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Tout ce qui a été publié par Patrick FROMENT
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Effectivement, je pense que nous avons déjà un souci sur la définition de la conscience. Ce que tu décris correspond pour moi à la conscience d'accès et quand je parle de conscience, je parle plutôt, pour ma part, de conscience phénomènale. Sauf que, dans tous les cas que tu cites, la science permet de décrire complètement le phénomène en termes physiques, ce qui n'est pas le cas pour la conscience.
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T'inquiète, on a tous le droit d'être maladroit et je le suis aussi bien souvent. Parce qu'il semble bien qu'il existe des pensées, des sensations, des émotions, un ressenti, une expérience de ce que ça fait d'être Alx et qu'on ne trouve rien de tout ça dans le cerveau d'Alx puisqu'on n'y observe jamais que des processus physiques et qu'on a aucune idée de comment ces processus se transforment en un "truc" qui est très difficile à nommer et à définir mais qui est le tissu même de nos vies : une expérience consciente. Il y a une différence fondamentale de nature entre un processus physique et une pensée consciente. On se trouve face à deux classes de phénomènes de natures très différentes et on peine bien à imaginer comment l'un pourrait expliquer l'autre. C'est ce qu'on appelle le "fossé explicatif" (un autre nom du "problème difficile de la conscience" ). Il y a bien une résistance de principe de certains idéalistes (et plus encore chez les spiritualistes) à réduire l'esprit (l'âme ?) à des processus neuronaux mais, en creusant la question, il y a aussi de sacrés arguments qui rendent cette réduction très problématique. On tourne en rond !
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Du coup la citation de Searle apporte une autre réponse, encore, à la question d'hier d'Alx : Pourquoi ne pas de contenter de la réponse de la science ?... Parce que la science ne traite pas de la conscience (mais du cerveau) et que, dans un certain sens, la science objective interdit qu'on s'occupe de conscience.
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En tout cas, on a aussi de nouvelles perspectives pour aborder ta question d'hier : D'après certains éliminitavistes la conscience (même neuronale) n'existe pas (je fais court hein !). Donc quel est le sens de demander une "preuve" d'une conscience extra-neuronale ? (J'utilise le mot conscience au sens de conscience phénoménale ici.)
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Oui ! J'avoue que là nous avons un lien wikipédia de grande qualité et particulièrement riche sur un domaine très peu connu (même le mot "éliminitavisme" est à peu près inconnu à part dans quelques milieux très avertis ). Au passage, nous voyons que nous avons 1000 nuances d'éliminitavistes (comme 1000 nuances d'idéalistes, de réalistes, d'athées....). J'ai bien aimé la partie de l'article sur Feyerabend (un Monsieur dont j'ai déjà parlé sur VM ) : C'est bien complexe, tout ça ! ... La fin de l'article aussi avec la citation de Searle qui donne beaucoup à réfléchir : "Le but de la science est de parvenir à une analyse systématique de la manière dont fonctionne le monde. Une partie du monde consiste en phénomènes ontologiquement subjectifs. Si nous avons une définition de la science qui nous interdit de faire des recherches sur cette partie du monde, c'est la définition qu'il faut changer, et non le monde. "
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Les Signes de l'Existence de Dieu
Patrick FROMENT a répondu à un sujet de Boumedienne HAMBLI dans Chemins de Traverse
Merci pour le récit de ton rêve et surtout de ton expérience dans ce rêve, Christian. Je remarque le soin particulier que tu mets à désamorcer toute interprétation psychanalytique ou psychologisante. Plus sérieusement, ta proposition du "rêve de Dieu" me fait penser à un texte d'Alan Watts que j'avais publié ICI Et que je republie donc là : Dieu aime jouer à cache-cache, mais comme il n’existe rien en dehors de Lui, il ne peut jouer qu’avec lui-même. Il s’en tire en faisant semblant d’être quelqu’un d’autre. C’est sa façon de se cacher de lui-même. Il fait semblant d’être toi et moi et tout le monde, tous les animaux, toutes les plantes, toutes les pierres et toutes les étoiles. Il vit ainsi des aventures étranges et merveilleuses, d’autres effrayantes et terribles. Mais celles là ne sont que des cauchemars puisqu’elles disparaissent dés qu’il se réveille. Or quand Dieu joue à cache-cache en faisant semblant d’être toi et moi, il s’y prend si bien qu’il lui faut longtemps pour se rappeler où et comment il s’est caché. Mais c’est justement ça qui l’amuse, c’est précisément ce qu’il a toujours souhaité. Il n’a pas envie de se trouver trop vite ça gâcherait son plaisir. Voilà pourquoi nous avons tant de mal à comprendre toi et moi que nous sommes Dieu, déguisé et feignant de ne pas être lui-même. Mais quand la partie aura assez duré, nous nous réveillerons tous, nous cesserons de faire semblant et nous nous souviendrons que nous sommes tous un Moi unique : Dieu qui est tout ce qui existe et qui vit éternellement. Alan Watts - Le livre de la Sagesse. -
Les Signes de l'Existence de la Réalité
Patrick FROMENT a répondu à un sujet de Patrick FROMENT dans Chemins de Traverse
Merci à @Christian DELAMORINIERE pour ce sommaire très détaillé. Le "solipsisme convivial" d'Hervé Zwirn propose encore un autre éclairage sur l'intersubjectivité (thème dont il a été beaucoup question par ici ces dernières semaines). ... L'intersubjectivité c'est la mesure ! -
Et donc pour compléter et préciser la réponse à @Christian GIRARD : Si une forme de conscience extra-neuronale existe, il est tout à fait possible d’imaginer que cette conscience ne puisse tout simplement pas entrer en contact avec nous par le biais de nos sens. (Un peu comme un expérienceur d’EMI qui se voit sortir de son corps, qui voit ses proches autour de lui et qui explique, à son réveil, qu’il essayait de leur parler mais que les proches n’entendaient rien). Dans cette hypothèse, la mort physique n’enlève pas la conscience mais elle empêche de communiquer avec d’autres formes de conscience incarnées puisqu'elle annule toute possibilité de passer par le corps qui est en train de mourir et qui ne réponds plus.. Tout ça est un peu spéculatif, je te l’accorde… Autant que la question que tu poses (et autant que l’idée d’une forme de conscience extra-neuronale). Eh oui !... L’argument est tellement imparable qu’il amène les plus physicalistes des physicalistes et les plus réductionnistes des réductionnistes à nier, tout simplement, qu’il existe une expérience consciente (oui, oui, tu as bien lu !... si on va au bout du bout de l'explication physicaliste, le fait que tu aies en ce moment une expérience consciente est une pure illusion ! ) On appelle les partisans de cette théorie les éliminativistes, on les appelle parfois aussi "illusionnistes", Daniel Dennett en est un bon exemple. Aussi complète que soit notre investigation du cerveau, il semble que nous ne puissions jamais y observer que des processus physiques du même type que ceux qui se réalisent dans les connexions neuronales. ... ça aussi ça répond partiellement à la question que tu me posais hier sur Pourquoi ne pas se contenter de la réponse scientifique ? ... Tout simplement parce qu'elle est incomplète !
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On peut étendre ta question à : Pourquoi tant de personnes croient en Dieu ou en une vie après la mort ? (en général, d'ailleurs, on constate un certain tropisme idéaliste ou spiritualiste chez ces personnes). Mais pour rester sur ta question, peut-être aussi, que la réponse est que, tout simplement, les "solutions plus vérifiables" dont tu parles ne répondent en rien à la question qui est (si j'ai bien compris) le problème difficile de la conscience. Ton ironie ne me gêne pas et j'ai essayé de te répondre le plus clairement, le plus courtoisement et le plus succinctement possible. Je ne vois où est la suffisance ou la condescendance dans ma dernière réponse. Si c'est ça... : ... je te prie de m'en excuser et mon propos n'était pas de te faire dire que la science explique tout (ce n'est d'ailleurs pas ce que je dis dans le passage que je viens de mettre en copie). Tu me demandes en gros (si j'ai bien compris) : Pourquoi ne pas se satisfaire de la réponse de la science à propos de l'origine de la conscience ? (Je ne fais pas le "ventriloque", je reformule avec mes mots ce que j'ai compris de ta question et si ça ne te convient pas tu peux reformuler à ton tour. Reformuler ce qu'on à compris du propos de l'autre permet de mieux se comprendre). ... Et, à la question que j'ai mis en italique, je te réponds donc : Parce qu'il me semble, qu'en l'espèce, la question de l'origine de la conscience dépasse le cadre scientifique !
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Je ne vais pas répondre au nom des idéalistes car je ne suis pas leur porte-parole et, par ailleurs, il y a des dizaines et des dizaines de manières d'être idéaliste comme il y a des dizaines de manières d'être réaliste ou physicaliste. Par ailleurs la définition que tu poses de l'idéalisme est plus proche, en fait, du spiritualisme que de l'idéalisme. Du coup, je ne sais pas si je dois te répondre sur le terrain du spiritualisme ou celui de l'idéalisme. Je vais essayer quand même de te répondre : Quoi qu'on dise, quoi qu'on fasse, quelle que soit la manière dont on prend le problème depuis des siècles, il semble bien qu'il y ait une différence très nette et irréductible entre la matière et les pensées. Quelle que soit la manière de tourner la question et sans vouloir tomber dans un dualisme cartésien, il y a quelque chose dans l'expérience consciente qui résiste au réductionnisme et au physicalisme. C'est peut être ça qui motive ces idées même si rien ne les accrédite comme tu dis. C'est juste ce que certaines personnes ont appelés le problème fondamental de la philosophie. Mais on peut, bien sûr, considérer que ces questions sont lunaires (et sans fin) et que la science est suffisante pour expliquer ce qu'il y a à expliquer du monde.
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Ce que tu demandes est un peu plus que la preuve d’une forme de conscience extra-neuronale. Si je te suis bien, pour que ta demande puisse être satisfaite, il faudrait que cette forme de conscience extra-neuronale (sans support physique donc) puisse se manifester à nos sens via un moyen physique. Tu vois tout le paradoxe de ta demande : une conscience sans corps qui puisse se manifester à toi de préférence via quelque chose d’accessible à un de tes sens (donc à ton corps). Une forme de conscience intelligente sans corps qui se manifeste à nous, pauvres mortels, par des moyens physiques ça porte un nom, plusieurs même : le spiritisme, la transcommunication instrumentale… Certaines personnes ont déployé une ingéniosité étonnante pour créer des dispositifs censés faire ça. Toi et moi sommes assez sceptiques sur ces phénomènes. Il y a des témoignages étonnants mais rien qui ne nous fasse vaciller (et puis nous sommes magiciens, ça affûte notre jugement autant que ça le biaise ). Peut-être une solution serait que nous soyons nous mêmes témoins direct d’un tel évènement sans pouvoir y donner aucune explication. Quelque chose me dit que ça ne suffirait pas et que toi comme moi, nous nous dirions qu’il est possible que nous ayons été bernés quelque part. La « preuve » que tu demandes ne serait rien d’autre qu’un phénomène extraordinaire de plus pour lequel toi et moi nous nous passionnons (Hey ! nous sommes magiciens !!! ). Cela ferait des discussions sympas sur VM, remarques. Une autre manière pour cette conscience extra-neuronale de se manifester serait de venir nous « parler » directement dans notre esprit (dans une langue qu’on connaît ce serait pas mal) ou alors par des images qui viendraient s’imposer à nous dans notre conscience. Ça aussi ça existe, il parait, ça s’appelle la médiumnité ou l’expérience mystique. Bon… Là encore, toi et moi, sommes très sceptiques. Des mecs comme Bruno Charvet ne nous aident pas forcément à considérer le phénomène comme sérieux. Mais bon… imaginons un instant que ça nous arrive, à toi ou à moi, comme ça, en première personne, nous nous mettons à entendre des voix dans notre tête… Je crois bien que ce ne serait toujours pas une preuve valable. Et, si une telle chose devait t’arriver, je t’imagine assez bien prendre un rendez-vous de toute urgence chez un bon psychiatre plutôt que de te dire « ça y est j’ai la preuve qu’une conscience extra-neuronale existe, elle se manifeste à moi ». J’avoue que, moi-même, je ne sais pas trop comment je réagirais si je devais vivre dans mon for intime une telle expérience… Il n’est pas impossible que j’appelle, moi aussi, un psychiatre au secours. Tu vois Christian, c’est vraiment pas simple cette histoire de « preuve ». Et puis je me dis, va savoir…. Toutes ces pensées que nous avons dans la tête, toutes ces images qu’i s’imposent à nous à longueur de journée et qu’on ne maîtrise pas vraiment… C’est peut être une sorte de conscience universelle extra-neuronale qui nous parle. Ok… Tu vas me dire c’est de la littérature, de la poésie ou de la science-fiction et comme je suis taquin, moi aussi, je te dire prouve moi le contraire. Décidément on est vraiment dans une impasse avec cette histoire de preuve ! D’ailleurs, Christian, ça va encore plus loin que ça : Tu me demandes une preuve ou un exemple de conscience sans corps mais nous n’avons même pas de preuve de conscience avec corps (hors de sa propre conscience). Tu le sais bien, Christian ! Il y a des philosophes qui ont brodé là dessus : Nous n’avons accès qu’à notre propre conscience. Il est impossible d’avoir accès, en première personne, à la conscience de l’autre (hormis pour quelques télépathes mais, là encore, toi et moi sommes très sceptiques là dessus). J’interprète que l’autre a une expérience consciente parce que j’observe son comportement, j’interagis avec lui et j’imagine que son expérience consciente ressemble à la mienne mais, au fond, je n’en sais rien…. Ah ! Me refait pas le coup du solipsisme, hein ! J’essaie juste de te dire que la question d’une « preuve » de la conscience (même avec un corps) est plus problématique qu’il n’y parait. Tout ça a donné, en philosophie de l’esprit, les histoires de zombies que tu connais. C’est marrant d’ailleurs… Ta demande c’est un peu l’inverse du zombie philosophique : le zombie philosophique c’est un être qui a le comportement observable d’un être conscient (et donc qu’on suppose conscient) mais qui ne l’est pas. Et là nous imaginons un être conscient mais sans corps donc sans comportement observable. Non décidément, je ne peux pas te donner cette preuve.
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Je suis d'accord Je ne suis pas sûr de ça (et certainement j'ai, au fond de moi, un présupposé idéaliste, je l'avoue bien volontiers, même si quelque chose me dit, aussi, qu'aucun des deux modèles (idéalisme ou matérialisme) ne correspond à la "réalité" telle qu'elle est). C'est ce que je voulais te faire toucher du doigt... Pour moi il n'y a pas de preuve (réfutable ou irréfutable) ni dans un sens, ni dans l'autre. La question est métaphysique.
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Oui ! Oui ! Si tu veux. Mais dans l'état actuel des connaissances, il me semble plus juste de dire qu'il y a action et rétro-action comme tu le disais plus haut. Je pense pouvoir dire que je n'ai jamais nié dans aucune de mes interventions ici qu'il y a une corrélation entre le mental et le neurologique et une rétroaction de l'un sur l'autre. On en a parlé des dizaines de fois et il me semblait être assez clair, par exemple ICI Ce qui prête à discussion, à questionnement, à débat c'est de faire du "fondamentalisme" (pour reprendre le mot de l'article de Bitbol) physicaliste ou idéaliste. (Il peut être utile néanmoins parfois de faire, non pas du fondamentalisme, mais un peu de provocation idéaliste car l'idéalisme reste depuis plus de 2000 ans une formidable machine à questionner cette boucle étrange entre matière et conscience. Retourner le problème corps/esprit ou matière/conscience "comme une chaussette" est un procédé didactique (ou explicatif) qui permet de comprendre, à mon sens, que assujettir l'un à l'autre (en gros considérer la matière comme "première" ou la conscience comme "première") mène à des impasses dans un cas comme dans l'autre. Je rappelle le sens du mot idéalisme tel que je l'emploie ici pour ceux qui prendraient le train en route : système philosophique qui ramène l'être à la pensée, et les choses à l'esprit (s'oppose à matérialisme). Je comprends parfaitement qu'on puisse considérer que, dans un sens, la science fonctionne mieux en adoptant un présupposé matérialiste et que cela fournit (à certains esprits tout du moins) une explication plus satisfaisante du monde... C'est oublier un peu vite toutes les impasses et tous les paradoxes qui ont été soulevés aussi bien, par exemple, sur le fil de l'existence de Dieu que sur celui de la Réalité... et même sur ce fil ! En gros : le présupposé matérialiste fonctionne assez bien pour expliquer les phénomènes disons "ordinaires" (sans que ce mot n'ait rien de péjoratif) mais quand il s'agit d'aborder les questions complexes ou les questions ultimes ça devient un peu plus compliqué !
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Nous savons, qu'au seuil de la mort physique, il se passe des choses inhabituelles dans l'esprit par le témoignage en première personne des nombreux expérienceurs. Grâce au techniques d'imagerie cérébrale, nous savons maintenant, qu'au seuil de la mort physique, il se passe des choses inhabituelles dans le cerveau. La porte est donc ouverte pour une étude neurophénoménologique du phénomène (c'est à dire tant du point de vue en première personne que du point de vue neuronal). Un article de Michel Bitbol dans la revue Intellectica explore bien le sujet de la neurophénoménologie et comment elle est "équitable" c'est à dire qu'elle ne subordonne pas le mental au physique ou le physique au mental : Nous venons de voir un premier trait par lequel la neurophénoménologie peut être dite une science équitable de la conscience. Ni l’expérience en première personne, ni les structures objectives, n’y sont considérées comme fondamentales. Pas plus fondamentales l’une que l’autre, chacune est en attente d’un schème interprétatif ou d’une donation de sens de la part de l’autre. Pas de fondationnalisme physicaliste, pour lequel la conscience n’est qu’une propriété émergente d’un objet des sciences de la nature ; et pas davantage de fondationnalisme idéaliste, pour lequel les expressions d’expérience en première personne sont un donné ultime à partir duquel tout le reste, y compris la nature objective, est construit. Au lieu de cela, une circulation permanente de l’un à l’autre, une rétro-action de l’un sur l’autre, au sein d’une forme de vie humaine incarnée, située, et sociale à laquelle participent les chercheurs. Quelques mots sur Intellectica : Intellectica est une revue francophone créée par l’ARCo en 1985. Elle est consacrée à la publication de travaux théoriques, épistémologiques et historiques, éclairant les problématiques actuelles, dans le domaine des sciences de la cognition sous la forme de longs articles réflexifs, critiques et/ou prospectifs. Ces articles de référence proposent une ouverture à la pluralité des approches de la communauté des sciences cognitives (anthropologie, biologie, informatique, linguistique, logique, neurosciences, philosophie, psychologie, robotique...). Ouuuuuf !!! ça change de Wikipédia ou Science & Vie Je ne vois de quel déni tu parles... (mais c'est peut-être plus clair avec ce que j'ai publié plus haut) Si c'est le déni de subordonner le mental au physique, Ok, je veux bien reconnaître ça... et je te promets de faire amende honorable et de battre ma coulpe quand tu m'apporteras une preuve irréfutable que la corrélation entre les événements mentaux et les évènements neuronaux implique une relation de type causale entre les deux évènements (quel que soit d'ailleurs le sens de la relation causale (du physique vers le mental ou du mental vers le physique)). Bonne chance !
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Les Signes de l'Existence de la Réalité
Patrick FROMENT a répondu à un sujet de Patrick FROMENT dans Chemins de Traverse
La une du dernier numéro de Science & Vie : Il y a quelques années Science & Vie était plus prudent et ne parlait pas de "réalité" mais de "monde" et rajoutait l'adverbe "vraiment" : l Du coup, je précise "monde" et "réalité" : - Le "monde" concerne en général notre expérience empirique, tout ce qui existe et dont je peux faire l''expérience (bien sûr je peux aussi faire l'expérience d'une illusion ). - La "réalité" est un concept plus problématique et métaphysique : c'est ce qui existe vraiment (là encore on peut dire que, d'une certaine façon, une illusion existe vraiment ). La Recherche est beaucoup plus catégorique ! : Désolé pour ces références à des revues de vulgarisation scientifique de rigueur et de qualité assez disparates... Je ne peux pas toujours publier des liens issus de travaux académiques brillants, de revues à comité de lecture, de grandes écoles ou d'institutions officielles prestigieuses mais croyez bien que j'essaie de maintenir, sur ce fil, un niveau exigeant... à la hauteur des questions qui y sont abordées ! -
Pour compléter un des liens partagés par @Christian DELAMORINIERE ce matin : L’activité d’un cerveau humain mourant enregistrée pour la première fois Il semble qu'il se passe bien des choses dans l'esprit lors des derniers moments de la vie physique (mais personne n'en doutait, je pense). J'écris volontairement "il se passe bien des choses dans l'esprit..." alors que je pourrais écrire : "il se passe bien des choses dans le cerveau..." C'est intéressant de voir que les deux mots sont souvent interchangeables dans le langage courant (dire "cerveau" au lieu d' "esprit" est une manière d'objectiver l'esprit). J'ai bien noté, néanmoins, qu'on parle bien de science, de cerveau et de neurologie dans cet article. Le cerveau des mammifères est capable de générer des corrélats neuronaux d’un traitement conscient accru lors de la mort imminente. .... sachant que la définition de corrélat est "terme d'une corrélation". .... une corrélation c'est un rapport réciproque. MAIS ATTENTION ! :
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L'Art de la Manipulation Verbale de Jheff
Patrick FROMENT a répondu à un sujet de Georges PERON dans Les Étagères Magiques
C'est bon Woody j'avais compris ! (mon propos n'est pas équivoque, il est nuancé ! ) -
... On parle aussi de "médiumnité polyglotte". Un ouvrage de 1934, réédité ces dernières années y est consacré (c'est, peut-être, un peu daté mais ça reste intéressant et souvent troublant). Extrait : Le terme xénoglossie a été proposé par le professeur Charles Richet dans le but de distinguer nettement la médiumnité polyglotte proprement dite, dans laquelle les médiums parlent ou écrivent en des langues qu’ils ignorent totalement, et qui sont parfois inconnues même aux assistants, des cas radicalement différents (malgré une ressemblance purement apparente) de glossolalie, dans lesquels les sujets somnambuliques parlent ou écrivent en de pseudo-langues inexistantes, élaborées dans les tréfonds de leurs subconsciences : pseudo-langues qui sont quelquefois organiques, en ce sens qu’elles sont composées conformément à des règles grammaticales. Sinon... En relisant certains passages d'un autre ouvrage de Mr Flournoy (Métaphysique et Psychologie (1890)) je me dis que Mr Flournoy aurait certainement plein de choses intéressantes à dire sur les EMI, lui qui avait compris plein de choses sur la nature de la conscience.
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L'Art de la Manipulation Verbale de Jheff
Patrick FROMENT a répondu à un sujet de Georges PERON dans Les Étagères Magiques
... Pas beaucoup de commentaires par ici Personnellement, je l'ai reçu et lu. C'est une très bonne petite étude de ce que nous appelons le principe de l'équivoque. Jheff donne un tas de conseils qui seront précieux et utiles pour tout mentaliste débutant, sur une technique absolument fondamentale à posséder pour qui se dit mentaliste. Le mentaliste plus expérimenté, par contre, ne retirera pas forcément grand chose de nouveau (surtout s'il connait Chadwick) mais c'est néanmoins un bon ouvrage de référence à posséder dans sa bibliothèque. Je me rappelle que la première fois que j'ai lu quelque chose sur l'équivoque c'était sous la plume de Max Maven (Phil Goldstein plus exactement) dans le numéro 27 de Mad Magic (ça ne nous rajeunit pas ). Equivox de Christian Chelman, que j'ai lu un peu plus tard, s'en inspire largement. A noter que dans les deux cas on vise à un "hit" dés le départ et donc la dimension forçage psychologique est tout autant travaillée que le dimension équivoque. Jheff se concentre essentiellement sur la dimension équivoque et il montre que, parfois, le fait d'essayer de susciter un hit dés le départ nuit à l'efficacité de l'équivoque (s'il y en a besoin ensuite). Ce point est un de ceux qui m'a le plus fait réfléchir dans le livre et je trouve la réflexion de Jheff très pertinente. -
J'ai retrouvé ça sur un ancien message d'une vente de @Vincent HEDAN (c'est tiré du texte promotionnel pour le tour BABEL de Chris Philpott : Effectivement cela est laissé à la libre appréciation du tribunal canonique qui juge votre cas. Quoiqu'il en soit, les thèses que Mr Flournoy a proposé, il y a un peu plus d'un siècle, dans son ouvrage Spiritism and Psychology ne cessent de me hanter (heureusement que j'ai la chance de posséder un ancien couteau de prêtre exorciste dans mon cabinet de curiosités ).
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Le phénomène est connu depuis au moins 2000 ans : Xénoglossie Encore désolé pour cette référence wikipédia de plus mais ça va... pour l'instant l'article en question n'est pas trop pollué par des interventions sceptiques ou zététiques confuses et partiales ! Cela n'empêche pas d'avoir une explication rationnelle qui vaut ce qu'elle vaut : Le psychologue Théodore Flournoy dont j'ai déjà eu l'occasion de parler par ici est un des premiers à avoir émis ce genre d'hypothèse... tout en ayant la prudence et l'honnêteté de dire que ça n'expliquait pas forcément tous les cas connus.
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Les Signes de l'Existence de Dieu
Patrick FROMENT a répondu à un sujet de Boumedienne HAMBLI dans Chemins de Traverse
Très bonne émission de France Culture pour ceux qui s'intéressent à la franc-maçonnerie (mais pas que : La spiritualité en Grande Loge de France Au cours de l’histoire, le génie humain s’est exprimé au moins de trois façons : la rationalité, l’éthique et la spiritualité. Je retiens aussi une assez bonne définition de la spiritualité : La spiritualité est la forme que revêt la réflexion des êtres humains lorsqu'ils réfléchissent à des notions que l'on peut penser mais non connaître. En fait ça ressemble beaucoup à une définition de la métaphysique ça . La spiritualité c'est un peu plus que ça pour moi, cela inclut aussi l'émerveillement devant le mystère du monde, la foi (au sens de confiance), le sentiment de communion avec le Tout et, pourquoi pas, la prière, la méditation, les rituels... En tout cas cette définition complète bien celle d'Edgar Morin que j'ai déjà du citer par ici : La spiritualité, c’est essayer de penser au-delà des besoins immédiats de la vie quotidienne.
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