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"La méthode utilisée doit être en adéquation avec le degré de sophistication de votre public" Jon Racherbaumer.

Un peu provoc comme réflexion (Comment ça, certains publics seraient plus intelligents que d'autres ?), mais néanmoins intéressante... J'adhère.

Ernest.

Modifié par Ernest Sitril

J'aime ceux qui cherchent, je me méfie de ceux qui trouvent... (François Mitterrand)

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"La méthode utilisée doit être en adéquation avec le degré de sophistication de votre public" Jon Racherbaumer.

Les artistes qui ont eu un grand et durable succès sont ceux qui savent ce que pensent les gens intelligents dans le public, et qui jouent devant et pour eux, en ignorant les hystériques qui tapent des mains.

Best regards,

Guy Jarrett ;).

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"La méthode utilisée doit être en adéquation avec le degré de sophistication de votre public" Jon Racherbaumer.

Un peu provoc comme réflexion (Comment ça, certains publics seraient plus intelligents que d'autres ?), mais néanmoins intéressante... J'adhère.

Ernest.

Cela synthétise mon propos : "Tu as certainement rencontré dans ta vie, les magiciens les plus illustres et les publics les plus exigeants.

Comme ce n’est pas mon cas, j’aurais forcément moins d’exigence que toi dans mes tours. Mais je n’ai ni tes compétences, ni ton public."

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Je pense que démontrer à tout prix par de multiples "convincers" ferme justement les portes de manière implicite.

Je trouve dans la juxtaposition des 2 termes "démontrer" et "implicites" comme un paradoxe.

Pourquoi démontrer. Tu fais. Tu fais de manière clean et tu t'organises pour les spectateurs se rappellent de ce coté clean ou le remarquent. Ce qui est le cas dans ton exemple de coin déchiré par Amar.

Mais si c'est amené de façon légère, coulée, logique dans la routine, la succession de ces moults détails formeront un tout qui laissera l'image d'une routine précise pour un spectateur, une routine où les conditions lui sembleront draconiennes, et ça ne n'est pas le magicien qui lui dit, c'est le spectateur qui se le dit lui-même !

Car dans la catégorie spectateurs qui cherchent à comprendre (et il y en a !), de façon délibérée ou "inconsciente", ceux-ci s'imaginent des solutions à ce qu'ils voient, et plus il y aura de portes fermées pour eux, mieux ce sera.

Mais il n'y a pas qu'une seule façon d'arriver à ce résultat. Le coin déchiré par le spectateur est une bonne chose, certe, mais cela te force à des compromis, autant de détails qui prennent de l'importance et ouvrent de nouvelles portes à l'esprit malsain du spectateur chercheur.

Les choses vues deviendront impossibles, incroyables. Le magique lui viendra de la présentation de tout cela.

C'est comme dans toute oeuvre artistique, film, pièces de théâtre, peinture etc... c'est la multitude des petits détails qui forment un tout. Ces détails ne sont pas forcément visibles par le spectateur, lui retient le tout !

Et en Magie, je pense que les convincers sont des petits détails fondamentaux pour ce tout.

Entre jeu mélangé par Christopher, carte choisie, montrée hors du jeu, déchirée face en l'air hors du jeu, coin donné au spectateur mains ouvertes et jeu pas mélangé, carte choisie, reposée sur le jeu face en bas, coin déchiré jusqu'à un millimètre, millimètre déchiré par le spectateur, comment hierarchiser tes convincers, l'information que le spectateur va retenir pour que les choses deviennent impossible? Quels convincers peuvent être determinants et lesquels peuvent être détournés, remplacés? Quelles informations sont parasites, illogiques, et ouvrent des portes.

Je suis en train de relire du Edernac. De belle choses sur le normal et le naturel, sur le simple et le facile.

Je pense qu'Edernac devrait être membre d'honneur du FLESISPTAME.

"La méthode utilisée doit être en adéquation avec le degré de sophistication de votre public" Jon Racherbaumer.

Cela suppose que le magicien soit capable d'appréhender le degré de sophistication de son public. c'est assez prétentieux de croire qu'il peut le faire pour tout public et encore plus qu'il peut s'y adapter.

Modifié par dub

Circulez !

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Pourquoi démontrer. Tu fais. Tu fais de manière clean et tu t'organises pour les spectateurs se rappellent de ce coté clean ou le remarquent. Ce qui est le cas dans ton exemple de coin déchiré par Amar.

Oui, oui absolument, c’est dans le sens de Faire. Faire de façon naturelle, coulée. "la PRESENTATION", comme disait Christopher... la scène vivante !

La volonté de démontrer, elle, est implicite pour le magicien, puisque c’est bien évidemment son but. Mais pour le spectateur cela ne doit passer que comme un élément du spectacle donné. C’est un des petits ingrédients d’un tout.

C’est au même titre qu’un plan de cinéma, une scène de théâtre, où chaque détail est pensé, chaque geste (ou presque, façon de parler) a une raison d’être pour donner une image générale à la fin, un tout d’impressions d’un spectacle, film, qui aura été vu. Rien n’y est vrai, puisque tout est joué. Mais si c’est joué avec vérité… Et pour le magicien, pareil, cette/ces actions doivent avoir la même vérité. Ces multiples convincers sont tels, à mon sens, des détails de costumes, de lumières, d’actions mises en évidences, sans que le spectateur le sente. Ou comme quand on cuisine de mettre des épices sans que ton invité le sache, mais il a un goût global en bouche.

Le spectateur ne verra donc qu’une action, un mouvement d’une scène vivante : celle d’une carte déchirée par un magicien, qui finit de la déchirer sous ses yeux et lui-même finit de la déchirer : La scène est claire, vivante, limpide.

Car donc en plus cette action de convincer, ou ici de coin déchiré par le spectateur, lui donne l’intéractivité d’être encore plus dans l’action, (« close close up » versus « routine où je décroche »). Ca contribue à l’efficacité du spectacle donné.

Le Flesiptame en pensée d’une scène vivante pour le spectateur.

Ce pour la scène représentée, maintenant concernant le truc par lui-même :

Mais il n'y a pas qu'une seule façon d'arriver à ce résultat. Le coin déchiré par le spectateur est une bonne chose, certe, mais cela te force à des compromis, autant de détails qui prennent de l'importance et ouvrent de nouvelles portes à l'esprit malsain du spectateur chercheur.

Je ne le vois pas ainsi. Comme il a été dit avant et comme je le redisais ci-dessus, l’action est claire ! Une carte est déchirée, le spectateur finit de le faire. C’est plus clean pour un esprit malsain qu’un magicien éloigné qui déchire une carte !! (là on peut penser à un autre coin ou mille autre trucs). Là le spectateur finit une action qu’il a sous les yeux !!! Où est la porte ouverte à un esprit malsain ? Et s’il s’en crée une de porte, il se retrouvera illico face à un mur de briques !! Ce qui sera à l’avantage du mystérieux de l’effet.

.

C'est exactement comme quand du matériel est laissé à l'examen, c'est à dessein aussi, quand Duvivier le fait à répétition dans Intimistes, c'est top !! Ca n'ouvre pas de portes à l'esprit malsain, ça donne une image générale au bout du compte que ces objets qui ont servis à faire des trucs pas croyables sont normaux !! Pareil quand Tommy Wonder laisse examiner certains éléments dans ses routines (ex formidable: les deux cartes données à dessein à l'examen dans sa routine Time cards").

Ce que je veux dire par là c'est que le coin déchiré a exactement la même vertu !! Et si le spectateur se dit: "oui mais il m'a laissé l'avoir à ce moment là en mains à dessein "... peu importe ! Où est le problème ?? Aucun, c'est clean !! Le mystère n'en sera pas moindre pour lui, bien au contraire !! Donc en cherchant à comprendre, il comprendra encore moins, et se dira peut-être au final : oui bah je laisse tomber, autant que je regarde et me laisse porter.

Peut-être dès lors ces multi détails, ces multiples convincers, ces multiples ingrédient, contribuent ils donc à conférer une qualité très professionnelle du magicien au spectateur … Car ces convincers ne sont pas vis-à-vis d'un public de magiciens. (Par rapport à ce Karl disait plus haut).

Ou comme disait Monsieur M: "C'est avec ce genre de détails (que les magiciens perfectionnistes, selon moi, apprécient particulièrement ) qui semblent non nécessaires que l'on verrouille un effet et qu'on le rend de plus en plus solide (et pas uniquement pour le plaisir des magiciens).

comment hierarchiser tes convincers, l'information que le spectateur va retenir pour que les choses deviennent impossible? Quels convincers peuvent être determinants et lesquels peuvent être détournés, remplacés? Quelles informations sont parasites, illogiques, et ouvrent des portes.

Ca c’est à chacun de voir selon qui il est et ce qu’il veut faire.

Mais les multiples convincers ont une autre vertu ! Ils donnent une apparence générale donc de choses claires, sans suspicions, (et si suspicion: porte donnant sur un mur). Dès lors dans des effets qui vont suivre où il y aura peut-être des effets qui laisseront peu de place ou pas du tout à des convincers, ceux des effets d’avant qui auront donnés

une impression générale de choses franches serviront à ce moment là !

C’est un peu tel l’utilisation soudaine d’un jeu truqué (après un change de jeu) qui ne sera pas suspecté vu que dans les routines d’avant le jeu a été vu comme normal.

Je suis en train de relire du Edernac. De belle choses sur le normal et le naturel, sur le simple et le facile.

Je pense qu'Edernac devrait être membre d'honneur du FLESISPTAME.

Ce n’est pas en opposition je pense, au contraire !!!

Les multiples convincers, dans le cadre de Flesiptame, me semblent être à prendre en compte au niveau d’une interprétation à la fois très scène vivante et très mystérieuse vis-à-vis du public dans le cadre d’un spectacle. Cela va de paire avec le « De belle choses sur le normal et le naturel, sur le simple et le facile. » pour le spectateur.

"La méthode utilisée doit être en adéquation avec le degré de sophistication de votre public" Jon Racherbaumer.

Cela suppose que le magicien soit capable d'appréhender le degré de sophistication de son public. c'est assez prétentieux de croire qu'il peut le faire pour tout public et encore plus qu'il peut s'y adapter.

Bien d'accord !

Et j'aurais tendance à penser qu'il faut considérer absolument tout (type de) public comme très sophistiqué. Avec toutes les valeurs que ce mot peut inclure. Dès lors on arrive à ce que disait Gérard Bakner: "un spectacle, c'est un artiste face à un public. Plus l'artiste lui en donnera, plus le public le lui rendra."

(Mais pas sûr que Racherbaumer fasse une différence de catégories de publics en disant cela, peut-être est-ce à valeur globale et universelle justement).

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