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[Vidéo] Le Magigazine 41: Irréel, Douceurs Mentales, Bill to marker, Fantastique


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Husk :

"La Magie Bizarre, quoiqu'en dira Mister Chelman, continue (en moi, et je dis bien en moi) de véhiculer malgré tout une dimension toujours plus ou moins liée avec le mortuaire au fond. Les termes "Magie Fantastique" me semblent eux plus ouverts sur des univers plus larges en utilisant tous les ressorts fabuleux qui composent la Magie Bizarre".

Je suis du même avis. Mais je pense qu'une expression ne remplace pas l'autre. Les deux peuvent coexister pour définir des univers différents.

- "Benoît Drager, bon ça se prononce "Dragueur", "Draguerre" ou "Dragé" ?"

Oui, au fait, comment qu'on dit ?

- "Marlo, pour les tours d'horloge heu vous considérez ça poussiéreux ? Car perso je trouve qu'il a deux petites bombes en tours d'horloge".

Ah, ça c'est sûr, et de sacré bombes.

Melvin

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citation de Melvin :

"Ben moi j'avais vu Christopher nous présenter en conférence de belles et très élaborées routines de magie Fantastique. ça m'avait beaucoup plu. C'est d'ailleurs Antoine Salembier qui avait écrit la préface de son livret."

Merci de le rappeler Melvin !

Thomas devrait (dès que j'aurai le temps de m'y mettre) ressortir ces notes en PDF ... vous aurez ainsi en quelque sorte la genèse des débuts de "Fantastique" et vous pourrez apprécier à sa juste valeur tout le travail accompli par Antoine !

Modifié par christopher

Christopher

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Je me souviens d'un jeu de société Christopher, et un effet de conte, avec un forçage malin. Oula, c'est il y a un moment...1999 ??

Smart bastards magazine, c'est bientôt...

 

"Les magiciens sont en concurrence car ils prennent des parts du gâteau, alors que mon but est de faire grossir le gâteau." Kostya Kimlat

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Merci Christopher pour ce poste sympathique sur mon travail.

C’est vrai que Christopher est le premier à avoir profité de mes premières idées sur les carrés magiques et sur les forçages en tout genre, notamment sur les contes de fées.

A l’époque, travaillant sous la tutelle de Christian Chelman, j’avais développé tout le travail sur les carrés magiques rectangulaires et j’avais monté toutes les routines de « Labyrinthe » que l’on retrouve dans « Fantastique ».

Christopher, subjugué par l’idée, m’avait emprunté le jeu pour le présenter aux « fruits d’or ».

A son retour, il me demanda l’autorisation d’utiliser ces principes et idées pour une nouvelle conférence. Je lui ai donc expliqué en détails, la construction de ces matrices spéciales.

Je mettais donc en place les carrés magiques pour sa routine sur les contes de fée (Idée issue de mon jeu Labyrinthe) et les carrés magiques pour Stargate.

Il a repris également « Conte à rebours », réalisée pour une étude demandée par Christian et je sais qu’il eut beaucoup de succès lors de ses conférences.

C’est probablement de ce forçage que parle Calix et c’est vrai que c’est une arme redoutable à qui sait bien l’adapter !

Christopher me demanda de publier aussi les « îles fortunées », et mon illustrateur Yannick redessina une carte tout spécialement pour lui. Ce fut pour lui, là aussi, un succès commercial !

J’ai monté beaucoup de système notamment sur des principes binaires pour des routines qu’il voulait mettre en place comme « Magic mix max » ou les cartes à associations et symboles. C’est une des techniques que je maitrise le mieux et j’en parle beaucoup dans « Fantastique ».

Je suis très heureux qu’il ait repris mes techniques ou certaines de mes routines à l’époque, car cela m’a permis d’avoir un retour notamment sur le public de magiciens.

Ce fut pour moi, une période très riche magiquement et je suis heureux qu’elles aient pu profiter à Christopher.

Tu comprends donc maintenant, Melvin, pourquoi j’ai préfacé cet ouvrage et c’est en cela que les notes de conférences de Christopher sont à la « genèse » de « Fantastique » !

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pour mettre les choses à leur place voici la préface d'Antoine quelque peu différente du texte qui précède.

J'ai adoré avoir des élèves de l’acabit d'Antoine et je jubile quand l'élève dépasse le maître car c'est le but de tout enseignant ...

PREFACE

Cela fait maintenant plus de dix ans que je connais Christopher. A mes débuts, je l’ai eu comme professeur de magie. Au fil du temps, les cours ont laissé place à des échanges et des discussions. Ce n’est plus l’élève qui écrit cette introduction, mais l’ami et le collaborateur.

Avant d’être magicien professionnel, j’étais étudiant en mathématiques. Inutile de vous expliquer d’où me venait cette folie des carrés magiques.

Amateur de mentalisme, j’ai donc étudié les différentes sortes de carrés, ceux de Gardner, ceux de Mary Tommich, ceux de Chelman, leurs formes ésotériques et mathématiques, les systèmes binaires de Boudreau.

Que des maths me direz-vous, mais bien peu de magie !

C’est là que Christopher a fait fort ! Il a su mettre son originalité, sa créativité, son génie au service de mes quadrillages noyés de chiffres. Sa matière était si dense qu’une nouvelle conférence sur le sujet s’imposait. Mais quelle conférence ! ! ! La première du genre.

Lors de sa première série de conférences, c’est surtout le technicien qui parlait. Ici, c’est le créatif débordant de contes et de fables qui a écrit ces notes, une facette qu’on lui connaît bien !

Entrez dans son labyrinthe d’histoires, laissez-vous porter par cette nouvelle forme de " magie bizarre ", elle est crée pour vous et à votre portée.

Que tous ces chiffres ne soient pas un obstacle à votre curiosité, contemplez les comme les simples éléments de sa « matrice ».

Bon voyage….

Antoine Salembier septembre 1999.

Christopher

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Pour les contes de fées/fantastique :

Il y a en gros 3 catégories :

-Le réel : ça se passe dans un univers comme le nôtre, et même si cela peut être dépaysant si cela ne se passe pas chez nous, on peut y croire.

-Le merveilleux : les fameux contes de fées : là, personne n’y crois réellement, mais on peut trouver cela plaisant si c’est bien fait.

-Le fantastique : c’est dans le réel, mais il y a une chose qui dérape à un moment donné, et on a l’intervention de forces inconnues qui vient perturber le réel. Mais on n’en est pas vraiment sûr… cela pourrait être celui qui en est le témoin qui a perdu la boulle ? Ou une erreur d’interprétation ? Ou…autre chose, de beaucoup plus inquiétant…

Une autre différence entre fantastique et merveilleux, qu’on m’a donnée :

Dans le merveilleux, on sait ce qui s’est passé : la sorcière a lancé un sort, car elle n’est pas invitée au baptême…

Dans le fantastique, on ne sait pas de façon certaine, ou on n’est jamais sûr…et c’est finalement beaucoup plus inquiétant, ou prenant…

Un même sujet peut être traité sous les trois aspects, dans trois histoires différentes…

Pour les « artefacts » vieillis ou non :

Ben, ça dépend comment on raconte.

J’étais le WE dernier à une fête médiévale, ou deux conférenciers ont parlés, l’un des systèmes de mesures au moyen-âge et des bâtisseurs, l’autre de l’archerie.

Le premier, bien que vêtu de façon médiévale, n’était pas dans un rôle médiéval :

C’était quelqu’un du 21ième siècle, présentant à un public de notre temps comment on faisait des églises et cathédrales au moyen-âge…

Il était dans notre temps, et nous montrait donc des objets anciens, ou plutôt des reproductions, vu que ce type d’objet ne sort guère des musée…

Présenter des objets neuf en prétendant qu’ils étaient authentiques, dans ce cas, aurait été malvenu.

Il nous montrait sa canne d’architecte, neuve, fabriquée « sur le modèle de … ».

Le second conférencier jouait un rôle : il a parlé de son enfance en 1142, de la façon dont son père, pauvre, l’avait vendu à une troupe de mercenaire pour qu’il y fasse son apprentissage, de son maitre qui lui avait donné son premier arc, prise de bataille sur un cadavre etc…

Dans ce contexte, nous sommes dans le récit.

Présenter un objet qui a 1000 ans, ou une reproduction de cet objet tel qu’il est actuellement serait une aberration :

Il avait un arc presque neuf, et des flèches forgées de l’année…

On voit que suivant le type de spectacle (immersif ou démonstratif), on n’a pas les mêmes exigences vis-à-vis du matériel.

Mais se tromper de matériel aurait été dommage…

Autre exemple :

J’ai un costume de bouffon, que j’ai fait faire par une couturière habile.

Quand il a fallu choisir la teinte du costume (enfin, les teintes, il y a plusieurs couleurs…), j’avais plusieurs choix :

-Des couleurs pastel et délavées, vu que depuis le 13ième, la couleur à eut le temps de passer. Beaucoup de costumes qu’on voit dans les reconstitutions médiévales sont avec des couleurs passées, car « c’est ancien » !

Et effectivement, les tissus qui nous restent de ces époques, pour la plupart, ont des couleurs passée…

Et quoi de plus normal : il y a eut 1000 ans ! cela donne au contraire une idée de l’éclat des couleurs, quand c’était neuf !

-Ou des couleurs vives, neuves.

J’ai pris les vives, car je ne fais pas de conférence sur le costume du bouffon, en exhibant des pièces historique, mais j’incarne un bouffon du 13ième, assez fortuné pour s’acheter un costume de qualité.

Donc, mon temps de narration est le 13ième, on y est, on y parle au présent de ce qui s’est passé au 13ième…

Et la teinte du tissus, en ce temps-là, dépendait juste de la fortune du client : plus il faut de bain pour avoir une teinte vive, plus c’est chers.

Je joue un bouffon de qualité, donc j’ai de l’argent, ou mon seigneur en a, et faisant un métier ou l’apparence est primordiale, je dois avoir des couleurs éclatantes…

Donc mon costume n’a pas l’air d’avoir 800 ans ;)

Donc, suivant que le conteur va être de notre époque ou non, on peut/doit définir un état du matériel : vieilli, ou pas.

Dans les deux cas, le matériel est authentique, mais c’est le spectacle lui-même qui ne se passe pas à la même époque…

Pour une ambiance fantastique, donc accrochée à notre réalité et notre temps, il semble plus facile d’avoir un discours démonstratif, c’est-à-dire qu’on ne joue pas à être à une époque donnée, mais qu’on est à notre époque, ici et maintenant, et on parle d’un temps passé.

Du coup, les objets, sauf s’ils sont présentés comme des reproductions, gagnent à avoir l’air aussi vieux que le seraient un objet parvenu à notre 21ième siècle.

C’est juste une question de cohérence.

Si on ne peut pas se dégotter un objet d’apparence authentique, Google est ton amis :

On peut par exemple imprimer sur papier moderne, une carte qu’on a trouvée sur le net, ou photocopiée dans une bibliothèque poussiéreuse…

Cela permet de justifier la reproduction, mais il ne faut pas hésiter à l’expliquer :

Sinon, le public pourra se moquer de notre « parchemin du Xième » sur papier canson…

Par contre, si ce sont des reproductions, l’original qui est reproduit doit avoir l’air authentique, lui.

C’est ce qui me troublait dans des tours comme « l’institut », par exemple :

On est sensé présenter un carnet authentique de l’hôpital, mais on voit bien qu’il est imprimé, et non écris à la main… donc c’est une reproduction…. Mais réécrite, puisqu’on a juste mis une police cursive, à la place de copier les pages du bouquin réel écrites à la main… il faut dire pourquoi… et c’est moins précieux, du coup, qu’avec un carnet authentique…

Il faut donc bien voir le contexte non seulement de notre histoire, mais de la façon de la raconter, pour que le matériel soit cohérent.

S’il n’y a pas de cohérence, on retombe dans les décors de théâtre peint sur une toile :

Il va aider à entrer dans l’histoire, mais personne ne dira qu’il est vrai… donc, on est au théâtre, pas dans la réalité…

Le fantastique gagne à être dans la réalité, s’il s’égare trop dans la fiction, il devient merveilleux, au mieux.

Bon, ceci dit, même si le sujet m’intéresse, je n’ai pas les moyens d’acheter le coffret de marchand de truc, donc merci au magazine de nous en avoir parlé à son tour :)

Gilbus

Quand le magicien montre la lune avec son doigt, le public regarde le doigt...

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Gilbus : "Donc, suivant que le conteur va être de notre époque ou non, on peut/doit définir un état du matériel : vieilli, ou pas".

Gilbus est toujours très complet et très rigoureux et comme il le résume bien, tout ne doit être que cohérence.

Je pense cependant que tu as oublié un dernier aspect : faire imaginer au spectateur qu'on remonte le temps à l'époque de .... Et là les objets doivent être neufs et non vieillis.

Intéressantes ces interconnections de ce trio Chelman / Christopher / Salambier.

Antoine : tu avais lu le "Magie sur Imaginaire de Daniel Rhod ?

Modifié par Melvin

Melvin

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pour mettre les choses à leur place voici la préface d'Antoine quelque peu différente du texte qui précède.

J'ai adoré avoir des élèves de l’acabit d'Antoine et je jubile quand l'élève dépasse le maître car c'est le but de tout enseignant ...

Quelque chose m'échappe, remettons donc les choses à leur place et rendons à César....

A l'époque, Mary Tomich et moi-même, nous nous amusions avec le potentiel des carrés magiques (voir the Altar Flame, Capricornian Tales, Hauntiques et Légendes Urbaines)

A cette époque, peu de gens s'intéressent à la magie bizarre. Aujourd'hui, on a l'impression que tout le monde pratique ou n'a fait que ça dans sa vie, ce qui est très loin d'être vrai...

C'est bien Antoine Salembier qui crée cet effet avec les carrés magiques - exercice de style imposé dans mon cours - et Christopher qui en fera une adaptation. Ma mémoire est encore bonne. Ou alors le whisky Octomore 5 ans d'âge que je viens de déguster est vraiment trop fort.

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