-
Compteur de contenus
4717 -
Inscription
-
Dernière visite
-
Trophée
76
Tout ce qui a été publié par Gilbus
-
Beau numéro. Quelques questions cependant : L’ordre des trois effets ne me semble pas aller du plus faible au plus magique. Bon, on est obligé de garder la transformation de la pancarte pour la fin, j’imagine. Ce n’est pas vraiment un effet magique. Ensuite, tu parles de probabilités, mais tu résous tes problèmes par magie. Les effets magiques que tu utilisent (voir les discussions sur les familles d’effets) n’ont rien d’une manipulation de probabilité : La résolution du cube est visiblement faite par une altération magique du cube, ce qui donne une résolution immédiate. La chance de retrouver le nombre est en fait résolu par une divination indirecte (puisqu’on passe par un carré magique), ce n’est pas une altération du hasard. Et la carte retrouvée est une prédiction brute, puisque le nom de la carte était déjà écrit sous la boite. Je ne sais pas si je me fais bien comprendre, mais tu sembles aborder les statistiques un peu de travers, et tes solutions magiques ne sont jamais des manipulations de statistiques en ta faveur… C’est peut-être ce que tu souhaite faire, mais dans ce cas, il nous manque la façon dont tu va gérer l’écart entre statistiques et effets. Vas-tu nier le fait que tu utilises la magie, être surpris par le fait que ça se résolve comme ça, ou au contraire veux tu montrer la supériorité de la magie (et du magicien) sur un simple calcul statistique ? Si ton argumentaire porte sur les statistiques, on voit que l’approche est le même dans les trois cas : Tu te fiche des stats, et tu trouves une solution magique qui altère le monde réel, pour t’en sortir. Je verrais bien au moins un premier effet ou tu modifies non pas le monde, mais les statistiques elles même, afin d’entrer progressivement dans l’utilisation de la magie pour répondre à des questions de stat. Par exemple, en présentant un chapitre ou tu vas montrer par un savant calcul que l’on a une chose quasi impossible, puis faire en sorte que cette chose se produise, mais SANS magie apparente : Tu auras alors une statistique quasiment impossible, mais qui arrive quand même. Ensuite, si tu veux basculer sur des choses réellement impossible (le cube qui se résout sans qu’on tourne les faces, la prédiction, le carré magique etc. ) , pourquoi pas, c’est toujours bien d’avoir une progression dans les familles d’effets… Pour parler plus généralement, si tu base ton argumentaire sur une chose (les stats), et que tu produis des effets d’un autre façon (transformation, divination, altération…), tu ne remplis pas la promesse. On peut ne pas remplir la promesse, bien entendu. Mais dans ce cas, cela devient un numéro avec un personnage très spécifique, qui refuse de se laisser contraindre, ou dont la magie le sort d’affaire sans qu’il y prenne garde, ou qui est persécuté par sa magie qui résout tout pour lui, et ne lui laisse pas vivre une vie normale, ou qui refuse les contraintes, puisqu’après tout, il est magicien… ou d’autres options, il y en a plein. Chacune de ces options nous raconte une histoire différente, que vis ton personnage, et que ton personnage va partager avec le public. Bon, c’est peut-être un peu théorique… illustrons. J’ai déjà fait des numéros de « conférence sur les statistiques extrêmes » ou le sujet était la aussi les statistiques qui ont peut de chance d’arriver, mais bon, ça arrive quand même. Mon personnage était un scientifique essayant d’expliquer aux gens que ce n’est pas parce que les choses ont peu de chances d’arriver qu’elles ne peuvent pas arriver. D’où le nom de « statistiques extrêmes » que j’avais inventé pour l’occasion. Ce sont des phénomènes rares, mais parfaitement « naturel »… Il y avait, si je me souviens bien, une expérience montrant qu’un jeu de cartes mélangé ne peut pas donner systématiquement des paires rouge/noire. Mais des fois, si. (Une application basique du principe de Gilbreath… mais on peut le faire par bien d’autres moyens, le multieffet, par exemple…) Qu’une carte choisie remise n’importe où dans le n’a qu’une chance sur 52 d’apparaitre si on coupe. Et que si ce n’est pas la bonne, mais une carte indicatrice donnant la position, on a une chance/52 multiplié par 1/51 (puisqu’on a déjà enlevé une carte… Et si on tombe à nouveau sur une carte indicatrice, 1/52 * 1/51 * 1/50, et ainsi de suite. Et que si cela se produit mettons 10 fois, les chances pour que l’on retrouve la carte à l’endroit indiqué sont astronomiquement ridicules (des centaines de milliards de milliard de milliard, j’ai le tableau de probabilité à chaque étape de carte indicatrice…) Et pourtant, en regardant sur la dernière indication de la dernière carte indicatrice, on tombe sur la carte choisie. (Tour du paresseux amélioré, ou les cartes restent face en bas, sauf les cartes indicatrices) Etc. Tu vois qu’il n’y a rien de strictement « impossible » dans ces démonstrations, mais que la probabilité pour que ça arrive est de plus en plus faible quand on avance dans le numéro… En bref, je collais au sujet des stat, je ne n’y opposais pas une action magique pour montrer qu’on peut « vaincre » les stats. Pourquoi je faisais ça dans cet esprit : Car les statistiques sont la norme des gens ordinaire. En utilisant une solution visiblement « magique » pour résoudre un problème ordinaire, tu affirmes la supériorité du magicien sur le moldu. Or mon personnage n’a rien d’un être supérieur, jamais. Je ne sais pas si tu vois les implications sur le scénario que donne ta façon de procéder. Mais il y a des implications, il faut que ce soit fait consciemment, et que ton personnage assume sa façon de faire, d’une manière ou d’un autre. Ce qui peut bien sûr être fait de manière très amusante, mais tu dois savoir où tu vas Gilbus
-
La routine est propre, et pourquoi ne pas la vendre à quelqu'un qui ignore tout du chop cup, comme tout produit de formation... Ceci dit, la "nouveauté" est minime, ce sont des mouvements basiques comme tu le dit, et ce n'est pas la première fois que je vois faire du chop cup dans la main du spectateur... Du coup, on peut se demander si on doit "protéger" la moindre utilisation d'un gimmick, sous prétexte qu'on a une bonne routine avec, mais qui reste quand même assez basique question présentation. Certes, l’enchaînement respecte l'ordre d’invraisemblance croissante, et va désamorcer les débuts d'explications à plusieurs niveau... C'est propre... Mais de la à l'acheter... Gilbus
-
Tout Compris ! atelier de Gilbus à Toulouse les 1 & 20619
Gilbus a répondu à un sujet de Thomas dans Forum Général
Alors c’est vrai que j’exagère quand je dit « aucune compétence » : Il faut un peu de souffle, ça améliore le rendu… Si on a un souffle très court, cela va donner un effet comique de plus. Mais c’est déjà un tour dans un registre comique, de toute façon… Mais là, on entre dans un autre débat : Un interprète qui se présente devant du public DOIT savoir gérer son souffle, doser l’air quand il dit son texte, savoir quand reprendre haleine de façon discrète (sauf justement à faire un effet avec cela…), comment parler en étant toujours dans sa zone de confort respiratoire, comment créer des effets en allant au-delà de cette zone de confort, comment avoir une voix tonnante quand il faut, chuchotante (mais compréhensible) quand il le désire.… En ce sens, le chant est une excellente école, puisque les chanteurs, par définition, doivent faire toutes ces choses. J’ai arrêté d’aller voir des magiciens qui ne font que de la magie, pour apprendre des choses qui sont du domaine d’autres disciplines. Autant aller directement voir la discipline en question. C’est pour cela que j’ai appris le conte avec des conteurs, et que je travaille le chant avec des chanteurs : Quand on veut mélanger des choses, faut savoir faire ces choses… Et le chant est une très bonne école du souffle, et sera donc profitable à tout interprète qui doit parler (ou chanter…) Ceci dit, dans le cas qui te préoccupe, la chanson est à la portée de tout le monde, sans rire. (Sauf problème pathologique spécifique, évidemment… j’ai un ami atteint d’asthme chronique qui aurait sans doute du mal…) Le fait de chanter juste n’est pas très important. Le rythme de la chanson est extrêmement modulable en fonction de nos possibilités et de nos besoins. Et on a en plus un aide-mémoire intégré pour se rappeler les paroles… Bref, cela devrait vraiment être à la portée de tous les stagiaires, et nous chanterons tous ensembles à ce stage En fait, ce que je n’ai pas dit, c’est qu’il y a une autre discipline inclue dans ce tour : Le clown (oui, j’ai aussi suivi des formations avec des clowns… d’où une certaine empreinte rémanente… ) On aura donc à gérer : manipulations magiques, chant, interactions avec le public, interaction avec un volontaire qui va endosser sans le savoir le rôle de l'auguste, et clown blanc (sans le nez rouge, je te rassure…), tout ça en même temps. Héhéhé : j’ai dit que c’était à la portée de tous, je n’ai pas dit que vous ne devriez pas bosser pour que ça rende bien De plus, l’exercice consistant à gérer plein de choses à la fois est essentiel au magicien, qui doit souvent faire autre chose que ce qu’il dit et dire autre chose que ce qu’il fait… Gilbus -
Sur les motivations, puisque la discussion semble s’orienter là-dessus, on a plusieurs choses qui se bousculent : -Le besoin de reconnaissance -Le plaisir de montrer à d’autres (qui est lié à la reconnaissance, mais légèrement différent…) -L’envie de laisser une trace plus durable (encore légèrement différent…) -L’idée que nos trouvailles puissent être utiles à d’autres (décidément, il y a plein de nuances…) -L’envie de gagner des sous … Ce sont toutes de bonnes raisons et on peut avoir plein de bonnes raisons de publier une création ou une amélioration… Je suis assez d’accord quand PaulMagie parle du changement du processus ancestral « célébrité lié à un tour » puis « commercialisation du tour » : Les créateurs de notre époque veulent souvent tout, tout de suite, comme leurs acheteurs, donc ils ne vont pas attendre 30 ans et la fin de leur carrière pour vendre leur tour, si la réaction de la semaine de mise en ligne de l’effet est positive. A la limite, s’ils attendent 15 jours de plus, l’effet sera déjà ringardisé, non mais, on ne va quand même pas acheter un truc qui a plus de 2 semaines, on n’est pas des bolos ??? Perso, je n’ai pas envie de commercialiser à grande échelle les quelques petites choses sur lesquelles je suis tombé sans doute par hasard. Mais l’âge venant, j’aime de plus en plus faire de la transmission. C’est pour cela que j’ai choisi la formule « stage » ou « conférence » : -Déjà, je n’en fais que très peu, donc ce que je lâche dans la nature reste relativement original. (Pour les deux prochains stages, Toulouse et Angers, ça fera maximum 30 personnes en tout à avoir mes tours, sur la population de magiciens français, cela reste infime. -Ensuite, je ne gagne pas beaucoup, bien moins en tout cas que si je mettais chaque tour en vente sur eBay à l’unité, mais cela va couvrir les frais, et rembourser quelques dépenses magiques ou non, c’est tout. Par rapport au travail de préparation, rien de « rentable » … mais je ne suis pas dans une logique de rentabilité. -Enfin, je préfère, c’est mon petit plaisir, transmettre de personne à personne, et de voir que certains accrochent mes effets à leur set, c’est une petite satisfaction -Et surtout, cerise sur le gâteau, cela me donne l’occasion de parler des principes magiques utilisés, qui sont, plus que les simples trucs, les choses qui m’intéressent… Pour ce qui est des améliorations… vous pensez que ce qu’on achète est toujours le fruit d’une création originale, sans emprunt à des existants antérieurs ? Tiens, j’étais à la conférence d’Ogawa l’autre jour, ou j’ai eu grand plaisir à voir les ninja ring exécutés par leur créateur… Maintenant, du point de vue strictement technique, le « ninja ring » repose sur une création incroyablement ancienne, les anneaux chinois. Ogawa à modifié la rigidité (Mais on trouve des anneaux chinois bien rigide aussi…) et défini une taille (mais on trouve des anneaux de petites taille… c’est même ce qui est vendu d’office aux débutants…) qui permettent un rendu spécifique sur certaines passes. Il a défini un ensemble de passes qui, mélangée à des utilisations habituelles d’anneaux chinois, donne des effets spécifiques. Enfin, il a fait passer le tour de la scène, ou il était à l’aise avec de grands anneaux, au close-up ou les petits anneaux prennent tout leur sens. Le truc de base semble donc bien amélioré ! Alors, création, amélioration ? Cela pourtant ne choque personne quand il publie et commercialise les ninja ring. J’ai vu ainsi des conférenciers nous apprendre et nous vendre des choses qui sortaient tout droit du bobo, de la presti du XX siècle ou d’autres bouquins plus vieux encore. Et pourquoi pas : les choses anciennes, si elles sont bonnes et peu utilisées, méritent d’être remises à jour. Plus délicat dans le cas ou un autre vend déjà le produit ? Pas si sûr : Le tour « cocktail », ou on mélange des liquides de couleurs puis on les sépare, est vendu par deux « créateurs » différents, revendiquant chacun la création, mais on trouve trace du trucage de base (que tous les magiciens connaissent…) dans les vieux bouquins. Ma version, qui utilise un autre matériel, une autre procédure, un texte original, un rythme et une motivation sans aucun rapport avec ce que propose ces vendeurs, est pourtant, d’un point de vue étroit, une simple amélioration de l’effet de mélange de liquide et de séparation. Simplement, je considère que ma part de création est au moins aussi large que ceux qui ont commercialisés le tour tel qu’il est vendu actuellement. Et comme cela repose à la base sur un vieux principe tombé dans le domaine public depuis des lustres… Bref, tirer des règles générales semble très difficile, tant du point de vue juridique (Puisque Pierre Fleury Le Gros nous à dit plus haut que le jugement dans le cas du piano volant était une aberration…. N’empêche, c’est bien ce jugement aberrant qui s’est appliqué… Avoir raison « sur le principe » a dut faire une belle jambe à Weeb quand il a perdu le procès…) que du point de vue éthique, puisque l’antériorité et l’originalité est toujours difficile à établir. Et que nous faisons tous des emprunts à d’autres, sans pour autant faire des copies conformes. C’est ce qui fait progresser la discipline… Gilbus
-
Gilbus
-
Tout Compris ! atelier de Gilbus à Toulouse les 1 & 20619
Gilbus a répondu à un sujet de Thomas dans Forum Général
Pas de problème de niveau, si même moi j'y arrive, tout le monde devrais y arriver Mais je ne dit pas que ça sera une promenade de santé : Nous allons avoir un WE assez chargé, il faudra bosser, ce n'est pas une conférence passive… (même si il y aura des pauses et des parties moins actives pour les stagiaires…) Certaines choses triviales seront aussi prétexte à discussion et à un peu de théorie, il en faut. A, un scoop: il y aura aussi un tour de magie chantée… (la doc de celui là est bouclée, et le matériel presque terminé…) Mais là aussi, aucune compétence spéciale de chant n'est demandé De toute façon, le peu de technique que l'on verra fera partie des choses à travailler, et certaines servirons plusieurs fois, pour gagner du temps Contact Camalot au TMC pour t'inscrire : les places partent petit à petit, mais il en reste encore Et si vous avez des questions, n'hésitez pas à les poser, je suis dispos… Gilbus -
C'est amusant, car le dernier numéro que j’ai monté est un tour de cartes. C’est l’histoire d’un Irlandais qui est doué aux cartes. Il gagne toujours. Don de dieu, don du diable ? Il gagne contre les plus grands joueurs du monde, puis va en enfer jouer contre le diable : Là, il gagne contre le diable, et libère toutes les âmes d’Irlandais qui étaient en enfer, pour les conduire au paradis. Et le message de cette histoire/parabole, c’est : « Nos dons, les vôtres, les miens, on en a tous… alors ? don de dieu, ou don du diable ? » Bien sûr, l'effet magique utilisé, c'est la partie de carte jouée en direct… le diable perd à chaque fois juste d'un point… c'est agaçant… Le magicien n’a pas à faire du close up pour étaler son pouvoir : Il peut se servir de son pouvoir pour raconter une parabole, et faire passer un message ou une interrogation au gens. Le pouvoir de la magie devient alors énorme : C’est ce qui va rendre le message attractif. Je ne pense pas que Jésus ait fait des miracles juste pour se la péter : Il les a fait pour augmenter la portée de son message. Et ça a plutôt bien marché… Et en ce sens, tout miracle à une portée bien plus grande que son action concrète. Donc, pour moi, un tour de carte ou une démo de balle mousse peuvent être magique, si on a quelque chose à dire… Gilbus PS = Pub secrète... J'essaie d'intégrer cette partie de carte au contenu du stage de juin...ppffff, avec tout ce que je rajoute, ca tiendra jamais, va falloir que j'arrête d'y remettre des choses...
-
Protection d'un Numéro contre le Débinage
Gilbus a répondu à un sujet de Carl VALENTIN dans Forum Général
Pour des passage télé débinatoires, peut-être, puisque les producteur répugnent à payer des avocats bêtement. Enfin, ils répugnent à payer... Pour YouTube, par contre, tu peux toujours te brosser : A qui tu l'envoie, la lettre d’huissier ? tu as pas l'adresse du débineur, ni son mail, un commentaire de menace le fera bien rigoler et YouTube s'en fiche… sauf s'il s'agit d'un extrait vidéo volé: mais si c'est une vidéo originale qui dévoile un tour qui ne lui appartient pas, ils s’en fichent. C'est faux. On peut considérer que la divulgation du secret d'une oeuvre de magie porte atteinte au droit moral de l'auteur. En conséquence, il existe bien un fondement juridique envisageable. Merci à pierre fleury le gros de remettre les pendules à l’heure : J’ai adoré le texte sur les œuvre d’esprit, et sur l’esprit de l’œuvre : Vraiment brillant. Avec une nuance cependant : dans la fin du texte, tu dis : Cela fait beaucoup de conditions, pour que ce raisonnement soit un jour applicable… Il y a eut des tentatives de procédure, depuis ce texte ? De la jurisprudence, ou ce genre de chose ? Ici, on n’en a pas entendu parler… Et franchement, comme tu le soulignes toi-même, les répercussion seraient lourdes : Je plains le juge qui poserai ce genre de décision… On pourrait ensuite faire un procès à tous ceux qui annoncent la fin d’un film ou d’un livre : le spoiler alert serait suivi d’une convocation au tribunal… Toute « surprise » dans un spectacle deviendrait protégeable. On aurait des questions à se poser sur la liberté d’expression, non ? Bref, un raisonnement brillant, mais son application est possible, ou pas ? Si pour l’instant ce n’est pas possible…et bien disons que je n’ai pas si faux que ça, et que la protection du secret, c’est toujours impossible en France… Je sais, je suis taquin Gilbus -
Ben boude pas: tu sais bien que je ne comprend pas grand chose, à mon grand âge... C'était plutôt de la sémantique générale, à l'origine. La PNL a repris l'idée, souvent sans le talent de Korzybski... Je ne prétends assurément pas que l'anthropomorphisme est au niveau de la forme. Il est dans ce cas au niveau du contenu : Les « lois naturelles » explorées par la science sont imaginées par des humains, avec des sens humains et des cerveaux humains. Cela donne forcément une représentation humaine de l’univers. O, bien sûr, la science moderne va plus loin que les sens humains : admettre que matière énergie et temps sont liés, voir interchangeables dans certaines conditions, est une étape méritoire… Etape que ne comprend d’ailleurs pas 99,9% des humains, mais bon, il y en a qui arrivent à dépasser certaines limites de leur origine, c’est bien. Mais le 0,1% qui y arrive ne le fait que grâce à un outil mathématique, pas directement dans son être, ce qui montre bien que cette race est limitée… En ce sens, les mystiques et philosophes vont bien plus vite et loin que les scientifiques : « Notre réalité est illusion » ou « ce qui est en haut est comme ce qui est en bas, pour faire le miracle de l’unité » sont des visions claires de l’univers vu par l’homme. Tu remarqueras que je n’ai pas encore joué la carte théologique, je pose juste un jalon mystique… Le fait qu’il faille entendre un son pour qu’il existe a deux signification : Une signification carrément anthropomorphique, qui ramène tout à une perception puis une interprétation par un cerveau. Et une moins anthropomorphique, si on considère qu’il y a un auditeur ultime, l’univers, qui n’est pas extérieur au son, mais dont le son fait partie. A noter qu’on n’a pas demandé son avis au son. Donc si on place l’arbre entre les miroirs, et qu’en tombant, l’arbre brise les miroirs, quelqu’un verra t’il tomber l’arbre s’il n’y a personne ? La bonne question étant alors : peut-il n’y avoir personne ? Et si quelqu’un pose la question de savoir ce qu’est une personne, là, on entrera dans la théologie, mais ca ne sera pas de ma faute ! « L'œil de dieu est partout » Bah, laisse leur un temps pour envahir et parasiter ton cerveaux, tu les trouvera belles et désirables... Gilbus PS: dire que j'ai tant de travail en cours, et que je passe du temps à parler d'arbres qui nous les brise (les miroirs)... Allez, je retourne au boulot, la doc du stage ne va pas s'écrire toute seule… Pis j'ai rendez vous pour organiser une animation arthurienne pour dans 15 jours, faut que je répète un numéro pour samedi soir et j'ai pas encore rangé le matos de l'animation de samedi dernier… pathétique… vous devriez vous déclarer sur la liste des drogues dures…
-
Décidément, tu fais plein de bonnes remarques Science, littérature… Ce sont des béquilles qu’utilise l’humain pour essayer (vainement) de comprendre l’univers. Je suis intervenu ici pour une seule raison, vu que je ne suis pas vraiment mathématicien… Les mathématiques, la physique moderne, la science en général, nous expliquent l’univers. Et les gens y croient, puisque ça marche… A tel point que plein de gens s’imaginent que les atomes sont REELLEMENT de mini systèmes solaires avec noyau et électrons dans certains cas, ou REELLEMENT des ondes dans d’autres cas. Alors que ce n’est pas exactement cela, en réalité. Les outils de la science et des mathématiques ne sont que des outils de description, qui nous permettent d’avoir une aproximation sufisante pour utiliser l’univers (A notre avantage ou pas…c’est un autre problème) Mais ces outils ne sont pas la réalité. Ce sont, comme les unités de mesure, des choses relatives et anthropomorphiques : L’humain invente des sciences qu’il peut comprendre (enfin, que certains d’entres eux peuvent comprendre, en tout cas), pour décrire l’inconnaissable, ce qui n’a pas les limitations de l’humain. C’est tellement rassurant Et pratique ! Mais au risque de me répéter : « La carte n’est pas le territoire… » Ainsi, Alx, dans ce que tu dis, on pourrait penser que le phénomène observé n’existe pas sans observateur, que tu fait dépendre l’existence de l’univers de la présence humaine ? Oula, c’est une théologie assez risquée, pour un cartésien, non ? Gilbus
-
Niark Niark Niark, tu es tombé dans mon piège, et maintenant, ton âme est à Nous…. D'un point de vue conceptuel, bien entendu… Nous verrons les coté administratifs et les signatures quand on se croisera… J'aime ce genre de mathématique. Gilbus
-
Oula, tu veux vraiment que je dise ce que je pense? Ça serait introduire un éclairage de plus, qui fausserai peut être l'image... Un miroir peut devenir l'incarnation de beaucoup de symboles... Deux miroirs, cela devient un système de reflet au carré? ou cela reste un seul reflet? Ou alors, on peut penser à une image spycho-sociologique? Genre "si tu te contentes de redonner ce que tu as pris, et que celui d'en face fait la même chose, ou est la création?" Cela renvoie aussi à l'invisible, bien sûr, puisque le reflet d'une chose invisible, renvoyé par un autre miroir, reste invisible, ou peut être devient visible? Magie de transformation... Par exemple, si un vampire n'a pas de reflet, et qu'on le met entre deux miroirs... Et si une objet visible entre deux miroirs se répète à l'infini, une chose invisible peut elle tendre vers l'infini aussi? (Ne dites pas non tout de suite : Terry Pratchett utilise, dans le disque monde, deux miroirs face à face pour amplifier à l'infini la magie, qui n'est pas visible pour tout le monde...) Enfin, on peut utiliser un symbolisme émotionnel... qui n'a jamais vu des amoureux rester les yeux dans les yeux bien trop longtemps pour l'observateur extérieur... A, l'observateur... où le placer pour qu'il voit entre les deux miroirs sans troubler leur reflet... C'est bien sûr une question symbolique, je ne demande pas un calcul des angles de réfraction... Gilbus
-
A un niveau de lecture, tu pourrais avoir raison Maintenant, imagine que ce soit une énigme symbolique... Quelle est la source de lumière symbolique? Gilbus
-
Woody: hors sujet, 0 Non, je ne confond pas intensité et voltage, rassures toi relis l'énoncé Alx: sujet bien maîtrisé et observé, mais peut encore mieux faire Effectivement, ce paradoxe apparent est dut au fait que l'on a des unités qui sont toutes liées les unes aux autres. Mais si les unités sont effectivement en corrélations entre A, V et W, cela ne change pas la question: Si on modifie tout le système d'unité, on pourra quand même avoir une valeur physique réelle différentes ou ces valeurs seront à 1. et donc ou le carré sera égal à l'unité... Mais d'un autre coté, avoir un raisonnement qui se prouve lui même, ou des unités qui se valident les unes les autres en boucle, cela montre quand même bien qu'il y a une différence l'univers réel et les forces qu'il contient d'un coté, et les systèmes de mesures de l'autre, qui ne sont qu'une tentative de qualifier l'absolu en réduisant les paramètres De toute façon, ma question préférée n'est pas celle là, qui est juste une amuserie... Non, la vraie question qui remet en cause l'univers, c'est: "Si on met deux miroir parfait face à face, sans rien entre eux, ils reflètent quoi?" Gilbus
-
Tiens, un petit problème de math et de physique, puisque il y a des matheux ici… Vous savez tous (ou google vous le confirmera…) qu’en électricité, on a un tas de formule gérant la relation entre la tension, la résistance (ou l’impédance, mais ne compliquons pas…) et le courant. La fameuse loi d’ohm. Ces formules marchent parfaitement dans leur domaine d’application, mais… On a par exemple : P=U²/R Ou P est la puissance en Watt, U la tension en Volts, et R la résistance en Ohm. Jusque-là, tout va bien, si on augmente la tension, ou qu’on diminue la résistance, la puissance consommée augmente… Là ou ça devient rigolo, c’est quand on réfléchit à la définition de ces valeurs P, U et R. Les volts, par exemple. C’est une unité de mesure. Donc une échelle arbitraire, définissant une certaine tension physique, que l’on va appeler 1V. Quand il y en aura deux fois plus, on aura 2 V, et ainsi de suite : Les unités de mesures sont essentielles, pour que notre esprit puisse mesurer les choses. Mais elles ne sont que des choix consensuels, pas des valeurs universelles dictées par les lois de la physique : Si on prend pour base que le Volt est une unité pratique, mais arbitraire, on obtient une chose curieuse : Si on a 2V et 1 ohm, la puissance est de P= U²/R = (2*2)/1 = 4W Si on a 3V et 1 ohm, la puissance est de P= U²/R = (3*3)/1 = 9W Mais si on a 1V, la puissance devient : 1W, puisque le carré de 1, c’est 1. On a donc dans ce cas particulier P=U²/R = U/R = 1W Dans ce cas très précis, U fait le même effet qu’U² dans la formule. Or, cette valeur de 1V, on l’a vu, est arbitraire, c’est un consensus… Si on changeait d’unité, la valeur physique de tension, ou U²=U=1 serait différente. Et on aurait donc un autre point ou P=U/R = U²/R Et comme le choix des unités est infini, puisque ce ne sont que des conventions, on peut donc dire que P=U/R peut être vrai pour n’importe quelle valeur physique de tension, il suffit de changer l’échelle de mesure. On a donc une description (P=U²/R) qui ne correspond à rien dans l’univers, mais fonctionne bien. Le fait que P=U/R soit faux dans la majorité des systèmes d’unités sauf un n’exclue pas le fait que P=U/R fonctionne pour n’importe quelle valeur de tension, si ont choisi la bonne unité de mesure. Cela fait réfléchir un peu sur notre conception de l’univers, et au fait que la carte n’est pas le territoire, non ? Gilbus
-
Il est important que la magie que l’on fait soit en harmonie avec le personnage ! M’enfin, on le dit à longueur de temps : LE PERSONNAGE ! Le problème ne venait donc pas de ta magie, mais de toi : Tu fais de la magie de vieux, pas de problème… Mais toi, tu n’es pas assez vieux ! Je te recommande le grimage (taches sur la peau au crayon gras, fausses rides avec de la colle latex, cheveux blancs sephora…), et surtout la patience, comme toujours en magie : Je suis sur qu’un jour ou l’autre, avec de la patience et du temps, on finira par ne plus dire de toi que tu fais de la magie de vieux, mais qu’on dira : « hé, il fait de la magie, le vieux ! » Pouf pouf… Blague à part, c’est l’angoisse que va rencontrer un jour ou l’autre tout magicien : Je suis ringard, ou pas ? Oh, bien sûr, certains ne se poseront jamais la question, mais à ceux-là, je rappellerai qu’il est toujours bon de se poser des questions, de temps en temps… On peut imaginer plusieurs réponses à cette interrogation existentielle. -Le refus analytique : « Voyons, ce n’est pas le matériel qui détermine la magie, c’est la personnalité de l’interprète ! » (Arf, comment savoir si notre personnalité est jeune ou vieille ? Comment la rajeunir ?) -Le déni : « Non, je ne peux pas faire un truc de vieux, je ne fais que des choses qui sont dans les derniers DVD/téléchargement qui viennent de sortir ! » (Tristesse, quand on s’aperçoit que ces nouveautés sont d’anciens trucs tirés d’un vieux bouquin revendu page par page…) -La rébellion contre le jeunisme : « Et ben moi, avec ma magie de vieux, je fais rêver plus de gens que ces petits jeunes de YouTube ! » (C’est faux, bien sûr : au nombre de clic, les petits jeunes auront toujours plus de public qu’un magicien qui ne passe pas à la télé…) -Le sursaut : « arf, c’est vrai, c’est des trucs de vieux…. Il faut que je change ! » (Mais on ne changera pas : trop vieux pour ça…) -L’adaptation circonstancielle : « Je suis décidément passé de mode, j’arrête le grand public, je vais trouver ma voie dans les EPAD… » (Les spectacles pour les Alzheimer sont bien pratiques, ils voient de la nouveauté partout…) Etc. J’ai lu un jour qu’il ne fallait pas donner au gens ce qu’ils demandent, mais ce dont ils ont besoin. On peut alors se poser la question : De quoi ont-ils besoin ? Jeune, vieux, je crois que ce n’est pas vraiment le problème… Ils veulent vivre des choses, ressentir des choses… Les émotions sont une clef pour se sentir vivant. Si on fait ressentir une émotion, on va apporter quelque chose aux gens. Oh, cela peut être un simple « il m’énerve ! », qui est un peu l’émotion de base du magicien pas très doué (on me l’a encore dit une dizaine de fois hier lors d’une prestation, ce "il m'énerve..."…) Mais bon, vous qui êtes davantage magicien que moi, si vous arrivez à vous fendre d’un « incroyable », ou d’un « c’est pas possible », ou tout simplement d’une bouche qui bée et d’un œil écarquillé, vous aurez fait vivre un moment intense à votre public. Et dans cet instant, jeune, vieux, on s’en contrefiche… on donne de la vie! ... Oui, je suis dans le refus analytique, et alors ? De toute façon, moi, je suis vieux, donc ça m'inquiéterai si on me disait que je fais de la magie de jeune... Déjà que je suis pas vraiment magicien... Gilbus
-
Les charges d'un artiste déclaré en tant que tel ne sont pas plus forte, il me semble, que celles de tout salarié en France, non? Si on tient compte des charges salariales ET patronales... Et tu as raison, le problème de déséquilibre de concurrence du système de micro-entreprise, vient de l'abandon "volontaire" de certaines protections sociales... Ce qui ne me semble pas une bonne idée, dans certains cas. Idée que n'ont pas manqué d'exploiter des sociétés peu scrupuleuses, notamment pour les livraisons de repas citées plus haut. Les livreurs était forcés de se mettre en micro-entreprise, la société de livraison ne les employais donc plus, mais devenait leur client... Mais j'ai entendu à la radio que certains de ces postes pourraient être requalifiés en CDI, si les procès en cours se déroulent bien. Outre les problèmes cités plus haut sur la compatibilité avec une activité artistique, la micro-entreprise a aussi des inconvénients à hauteur de ses avantages... Dans le cas d'un retraité, cependant, c'est vrai que ne plus cotiser au chômage, que l'on ne touchera pas de toute façon, peut donner de l'attrait à la micro-entreprise... Gilbus
-
Tout Compris ! atelier de Gilbus à Toulouse les 1 & 20619
Gilbus a répondu à un sujet de Thomas dans Forum Général
Pas de problème : Des gens d'Angers se sont dit la même chose, ils se sont regroupés, on en a discuté, et je viens leur faire ce stage à la rentrée, chez eux... Tout est compris, mais presque tout est possible aussi Si tu as envie de me faire venir, pour ce stage sur les tours, ou pour le stage sur la magie contée, ou juste le jeu multieffet, par exemple, tu en parles dans ton club, à tes amis magiciens, et on trouvera une solution… C'est toujours le passage du "pourquoi..." au "pourquoi pas!" qui fait avancer Pour l'instant, je ne fais pas de publicité ou de démarchage pour "vendre" ces stages aux clubs, étant assez occupé par ailleurs… Mais il est rare que je refuse quelque chose quand des magiciens montrent qu'ils sont intéressés… Gilbus -
Et alors, avec smart, ça s'est passé comment? J'ai un copain qui est chez eux, il en est très content. Très facile à gérer, selon lui. Un des gros intérêts, c'est que tu es payé tout de suite, ils s'occupent ensuite de faire le recouvrement de facture, ce qui peut prendre des mois si tu es dans de l'institutionnel... Gilbus
-
Le Couteau à travers la Veste de Mankai 3e Version
Gilbus a répondu à un sujet de Mankai EZZEDINE dans Forum Général
Les grands principes de magie ne disent justement pas cela : « Ne jamais présenter le même tour au même public, par le même moyen. » La citation de Robert Houdin est par exemple : « Ne faites jamais deux fois le même tour dans une soirée, face aux mêmes spectateurs ! Ou alors, d'une manière totalement différente la fois suivante... » Un exemple facile : Une routine d’ambitieuse consiste justement à faire plusieurs fois le même effet (la carte remonte) par des moyens différents. Et même comme cela, chaque règle soufre ses exceptions : Il y a des tours que l’on peut refaire à l’identique au même public, par le même moyen, sans que les spectateurs aient une chance de comprendre… Avoir plusieurs versions du même effet permet donc non seulement plus de liberté, mais en plus, cela permet de choisir la version qui nous correspond le plus, ce qui est bien agréable… Sinon, il n’y aurait qu’une version de carte perdue et retrouvée, une version de carte au portefeuille, une version du tour des trois cordes, un seul 3 fly etc. Une des richesses de la magie, c’est justement d’avoir une multitude de façon de réaliser un effet, et donc de pouvoir toujours dépasser le raisonnement du spectateur Gilbus -
Désolé, mais je ne suis pas compétent non plus pour parler de rangements : Mon bureau n’est qu’un capharnaüm de livres qui s’empilent en tours dangereusement hautes (pas que de la magie, je te rassure…), de bibliothèques qui débordent, de sacs plastiques emplis de fournitures, de boites plastiques (vive les magasins "actions", et leurs boites de rangements abordables…) qui sont pleines de machins, de pieds de lumière ou de fond de scène, d’accessoires médiévaux divers, instruments de musique dont je ne sais pas me servir… Bref, la surface au sol est très réduite par tout ça… Et cela bien que tous les murs disponibles soient occupés par des armoires et des meubles de rangement… J’ai un guéridon ou traîne un fer à souder et un pistolet à colle posé sur un coffre médiéval à coté d’un nécessaire de couture et d’une mini perceuse, une table ronde ou sont entassés des câbles informatiques et des papiers, un grand bureau dont je ne vois plus le plateau (sauf l’endroit où je dois bouger la souris), des placards rendus inaccessibles par des piles de choses accumulés devant (par exemple, pour atteindre un placard bas à coté de moi, je devrais, si j’en avait vraiment besoin, déplacer 4 sacs de super marché archi-plein, un scanner posé sur une poubelle, un jambé, un synthé, un pied de micro et sans doute un paquet de petites choses enfouies sous tout cela.) Ce qui ne me rassure pas, c’est que ce n’est que ce qui déborde… Mon lieu officiel de stockage pour la magie, c’est la chambre, ou sont la majorité des bouquins et accessoires, mais ou les sacs plastiques de super marché commencent eux aussi à grignoter l’espace autour du lit, en attendant un rangement hypothétique dans les tiroirs des meubles qui leur sont destinés… Le problème, c’est qu’à chaque spectacle, je sors un tas de bazars, que je ne range pas tout de suite après…Donc, jamais. Si on ajoute les bricolages en cours, et la préparation de gimmicks pour le stage de juin, je suis submergé. Donc, mon seul conseil, avant que ne se referme inexorablement sur moi la masse des choses comme les mâchoires d’un monstre consumériste : Ce n’est pas le tout de prévoir des rangements. Il faut ranger. Gilbus
-
Merci pour la précision Je m'écarte du cas d'Otto, mais on doit pouvoir être au GUSO pour les spectacles, et en EA pour les formations, il me semble? Les deux activités sont nettement différenciées… Et une activité de "formateur", elle, échappe à l'exception "artistique", pour revenir dans le droit commun, ou il n'y a plus ces notions de subordinations alambiquées… ? Puisqu'un formateur peut vendre une prestation à un client sans se soucier de savoir qui défini l'heure et la date : C'est de toute façon une date et une heure qui convient au client ET au formateur . Et là, il y a bien un client et un vendeur, et non plus un employeur et un salarié… Tu peux confirmer? Gilbus
-
Et si il est AE en 'animation', et GUSO en tant qu'artiste, ça ne passe pas? Il me semblait que le cumul était interdit seulement pour la même activité ??? Gilbus
-
Hello! Ce matin, quand je parcoure un sujet, au bas de page, il y a bien les flèches pour revenir à la liste des sujet, ou pour voir le prochain sujet non lu. Mais dessous ne s'affiche plus le nom de la liste (ex à gauche: "forum général") ou le titre de la prochaine discussion non lue (à droite sous le lien…) Je ne sais pas si c'est un réglage, le changement de serveur ou autre... J'aimais bien voir ou j'allais, en cliquant sur prochain non lu... Gilbus
-
Nettoyer un Jeu de Cartes | références
Gilbus a répondu à un sujet de Daniel TINET dans Forum Général
Tu as raison sur la méthode de glisse des Bicycle... mais pas sur l'effet recherché: Une fois les cartes toutes pourries, on a effectivement perdu irrégulièrement leur glisse : Un éventail normal ne sera pas régulier, mais montrera des paquets de cartes difficilement séparable juste par une fiction uniforme (je ne parle pas des techniques ou on courbe les cartes pour l’éventail…) On a donc un jeu qui se colle en petits paquets, aléatoirement. L’utilisation de la poudre à éventail n’a pas pour but de rendre la glisse de leur jeunesse à tes cartes, mais juste de donner une glisse homogène à toutes les cartes. Elle ne glisseront jamais comme un jeu neuf, mais toutes les cartes glisseront pareil (plus ou moins ) , ce qui est déjà ça… J’ai pas mal bidouillé avec cette solution, elle marche. Bon, a un moment, il faut quand même penser à changer de jeux, c’est juste une solution de prolongation de la durée de vie… Gilbus
- Pas de pub non magique pour les membres du Cercle VM. Clique ici pour en savoir plus !
-
Qui est en ligne (en orange les membres du Cercle VM) - 17 membres, 0 anonyme, 136 invités Afficher la liste