existe de manière objective et indépendante de notre subjectivité. Cependant, la question de savoir ce qui est réel et ce qui ne l'est pas est un sujet de débat philosophique depuis des siècles. Certains philosophes soutiennent que la réalité est objective et peut être appréhendée par l'observation et l'expérience, tandis que d'autres affirment que la réalité est construite par notre esprit et notre interprétation des perceptions sensorielles. En sciences, la réalité est généralement considérée comme ce qui est objectivement mesurable et vérifiable, par opposition aux croyances ou aux opinions personnelles. Cependant, la compréhension de la réalité évolue constamment à mesure que de nouvelles découvertes sont faites et que de nouvelles théories sont proposées. Comment explique-t-on la conscience ? La conscience est un concept complexe qui a été l'objet de débats philosophiques et scientifiques depuis des siècles. Bien que la science n'ait pas encore une compréhension complète de la conscience, plusieurs théories ont été proposées pour expliquer son fonctionnement. L'une des théories scientifiques les plus répandues sur la conscience est la théorie de l'intégration de l'information, qui suggère que la conscience émerge lorsque des informations complexes sont intégrées et traitées dans le cerveau. Selon cette théorie, la conscience serait le résultat de la capacité du cerveau à intégrer différentes sources d'informations sensorielles, cognitives et émotionnelles. D'autres théories proposent que la conscience est liée à des processus neuronaux spécifiques, tels que l'activité électrique dans le cortex préfrontal. Selon ces théories, la conscience résulterait de l'activité de réseaux neuronaux complexes qui traitent des informations sensorielles, des souvenirs et des émotions. Cependant, la question de savoir comment la conscience émerge reste un mystère, et certains philosophes et scientifiques soutiennent que la conscience est intrinsèquement liée à la nature de l'univers et de la réalité elle-même, plutôt qu'à des processus cérébraux spécifiques. ....Hey ! Il est pas mal ce CHATGPT, hein ?!?
  4. Oui Christian, Merci d'avoir retranscrit l'intégralité du passage. Il est fort riche ! En tout cas ce passage me semble être un questionnement en profondeur du physicalisme. Je reprend les mot dÉtienne Klein : "sachant qu’il y a des phénomènes qui échappent à la physique, en tout cas dont on ne voit pas comment on peut les déduire des lois physiques, je pense aux phénomènes biologiques" ... Et on ne parle même pas de la conscience ici ! Pourtant chez certains scientifiques on continue allègrement à considérer comme un fait certain (et même prouvé ! lol !) que le biologique est réductible aux lois de la physique et que le psychique est réductible à la biologie. "est-ce que la biologie bénéficie vis-à-vis de la physique d’une sorte d’extraterritorialité ou bien est-ce que finalement ce qu’on observe en biologie n’est simplement que la manifestation à [?] un certain degré de complexité de ce qu’impliquent les lois de la physique à une plus petite échelle. Ça c’est une question ouverte." On dirait bien qu'Étienne Klein considère la théorie de l'émergence comme une "question ouverte". Il me semble, en tout cas, que la double casquette d'Étienne Klein (scientifique et philosophe) lui permet d'être à la fois très prudent et très précis. Saint Wikipédia, lui même, considère l'émergence non pas comme un concept scientifique mais comme un concept philosophique (source). Finalement, si on osait, on pourrait dire que le physicalisme et l'émergence sont deux concepts philosophiques commodes (métaphysiques) utilisés par des scientistes pour expliquer des choses que la science ne peut pas expliquer aujourd'hui. Mais bien sûr les scientifiques ont le droit de faire des hypothèses métaphysiques... Le tout est qu'ils aient l'honnêteté de les présenter comme telles.
  5. "La physique s'appuie sur une base métaphysique" - Étienne Klein -28:30 Très bon entretien avec Étienne Klein et François Euvé. Et merci @Christian GIRARD de m'avoir remis cet excellent petit ouvrage en mémoire. "ni le matérialisme scientiste ni l’irrationalité fidéiste"... je crois que je vais faire ma devise de ce passage de la 4e de couv !
  6. Effectivement, admettre l'existence de quelque chose ne dit rien de la nature de cette chose. On peut dire d'un mirage, d'une hallucination ou d'un rêve qu'ils existent eux aussi. C'est, d'ailleurs, une des autres grandes difficultés que nous rencontrons dans nos discussions ici, en plus de la question de la définition de notions aussi évidentes que complexes comme celles de "réalité" ou "exister". Mais il y a, à peu près 11 ans, le 20 janvier 2012 (jour même de la création de ce fil) je te répondais déjà ceci : ... Ou pour poser cette dernière question autrement : Qu'est ce qui existe ?
  7. L’une des découvertes les plus étonnantes que les physiciens aient annoncées dans ces dernières années, c’est que la matière n’existe pas. - Henri Poincaré - La Science et l’Hypothèse A propos de La science et l'hypothèse de Henri Poincaré : Dans le même ouvrage autre citation fameuse : Ces deux propositions, « la Terre tourne » et « il est plus commode de supposer que la Terre tourne », ont un seul et même sens ; et il n'y a rien de plus dans l'une que dans l'autre.
  8. Tu as tout à fait raison et ce point a été soulevé dés les premiers échanges ici. Après, cette problématique est la signature de tout débat et de toute conversation sur les notions de "réalité", de "réel", d'"existence" etc... C'est même l'illustration et le symptôme des trois grands invariants constitutifs de notre rapport au monde (signalés dans l'article de "Nature Science Sociétés") : l’incomplétude, l’autoréférence et l’indétermination.
  9. Ça ce n'est pas une tautologie, c'est un pléonasme ! Tout du moins si nous prenons l'acceptation courante du mot "réel" : Réel : caractère de ce qui existe ou de ce qui a existé. Nous pourrions dire plutôt : l'univers physique existe (sachant que "physique" veut juste dire ici "qui se rapporte à la nature"). Ne disons surtout pas : l'univers matériel existe qui serait un parti pris métaphysique. La notion de "matière" est très problématique... Nous ne sommes plus au temps de Descartes où la notion de matière était assez claire (Res extensa). Depuis, il y a eu toutes les découvertes du XXe siècle qui font que nous ne savons plus très bien, aujourd'hui, qu'est ce que "la matière". "Univers physique" ou "Monde physique" me semble donc beaucoup plus juste. Il me semble qu'avant "la connaissance" il y a "la perception". La connaissance, ici, peut être comprise comme étant, déjà, le résultat d'une élaboration et d'une confrontation intersubjective. Le mot "perception" me semble plus indiqué ici car plus immédiat, plus brut, plus subjectif ! Mon propos peut sembler extraordinairement tatillon et alambiqué (et d'une certaine manière il l'est). Ce que je cherche à mettre en évidence, c'est qu'il est déjà extrêmement compliqué de transcrire en mots justes ce qui est notre expérience la plus commune, la plus banale et la plus universelle, à savoir : notre appréhension du monde. Et décrire cette banale expérience nous oblige à faire des postulats métaphysiques dés le départ. La phrase "l'univers physique existe" est, déjà, un postulat métaphysique. La phrase "nous percevons des images et des phénomènes que nous attribuons au monde physique" me semble plus juste. Et non !... Ce n'est pas nier l'existence du monde physique que de dire les choses de cette manière, c'est juste décrire notre expérience intime au plus près sans faire de postulats métaphysiques.
  10. En disant cela tu te places clairement dans la première catégorie que j'ai signalé : ... Bon ça change un peu, j'ai régulièrement reconnu, dans tes interventions, la deuxième catégorie : ... Et pour être complètement juste, il t'est même arrivé d'être (plus rarement toutefois) d'être dans la troisième catégorie : Il me semble que ça montre bien toute la subtilité de la "tautologie". En fait, dans la prose que j'ai l'habitude de lire, on parle plutôt d'"approche empirique" ou de "vérité empirique". Mais, soit, ok pour "réalité empirique". Ce qui veut bien dire une réalité dont un sujet fait l'expérience. Un réaliste un peu tatillon te répondra sûrement que c'est un abus de langage de dire que la réalité est notre représentation du réel. C'est presque faire l'équation suivante : réalité = ma représentation. Si c'est pas la porte ouverte à tous les relativismes ça ! Donc, non, pour moi il est beaucoup plus juste de dire : nous n'avons accès au réel que par nos perceptions et nos représentations. Ce qui est, grosso modo, la tautologie que tu évoquais. Encore une fois, il me semble que nous sommes d'accord sur le point de départ (avec, peut être, quelques nuances et une sensibilité un peu différente). Le point de départ étant cette "tautologie" ou ce fait universel que nous essayons de transcrire en mots et dont il semble que nous ayons une certaine difficulté à le faire. C'est intéressant d'ailleurs : il est difficile de transcrire en mots, au plus juste, ce qui est, au fond, notre expérience la plus immédiate, la plus intime et la plus quotidienne : notre rapport au réel ! Comme si, dés le départ, le langage trouvait immédiatement ses limites pour exprimer ce qu'est notre expérience la plus banale ! Intéressant... Pas sûr que cela ait un rapport mais David Louapre le sympathique animateur de la chaine YouTube Science étonnante a une définition plutôt étonnante et personnelle de la réalité (mais bon toute définition de la réalité ne peut être que très personnelle, je pense que tout le monde a compris ça maintenant ! ) : Source Dans le même article d'autres propos très intéressants (c'est moi qui graisse une nouvelle fois) : ... Je crois que ces propos forts humbles en disent long sur toute forme de prétention à la connaissance et sur la nature des connaissances scientifiques. J'adoooore ! Au fond, c'est fond c'est comme si vous expédiez, d'une manière très rapide, un fait certes évident mais qui pose des questions fondamentales (et pas seulement en philosophie mais bien dans le domaine des sciences). Je rajoute à la très longue liste de liens et de références que comporte ce fil l'article suivant issu de la revue Nature Sciences Société : La perception au fondement de la connaissance ça commence par une tautologie : ça continue avec une nuance subtile sur la "réalité" et le "réel" (déjà évoqué par ici) : mais le cœur de l'article est l'identification et la description des trois invariants qui signent l’impossibilité radicale de connaître (le monde) en même temps que sa possibilité : Il me semble que la difficulté que nous avons, parfois, à nous comprendre dans nos échanges sur ce fil tient à une différence que nous avons dans l'appréhension de l'autoréférence. Cette question de l'autoréférence peut effectivement facilement passer pour une "question qui ne se pose pas" ou comme une "tautologie" :
  11. J'avoue que j'ai pouffé en lisant ta dernière phrase. Ce n'est pas de la moquerie de de ma part. C'est juste que je trouve ça assez fascinant cette constatation, somme toute, assez vulgaire et évidente sur laquelle nous débattons depuis des années (et d'autres, avant nous, depuis des siècles). Je vais la formuler le plus simplement possible : Nous ne sommes pas en contact direct avec la réalité mais avec nos représentations de la réalité. Je pense que cette phrase peut remporter notre adhésion à tous. Néanmoins elle va résonner (et raisonner) très différemment pour chacun de nous. Pour certains c'est un fait anecdotique qui n'empêche pas la terre de tourner et les fusées de décoller. Pour d'autres c'est une phrase assez choquante et dangereuse, le début d'un déni de réalité et la porte ouverte à tous les relativismes. Pour d'autres, encore, cette simple constatation pose des questions épistémologiques vertigineuses. J'ai trouvé récemment un passage intéressant sur un article de Actu Philosophia traitant de Le ciment des choses (un ouvrage de Claudine Tiercelin ). Je trouve que les choses y sont très intelligemment et très élégamment dites :
  12. Je remarque que j'ai omis de mettre le lien vers le texte complet de Mme Tiercelin, c'est chose dorénavant réparée : La métaphysique et les sciences - Les nouveaux enjeux
  13. À ce propos, rappel « le 12/01/2021 à 14:54, Christian GIRARD a dit » : Je suis assez d'accord avec ça (même si je pense que nous en tirons toi et moi des conclusions différentes et que je le dis un peu d'une autre manière :
  14. Ce passage du livre de Jorge Cham et Daniel Whiteson rejoint d'une certaine manière l'idée du doute cartésien : je peux douter de l'existence de mes perceptions mais que j'existe je ne peux pas en douter. Pour définir une réalité psychologique ? Oui, sans doute. Il me semble que cela ne s'applique pas qu'à la psychologie. Même sans parler de science, le simple sens commun nous dit que ce qui est observé est aussi fonction des capacités de perception de l'observateur et, donc, que, plongés dans un même environnement, un homme et une souris ne verront pas la même chose, cela a maintes fois été abordé ici (qui a la bonne "version" de la réalité ?). Au sujet du rôle de l'observateur en sciences physiques, de bonnes réflexions sur cet autre forum : l'observateur s'observe en train de s'observer
  15. Merci @Alx pour cette longue prose fort intéressante et argumentée. Encore une fois, je ne pense pas qu’il y ait trop de polémiques à faire sur ce texte. Je ne suis même pas sûr que Mme Tiercelin visait la zététique dans son propos. Son texte me semble plus une manière de démontrer à quel point les tentatives d’éradication de la métaphysique ont échoué et comment la métaphysique est plus que jamais indispensable (y compris à la science) en ce XXIe siècle. Il se trouve que son texte propose aussi une définition du scientisme. Or comme j’aime bien donner une définition précise de certaines notions (surtout quand il s'agit de notions un peu problématiques ) et que cette question du scientisme a été abordée par ici, il m’a semblé pertinent de relayer ce propos ici. C’est tout !
  16. Claudine Tiercelin, titulaire de la chaire de Métaphysique et Philosophie de la Connaissance au Collège de France donne une assez bonne définition du scientiste dans un texte assez touffu et exigeant La métaphysique et les sciences - Les nouveaux enjeux. Rappelons que le mot "scientiste" est problématique car personne ne se réclame et ne s'est jamais réclamé du scientisme. C'est un mot forgé par les adversaires de certaines positions philosophiques pour caractériser, justement, ces positions (on retrouve un peu la même problématique avec le mot "solipsisme"). On peut dire, sans trop risquer de polémiques inutiles, que la définition de Claudine Tiercelin s'applique assez bien à la zététique notamment dans "l'obsession de la démarcation et l’étanchéité à assurer entre la « vraie » science et les imposteurs « pseudo-scientifiques". On peut, aussi, nuancer la dernière partie du propos : concernant la zététique, il ne s'agit, en général, pas de "dénigrer ou nier la légitimité ou valeur d’autres types de recherche ou d’activités humaines, telles que la poésie ou l’art" mais plutôt de placer, de manière implicite, la connaissance scientifique et la méthode scientifique au sommet de tous les savoirs. Claudine Tiercelin, partisane d'une "certaine forme de réalisme scientifique" et posant comme premier principe que "la métaphysique ne doit pas être en conflit avec la science" soutient très habilement dans ce texte exigeant que "la science a besoin de la métaphysique pour l’interprétation de ses théories" :
  17. Excellent @Frédéric HÔ ! Les mathématiques, qui semblent pas mal t'occuper et qui ont toute leur place dans ce sujet, sont au cœur de questions métaphysiques. Philosophie des mathématiques Ce n'est pas Gaston Bachelard cité plus haut, auteur d'une Métaphysique des Mathématiques qui me contredira. Nous pourrions poser la même question à l'auteur de ce livre (ouvrage que j'avais, d'ailleurs, déjà signalé par ici) : Un coup d’œil à la quatrième de couv' montre que les questions sont beaucoup plus subtiles que la négation (ou l'affirmation) de l'univers.
  18. J’adore le "donc" révélant une inférence pour me faire dire quelque chose que je n’ai pas dit. Je ne nie rien du tout. Le fait de questionner l’idée que la réalité existe indépendamment de l'esprit de l'observateur ne revient à nier, ni la réalité, ni l’univers. Quand on y réfléchit bien, c’est, au fond, assez vertigineux de dire : la réalité existe indépendamment de l'esprit de l’observateur. La posture mondaine qui consiste à croire qu'il existe des choses et tout un monde indépendamment de la conscience est la plus vertigineuse affirmation de la conscience comme le dit très bien le philosophe David Dubois B. Alan Wallace le dit encore autrement : L’hypothèse de départ de la science, celle qui pose l’existence d’un monde objectif indépendant de la conscience et des constructions conceptuelles est en fait une croyance métaphysique. Dire cela ce n’est rien nier du tout. C’est juste tirer toutes les ultimes conséquences de ce que notre Gaston Bachelard national appelait l’obstacle épistémologique dans un de ses principaux ouvrages La Formation de l’esprit scientifique. Pour aller encore plus loin : D'habitude on appelle "réalité" ce qu'on observe et ce qu'on considère comme existant à l'extérieur (et indépendamment) de nous. Peut être faudrait-il considérer que le couple observateur/observé (intimement lié) est plus pertinent pour définir une "réalité".
  19. L'objectivisme de Ayn Rand est la philosophie qui soutient que : Eh oui... Ce qui est considéré par la plupart des personnes, sous nos latitudes, comme l'évidence la plus absolue et le sens commun le plus certain est, en fait, un vue philosophique pour ne pas dire métaphysique impossible à démontrer (plus je retourne cette idée dans tous les sens depuis des années, plus elle ne cesse de me ravir et de me faire rire ). L'objectivisme de Ayn Rand propose, par ailleurs, une définition assez précise du rôle de l'art (thème qui a parfois été débattu dans les méandres de ce forum) : Source : Objectivisme
  20. Extrait de Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur l'Univers de Jorge Cham et Daniel Whiteson, Éditions Flammarion :
  21. ... À noter que le passage du livre d'Aurélien Barrau que j'ai publié sous-entend quasi implicitement l'hypothèse du multivers, hypothèse qu'il aborde, d'ailleurs, largement dans la suite de l'ouvrage.
  22. Extrait de l'ouvrage Qu'est ce que la philosophie indienne ? de Vincent Eltschinger et Isabelle Ratié :
  23. Le dernier livre d'Aurélien Barrau, Anomalies cosmiques consacre tout un chapitre à la question de l'ajustement fin des paramètres initiaux de l'univers, question largement évoquée par ici à plusieurs reprises. C'est intéressant car Aurélien Barrau relie cette question à la problématique de l'observateur (thème crucial aussi bien en sciences qu'en philosophie ). Extrait :
  24. Le Comité belge pour l'analyse critique des parasciences anciennement Comité Belge pour l’Investigation scientifique des Phénomènes réputés paranormaux est une association de sceptiques qui existe depuis 1949. Une visite de leur site (ICI) et un parcours des nombreux articles convaincra le lecteur que les sceptiques belges sont aussi efficaces que leurs homologues français sur le plan de l'analyse critique des parasciences. Un article intéressant de Jérémy Royaux relaie les critiques du groupe Zet-éthique Métacritique (un groupe de sceptiques et de rationalistes particulièrement critiques vis à vis de la dérive scientiste d'une partie de la sphère zététique) : Un mouvement sceptique au bord de la scission ? Quelques critiques émises et relayées : ... On a l'impression de lire du Patrick Froment (particulièrement sur les deux derniers points). L'article de Jérémy Royaux semble valider largement ces critiques tout en les nuançant un peu :
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