Aller au contenu
Pas de pub non magique pour les membres du Cercle VM. Clique ici pour en savoir plus !

Magie Nouvelle


Recommended Posts

Ma définition préférée de la magie est celle d'Henning Nelms :

"L'Art de la Magie consiste à créer l'illusion de l'impossible".

Pourquoi c'est ma préférée :

- on classe d'emblée la Magie comme un Art.

- Pas de référence au magicien ou aux conditions d'exécution, mais simplement à ce que l'effet doit être.

Dans cette définition de la magie, la Magie Nouvelle ne s'en distingue pas.

Melvin

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Pas de pub non magique pour les membres du Cercle VM. Clique ici pour en savoir plus !

Je suis comme toi, Melvin, je respecte l’opinion des magiciens « nouveaux », mais ils ne réussissent pas à me convaincre totalement de leur nouveauté.

S’il faut un manifeste de trente pages pour expliquer la "magie nouvelle", c’est qu’il y a un problème.

« Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément » (Nicolas Boileau-Despréaux)

C’est la façon de présenter qui est nouvelle mais ce sont toujours des tours qui sont proposés.

Ce n’est pas parce qu’une femme danse avant de léviter que c’est nouveau (Cela dit, c’est une très belle interprétation). L’histoire de la magie est riche en exemples de toutes sortes d’évolutions. Philippe Saint-Laurent consacre un chapitre de cinquante pages aux femmes volantes dans son livre Les Entresorts Tome II. Éd. Georges Proust. 2013. Il écrit que la danse volante a été créée en décembre 1878 comme en atteste une critique d’un journal londonien, et présentée le 8 avril 1880 au théâtre du Châtelet.

Dans la "magie nouvelle", la magie serait un outil au service d'une narration, en opposition avec la "magie moderne" (définie par Robert-Houdin il y a plus de 100 ans !) ou "le magicien est un acteur qui joue le rôle d'un magicien" et fait croire qu'il a des pouvoirs.

C’est très bien de chercher d’autres formes d’interprétation avec une narration, mais c’est loin d’être une révolution.

Et mélanger plusieurs formes d’art à la magie ne date pas d’aujourd’hui.

Dans un avenir proche il est probable que la "magie nouvelle" sera le Pont Neuf comparé au viaduc de Millau.

P.S.: Dans la rediffusion du PGCDM de vendredi, Pierric a été très bon, sa présentation est originale et d'après la définition ce ne serait pas de la magie nouvelle ? Mince alors ! Il y a encore un "truc" qui m'échappe.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

La "magie nouvelle", C'est de la magie et donc c'est très bien... D'une part parce que si l'effet existe sans magicien, c'est plutôt une bonne nouvelle quand je pense à certains magiciens, et d'autre part parce que c'est toujours des subventions que n'auront ni les danseurs contemporains ni les théâtreux expérimentaux... Quitte à ne rien piger à un spectacle, autant que ce soit de la magie.

Par contre, si les chroniqueux journalistocs pouvaient arrêter de dire que la magie se dépoussière à chaque fois qu'ils font un article sur un truc magique se serait bien aussi, parce qu'à force de dépoussiérer, j'ai peur qu'il ne reste plus grand chose.

Zappy (Pis la poussière, ça devient de la patine... Et c'est beau aussi la patine, on en trouve pas sur les meubles Ikea...)

Modifié par Zappy

PAS DE PANIQUE!

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

On nous a déjà fait le coup avec le mentalisme, qui, surtout, ne veut rien à voir à faire avec la magie mentale et se situe bien "au-delà".

Alors que les mentalistes font des prédictions, simulent la lecture de pensées... et empruntent la quasi totalité de leurs techniques aux magiciens voire très souvent à de très vieux magiciens.

Avec la magie nouvelle on a l'impression, là aussi, qu'on veut simplement doter la magie d'une nouvelle robe.

Melvin

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

J'ai reçu ma première claque sur cette notion d'effet magique autonome lors de ma première vision de "Vibrations" à Chaillot. Une balle tombait du plafond vers le sol (jusque là tout va bien), mais au lieu d'accélérer, elle ralentissait, jusqu'à s'arrêter avant de toucher le sol. Noir.

J'ai adoré le principe, l'idée, la nouveauté.

Un autre célèbre ralenti : un sketch des clowns (vus à la Piste aux Étoiles, de mémoire « Les Bario » dans les années 60 ?) qui se battent, l’un avec un couteau, l’autre avec un pistolet. Le premier lâche le couteau « qui tombe au ralenti » et un peu après l’autre clown lui tire dessus. La balle sort du pistolet toujours au ralenti et arrive doucement dans la bouche de son adversaire (qui recrache la balle en disant Pan !)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

- Magie Moderne (celle de Robert-Houdin) : le magicien joue à être magicien. C'est lui qui se revendique responsable de l'effet magique. (En magie pour enfants, c'est parfois l'enfant qui va jouer ce rôle.)

- Magie Fantastique : l'objet est porteur de l'effet magique. Le magicien commence à laisser sa place à un passeur, un conteur ou un collectionneur.

- Magie Nouvelle : l'effet magique se produit sans que quiconque en revendique en être l'auteur. L'effet existe et ça suffit.

Aucune de ces magies n'a pour vocation de prendre la place de l'autre. Ces trois types de magie (et il en existe plein d'autres) cohabitent et sont la preuve de la bonne vitalité de notre art.

Prochaine étape ? Un seul et même public qui répondra présent, quelque soit le type de magie proposé.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Rejoins la conversation !

Tu peux publier maintenant et t'enregistrer plus tard. Si tu as un compte, connecte-toi maintenant pour publier avec ton identité.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Vous avez collé du contenu avec mise en forme.   Restaurer la mise en forme

  Only 75 emoji are allowed.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédemment saisis, a été restauré..   Effacer le contenu

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.



  • Pas de pub non magique pour les membres du Cercle VM. Clique ici pour en savoir plus !
  • Messages

    • « Si vous voulez… »   Dear Jean, « Si vous voulez… », suivi d’une pause dramatique Slydinienne, puis d’une vérité plus ou moins assassine, c’était votre phrase récurrente, votre tic verbal. C’était le signe de ralliement, le début des hostilités, l’entrée dans la Merlinosphère. « Si vous voulez », c’était comme le « Say Please » de Goshman, le « It can’t be done any slower » de René Lavand,  le « Watch! » de Richiardi. Dès que le premier « si vous voulez » fusait, ça ne rigolait plus et il fallait se préparer à la suite.  Si vous voulez…  Ben oui Jean, on voulait bien. On voulait bien venir chez vous pour la bonne bouffe, l’apéro à la carte et le menu confectionné sur mesure, par vos soins : les mêmes mises en pages, les mêmes polices de caractère que Mad Magic, mais un numéro spécial rien que pour vos invités ! On repartait gonflés d’importance, une relique entre les mains et des idées plein la tête.   On voulait bien venir pour une anecdote « c’était mieux avant », ou savoir s’ « il était gentil Slydini ?». Et puis, au cours de la soirée, cueillis comme les spectateurs qui ne voyaient pas la boulette partir, on découvrait que c’était vous qui posiez le plus de questions. Le passé restait à sa place et vous partagiez le dernier spectacle vu à Londres, le futur voyage planifié  avec votre bénite Patricia, ou votre enthousiasme pour le miraculeux Yann Frisch, grâce à qui c’est mieux maintenant aussi.   Ben oui Jean, on voulait bien.    On voulait bien venir chez vous avec la timide intention de vous acheter tel ou tel ancien numéro de Mad Magic ou autre livre. En serrant un peu les fesses, parce qu’avec vous, on ne rigolait pas avec le pognon. Un sou est un sou, voire deux, en comptabilité Merlin. Et puis on ressortait toujours content : d’abord, vous vous êtes sans doute fait arnaquer sur tous vos livres, ils valent chacun trois fois leur prix. Ensuite, parce que votre sens de l’accueil et de la fidélité sont toujours restés hors-commerce.    Ben oui Jean, on voulait bien.    On voulait bien être littéralement convoqué  (car il n’y a pas d’autre mot) chez vous, après votre visionnage de « In & Of Itself » de Derek DelGaudio. « Et je vous préviens, il n’y aura pas de vin car j’ai des questions précises à vous poser et je souhaite rester concentré ». Nous sommes restés concentrés, les questions ont été posées, et puis il y a quand même eu un peu de vin après.    On voulait bien se rappeler, au fil des visites, que derrière « Tonton Merlin », ultra-organisé et un brin cabotin, se cachait l’hypersensible Jean. Il fallait le mériter, celui-là. Une routine en plusieurs phases. Ce Jean-là, c’était l’artiste à fleur de peau. Il ne parlait plus de la meilleure façon de négocier son cachet ou ranger ses ballons, mais de spectacles passés et à venir, du métier d’artiste et de sa finalité sur Terre. Son œil scintillait à l’évocation du music-hall. Il s’embuait parfois aussi.    Ben oui, dear Jean, on voulait bien.   Et on aurait bien voulu encore un peu plus longtemps.     Sébastien Clergue 
    • Le livre sur le pouvoir de la narration magique (que je lis actuellement) offre un certain nombre de méthodes, considérations, exemples qui rentrent effectivement dans le storytelling.  Je suggère à celui qui serait intéressé le livre de Nancy Duarte "Vibrations" : (Vibrations: Transformez vos présentations en histoires visuelles pour captiver et conquérir votre auditoire : Les secrets des plus grands orateurs).  Un ouvrage très agréable à lire, très illustré et apportant de nombreuses illustrations de ce storytelling (avec chaque fois une analyse de la structure) : discours de Reagan après le drame de Challenger, Steve Jobs, Martin Luther King, une conf de Richard Feynman sur la physique,... On y parle de "présentations" en tressant le parallèle avec la dynamique de la musique : le rythme, les moments forts, les règles à respecter... des analyses qui sont parfaitement cohérentes  avec le livre ci-dessus. Notre approche du "Story telling" doit s'inspirer de multiples sources (pas nécessairement magiques) car l'art et la "manière de raconter une histoire" est en définitive universel et s'applique à toutes sortes de circonstances.  Le livre Scripting Magic de Peter Mc Cabe (Vanishing Inc.) m'est aussi d'une grande aide : beaucoup d'exemples appliqués à la magie avec le détail du discours associé et l'explication de la plupart des tours. Excellent !   
    • Effectivement, modifier la préparation peut solutionner le problème ^^ Mais j'aime bien comprendre en 1er lieu la description de l'auteur, et ensuite si besoin, trouver des alternatives. Clairement pour Daortiz, il a amené ce genre de style à un tel niveau...c'est l'autre extrémité de celle du magicien tiré à 4 épingles avec une gestuelle millimétré Merci encore, et effectivement le principal est de s'approprier les tours, après tout c'est comme ca que chacun d'entre eux ont évolué !
  • Statistiques des membres

    • Total des membres
      8177
    • Maximum en ligne
      4524

    Membre le plus récent
    Darwin SANH
    Inscription
  • Statistiques des forums

    • Total des sujets
      83.6k
    • Total des messages
      677.7k

×
×
  • Créer...