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Il y a un truc... je pense qu'il faut faire des tours assez simple pour ne pas que le spectateur pense que c'est impossible du style dans quel main ou deviner la face du dé..., puis après donner éventuellement une fausse explication style je l'ai vu à ta gestuel, dans tes yeux, à la PNL... le spectateur vous croira sûrement ou mettre çà sur le compte de la chance.

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Réponse intéressante, puisqu'elle met en évidence des façons très différentes d'aborder la magie... 

Il y a 11 heures, Karl DELLIS a dit :

Soit tu deviens un comédien qui fait de la magie. Tu crée un personnage, une ambiance, un thème. Il devient alors évident que la pièce que tu joues est plus importante que la technicité de ta magie.

Un bon exemple est Eric Antoine. Après un de ses sketches, j'imagine mal que le "il y a un truc" soit prononcé par quelqu'un...

Mais c’est très difficile. Il faut savoir être comédien, écrire ses pièces…

Tu semble dire (mais peut-être que j'interprète mal ?) que l'aspect divertissement est plus important que l'aspect magique. 

Tu sais combien je suis attaché à "la présentation" comme on dit, ou aux possibilités de mélanger d'autres disciplines avec la magie. 

Mais la magie, pour rester de la magie, ne peut à mon sens passer derrière une autre discipline, où même derrière sa propre présentation. 

La magie à sa valeur propre, qui est l'émotion magique, que l'on ne retrouve dans aucun autre art vivant. 

Sans l'émotion magique, il reste un peu d'étonnement, ou d'admiration pour la dextérité, mais plus vraiment de magie... 

L'émotion magique, c'est ce qui arrive quand l'intellect du spectateur baisse les bras, face à l'impossible, et du coup permet justement au sentiment de merveilleux de s'épanouir. 

Je ne suis pas vraiment magicien, mais je vais m'abritter derrière un livre que je suis en train de relire (je l'avais lu en anglais, le lire en français est un vrai bonheur....) et qui semble assez consensuel chez les magiciens : Strong Magic. 

Bon, j'avais ce genre d'idées bien avant qu'il écrive son bouquin, mais j'aime bien qu'on soit d'accord avec ce que je pense... 

Dans ce livre, Ortiz fait bien une distinction entre l'intellect, qui SAIT qu'il y a un truc, et l'émotionnel, qui lui à ENVIE de merveilleux. 

C'est pourquoi, quant on a donné un bon coup de massue d'impossibilité à l'intellect, l'émotion magic apparaît. 

En ce sens, on ne peut pas considérer la magie comme un effet spécial de théâtre, car justement, en magie, l'impossible doit arriver RÉELLEMENT pour notre public. 

Au théâtre, la fameuse suspension de l'incrédulité fait qu'on accepte les choses saugrenues pour profiter de l'histoire. 

Ainsi, la toile peinte devient une vraie forêt, et la vedette qu'on sait être très riche devient une mendiante mourant de faim : on accepte d'y croire volontairement. 

Mais pas en magie ! 

La magie doit, pour faire son effet au spectateur, être réelle. 

La pièce n'est vraiment plus là, la carte perdue est vraiment retrouvée, les chaînes cadenassées sont vraiment tombées. 

On n'en est plus à faire semblant d'y croire, le spectateur doit être FORCÉ d'y croire, car ça se passe devant son nez, pour de vrai. 

C'est là que l'émotion magique arrive, et submerge le spectateur : la magie, pour moi, n'est pas consensuelle, elle est violente ! 

Enfin, quand ça marche.... 

Pour moi, et pour répondre à ton argument, Éric Antoine est davantage un humoriste qui utilise la magie qu'un magicien. 

Cela n'a rien de péjoratif, être humoriste est tout à fait honorable. 

Mais son humour va écraser la magie, la ramener à la trivialite d'une "simple" tricherie. 

Si on compare à Tamariz, par exemple : Tamariz à également un personnage exubérant. Mais tout dans ce personnage, est au service de la magie : il amène l'effet, il s'efface au moment de l'effet, il sublime l'effet ensuite... 

Tout, dans ce que fait Tamariz est au service de la magie.  

Il faut faire attention quand on choisi son modèle... 

il y a 15 minutes, Julien COLSON a dit :

Il y a un truc... je pense qu'il faut faire des tours assez simple pour ne pas que le spectateur pense que c'est impossible du style dans quel main ou deviner la face du dé..., puis après donner éventuellement une fausse explication style je l'ai vu à ta gestuel, dans tes yeux, à la PNL... le spectateur vous croira sûrement ou mettre çà sur le compte de la chance.

C'est une solution que j'utilise aussi parfois, mais dans ce que tu dis, tu semble en rester là, alors que justement, c'est une porte d'entrée dans l'esprit du spectateur, pas un aboutissement... 

Si le spectateur met ça sur le compte de la chance, très bien, mais où est l'émotion magique ? 

Tu peux profiter de la porte "rationnelle" ouverte dans son esprit, pour lui proposer ensuite une chose plus improbable, puis une chose extrêmement improbable, puis une chose statistiquement impossible ! 

Bref, l'emmener progressivement vers l'impossible... 

Un magicien qui refuse de faire des choses impossible, dont les spectacles ne visent pas le miracle, est-ce ce encore un magicien ? 

Bien sûr, que nos spectateurs savent qu'on triche, que ce ne sont pas de vrais prodiges... 

Mais on s'en fiche, de ce qu'ils savent ou pas: on ne veut pas flatter leur intellect dans le sens du rationalisme : on veut lui foutre un miracle dans la gueule, et l'exposer, l'intellect... 

Pour, enfin, avoir accès à l'émotion et au merveilleux... 

N'ayez pas honte de faire des miracles ! 

Sinon, vous n'en donnerez pas au public pour son argent... 

En me relisant, je perçoit une certaine violence dans ce que je dis... 

Ne nous trompons pas, cela n'empêche pas d'être extrêmement sympathique avec notre public... 

Mais nous lui devons les émotions les plus fortes possible, c'est ça le deal... 

Gilbus

  • J'aime 4
  • Merci 1

Quand le magicien montre la lune avec son doigt, le public regarde le doigt...

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Perso, je préfère l'approche de Punx, Burger, Lavand, qui entouraient leurs tours d'histoires (j'ai d'ailleurs écrit un livre là-dessus, Card Stories). Tamariz écrit que les histoires diminuent l'effet magique, mais je ne suis pas persuadé que c'est le cas (à condition de ne pas laisser l'un piétiner l'autre). Ça engage l'intellect ainsi que les émotions, ça diminue énormément la tendance du spectateur à vouloir comprendre — à dire : « Y'a un truc ! » — et ça fournit bien ce que Burger appelle une « expérience magique », le merveilleux.

Ayant dit cela, je suis tout à fait d'accord pour

Il y a 3 heures, Gilbus a dit :

lui foutre un miracle dans la gueule

comme dit Gilbus. Mais, à mon sens, il faut des effets tout à fait extraordinaires pour cela, des effets tellement déconcertants que le spectateur sait immédiatement que ce qui s'est produit est tout à fait impossible, à tel point qu'il ne pense même pas à faire marche arrière pour essayer de comprendre, parce qu'il sait qu'il n'y a pas d'explication possible.

Il y a donc, à mon avis, des degrés d'impossibilité (comme l'explique Darwin Ortiz dans Strong Magic). Des +/- mille tours de cartes que je connaisais, il n'y en a que trois qui me viennent immédiatement à l'esprit : la carte à travers la table de Benzais (qui tombe dans la main du spectateur), certaines versions d'Open Travellers (qu'on appelle souvent l'Empalmage invisible), et ma version de Point of Departure, d'Elmsley.

  • J'aime 1

Propriétaire de I Saw That! Exclusive Magic, éditeur de RencontresSub Rosa, Reading Writing, Card Stories, Performing Magic for Children et autres livres de qualité.

Publié le (modifié)
Il y a 4 heures, Ariel FRAILICH a dit :

 Tamariz écrit que les histoires diminuent l'effet magique, mais je ne suis pas persuadé que c'est le cas (à condition de ne pas laisser l'un piétiner l'autre). Ça engage l'intellect ainsi que les émotions, ça diminue énormément la tendance du spectateur à vouloir comprendre — à dire : « Y'a un truc ! » — et ça fournit bien ce que Burger appelle une « expérience magique », le merveilleux.

 

ça dépend des histoires 🙂... et de leur longueur.

Pour ma part, je préfère cent fois un "bravo ! j'ai pas vu les trucs" à un "tu nous a raconté de belles histoires (par contre quand tu as annoncé la carte pensée on avait tous oublié la valeur de la carte qu'on avait choisie au départ)" 🙂

Modifié par Georges PERON
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Publié le

L'histoire, bien réfléchie (rythme,pertinence récit/effet...), peut permettre de forcer le spectateur à déconnecter un peu de l'esprit d'analyse, d'installer un contexte différent de celui de la démonstration.

Mais pas forcément pratique à développer pour tous les effets 🙂

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Publié le
Il y a 5 heures, Georges PERON a dit :

ça dépend des histoires 🙂... et de leur longueur.

Je crois que, lorsque les magiciens entendent « histoires », ils pensent aux tours automatiques de la fin du XIXe siècle, présentées avec des histoires interminables et dont l'effet final est bien médiocre. Il suffit de regarder René Lavand ou Eugene Burger pour se faire une idée de ce qu'une histoire peut apporter à un tour.

 

Il y a 4 heures, Nicholas RYL a dit :

Mais pas forcément pratique à développer pour tous les effets

Non seulement pas forcément pratique, mais souvent très difficile à trouver 😞 Il y a des tours pour lesquels je cherche toujours une histoire valable depuis 25 ans... !

  • Merci 1

Propriétaire de I Saw That! Exclusive Magic, éditeur de RencontresSub Rosa, Reading Writing, Card Stories, Performing Magic for Children et autres livres de qualité.

Publié le (modifié)

Alors perso, pour le peu sur lequel j'ai pu réfléchir (mais on peut retrouver ça dans divers domaines artistiques), c'est la question de broder une histoire pour présenter l'effet ou de se servir de l'effet pour illustrer l'histoire.

Par exemple ça me rappel des artistes dans le domaine de la musique dont certains écrivent le texte par rapport à la musique et vice versa. Deux façons differentes d'appréhender les choses mais qui vont dans le même sens. L'une plus adapter suivant le moment.

Pour ça que j'adore écouter des artistes comme G.Bloom pour n'en citer qu'un (mais qu'on a la chance d'entendre sur diverses interventions lors de VM Live), qui avec leurs connaissances et leur créativité pensent tout de suite à un effet qui collerait bien à une routine présentée, en trouvant des passerelles qui permettent d'intégrer l'effet au reste de façon constructive.

Coïncidence, cette vidéo de @Marcus MAJART qu'il vient de poster en ai un bon exemple 

 

Modifié par Nicholas RYL
  • J'aime 2
Publié le
Il y a 4 heures, Georges PERON a dit :

Pour ma part, je préfère cent fois un "bravo ! j'ai pas vu les trucs" à un "tu nous a raconté de belles histoires (par contre quand tu as annoncé la carte pensée on avait tous oublié la valeur de la carte qu'on avait choisie au départ)" 🙂

Les histoires dont tu parles, qui vont diminuer (voire détruire l'effet, si le spectateur a oublié sa carte...) sont de mauvais exemples :

J'espère qu'aucune de mes histoires ne gâche l'effet, quand je fais de la magie contée :

Il y a un équilibre à trouver, certes, entre le conte et l'effet. 

Mais c'est un peu plus complexe que mettre une histoire sur un tour ou l'inverse...

Les deux s'inter-pénètrent, interagissent, et doivent s'enrichir l'un l'autre. 

Si l'histoire détruit l'effet, c'est qu'on s'est planté lamentablement... 

Si l' effet écrase l'histoire aussi. 

Il faut concilier les impératifs du conte avec ceux de la magie, laisser de la place aux deux, et faire en sorte qu'ils se renforce l'un l'autre. 

Donc, bien identifier la structure de l'histoire et la structure magique, faire correspondre les rythmes, accorder les silences... 

La mémorisation de l'effet final peut être soit facilité, soit amoindri par l'histoire. 

L'histoire peut aussi amplifier un effet faible ou répétitif, en lui donnant un sens différent ou un enjeu important... 

Et je ne parles pas de la fin, qui est toujours un casse tête :

Je trouve que le meilleur rendu vient quand Effet et histoire se terminent au même instant, sur le dernier mot et le dernier geste... 

Mais quand ce n'est pas possible, comment ne rien perdre... 

Bref, il est très facile de mal faire le boulot 😁

C'est ce que tu as dût subir lors de ta mauvaise expérience... 

Gilbus 

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Quand le magicien montre la lune avec son doigt, le public regarde le doigt...

Publié le
Il y a 16 heures, Nicholas RYL a dit :

c'est la question de broder une histoire pour présenter l'effet ou de se servir de l'effet pour illustrer l'histoire

Tout à fait, Nicholas !  J'ai des tours dont je suis amoureux et pour lesquels j'ai trouvé, ou essayé de trouver 🙂, des histoires, et j'ai trouvé des histoires qui m'ont tellement plues que je devais absolument trouver un tour pour pouvoir les raconter et les mettre en valeur.

Dans le dernier cas, plus on connait de tours, de techniques, de principes, etc., plus il est aisé de trouver ou d'adapter des tours pour correspondre à l'histoire. Et comme j'ai écrit ailleurs, parfois on se tape la tête contre le mur pendant des années et on ne trouve rien de bon 😞

Propriétaire de I Saw That! Exclusive Magic, éditeur de RencontresSub Rosa, Reading Writing, Card Stories, Performing Magic for Children et autres livres de qualité.

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    • Les 78 tours présentent Gabriel Werlen Conférence Vendredi 3 octobre 2025 et Masterclass Samedi 4 octobre 2025 Conférence Vendredi 3 à 20h45 (ouverture des portes à 20h30) Masterclass Samedi 4 de 15h à 19h30 Lieu : Maison de la Grande-Ile Avenue de la Grande Île 78960 Voisins-le-Bretonneux Réservations par email à [email protected] / Infos: 06 08 36 83 31 Tarifs : Conférence 25 € pour ~2 à 3h - gratuit pour les membres actifs de l’association Masterclass 70 € pour ~4h (15h-17h et 17h30-19h30) 80€ pour ceux qui n’ont pas assisté à la conférence de la veille 30€ pour les membres actifs de l’association Depuis plus de vingt ans, Gabriel Werlen repousse les frontières du mentalisme traditionnel en conjuguant rigueur scientifique et créativité artistique. Sa quête ? Concevoir de pures illusions qui prennent vie directement dans l’esprit du spectateur, en jouant subtilement avec ses perceptions. Auteur de six ouvrages, dont The Green Neck System et Iceberg, il a gagné la reconnaissance internationale de la communauté des mentalistes, séduisant des figures emblématiques telles que Derren Brown, David Copperfield et Michael Weber. Au cours de cette conférence, Gabriel partagera sa vision du mentalisme à travers des routines qui ont marqué son parcours professionnel. Au fil des découvertes, il vous initiera au Green Neck System puis au principe de Schrödinger qu’il a développé pour permettre des effets d’une grande pureté et simplicité. Que vous soyez débutant ou confirmé, intéressé par le close-up ou la scène, ce temps de partage vous ouvrira les portes d’un mentalisme moderne, impromptu et puissant. Notes de conférence – Produits à la vente Entracte avec boisson offerte La Masterclass En petit groupe, pour une expérience immersive et personnalisée. Durée : ~4h Cette session exclusive est réservée à un petit groupe de mentalistes souhaitant approfondir les principes et les routines abordés lors de la conférence – et aller plus loin, selon les intérêts du groupe. Ensemble, nous explorerons en détail les applications concrètes du Green Neck System, du Principe de Schrödinger et d’autres outils développés par Gabriel. L’objectif : repartir non seulement inspiré, mais aussi outillé – avec de nouvelles idées, des routines prêtes à être présentées, et un regard renouvelé sur le mentalisme impromptu. Cet atelier immersif offre l’opportunité de poser toutes vos questions, tester vos idées et affiner votre pratique dans un cadre collaboratif et bienveillant. Attention, nombre de places limité ! Plus d'infos : www.les78tours.com
    • Si c'est pour du close-up, je pense à plusieurs routines basées sur le paddle move et ce genre de palette :   Là ce sont des coeurs mais d'autres sont avec des strass sur une palette en bois ou en métal et que l'on peut présenter comme une palette d'échantillons pour les choix d'une pierre précieuse chez un bijoutier (voir le très bon texte proposé dans le livre "Scripting Magic" Vol 1 de Pete McCabe). Pour la scène, pendant un moment je présentait une routine de boules excelsiors avec boules à facettes argentées sur la musique "Diamonds are forever" (j'étais aussi à fond dans les James Bond). Avec la pâte fimo, j'imagine qu'il est assez simple de de construire un set de pierres (dont certaines peuvent être des vraies) et une c*******. Il existe des fausses pierres en mousse ou tu peux essayer d'en faire. La plupart des mousses sont difficiles voire impossibles à peindre par contre (pour avoir déjà essayé) mais les plus souples (éponges) plongées dans un bain d'eau avec de la peinture dedans en prennent bien la couleur après séchage lent à l'air. Le coup de la pierre dans la chaussure était un gag que l'on voyait assez souvent quand j'ai commencé la magie. Sinon, il existe beaucoup de fausses pierres très légères sur les sites en ligne (pour des productions, une lévitation en mode "Star Wars"). Je pense aussi au Tenyo (je reviens sur le close-up) "Anti-gravity Rock" un peu difficile à trouver ou assez cher aujourd'hui mais c'est encore faisable. En tout cas c'est une petite merveille de Lubor Fiedler. Pour le mentalisme, il y a une très bonne routine d'équivoque que Max Maven présentait avec deux sac en papier. L'un des deux était retourné sur la main du magicien et une plume en tombait. L'autre sac contenait une brique qui peut être remplacée par une pierre. Et enfin, voici une routine que j'ai improviser sur une aire de jeu une fois, pour des enfants et que j'ai reproduis je ne sais combien de fois depuis. Comme je le disais plus haut, j'étais vraiment très passionné par l'univers James Bond (je le suis toujours mais je suis un peu moins accro) et une scène marquante dans Goldfinger est celle de Odd Job, l'homme de main du méchant principal (Goldfinger) qui avait deux particularités : avoir un chapeau qui une fois lancé comme un boomerang pouvait décapiter un homme et avoir une force extraordinaire. La démonstration la plus marquante de cette force est une scène ou Odd Job broie dans l'une de ses main une balle de golf. J'étais donc dans cette aire de jeux et là un couple d'amis avec leurs enfants qui savaient que j'étais magicien me demande de leur faire un tour. Je n'avais pas de jeu de cartes ni mon portefeuille sur moi pour ne sortir ne serait-ce qu'une pièce donc je suis directement orienté vers un caillou de taille raisonnable qui puisse s'emp***** correctement. Et là, en bon bondophile qui se respecte, j'ai pensé à cette scène dans James Bond. Pendant que ma main droite saisissais le bon caillou, ma main gauche prélevait une petite poignée de petits cailloux. La suite est évidente : on montre le caillou, f*** d**** en main gauche en disant "Vous avez déjà vu Goldfinger, le James Bond ? Dedans il y a un homme..." et on broie le caillou (on entend les petits "morceaux") et on ouvre la main. Cela paraît désuet. Essayez. D'autant plus qu'en terme d'effet, c'est peu courant. Pas seulement le support (caillou) mais l'effet (broyer par magie). On répare magiquement le plus souvent (une corde, un journal, une carte, un foulard) mais on casse plus rarement magiquement. Si vous résonnez régulièrement en "familles d'effets", pensez-y. Ensuite j'avais improvisé un flip move avec une branche d'arbre et un matrix avec d'autres cailloux et ça les avait satisfait. Il était hors de question pour moi de dire "je ne peux pas, je n'ai pas mes cartes". Avec une pierre percée (ou deux), une routine de corde et anneau peut aussi être présentée (toutes les passes ne sont pas réalisables, il faut s'orienter vers les routines de bague enclavée sur une cordelette). Voir Jay Sankey et Jay Scott Berry qui ont publié de très belles routines de ce type (pas avec des pierres). Sinon, je pense à ces photos/tableaux de pierres empilées dans les salons de coiffure, d'esthétique ou des vraies piles de pierres lorsqu'on fait des randonnées à certains endroits. Et là je pense à "équilibres impossibles". Là aussi entre les vraies pierres, les fausse, la pâte fimo, il y de quoi développer quelques idées, en commençant par essayer de trouver une solution avec de vraies pierres. Dans une ancienne revue AFAP (oui je dis bien AFAP car la revue à laquelle je pense doit dater des années 90), je me souviens de la description d'une routine avec des boules et une queue de billard en équilibre impossible. On peut remplacer ça par une branche et des pierres et des pommes de pin. Voilà ! Comme ça il y a un peu de close-up et un peu de scène. J'espère que tu y trouveras ton bonheur ou une inspiration quelle qu'elle soit.  
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