Aurélien B. (TanMai)

En effet, j'ai eu la chance de voir Logemann en conférence exécuter une technique similaire, technique que je me suis immédiatement mis à bosser (contrairement à l'anti-faro parfait que je trouve toujours aussi inutile ). Est-ce que Greg Wilson explique cette technique quelque part ?

Techniquement, en effet c'est bien ça. En revanche, savoir si ça vaut le coup de le travailler... je dirais que quel que soit l'effet souhaité, il y aura forcément une solution technique plus accessible et néanmoins acceptable qu'un anti faro parfait en main. J'avais eu l'occasion de voir une vidéo de Engblom où côté application, il reconnait lui-même que c'est quand même plus un trip de magicos passionné de technique casse doigt... Selon moi, la vraie utilité de l'anti faro parfait en main réside plus dans le fait de faciliter une introduction immédiate au sein des cercles d'autistes lors des réunions de magicos.

Oui. Je l'ai reçu et visionné hier, c'est donc tout frais... Contexte: tout comme Phil-Day, je vénèèèère Doc Eason. Il représente la première grosse claque magique dont je me souvienne avec son Vol 1 de chez L&L, absolument fa-bu-leux (carte sous le verre à répétition, une sélection multiple d'exception très rythmée, le tout effectué en vrai condition avec un vrai public littéralement en délire, le pied total, même la bière est fraîche quand on le regarde devant sa télé, je ne peux que recommander ce volume excepionnel). Donc quand j'ai entendu parlé de ce double coffret: 1. sur la carte sous le verre 2. proposé par the Doc himself Je n'ai pas réfléchi une seconde. Et puis depuis le Vol1 L&L, je me suis dit qu'il devait encore avoir peauffiné de petites choses... Malheureusement, sur la partie démo, je dois bien avouer que j'ai été grandement déçu. C'est bon, c'est même très très bon, mais la routine en question (30 min quand même) est à 90% la même que celle qui est montrée dans le L&L Vol1, la sélection multiple en moins. Etant donné la grande similitude, la comparaison entre les deux ouvrages s'impose donc... La grande différence se situe dans la partie explicative: ici, l'enchainement est détaillée pas à pas, chaque étape est très clairement expliquée, car c'est vrai qu'avec le vol1 L&L il fallait un peu faire du reverse (bien qu'accessible même avec une VHS pour qui s'en donnait la peine :-P ). Au menu du DVD1, la routine: - la démo live de 30 min (similaire au vieux vol 1 de L&L). 6 fois la carte sous le verre... - l'explication détaillée de chaque routine constituant l'enchainement (bien mieux détaillé que dans le L&L) Et pour le DVD2, ce qu'ils appellent la toolbox: - l'explication de chaque technique utilisée (du classique genre double coupe, emp..., aftus move, etc...) - une interiew pertinente où les conditions de magie de bar sont abordées. Par exemple, on peut y voir des séquences où le Doc se plante royalement (mais alors de chez royal !!), et comment il gère la situation. - la même démo avec les commentaires du Doc, le gros, très gros + du coffret selon moi. Une leçon de gestion du public dans les conditions de magie de bar. L'approche du Doc de la carte sous le verre est intéressante car différente de celles que l'on voit habituellement. Les routines "standard" (forehead-saltshaker de Michael Close, card under box de Derren Brown, James Brown, etc...) misent sur un rendement "chiffré" avec un maximum de placements de la carte en le moins de temps possible, quit à "saoûler" le spectateur qui décroche avant la fin. C'est en général une seule routine consistant en un maximum de placements, et une fois terminée, on passe à autre chose, un peu comme une ambitieuse. L'approche du Doc est intéressante car lui voit cet effet comme un fil rouge. Des thèmes différents s'enchaînent (transpositions, ambitieuse, triomphe, bonneteau...) pour servir le placement récurrent de la carte signée du spectateur sous le verre. Bien meilleur pour l'entertainment et pour le souvenir laissé. Mais il faut du temps pour dérouler ce type d'enchainement... Pour résumer, côté routine/scénario de cartes sous le verre, déception car absence de nouveauté... Mais la routine en elle même est très bonne, c'est du vrai matos de worker éprouvé des milliers de fois depuis plus de 30 ans, c'est donc du très très solide. Pour ma part, pour être tout à fait honnête je préfère le vol1 de L&L car il y a sa sélection multiple en prime, mais les explications y sont plus succintes (forcément: plus de contenu avec moins de temps pour l'expliquer...) et demandent donc plus d'investissement personnel. Donc si vous ne connaissez pas le thème de la carte sous le verre, c'est un très bon coffret, mais si vous avez déjà eu l'occasion de voir ce fameux vol1 de L&L, arh... Ca m'ennuie vraiment de le dire, mais il faut reconnaître qu'il y a des chances d'être un peu déçu.

Bonjour, Si vous souhaitez vous en séparer... (gimmick en état de marche svp) Merci.

Pourquoi une revente immédiate alors?

Qui ça?

Il me semble que Derren Brown fait ceci dans Devil picturebooks

Tout à fait. Ma remarque répondait à une petite frustration apparue à 1min50: après un "assez long" processus de choix, à peine Boris a nommé la carte pensée qu'il lui est demandé de fermer les yeux. Pour un spectateur normal, révéler oralement sa carte est une étape cruciale car cette information est le graal suprême ("Je vous la dis vraiment?"). Dans une construction classique, le contrat implicite est que le magicien est sans échappatoire (par exemple, il tient déjà la carte du bout des doigts). Mais ici ce n'est pas le cas (rien ne s'est encore passé, le jeu est encore dans l'étui) et de surcroît on demande au spectateur de fermer les yeux. Intérieurement, je suis persuadé que la pensée "ouais ok, un peu facile..." doit lui traverser l'esprit. Oui cette pensée est mise à mal sur le final, mais elle a traversé l'esprit du spectateur, et c'est d'autant plus regrettable ici car ce tour est résolument axé sur le ressenti du spectateur. Peut-être suffirait-il de simplement insérer une courte parenthèse entre le nommage et l'induction par exemple? Je n'ai pas la réponse... Mais le sens de ma remarque initiale était surtout liée au fait que la partie métaphore est résolument inspirée du langage utilisé en hypnose (c'est visiblement un domaine que Romain pratique). Donc pour Romain, un ajustement kinesthésique du script peut être à considérer s'il estime que le spectateur en question est plutôt kinesthésique. Et pour que la reprise du jeu soit socialement plus acceptable, on peut réduire l'intimité du contact en laissant le jeu sur la table, et en demandant au spectateur de le recouvrir de sa main "pour sentir les petits picottements...". Mais ça reste du détail, encore une fois bravo, pour un acaan c'est une très belle présentation.

Ah oui! Une petite chose: tu pourrais confier le jeu au spectateur pendant toute la phase du choix, non? Ca permettrait d'exciter également le sens du toucher (=> sens qui serait alors à exploiter dans ton script), et en plus ça éviterait que le spectateur puisse se dire que tu as magouillé alors qu'il avait les yeux fermés. Mais c'est très beau.

Attention toutefois, le losing control est très facile à mal faire.

En tapant "Losing control Lee Asher" sous google, le troisième lien indique directement la boutique de Lee Asher, directement sur son pdf (payant).

[video:youtube]

Documentaire intéressant et bien articulé (en 45 min, c'est vraiment pas mal!). Mais bon, la démocratie... "Il ne peut pas y avoir de choix démocratique contre les traités européens." Jean-Claude JUNCKER, président de la Commission européenne (source) (pour mémoire, traités en question passés en force malgré un rejet démocratique à 54,7% en 2005, la boucle est bouclée...) "le peuple grec est invité à crever la gueule ouverte, mais démocratiquement, c’est-à-dire d’après les traités." "Comme on pouvait s’y attendre, le lieu névralgique du rapport de force se trouve à Francfort, à la Banque centrale européenne (BCE). Ce qu’aucun article des traités européens ne permet juridiquement – mettre à la porte un Etat-membre – c’est la BCE, hors de toute procédure, par une opération entièrement discrétionnaire sans aucun contrôle démocratique, qui le peut." - Frédéric LORDON (article très intéressant...) Et pendant ce temps, anecdotique mais quand même... Pour la faire courte, à partir de 18 membres du Conseil des gouverneurs de la BCE, ça devient compliqué pour décider (hum hum). Donc la solution: mise en place d'une rotation du droit de vote! Et puis bon, si le hasard fait que le gouverneur Grec n'a pas son droit de vote ces trois prochains mois, c'est que bon... Et puis ils l'ont bien cherché aussi. Non mais. http://www.les-crises.fr/le-scandale-des-nouveaux-droits-de-vote-a-la-bce/ Ah les c.ns...

HERETIQUE!! Le 22 c' est le 10 de coeur...

Etant donné que ce n'est pas la première fois que ce documentaire concernant Correa est mentionné, voici des infos sur la suite prévue: "La mise en ligne du 1er épisode [...] a permis de réunir 45000€, il manque désormais 5000€ pour être en mesure de tourner dans de bonnes conditions en Equateur. [...] Une fois que nous aurons essayé de combler notre retard informatif sur les mesures progressistes mises en oeuvre par ce chef de l'Etat (un travail que n'ont pas fait les principaux médias audiovisuels français), nous pourrons enquêter sur ce qui pose problème dans ce pays, sur les contradictions de cette expérience "socialiste du XXIè siècle" et les éventuels reniements de ce gouvernement. Mais chaque chose en son temps... Pour l'instant notre priorité est d'achever le tournage et le montage du court métrage "J'ai mal à la dette" où il sera question de la part "illégitime" de la dette publique [de l'Equateur]. Cette dette, parfois qualifiée "d'odieuse" est aussi celle que le parti de gauche Syriza voudrait réaménager. [...] Jusqu'à présent, nos principaux médias, à l'excéption de l'humanité et du monde diplomatique, ne prenaient pas au sérieux cette proposition. Il nous semble important d'essayer d'y voir plus clair avec ce film court." - L'équipe de C-P productions

Ok ok, la colle est une bonne idée...

Certes la manière laisse à désirer, mais concernant la démarche elle-même, Victor a 13 ans...

Effectivement, j'ai rippé

Tu pourrais indiquer où récupérer le driver NFC pour effectuer ceci stp? Dans le genre blagounette à la con, "faire choisir" le 2 de coeur, le perdre, programmer le jeu, puis retrouver à la place le 10 de coeur... "Il y a 10 genres de personnes différentes: ceux qui savent compter en héxa, et les autres" et attendre de voir qui comprend la blagounette à la con... Bien choisir son public, léger risque de solitude...

Si prévoir un krach semble une chose accessible, en prédire le moment en est une toute autre. Les prédictions économiques ont ce léger aléa du fait que l'économie n'est pas régie (que) par des équations mathématique: c'est également une science humaine, n'en déplaise à certains économistes rêvant d'en faire une science dure. C'est ainsi que certaines situations inconcevables sur le papier tiennent finalement bon grâce à d'autres forces, notamment politiques, impossibles à prédire celles-ci. En revanche, si se planter sur la date reste compréhensible, se planter royalement sur le diagnostic l'est beaucoup moins. En octobre 2008 (tous les signes sont là), entendre Alain Minc (*) féliciter "l'incroyable plasticité du système [ayant permis d'éviter une crise majeure] et qui, sans organe apparent de régulation est finalement très bien régulé"... Aïe... "On comprend pourquoi les médias français demeurent à ce point hermétiques à la culture de l'archive: c'est que, si ressortaient les discours du passé, on y lirait leurs propres errements à longueur de colonnes." - Lordon, La Crise de Trop. Je ne connais pas le LEAP 2020, mais non, ils n'étaient pas les seuls... (des éléments de réponse dans "les nouveaux chiens de garde" d'ailleurs) Bon on s'éloigne un peu du sujet d'origine, c'était l'hommage à Oncle Bernard, signataire des économistes attérés, lui aussi victime de l'attentat de CH. (*): grand "expert économiste" sévissant fréquemment dans nos médias

Kristo, c'était une petite blagounette, sous-entendu des politiques qui pensent par contre il n'y en a pas. Bon ok elle était un peu pourrie je reconnais, mais quand même... non? Pour ce qui est des écononomistes, je suis entièrement d'accord avec toi. J'ai déjà donné à plusieurs reprises un lien vers le documentaire "les nouveaux chiens de garde", la partie sur les économistes est assez savoureuse (si elle ne donnait à pleurer...). Lordon tient quelques archives sur des propos "d'intervenant experts économistes" quelques mois avant la crise de 2008 (notamment une petite compilation dans "la crise de trop"), c'est assez effarant... Heureusement que le spectateur n'a pas bonne mémoire.

Des économistes, oui.

Y'en a aussi (pour ceux qui se lèvent à 8h30 le dimanche matin). D'ailleurs je connaissais une polonaise qui... bref...

Il y a une vingtaine d'années, alors qu'un journaliste demandait à JJ Goldman comment il faisait pour enchainer les tubes (à l'époque, il enchainait tube sur tube en tant que compositeur sur commande), celui-ci répondit (de mémoire) "je m'imagine comment l'interprète aurait composé cette chanson pour lui-même". Pour une raison obscure cette réponse s'est immédiatement gravée dans ma mémoire. Plus tard, cette phrase de Jean Jacques Sanvert lors d'une conférence au CAMP de Poitiers il y a bien 10 ou 15 ans: "il est important de se trouver des maîtres" (de mémoire). Trouver ses maîtres... Comment ferait devant une telle situation ? Comment s'adapterait-il ? Sortirait-il une carte "EN EFFET C'EST BIEN MA CARTE" ? Ferait-il vraiment ça? (rien de personnel Magicart ) Se trouver un maître, approfondir son travail (ses approches, ses relations avec le spectateur, ses méthodes), puis enfin se demander comment il ferait dans une telle situation... Oserait-il présenter "CECI" ? Comment ferait Copperfield? Depardieu? Jamel? Bebel? Comment ferait-il ?

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