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Gilbus

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Tout ce qui a été publié par Gilbus

  1. Comme je regrette de n’avoir pas encore lu ton livre… ;) Je suis d’accord que l’interprétation sort du rôle de simple rapporteur, et donc peux altérer la perception de « réalité » de ce qui est dit. Mais il faudrait dans ce cas ne pas incarner du tout, et être un simple rapporteur de l’aventure ? On peut conter en incarnant les personnages, ou pas. L’incarnation des personnages, avec tout le travail que cela demande de stylisation, de définition, de jeu corporel et verbal, est paradoxalement une facilité : On a ainsi un spectacle plus vivant, plus prenant, et globalement plus dynamique. Ne pas incarner du tous les personnages est plus difficiles, je trouve, car on reste totalement extérieur à l’histoire. Cela demande donc beaucoup plus de talent pour obtenir un spectacle aussi prenant qu’avec l’incarnation. Un autre aspect en conte, ce sont les images : On doit faire naitre des images (fixes ou animées) dans l’esprit des spectateurs. Si une simple description peut faire l’affaire, l’incarnation du personnage aura beaucoup plus de richesse, puisque ce n’est plus seulement descriptif de l’extérieur, mais qu’on y met aussi une quantité d’informations non verbales, même si on n'incarne pas comme au théatre. De plus, la lecture est directe, par le spectateur. Sinon, en description pure, il y a la lecture de la scène par le rédacteur de l’histoire, sa transcription en mots, et la restitution par l’interprète, avant d’arriver enfin au spectateur. Pour de la littérature, c’est bien, mais quand on est dans l’oralité, c’est beaucoup plus compliqué de garder le même impact… D’autre part, il y a de réelles différences entre l’incarnation des personnages du conteur, et celle du théâtre : En théâtre, on a une incarnation totale. On montre le personnage. En conte, on va styliser le personnage : Une posture ou un geste. Un ton, une voix éventuellement… ce sont de petites touches, qui servent juste à une incarnation minimum, pour que le spectateur sache qui fait quoi, sans avoir à nommer à chaque phrase le personnage qui agit. C'est plus une convention implicite entre spectateur et interprète, pour faciliter le déroulé de l'histoire. On est loin de la représentation totale du théâtre. Tout cela donne un équilibre très délicat, entre ce que tu dis du fantastique, qui est vrai, et les contraintes pour faire un spectacle attrayant… Quel est le plus avantageux : Rester hors de l’histoire, la voir de l’extérieur, et pouvoir y repenser comme tel plus tard ? Ou entrer plus intimement dans l’histoire, et sur le moment, en se laissant emporter, vivre le fantastique au plus près, quitte à ressortir de l’histoire ensuite, et à forcément prendre du recul sur l’aspect de réalité suggérée ? La décision me semble très difficile, mais bon, je ne fais pas de magie bizarre, même si mes histoires sont souvent basées sur le fantastique… Et je préfère incarner mes personnages à la mode conteur… simplement parce que je vise l’effet immédiat. D’autres idées, pour faire avancer le smilblick ? Gilbus
  2. Je crois que cela portait dans la citation d'origine sur les magiciens « amateur » ou « pro ». C’est vrai que les pros font souvent évoluer leur répertoire plus lentement : Ils prennent le temps de bien travailler leurs numéros… Ce que ne font pas toujours tous les débutants… Mais c’est un peu caricatural aussi ;) Je suis amateur, et je fais pourtant toujours les mêmes tours à des publics différents : Bien forcé, quand j’ai fait des tours à un public, il n’y revient plus, pas si bête… Et puis on peut aussi avoir envie de peaufiner ses tours, même étant amateur, de les utiliser encore et encore, toujours plus, tout simplement par flemme d’en apprendre de nouveaux ;) Si si, j’en connais… Gilbus
  3. Comment faire du neuf avec du vieux... Ce qu'il y a de bien dans ce principe, c'est qu'on peut faire au moins 202 tours nouveaux, sans se casser la tête... Gilbus
  4. Un tour....a une occasion. mais tu peux avoir beaucoup d'occasions avec des publics différents... Si CE tour est une tuerie, il mérite le travail Si je me souvient bien, chelman avait présenté ce type de chose dans une de ses vielles vidéos : Et pour les magiciens en tout cas, c'était fort, puisqu'il faisais mélanger son jeu presque dés le départ. c'est le "presque" qui faisait toute la différence Mais c'est vrai qu'on n'apprend pas un chapelet pour UN tour : On a tout une pléiade de tours, dés qu'on a cet outil. Cela ne veux pas dire justement qu'on doit faire une séquence de tours à chapelet à nos pauvres spectateurs, dés qu'on a un chapelet : il faut varier les procédés... L'intérêt du chapelet, c'est que c'est avant tout...un jeu de carte normal. Donc, on peut faire aussi tous les tours de cartes qu'on désire... Contrairement à certains jeu truqués qui se limitent à un tour et quelques variantes, du fait même de leur trucage... Gilbus
  5. hé, c'est edler, qui fait les calculs, moi, je reste au coin... Cependant, la question est intéressante: Combien pèse donc un jeu multieffet maison, avec un retrait de 1mn, et un arrondis supplémentaire sur toutes les cartes sur la base d'une portion de cercle de diamètre de 0,3 supérieure à la norme bicycle? heuuuu.... La question est intéressante....ou pas. Puisque le grammage ne change pas Elle pourrait l'être dans une routine faisant intervenir le poids des cartes, mais c'est délicat... Ensuite, dans les calculs, il faudra faire intervenir l'hygrométrie et son type, car une carte trempée dans l'alcool est moins lourde qu'une carte trempée dans du chocolat au lait... En fait, ce genre de recherche nous rapproche de Dieu, car dieu sait tout, et plus nous mesurons notre ignorance, plus nous savons de choses... Gilbus
  6. Sur le principe de la corde raide, tu pourrais donner l'illusion que quelqu'un d'invisible te tire par les cheveux... ou Tu balance tous tes cheveux libres sur le visage, en te penchant en avant, et quand les cheveux s'écartent, il y a un changement: Tu porte un masque, un maquillage, ou tu tiet quelque chose dans la bouche: Les cheveux ne sont pas liés à l'effet, mais un artifice de présentation... ou Tu tire dessus, et ils s'allongent encore plus, formant une sorte de corde. (et tu peux enchainer des passes avec cette corde ensuite...) je n'ai bien sûr aucune idée de comment faire tout cela, mais on est en salon public, donc.... Gilbus
  7. hihihi: je ne voulais pas porter de jugement de valeur sur une méthode, Andy: Tu as raison, la contine peut faire le boulot, si le boulot correspond à la contine... Je parlais de limitations, en ce sens que les possibilités de la contine sont contenue dans le chapelet, mais que le chapelet va plus loin... mais tu me taquine, la Gilbus
  8. Vu de près, c'est peut être plus parlant, sur la vidéo, c'est pas flagrant... Mais d'un autre coté, à moins d'être spécialiste des pièces étrangère orientales, tu avouera que savoir quelle pièce c'est n'est pas à la portée de tout public... Bon, c'est un détail, on est bien d'accord Gilbus
  9. Cool, j'ai encore appris un truc mais du coup, peut être que le mot sen n'est pas familier de tout le monde, et que la confusion risque de se faire bêtement avec les cents, comme je l'ai fait dans mon ignorance. A voir si le point mérite d'être éclairci ou pas auprès du public, par un bout de phrase disant juste: il faut 100 sen pour faire un yen... Gilbus
  10. Ben, la conception moderne du chapelet va bien plus loin que le moyen mnémotechnique... Déjà, il y a deux concepts: le jeu ordonné, et le chapelet. le jeu ordonné permet certains type de tours. Le chapelet est, selon la définition que je crois la plus répandue, un jeu ordonné mémorisé. On apprend vraiment par cœur, avec ou sans moyen facilitateur... Le fait d'ordonner suivant un moyen mnémotechnique est facultatif. Ben, non, ce que tu dits, c'est la définition d'une routine de plusieurs effets ou tours, et si le chapelet peut faire ça, bien souvent, il y a plein d'autres façons de le faire, ce n'est donc pas une définition probante. Gilbus
  11. Cool et bien amené, très chouette :) Juste une remarque : tu donnes deux versions du pouvoir des grelots : Ça endort, Ça arrête le temps. Il serait peut-être plus intéressant d’avoir juste l’arrêt du temps, qui est plus « réaliste » : Si on s’endort, on tombe ;) on peut s’en apercevoir en se réveillant… Avec l’arrêt du temps, on ne peut rien voir. Petite question : les « cent » étaient la monnaie au japon en 45 ? A moins d’utiliser de la monnaie américaine, ce qui me semble curieux, vu l’état d’esprit japonais, il y a toujours eut des yens au japon, que ce soit les yens militaires pendant la guerre, ou des yen spécifiques pour les pays occupés par les japonais… Parler de « cent », c’est un peu curieux : autant donner le vrai nom de la monnaie à l’endroit et à l’époque où ça se passe… Autrement, tu as toujours le style : « Il dit, il dit il dit. » Si c’est un choix, rien à dire. Si ce n’est pas fait exprès, je te conseille de virer les « il dit » : Une fois que tes personnages sont posés, si tu incarnes un peu le personnage, on doit savoir qui parle sans les « il dit » et sans indiquer le nom de celui qui parle. Cette identification par des « machin dit » et « truc répond » est littéraire : Sur le papier, il faut bien éclaircir les choses, si la cohérence du dialogue n’est pas évidente (Si c'est évident, on met justes de petits « - » à chaque changement de personnage qui s’exprime, sans précisez plus les noms…). En conte, comme ici, on a une palette bien plus large de représentation que le texte : On a tout le corps, le geste, la posture, la voix, le ton, l’énergie, le rythme etc… pour identifier les personnages. Du coup, on peut alléger le texte de ses contraintes littéraires, en virant les « il dit » et en ne replaçant les noms des personnages qui parlent que quand c'est réellement important… (typiquement, quand le conteur reprend la parole pour indiquer ce que fait le personnage, mais on est sorti du dialogue des personnages entre eux.) Si on le souhaite Si c’est fait exprès, c’est un choix artistique, et il n’y a rien à dire… Gilbus
  12. C'est un moyen limité, mais un moyen... Mais du coup, je trouve l'utilisation d'un chapelet comme le C-PAP encore plus simple, et il a des propriétés déjà explorées par pas mal de monde (moins que les grands classiques, mais quand même plusieurs livres et DVD sortis...) Isidore à raison, rien ne remplacera la mémorisation totale nombre/carte+carte/nombre, mais cela peut constituer une étape intermédiaire... La contine ne me semble pas le plus adapté, car si tu as vraiment une mauvaise mémoire, tu devra la redire du début, pour retrouver la séquence qui t’intéresse, au moins au commencement. Ce n'est pas compatible avec tous les tours basés sur une séquence connue. Mais bravo, Andy, effectivement, il n'y a rien à jeter dans ta phrase Gilbus
  13. Thomas demandais juste avant de rectifier si on voyais des infos pas à jour, sur l'ensemble des magasins et moi, ça m'intéresse, je n'étais pas au courant du déménagement! Gilbus
  14. Oui, PayPal fait les conversion de devises, en prenant comme de juste un pourcentage, comme dans toutes les boutiques de change. Mais ça reste minime, je crois: https://www.paypal.com/fr/selfhelp/article/quels-sont-les-frais-de-conversion-de-devise--faq1823 Gilbus
  15. Effectivement, on peut dire Un petit extrait soigneusement choisi, avec juste un coup de gueule, sorti d'un long reportage remplis d'humanité, d’attendrissement et de fraicheur... La manœuvre était évidente, merci eqnx de nous la dévoiler pleinement On voit les gens à ce qu'ils font: la séquence ou il joue une pièce de théâtre qu'il vient d’écrire spécialement pour une minuscule salle de sa région, avec des copains: Comme il dit, il pourrait être à bronzer dans un 5 étoiles sous le soleil, ben il préfère jouer là, pour quelques fidèles... Trop cool. Gilbus
  16. Si les numéros du PGCDM sont souvent si bon, c'est sans doute aussi car PS est exigeant: L'artiste fait une part du boulot, sa part, mais celui qui gère la réalisation doit créer la cohérence du spectacle entier, ce qui est loin d'être facile avec des numéros disparates. Ce que l'on fait dans un spectacle nous même, alors qu'on "maitrise tout" et qu'on peut changer ou adapter les différents numéros, lui doit le faire avec des artistes maitrisant chacun un numéro, mais avec forcément moins de possibilités d'adaptations... Il est normal qu'il y ait des éclats de voix à l'occasion Gilbus
  17. Et c'est ce genre de conviction qui fait qu'on ose présenter des tours avec 1 chance sur 4 de réussite.... aldo colombini avait un gag d'entrée comme ça : il arrivait avec une carte pliée, fermée par une pince à linge. il demandais le nom d'une carte. Si ce n'était pas la bonne, il la jetais dans un grand sac transparent, ou il y avait déjà plein de cartes pliées avec pince à linge, en disant: "un jour, ça marchera...." Je n'ai pas sut ce qu'il faisait, si c'était la bonne carte... Mais j'ai une petite idée: Jeter la carte dans le sac, puis se raviser, la reprendre, montrer que c'est la bonne, puis reprendre toutes les autres, une a une, et que ce soit toutes des cartes identiques... Curieusement, le fait de sortir d'autres cartes identiques ne change pas d'un pouce la probabilité. Mais cela va renforcer l'effet... Enfin, bon, ce que j'en dit, je ne suis pas vraiment magicien... Tout cela pour dire que l'ACAAN donne une impression de choix plus grande que 52, mais c'est bien une illusion Gilbus
  18. j'ai ouvert une discussion en chambre des secrets pour en parler, ça me semble mieux... Gilbus
  19. Subjectivement, sans doute... Mais en réalité, ce n'est pas une chance sur 52? bon, je suis bien d'accord pour dire que la subjectivité prime, dans notre domaine... mais par rapport à un jeu trié par famille, par exemple, c'est vraiment léger... Et je ne parle même pas d'un jeu qui sort entièrement classé après des mélanges Gilbus arf, grillé par hannibal
  20. D’où l'intérêt, quand on peut, d'avoir son propre fond de scène... Tu ne nous a pas dit comment ça s'est fini, avec le miroir? Tu as fait le numéro en gérant les angles autrement, ou tu as fait autre chose? Gilbus
  21. Comme tu peux le voir sur sa fiche, il est près de Grenoble, je lui ai conseillé sur un autre post d'aller voir déjà le club local, il y a du beau monde la bas Il a déjà creusé, puisqu'il a déjà pris des cours, ce que plein de gens ici n'ont jamais fait Mais il veut de l'avancé et de l'ardu... Il y a de quoi faire Mais c'est vrai que tu ne nous dit pas quelle discipline tu veux approfondir, Axerland. Ni vers quel style tu veux t'orienter: Cela peut aussi jouer, par exemple, si tu es branché magie contée, je peux filer des conseils, alors que pour les manip de pièces, vaux mieux pas On est tous plus ou moins spécialisés, et comme tu cherches dans l'ardu, il va sans doute falloir définir plus ta demande, pour trouver quelqu'un qui y corresponde... Scène, salon, closeup, GI, mentalisme, magie générale, pièce, cartes, cordes, machins... Il y a tant de choses à apprendre... Il faut voir aussi quelles modalités pratiques tu recherches : Prof sur place pour se voir très souvent, prof a distance avec des WE de travail, prof a distance par le net et vidéos interposées (pas le plus facile, mais bon, des fois, on fait avec ce qu'on a...) Cela va restreindre ou ouvrir le choix des possibilités. Enfin, tu cherches un prof "bénévole", ou des cours payants? ce ne sont pas toujours les mêmes personnes, bien que cela ne soit pas non plus un critère de valeur de l'enseignement... Sinon, si tu as un projet professionnel, tu peux aussi trouver des financements, et tenter une école genre chalon... http://www.cnac.fr/cnac-768-Magie_nouvelle Bon courage en tout cas dans ton apprentissage Gilbus
  22. Petit ajout sur cette information: il faudrait m'envoyer un mail ou un mp si vous comptez venir à cette conférence/atelier: cela me permettra de savoir à peut près combien de jeu préparer, puisque le but est d'en offrir un à chaque participant. j'avais oublié ce détail de "pré-inscription" dans la première annonce, et du coup, je me suis trouvé ballot au moment de préparer les jeux... Gilbus
  23. on trouve du mobilier humain sous différentes formes: femme: homme: rien de sexiste la dedans, donc... A noter que sur le site ou j'ai trouvé ces images, on a aussi du débinage pour une chaise partiellement immatérielle... http://www.musiques-incongrues.net/forum/discussion/3366/du-mobilier-qui-a-la-classe Gilbus
  24. Si si, la routine fism est expliquée, de façon détaillée et très simplement. et les techniques utilisées dans la routine aussi, à part. Par contre, n'attend pas de longs discours: Ce DVD est universel en ce sens que tout est montré, sans un mot d'explication. Les routines sont hyper visuelles, ben les explication aussi Mais quand il veut, il peut mettre du texte aussi... Gilbus
  25. Le DVD chez marchand de truc est son dernier, à ma connaissance, très complet, avec 5 routines différentes, et pas mal de techniques... Sa routine fism est tout simplement hallucinante... Des fois, on crois comprendre des choses, et en fait, l'instant d'après, on voit qu'il nous a emmené ou il voulais... diabolique. Mais la plupart du temps, moi, j'étais largué... de la vraie magie... Et quand tu as l'explication, l’admiration ne faibli pas. Bref, c'est du lourd... Précision, timing... Bon, il y a aussi du boulot derrière: pour le faire avec autant de décontraction, tu as intérêt à pratiquer un max Gilbus
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