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Patrick FROMENT

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Tout ce qui a été publié par Patrick FROMENT

  1. "Il existe un tunnel obscur dans la Lumière Infinie. On l’appelle «Temps». Lorsqu’un humain entre dans ce tunnel, On appelle cela «naître». Lorsqu’un humain marche au long de ce tunnel, On appelle cela «vivre». Lorsqu’un humain sort de ce tunnel, On appelle cela «mourir». Considérer que vivre se réduit à évoluer au long de ce tunnel obscur, Cela s’appelle «illusion». Percer des trous dans ce tunnel obscur Cela s’appelle, «science». Savoir que la Lumière est autour du tunnel, Cela s’appelle «Foi». Voir la Lumière dans le tunnel obscur, Cela s’appelle «Amour». Voir la Lumière à travers le Tunnel obscur, Cela s’appelle «Sagesse». Éclairer le tunnel obscur de sa propre Lumière, Cela s’appelle «Sainteté». Confondre la Lumière et le Tunnel obscur, Cela est au-delà des mots." Lao Tseu
  2. C'est comme quand on fait une expérience de mentalisme et que le spectateur voit de la télépathie ou de la clairvoyance. Le client est roi !
  3. Joseph Jastrow, né le 30 janvier 1863 à Varsovie et mort le 8 janvier 1944 à Stockbridge (Massachusetts) est un psychologue et universitaire américain d'origine polonaise. Joseph Jastrow est surtout connu pour ses dessins ambigus et ses illusions d'optique, illustrant la question « croit-on ce que l'on voit, ou voit-on ce que l'on croit ? ». https://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Jastrow L'illusion dite de Jastrow est une de ses plus fameuses découvertes : https://fr.wikipedia.org/wiki/Illusion_de_Jastrow
  4. un book-test inversé... (comme dans la version 2.0 du MOABT ou dans Abyss)
  5. Merci pour cette info. Cela me rappelle un ouvrage de Michel Hulin que j'ai lu il y a quelques années, un véritable "OLNI" (Objet littéraire non identifié) comme je les aime. Au jour du grand passage que ferez-vous de votre corps ? Au delà de l'aspect écologique, le livre est aussi une large réflexion et une étude sur les rites funéraires depuis l'aube de l'humanité (rappelons que l'existence de rites funéraires est un des signes de notre humanité). Intéressant de voir aussi le rapport très varié à la dépouille mortelle en fonction des civilisations : l’Égypte ancienne considérait qu'il fallait garder le corps dans un très bon état de conservation (d'où la momification) alors qu'en Inde, par exemple, on considère que le corps doit très vite redevenir poussière par la crémation.
  6. Effectivement j'avais signalé ces cours ici même en août 2021, pointant déjà le grand paradoxe de la zététique que j'évoquais hier : et Notons que cette affirmation selon laquelle le spiritualisme et le matérialisme n'est qu'une affaire de "foi" sont les mots même de Richard Monvoisin dans ce cours (une histoire de préférence métaphysique comme je le dis souvent). Bon... Richard Monvoisin a mis 20 ans à comprendre ça (ça aussi il le dit dans le même cours) cependant Karl Popper (certainement un de ses épistémologues préférés) disait déjà la même chose au siècle dernier. Il y a presque là, déjà, une contradiction ou un paradoxe à reconnaître l’indécidabilité entre la vision matérialiste et la vision spiritualiste (je préfère dire "idéaliste") et à être zététicien et, donc, militer implicitement pour le matérialisme (un matérialisme qui souvent, chez les zététiciens, n'est pas qu'un matérialisme méthodologique mais bien un matérialisme ontologique et/ou métaphysique). Le désenchantement du monde est, là encore, un concept forgé dans les sciences humaines (sociologie notamment) et en philosophie. Les zététiciens ont raison de s'intéresser à cette notion car elle explique pourquoi il y a autant de résistances chez beaucoup de personnes à comprendre et à intégrer leur discours. On en revient toujours au même souci : l'adhésion complète aux idées de la zététique ne consiste pas qu'à dénoncer les pseudos sciences et les biais cognitifs (ça ce n'est que le hors d’œuvre ! ), elle implique souvent, très vite, la souscription au matérialisme métaphysique, au physicalisme et à l'athéisme. Pour plus d'info sur la notion de désenchantement du monde : https://fr.wikipedia.org/wiki/Désenchantement_du_monde
  7. Et en matière de dénigrement il est vrai que les zététiciens s’y connaissent en général ! Bon allez… Trêve de polémiques (même si je m’y connais en polémique !... La polémique ou plutôt la controverse fait partie des méthodes d’enseignement en philosophie ! ). Donc... Ok, il est vrai que je suis certainement un peu taquin en pointant certaines faiblesses de certains zététiciens. En même temps, derrière la joute un peu taquine, il y a une critique de fond que je n’ai cessé de pointer au sujet de la zététique et à laquelle je n’ai jamais obtenu de réponse qui me satisfasse pleinement. Cette critique est même plutôt un paradoxe et je le résume de la manière suivante : Au delà du scepticisme scientifique qui me semble être le terrain le plus fertile pour la zététique et au delà de la question des biais cognitifs pour laquelle la plupart des zététiciens ont une réelle expertise (tu vois, je sais caresser dans le sens du poil aussi ! ), il me semble que beaucoup de débats que la zététique suscite sont de nature philosophique et plus précisément épistémologique… Je n’ose dire métaphysique… (Mais si ! Osons ! Allons y !... ) Or… Il me semble qu’il y a un déni chez beaucoup de zététiciens et un refus de mettre ces débats sur le terrain où ils devraient être : le terrain philosophique ! J'interprète, pour ma part, ce paradoxe de la manière suivante : Il y a chez les zététiciens un attachement sincère à la question de la vérité et de la recherche du vrai (remarques, encore une fois, comme je peux être tout à la fois critique et gentil ! ). Cet attachement à la question de la vérité et à la recherche du vrai fait que les zététiciens vont naturellement investir le champ des sciences exactes (les sciences de la nature et les sciences formelles). Les sciences humaines et sociales avec leurs vérités multiples et la philosophie avec son cortège de questions sans réponses, et cela à l'infini, me semblent beaucoup plus dérangeantes pour un zététicien. D'une certaine manière, c'est comme si lez zététiciens étaient, en quelque sorte, piégés par leur attachement à "La Vérité" (particulièrement dans des domaines où ce critère de vérité n'est pas le même que celui qu'il peut être dans les sciences exactes). Tout ça est un peu dommage et peut même nuire à l'objectif de la zététique : Debunker mille fois un prétendu phénomène parapsychologique en utilisant une argumentation rationnelle et des preuves objectives de fraude ne prouvera jamais que le dit phénomène n'existe pas par ailleurs. Et enfin, chez beaucoup de personnes, certains arguments de nature philosophique ou métaphysique ont autant, voire plus de poids, qu'un debunkage en règle ou la mise en évidence d'un biais cognitif (qui pourra toujours être considéré comme se rapportant au cas particulier du debunkage en question). Mais c'est un autre sujet...
  8. Merci Bob ! Au delà du côté épidermique que je sens dans ton intervention et, pour te répondre plutôt sur le fond, je dirais que : Ce n’est pas parce qu’une entreprise se présente comme ayant une mission de salut public (ce qui me semble, largement, être le cas de la zététique) qu’elle doit complètement exemptée de critiques. Et, par ailleurs, nous pouvons, tout à la fois, considérer que la zététique a une utilité pour dénoncer certains mensonges, tricheries, manipulations et qu’il est, néanmoins, possible de la critiquer sur ses fondements idéologiques et sur sa prétention hégémonique à étendre le champ de la méthode scientifique à peu près à tout, y compris des domaines où cela n’est peut être pas pertinent. Bonne journée à toi !
  9. D'un certain point de vue, le mentalisme c'est un peu comme la bouteille de jus d'orange remplie de jus d'ananas dont parle Mr Phi dans la vidéo.
  10. Qu’est ce que savoir veut dire ? Quelle est la différence entre croire et savoir ? Qu’est ce qu’une connaissance ? La science est-elle une croyance ? Des questions que la zététique a largement emprunté à l’épistémologie et auxquelles les zététiciens apportent des réponses exclusivement inspirées du rationalisme, du positivisme voire du scientisme (même si, par ailleurs, la plupart des zététiciens méconnaissent les définitions précises de ces termes en -isme). Quelques bases en épistémologie présentées par un philosophe pour celles et ceux que le sujet intéresse :
  11. Einstein croyait-il en Dieu ? Spinoza était-il panthéiste ou bien athée ? Il y a toujours moyen d’appuyer telle ou telle thèse en retrouvant, là, une lettre ou en appuyant, là, sur un passage tiré d’une œuvre complexe et touffue. D’autant plus que, comme tout un chacun, il est fort probable que, et Einstein et Spinoza, aient considérablement évolué et varié sur cette question épineuse. Et au fond la question n’intéresse vraiment que les personnes en quête d’arguments d’autorité (ou celles qui se sont donné comme mission de faire du "fact checking" et de rétablir ce qu’ils considèrent comme LA vérité). La vidéo de Julien Bodroff plutôt claire, succincte et bien faite a le mérite de mettre, encore une fois, en relief (même si c’est implicite) le fait qu’il y a une question derrière la question de l’existence de Dieu. Et cette question derrière la question est peut être encore plus essentielle que la question elle même, c’est celle de la définition de Dieu. Julien Bodroff y fait référence sous l’alternative : Dieu, être omnipotent ou mystère qui se révèle dans l’harmonie du cosmos ? … Et Einstein ne s’y ait pas trompé, lui qui semblait prendre un grand soin à définir préalablement Dieu lorsqu’on lui posait la question de son existence. Plus d’infos sur la fameuse lettre ICI (une lettre où Einstein règle surtout ses comptes avec le dieu de la bible)
  12. Ce cube a des propriétés vraiment étonnantes. Encore une très belle découverte !
  13. Et pour continuer sur Popper (le philosophe des sciences préféré des zététiciens et des rationalistes mais que peu ont lu, je le rappelle (et toc ! )) et, toujours sur ce thème de science & vérité, science & métaphysique, article très intéressant (et relativement abordable ici : Karl Popper et Gaston Bachelard : retour vers la métaphysique Les pendules sont largement remises à l’heure concernant le rapport de Popper à la métaphysique : Enfin, l’article publie une nouvelle citation de Popper qui va dans le sens de ce que je publiais ici samedi : Et à propos de ce "dogmatisme" l’article continue en précisant : C’est intéressant car, dans cette dernière citation, Popper assume totalement ses jugements et ses partis pris ainsi que la valeur de la métaphysique comme machine à dé-dogmatiser. En tant que philosophe, Popper sait très bien que l’opposition entre réalisme et idéalisme est une question de parti pris métaphysique. On ne peut pas prouver le bien fondé du réalisme, pas plus que de l’idéalisme. On ne peut qu’opposer des arguments tantôt empiriques, tantôt logiques et la plupart du temps de sens commun.
  14. Autour de cette question de science et vérité, il est intéressant de citer Karl Popper ici (qui est, rappelons le, le philosophe des sciences préféré des zététiciens (même si, par ailleurs, très peu l’ont lu ). Citation extraite donc du tome 1 de l’ouvrage de Karl Popper Toute vie est résolution de problèmes (les remarques en italique et entre parenthèses sont de moi) : « Je suis, et de manière absolument partiale, en faveur du réalisme. (Comme tout bon philosophe des sciences sait que le réalisme est un parti pris métaphysique et il a l’honnêteté de la présenter comme tel) Cela dit, il existe une école idéaliste influente dans la mécanique quantique. Il existe en fait toutes les nuances imaginables d'idéalisme, un célèbre spécialiste de mécanique quantique (Erwin Schrödinger, Eugène Wigner, David Bohm ?... Effectivement les exemples de traces d'idéalisme (ou d'anti-réalisme) en physique quantique ne manquent pas) ayant même tiré de cette mécanique des conséquences solipsistes, et affirmer qu'elles ont découlé avec une nécessité contraignante. À quoi je répondrai simplement que, s'il en est ainsi, il doit y avoir quelque chose de faux dans la mécanique quantique, (Ah ben c’est facile ça Karl ! ) aussi admirable soit-elle et aussi excellente puisse-t-elle s'avérer dans son approximation de la vérité (Tiens ! voila Karl Popper qui nous explique qu’une des branches de la science la mieux vérifiée sur le plan expérimental est une "approximation de la vérité"… Patrick Froment sort de ce corps ! ) La mécanique quantique a résisté à des tests extrêmement sévères. Mais nous ne pouvons en inférer sa proximité à l'égard de la vérité que si nous sommes des réalistes. (Encore un parti pris mais glissé plus subrepticement ) La bataille autour du réalisme et de l'objectivisme, dans la théorie de la science, durera encore longtemps. Il envoie ici d'un problème ouvert et d'actualité. En même temps, c'est un problème qui, on l'a bien vu, conduis la théorie de la science au-delà d'elle-même, dans une certaine mesure. Mais j'espère avoir suffisamment montré quelle est ma position relativement à ce problème fondamental. (Dans ce dernier paragraphe, Karl Popper exprime bien le fait que que ces questions (science et vérité, réalisme, idéalisme…) renvoie à ce qui appelle un au-delà de la science (une métaphysique), que ce problème est fondamental mais qu’il n’est pas près d’être résolu… Et il me semble qu’il a raison !) »
  15. La très sérieuse encyclopédie Wikipédia (! ) est pourtant encore plus prudente que moi et parle de "forme de vérité" : source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Vérité_scientifique Dans le même article, Wikipédia nuance encore : Mais ta vision, cher Alx, me semble assez popperienne : Le popperisme est une conception épistémologique mais il y en a bien d'autres (là aussi Aurélien Barrau en parle dans son livre). ... Il y a l'instrumentalisme par exemple : https://fr.wikipedia.org/wiki/Instrumentalisme L'instrumentalisme n'est pas une position moins scientifique que le popperisme, il refuse simplement d'accorder d'emblée une portée ontologique (donc métaphysique) aux données de la science.
  16. Il semblerait que lorsque Lee Earle (qui était à l'origine de l'effet original) a vu la méthode développée par Tenyo, il s'est exclamé : "j'aurais aimé y penser". C'est, en tout cas, ce qui est indiqué dans la notice.
  17. Et même s'il choisit une pièce face visible, il y a quelques chances que ça fonctionne !
  18. Il y a un tour de cartes qui s'appelle "la savonnette" qui fonctionne un peu sur le même principe (on peut le faire avec des pièces aussi), il ne me semble pas que ce soit si facilement remontable. Mais encore une fois tout est question de présentation bien sûr.
  19. Waouh ! C'est une sensationnelle idée d'effet de mentalisme ça ! .... Dark Artifice... ... Chronos ! chuuttttt !!! (de toute façon c'est épuisé ! )
  20. Cela faisait bien longtemps qu’un tour Tenyo ne m’avait pas autant enthousiasmé ! De plus la méthode de forçage est aussi brillante que simple. Je la préfère largement à celle qui est utilisée dans la version scénique.
  21. L’ouvrage de Chris Thomas et Genis Carreras Philographique (Tana Editions) est une ressource intéressante pour trouver des définitions simples des mots en -isme. À relativisme nous trouvons ceci : Une définition qui correspond assez bien à celle d’Aurélien Barrau. Le mot "croyance" me semble, néanmoins, problématique (à mon avis un problème de traduction). Je suggérerais de remplacer "croyance" par "proposition" : On ne peut accepter aucune proposition comme vérité absolue, elle possède uniquement une valeur dans un certain contexte, un cadre ou une référence. Du coup ce mot "proposition" s’adapte autant avec ce qui concerne les opinions ou les croyances que les théories scientifiques (la théorie de la gravitation fonctionne dans un certain cadre de référence, idem pour la relativité générale ou la mécanique quantique).
  22. Vu comme ça ça pourrait presque être une fable illustrant une version gnostique de l’hypothèse du malin génie ! Le démiurge crée une réalité volontairement ambiguë et inaccessible que chacun interprète à sa manière (ça correspond assez bien à ce qui se passe dans le monde d’ailleurs). Dans sa vidéo Mr Sam évoque aussi l’exemple de la forme qui projette une ombre différente en fonction de l’endroit où on place la source de lumière. Encore un grand classique souvent utilisé pour illustrer la question du point de vue (ou de la perspective). Et il dit : « la vérité c’est cette forme là, c’est le cylindre, c’est pas le carré, c’est pas le rond » . Là aussi son propos pourrait être une illustration du mythe de la caverne (en plus avec une histoire d'ombres projetées ça le fait plutôt bien ). Oui, bien sûr, on peut aussi le dire comme ça. Pour moi c’est la deuxième leçon liée à ce genre d’image : 1) chacun a raison de son point de vue 2) chacun des observateurs n’a pas tout à fait raison ni tout à fait tort Et du coup ça devrait amener à la troisième conclusion : 3) ayant compris que chacun a raison de son point de vue et n’a pas tout à fait raison, ni tout à fait tort, chacun est capable d’intégrer et de comprendre le point de vue de l’autre. Ce qui ne signifie pas forcément la fin du désaccord ou du conflit mais, en tout cas, aide à mieux s’entendre et se respecter. Ce genre de dessin est d’ailleurs très souvent utilisé dans le cadre des médiations. C'est pas très bienveillant pour les zététiciens ça comme commentaire ! ... Mais j'aime bien ton idée : ils sont juste au mieux nécessaires. Le souci ou le paradoxe de la zététique c'est cette fixation justement sur la vérité, pardon... La Vérité (donc avec une notion d'exclusivité et d'universalité, c'est bien pour ça que le relativisme (quelle qu'en soit la définition) est un cauchemar pour un zététicien). Or, comme cela a déjà été dit par ici, la méthode zététique fonctionne bien avec des questions plutôt simples. Avec des questions complexes c'est... un peu plus compliqué ! Par ailleurs la science n'est pas La Vérité, la science est une méthode qui permet d'approcher une vérité... une vérité qui se dérobe sans cesse sous nos pieds !
  23. Oui ! Pour moi, c'est d'ailleurs tout ce que ce dessin veut dire : bien que n'étant pas d’accord, les deux personnages ont raison de leur point de vue. Point ! Ta longue digression d’octobre 2021 et la vidéo de Mr Sam glisse sur d'autres sujets (bien plus complexes et non moins intéressants) qui sont ceux de la légitimité des points de vue, de la vérité et du relativisme. Le mot relativisme est devenu un repoussoir parce qu’il est mal compris. Pour le commun des mortels ce mot signifie quelque chose comme « toutes les opinions se valent, il n’y a pas de vérité absolue ou universelle ». Or il s’agit là d’une caricature et d’une incompréhension du relativisme. Sur ce sujet, je renvoie à l’excellent essai d’Aurélien Barrau De la vérité dans les sciences et particulièrement à son chapitre 5 : Vers un relativisme cohérent et exigeant. Aurélien Barrau y donne une définition très précise du relativisme (particulièrement dans le cadre de l’épistémologie et de la philosophie des sciences) : Je limite la citation à la définition du relativisme car le propos est déjà dense mais je pourrais citer les 32 pages du chapitre 5 ici, on serait totalement dans le thème.
  24. Magnifique (et très émouvante) vidéo, Merci ! Elle illustre bien ce que nous avons déjà évoqué par ici (il me semble) : La mort est un processus. Plusieurs liens qui évoquent ce processus qui reste encore assez méconnu : Déjà un article de Science & Vie (désolé ! ) : La mort, c’est… : …un processus qui s’inscrit dans le temps Ensuite un article très spécialisé et très fouillé mais très intéressant par rapport aux conceptions de la mort d'un point de vue historique en occident (et plus particulièrement au tournant du siècle des Lumières) : La mort-instant et la mort-processus dans la médecine de la seconde moitié du siècle Et, enfin, une vision bouddhique tirée du Bardo Thödol, livre des morts tibétain : Dissolution progressive des éléments, résorption progressive des éléments (il semble que le concept de la mort vue comme un processus ait été appréhendé très tôt dans le cadre des sagesses traditionnelles orientales)
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