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Publié le (modifié)
Il y a 5 heures, Gilbus a dit :

Tu aurais accepté 400€ hors charges ?

Je sais que pas mal de gens tourne autour de 500€ plus les charges...

 

400€ Net (soit un peu plus de 800 TCC) est justement le prix de mon One Man Show quand je me déplace seul. Mais depuis deux ans je me déplace quasiment toujours avec mon technicien et le spectacle est à 1400€ TTC en tarif agence (Je sais que les tarifs sont tabou chez les magiciens mais vu que c'est affiché dans leur catalogue...)

Modifié par Spiouf
  • J'aime 5

Pour mieux comprendre le réel, il faut parfois passer par l'imaginaire...

http://sebastienfourie.monsite.orange.fr/

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Publié le

Bonjour à tous,

je suis tout frais sur ce forum, que je parcours avec beaucoup d'intérêt.  Concernant ce "fossé" qui existe entre professionnels et amateurs (dont je fais partie depuis quelques années) , j'ai essayé de suivre ce sujet et je comprends bien les positions des uns et des autres. J'ai déjà bien conscience que les uns vivent exclusivement de la magie, et que ce n'est pas correct d'usurper leur place.

J'aimerais donc savoir, au final, quelle position avez-vous concernant les amateurs désireux de faire quelques prestations sans pour autant grappiller le gagne-pain des pros? Quelle est la solution pour ceux qui veulent faire leurs armes, mais en respectant le travail des autres?

Car nous savons tous qu'il faut bien aller au charbon pour progresser!

Et en ce qui me concerne, je me sens vraiment freiné dans ma démarche car je ne veux ni être irrespectueux envers les pros, ni prétendre piquer leur place.

J'en profite pour rebondir sur le débat des tarifs qui cassent le marché: un amateur qui met le pied à l'étrier ne peut légitimement pas demander le même tarif qu'un pro, dont les prestas rodées seront 99 fois sur 100 meilleures que celles d'un bizut!

Qu'en pensez-vous?

  • Merci 1

Benjamin

Publié le
il y a 34 minutes, Benjb a dit :

un amateur qui met le pied à l'étrier ne peut légitimement pas demander le même tarif qu'un pro, dont les prestas rodées seront 99 fois sur 100 meilleures que celles d'un bizut!

Attention quand même à ne pas confondre "amateur" et "débutant" : il y a des amateurs qui ont un très bon niveau (le darwinisme se charge des professionnels qui ne sont pas bons, car ils ne peuvent rapidement plus en vivre :P).

"Amateur" est à prendre ici dans son sens étymologique (celui qui aime) et non dans le sens de "travail d'amateur" (celui qui fait preuve d'amateurisme).

La différence, comme tu l'as très bien compris, se situe dans le fait que le "professionnel" ne vit que de ses performances, alors que l'amateur n'en vit pas. "Pas du tout", la plupart du temps, ou, parfois, "pas seulement". Et c'est sur le cas de ces amateurs qui se font occasionnellement rémunérer que porte le débat courant.

Donc je dirais que non, un magicien amateur ne peut pas légitimement demander le même montant qu'un magicien pro. Cela n'a rien à voir avec la qualité respective de leurs prestations, mais plutôt aux charges et cotisations qui pèsent sur le professionnel.

Alors pour répondre (partiellement) à ta question (oui : tout arrive, même la fin de ma digression ! ;)), je te suggère de pratiquer la magie "gratuite" : dans ton cercle d'amis, dans la rue, dans les bars (au pire, tu te feras offrir une bière, mais personne ne t'en voudra !)...

  • J'aime 1

L'important, c'est que ça valide !

Publié le
Il y a 14 heures, Teddy a dit :

et elle a mis le seuil des prestations  bénévoles  à 8 par an maxi

  • LoL j'imagine que du coup on va inventer le concept de "Bénévole au black" !

Comme le dit très justement Darlone, c'est impossible à contrôler... On n'arrive déjà pas à contrôler les prestations payantes...

  • J'aime 1
  • Haha 3
Publié le

Le texte complet : https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000034679248&dateTexte=20180316

Notez que les prestations bénévoles ne sont limitées que dans le cadre des spectacles qui "s'assurent la présence physique d'au moins un artiste du spectacle percevant une rémunération".

En clair, cela concerne les prestations bénévoles dans des manifestations où se produisent également des artistes rémunérés.

Donc vous pouvez faire autant d'apparitions gratuites que vous le souhaitez, du moment que tous les autres artistes sont bénévoles également.

  • Merci 2

L'important, c'est que ça valide !

Publié le
Il y a 2 heures, Hugo. a dit :

Le jour où on acceptera de rémunérer les bénévoles, il y aura beaucoup plus de gens qui accepteront de travailler pour rien.

 

La tendance actuelle serait plutôt de tendre vers des rémunérations symboliques des salariés (quel que soit le domaine d'activité)...

Mais bon, c'est important les symboles.

  • J'aime 1
  • Merci 1

Un endroit où la main de l'homme n'a jamais mis le pied... (Alphonse Allais)

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    • Je crois surtout qu’une telle accumulation d’affirmations toutes plus invraisemblables les unes que les autres les feraient ricaner, s’ils en avaient cure.    J’ai déjà évoqué cela. Un exemple ici :  Par ailleurs Christian Delamorinière habituellement si « prompt » (c’est le cas de le dire) à dégainer une IA pour répondre à sa place lorsque ça l’arrange, ne fait pas ici cet « effort » dès lors que ça pourrait ne pas abonder dans son sens, exemple avec ce que peut relever ChatGPT du point de vue des éléments scientifiques sur cette affaire (qui pour moi je le précise n’en est pas une, à part l’analyse sociologique intéressante qu’on peut faire sur les croyances et la crédulité humaine) : ChatGPT : « Je vais te donner, de façon structurée et rigoureuse, les éléments scientifiques (tests, observations, preuves historiques et limites méthodologiques) qu’on peut invoquer pour soutenir l’hypothèse non-miraculeuse concernant l’image de Notre-Dame de Guadalupe. Je cite les travaux et rapports clés pour chaque point (les cinq affirmations les plus importantes sont sourcées). Résumé rapide (une phrase) : Les enquêtes historiques et techniques existantes montrent des indices compatibles avec une fabrication ou des retouches humaines (présence de pigments et retouches, témoignages d’experts-restaurateurs, preuves documentées d’altérations et d’interventions), et aucun test non-contredit et irréfutable n’a démontré une origine « surnaturelle ». 1) Matière du support et conservation — pourquoi la “longévité inexplicable” n’est pas une preuve suffisante Analyses historiques identifient le support comme une tilmatli / tissu composé (traditionnellement ixtle = fibre d’agave) mais certaines études postérieures ont trouvé des fibres plus stables (lin/coton) ou mélange. Les fibres d’agave « pures » se dégradent normalement en quelques décennies dans le climat de Mexico — l’existence d’un tissu intact depuis ~1531 exige donc une explication (restaurations, protection, remplacements partiels, conditions favorables), pas automatiquement un miracle. Faits documentés qui expliquent partiellement la conservation : image protégée derrière verre blindé, changements d’éclairage et de contrôle climatique au XXᵉ siècle, interventions de restauration historiques (nettoyages, ajout de cadre, etc.). Ces mesures réduisent l’argument « ça n’aurait pas dû survivre ». 2) Preuves de retouches, additions et interventions historiques Documents et enquêtes (rapports de peintres en 1751, note d’un restaurateur en 1946, rapport de José Sol Rosales en 1982) signalent retouches visibles (ajout/suppression de la couronne, placages d’or/argent sur certains éléments, retouches locales). Ces interventions humaines montrent que l’image a subi modifications — ce qui affaiblit l’argument que l’ensemble de l’image est « intacte et miraculeuse ». Incidents historiques (taches d’acide en 1791, explosion d’une bombe en 1921, déplacements/encadrements multiples) sont attestés et documentés ; l’existence de copies et de manipulations rend plausible qu’au fil du temps on ait effectué réparations/restaurations. 3) Analyses pigmentaires et techniques (ce qu’on sait / ce qu’il faudrait) Tests publiés (examens visuels, microscopiques, photos infrarouges) ont montré des zones retouchées et, selon certains experts, des pigments et une préparation compatibles avec des techniques humaines (tempera/tüchlein). L’étude infrarouge de Philip Serna Callahan (1979–1981) n’a pas trouvé d’explication miraculeuse pour la conservation des zones « originales », mais a identifié des retouches visibles et des différences de matière. Méthodes scientifiques rigoureuses à appliquer (ou dont l’absence est critique) : cartographie non destructive (XRF, hyperspectral imaging), micro-spectroscopies (Raman, FTIR), SEM-EDS pour composition élémentaire, analyses de couches (micro-stratigraphie) et datation AMS (radiocarbone) sur fibres non-essentielles. Si ces tests montrent pigments, liants et stratigraphies compatibles avec peinture humaine du XVIᵉ siècle et/ou matériaux introduits plus tard, cela supporte fortement l’origine humaine. À ce jour, il n’existe pas de publication largement acceptée présentant un jeu complet, moderne et indépendant de ces analyses sur l’ensemble de l’objet (ou du moins ces données ne sont pas toutes publiques). 4) Études sur les « reflets » dans les yeux et pareidolie Certaines études ont affirmé trouver des « images » miniatures dans les yeux (figures des témoins). Les critiques scientifiques montrent que ces images sont très faibles, sujettes à pareidolie (reconnaissance d’images dans des taches) et que l’interprétation n’est pas reproductible ni robuste : ce type d’« evidence » n’a pas de valeur probante forte en l’absence d’une méthodologie statistique stricte. 5) Approche historique et iconographique L’enquête historique (relevés, témoignages du XVIᵉ–XVIIIᵉ siècle, débats entre religieux) montre que depuis le début il y a eu des accusations que l’image était peinte par des humains (témoignages citant un peintre « Marcos/Marcial » au XVIᵉ siècle). Les rapports d’experts en peinture (1751) et les analyses iconographiques modernes fournissent des alternatives historiques plausibles à l’explication miraculeuse. Ce qu’il faudrait pour “prouver” de façon scientifique qu’il n’y a pas de miracle (critères de rigueur) : Pour renverser définitivement l’attribution miraculeuse (dans une logique scientifique), il faudrait un jeu complet et public d’analyses reproductibles, indépendantes et multi-modalités : Datation directe (AMS radiocarbone) d’un fragment de la fibre (ou d’un fil marginal non essentiel) — établir l’âge du support. Cartographie chimique non destructive (XRF, hyperspectral, FTIR, Raman) couvrant l’ensemble pour lier pigments/éléments à matériaux connus. Analyses micro-stratigraphiques (coupe en section microscopique) montrant couches de préparation, liant, pigments et retouches datables. Contrôle de l’altération (analyses de dégradation) pour comprendre pourquoi certaines zones sont conservées. Publication complète et revue par pairs permettant reproduction et critique. Absence d’un de ces éléments (surtout l’absence d’AMS daté ou d’un jeu public et indépendant d’analyses) signifie que l’argument « inexplicable scientifiquement = miracle » est méthodologiquement faible. Limites et mise en garde méthodologique Accès et échantillonnage : la basilique contrôle très strictement l’accès — procédures invasives (prélèvement pour AMS, micro-coupe) sont politiquement et religieusement sensibles; l’absence de tels prélèvements limite les conclusions définitives. Preuves négatives : montrer que l’on ne voit pas d’explication naturelle complète n’est pas la même chose que prouver un miracle. La charge de la preuve scientifique pèse sur celui qui affirme l’exceptionnel. Interprétations contradictoires : plusieurs études (et auteurs) arrivent à conclusions différentes selon méthodes, expertise et déclarations. Il faut privilégier analyses reproductibles et données ouvertes. Conclusion synthétique (ce que la science rigoureuse peut raisonnablement soutenir aujourd’hui) Il existe des preuves historiques et techniques d’interventions humaines (retouches, ajouts, nettoyage, modifications documentées). Des études techniques (photos IR, examens microscopiques, analyses conservatoires) ont identifié des pigments et des signes compatibles avec un travail humain sur au moins une partie de l’image. L’argument « la tilma aurait dû se décomposer » perd de sa force quand on tient compte des matériaux identifiés, des interventions historiques et des mesures de conservation. Il n’y a pas (à ma connaissance, dans la littérature publique et peer-critique) de série complète et indépendante d’analyses modernes et invasives qui établissent irrécusablement une origine miraculeuse ; inversement, il existe des analyses et arguments plausibles en faveur d’une fabrication ou de retouches humaines. »   Lequel ? La Bulgarie ? 
    • Merci beaucoup @Sébastien MACAK (Splitter). 🙏
    • Apparitions de Guadalupe : des preuves matérielles qui désarment la science :  
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