David MARSAC (Chakkan)

Il suffisait de mettre en surveillance son texte

On retrouve le souffle dans les rites chamaniques, dans la Santeria, chez toutes les peuplades. On se sert aussi du souffle pour projeter (décoctions, cendres, poudres, herbes pilées, fumée), pour guérir, pour chasser (esprit, maladie). Le souffle c'est la vie. C'est le mystère aussi. Le souffle est une onde. On le sent, il est physique, on sait dire ou il est, et pourtant ça n'est que de l'air. (Pour la digression : qu'est ce qu'une vague ? C'est de l'eeau ? Non, c'est une onde qui déforme l'eau dont est constitué l'océan. On sait ou se trouve la vague, on voit l'onde).) C'est donc une façon de projeter quelque chose de soi, de l'autre... Pour bouger quelque chose, on peut toucher directement, utiliser un outil, ou souffler. Pas tellement d'autre choix. On ne dirait pas à quelqu'un "souffle moi dessus", c'est une intrusion. Tout comme si vous arrivez pour souffler sur qqu'un, même si vous le connaissez bien, il va prendre ça comme une agression.... Tout dépend comment on induit la chose, comment l'invitation est donnée. Je souffle sur mon établi pour chasser la sciure, et révéler mon oeuvre de menuisier. Je souffle sur mon bout de caillou pour chasser les poussières, les scories et dévoiler le fossile que je libère. Je souffle sur une gangue (main fermée, foulard, gobelet...) pour amener la magie et libérer le mystère qui va nous émerveiller.

Dans son live, on voit également Greg Wilson se prendre quelques rebonds, mais il y va quand même. Dani Daortiz dit dans Reloaded "Les gens pensent que je ne rate jamais. Ce n'est pas vrai, je rate énormément, mais je tente beaucoup aussi. Or, il se trouve que les gens se souviennent de ce qui réussit, et quand je rate je ne le montre pas." On le voit d'ailleurs bien bien ramer pour une routine qui perd beaucoup de force, mais qui ne va pas dans le mur....

"Et dire qu'il suffirait que les gens arrêtent d'en acheter pour que ça ne se vende plus..."

Au contraire ! Connaissons troubles, passions, douleurs ! C'est la vie. La seule chose que je partage, c'est la définition de l'adjectif « stoïque » qui est utilisé pour désigner une personne inébranlable, qui ne s'effondre pas devant le malheur, la peur, la douleur, etc. Ca ne veut pas dire "tout faire pour l'éviter", ni "ne pas lutter", mais bien "ne pas s'effondrer".

J'ai trouvé "On the pass" de Kaufman absolument indigeste et pas très bon pédagogue... Suis je le seul ? J'ai plutôt bien aimé : - The Brick pass, d'Alex Pandréa - The Butterfly Project, de Stephen Leathwaite, très complet, mais un peu plus dur à comprendre car accent British assez marqué. Nous en parlons dans le Magigazine n°29 : [video:youtube]

En effet, il est important de se rappeler que si on rate, eh bien on a "seulement" raté un tour de magie... no big deal... Je pense aussi que l'erreur fait partie de l'apprentissage, elle renforce l'expérience. Celui qui ne rate est celui qui n'a pas essayé assez fort ! Et si au moment ou on se trompe on commence à réfléchir à la sortie qui a été enseignée par Bernard BilStoneVivier, on n'est déjà plus dans la spontanéité, mais le singe savant qui récite la leçon d'un autre. Construire ses propres répliques est le meilleur moyen de les ancrer. Il faut non seulement accepter de se tromper, mais il faut même "embrasser" l'échec !

Hannibal, et est-ce que tu ne t'es pas dit que tu allais la garder ainsi parce que meilleur que la configuration normale ?... Difficile de faire la liste de tous les "outs" possible, car il y en aurait plusieurs d'unique quasiment par routine. Car si les techniques se ressemblent, le contexte, l'histoire et les spectateurs ne permettront pas de calquer du "tout cuit". Je dirais que ça fait partie du travail de répétition d'envisager tous les moments où ça peut foirer. C'est ce que nous disent Zack et Stan dans leur interview, ils ont quasiment étudié un "out" possible pour chaque événement de leur spectacle qui pourrait foirer parce qu'un jour ou l'autre, ça va foirer... Ils ont ont donc des dizaines. Foirer un Elmsley n'a pas la même conséquence que foirer une drawing duplication, c'est sûr ! Et parfois, on découvre que la sortie d'une foirade est finalement plus forte que l'effet réussi !

Mais avoir un gimmick n'empêche pas d'avoir des idées.

Salut Steph', Ravi de te voir en ligne, continue à publier, on continuera à regarder Attention au mouvement de camera, on dirait qu'il y a du roulis et ça m'a comme donné le mal de mer... A +

Oui, il vaut le coup. Nous en parlons dans le Magigazine Episode 8 : [video:youtube]

Dire que tu ne le crois pas est une chose. L'accuser de mentir en est une autre... et ça n'est pas tout à fait la même chose, ni la même portée. Poser un ultimatum ("soit vous intervenez, soit [...]" ), mouais... Mais si tu trouves ça "gênant d'acheter un produit sur un site qui contribue à ce qu'un jeune débine", eh bien ne le fais pas, personne ne te force et il y a assez de boutiques pour que tout le monde y trouve son compte, non ?

Si tu savais ce qu'il pense de "Woody" !

Alexis, le nouveau Harry Lorayne de la magie Française !

Attention à ne pas prendre que du prémaché. Poste toi un peu avec une carte courte dans ton jeu, et vois tout ce que tu peux en sortir. Encore mieux, faites-le à plusieurs, brain storming sans aucune censure ! Actuellement un coin court et/ou une breather me suffisent. J'ai longtemps "joué" avec une carte épaisse, mais ça me plaisait moins... La carte courte je ne l'utilise pas. D'autres concepts existent et poussent le système un peu plus loin encore. Et en dernier lieu, rien à voir, mais j'affectionne également la technique du "point vert" de Anthony Gerard. Ce n'est plus un procédé mécanique, mais visuel, qui passe absolument totalement inaperçu et qui ne donne à la carte aucune propriété physique (donc indécelable).

Merci ChM pour cette contribution constructive !

Belle réponse de Candidus ! C'est vrai que les rencontres lors des congrès, des sorties locales, d'un forum virtuel qui devient physique sont probablement le meilleur moyen de faire progresser SA magie... Et si la magie de tout le monde progresse un peu, alors la magie globalement progresse. Evitez la magiconsommation, soyez plutôt gourmets que gourmands ;o)

Dis pas des trucs pareils, les gens vont se mettre à chercher un forum BMC qu'ils ne trouveront jamais... C'est une vraie info : ne le cherchez pas, vous ne le trouverez pas... (c'est peut-être lui qui vous trouvera...)

Pour ceux qui ne l'ont pas, ces 2 volumes sont en promo sur le site de Magic Dream. On pourrait dire que c'est de la promo, mais comme je considère que c'est ABSOLUMENT d'intérêt public, je vous indique le lien pour vous le procurer à 79€ au lieu de 149€, et là franchement ça devient donné. C'est en français, et désormais il n'y a plus d'excuse. C'est probablement ce que j'ai vu de meilleur, avec BEAUCOUP de théorie, et une foison de tours. On y découvre comment Wonder envisage le principe de "conflit", que j'affectionne particulièrement et qu'on retrouve en quelques sortes dans Baltass de Yann Frisch... On apprend aussi comment il a suivi des études d'ingénieur pour créer ses machineries complexes, démoniaques et redoutablement efficaces. Enfin, on y découvre sa façon de créer les tours, la psychologie qui se cache derrière et les formidables miracles qu'il offrait à son public.

Yann Frisch, sans hésiter un seul instant. Parce que quand je le regarde je "vois" ce qui se trame, je peux palper le conflit auquel il est confronté, je suis dans la performance et l'émotion plus que dans le comment. Tommy Wonder, parce que même en vidéo il m'emmèen ou il veut. Ses créations "datent" de quelques années, mais rien n'a vieilli, c'est un monument qu'il FAUT étudier. Luke Jermay, pour la qualité des conseils qu'ils donnent "en dehors" de simple truc, les finesses de posture et de langage qui transforment un tour en véritable "expérience particulière" pour les spectateurs". L'école Espagnole en général (et hispanophone plus largement), pour le coup de pied qu'ils nous mettent avec leur façon de penser et de présenter, savoir sortir du classique gnangnan.

C'est en effet le "haunted hankerchief", commercialisé sous le nom de "Glorpy" (et "mouchoir hanté" en français). Attention toutefois, le Glorpy est livré avec un tissus immonde taillé dans la robe de merlin : un beau bleu électrique avec des étoiles, des lunes et des soleils... Travail de couture in-dis-pen-sable pour s'en faire un à son goût. Pour le travail autour de Glorpy, je recommande Eugene Burger, soit dans sa conf' Penguin, soit dans ses DVD.

Petite astuce pour que le paquet ne s'use pas trop (car il morfle pas mal) avec Revolution : - Mettez du gros scotch à l'endroit "de la rotation" afin de renforcer le carton. J'en ai un dont la surface est assez lisse, j'ai même l'impression que ça diminue les frottements et que ça tourne mieux. - J'ai sandwiché le gimmick de deux jokers, ainsi il est indétectable (au cas ou), mais cela permet surtout de rajouter l'épaisseur de 2 cartes dans le paquet, ce qui cale mieux le tout et évite des turbulences qui font perdre en qualité de rotation. Je ne me s'en sers également que comme d'une fioriture, et j'ai une cale en forme de petit cratère en permanence au bout du doigt...

Maroine, la réponse est oui ! Comme un slip quand un côté est trop usé on peut mettre le gimmick de l'autre côté indépendamment, mais après c'est plus dur pour le retourner "inside/out" et avoir encore 2 faces... ;o)

... Bah ! Nous sommes quand même le personnage central de nos vies... il y en a tant qui sont prêt à dire du mal, qu'il faut bien qu'on trouve à dire du bien de nous mêmes... Je pense en effet que même emporté par ton enthousiasme à l'avenir tu ne feras plus jamais cette bourde =)

En gros c'était du mentalisme comique sans mentalisme finalement ?...