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Christian GIRARD

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Tout ce qui a été publié par Christian GIRARD

  1. Il y a bien une corrélation entre les deux phénomènes.
  2. Bien vu, mais je pense que tu voulais dire : "Bruce lit". Eh oui !... j'arrive avant Christian sur ce coup ! Non, non, Slipman a bien écrit "Bruce lie" au sens de lier, à savoir attacher beaucoup d'importance à l'intégrité de son ouvrage pour créer des liens mentaux pertinents.
  3. Le Nazaréen. Quand le Nazaréen, en croix, les mains clouées, Sentit venir son heure et but le vin amer, Plein d’angoisse, il cria vers les sourdes nuées, Et la sueur de sang ruissela de sa chair. Mais dans le ciel muet de l’infâme colline Nul n’ayant entendu ce lamentable cri, Comme un dernier sanglot soulevait sa poitrine, L’homme désespéré courba son front meurtri. Toi qui mourais ainsi dans ces jours implacables, Plus tremblant mille fois et plus épouvanté, Ô vivante Vertu ! que les deux misérables Qui, sans penser à rien, râlaient à ton côté ; Que pleurais-tu, grande âme, avec tant d’agonie ? Ce n’était pas ton corps sur la croix desséché, La jeunesse et l’amour, ta force et ton génie, Ni l’empire du siècle à tes mains arraché. Non ! Une voix parlait dans ton rêve, ô Victime ! La voix d’un monde entier, immense désaveu, Qui te disait : — Descends de ton gibet sublime, Pâle crucifié, tu n’étais pas un Dieu ! Tu n’étais ni le pain céleste, ni l’eau vive ! Inhabile pasteur, ton joug est délié ! Dans nos cœurs épuisés, sans que rien lui survive, Le Dieu s’est refait homme, et l’homme est oublié ! Cadavre suspendu vingt siècles sur nos têtes, Dans ton sépulcre vide il faut enfin rentrer. Ta tristesse et ton sang assombrissent nos fêtes ; L’humanité virile est lasse de pleurer. — Voilà ce que disait, à ton heure suprême, L’écho des temps futurs, de l’abîme sorti ; Mais tu sais aujourd’hui ce que vaut ce blasphème ; Ô fils du charpentier, tu n’avais pas menti ! Tu n’avais pas menti ! Ton Église et ta gloire Peuvent, ô Rédempteur, sombrer aux flots mouvants ; L’homme peut sans frémir rejeter ta mémoire, Comme on livre une cendre inerte aux quatre vents ; Tu peux, sur les débris des saintes cathédrales, Entendre et voir, livide et le front ceint de fleurs, Se ruer le troupeau des folles saturnales, Et son rire insulter tes divines douleurs ! Car tu sièges auprès de tes Égaux antiques, Sous tes longs cheveux roux, dans ton ciel chaste et bleu ; Les âmes, en essaims de colombes mystiques, Vont boire la rosée à tes lèvres de Dieu ! Et comme aux jours altiers de la force romaine, Comme au déclin d’un siècle aveugle et révolté, Tu n’auras pas menti, tant que la race humaine, Pleurera dans le temps et dans l’éternité. (...................................................................................................) Leconte de Lisle, Poèmes barbares
  4. C'est un peu pour ça que j'ai signalé cela et ajouté la photo mais le paradoxe n'est qu'apparent, les places libres sont les moins chères situées à l'étage tout au fond et sur les côtés, le parterre lui semblait bien rempli. La vue en plongée gâche d’ailleurs le premier effet pour ceux qui sont en hauteur : on voit le haut de la tête de Luc avant même qu'il ne soit censé apparaître, puis l'effet visuel du vrai Luc et de son image devant lui sur un écran souffre d'un décalage (problème de parallaxe, un comble pour un magicien qui affirme tout au long du spectacle avoir étudié l'optique ), impossible de vraiment jouir de l'illusion, ça commence mal quand on est à l'étage. Ce sont les conditions du Casino de Paris, Langevin n'y peut pas grand-chose... Une remarque anecdotique, "LL" ce sont les initiales de Luc Langevin, comprendre : "L'ange vint avec deux ailes".
  5. Dans les Poèmes barbares de Leconte de Lisle on trouve d'autres textes sublimes sur les animaux (ours, panthère noire, éléphants, jaguar, condor, colibri, lion, vipère, corbeau, ...). Tous ces poèmes sont en ligne ici : Poèmes barbares de Leconte de Lisle, cliquez ici : CLIC Un nouvel exemple où, sans qu'il soit nommé, on devine un tigre : Les Jungles. Sous l’herbe haute et sèche où le naja vermeil Dans sa spirale d’or se déroule au soleil, La bête formidable, habitante des jungles, S’endort, le ventre en l’air, et dilate ses ongles. De son mufle marbré qui s’ouvre, un souffle ardent Fume ; la langue rude et rose va pendant ; Et sur l’épais poitrail, chaud comme une fournaise, Passe par intervalle un frémissement d’aise. Toute rumeur s’éteint autour de son repos. La panthère aux aguets rampe en arquant le dos ; Le python musculeux, aux écailles d’agate, Sous les nopals aigus glisse sa tête plate ; Et dans l’air où son vol en cercle a flamboyé, La cantharide vibre autour du roi rayé. Lui, baigné par la flamme et remuant la queue, Il dort tout un soleil sous l’immensité bleue. Mais l’ombre en nappe noire à l’horizon descend, La fraîcheur de la nuit a refroidi son sang ; Le vent passe au sommet des herbes ; il s’éveille, Jette un morne regard au loin, et tend l’oreille. Le désert est muet. Vers les cours d’eau cachés Où fleurit le lotus sous les bambous penchés, Il n’entend point bondir les daims aux jambes grêles, Ni le troupeau léger des nocturnes gazelles. Le frisson de la faim creuse son maigre flanc Hérissé, sur soi-même il tourne en grommelant ; Contre le sol rugueux il s’étire et se traîne, Flaire l’étroit sentier qui conduit à la plaine, Et, se levant dans l’herbe avec un bâillement, Au travers de la nuit miaule tristement.
  6. Merci Edler, si je connais le chanteur je ne connaissais pas cette chanson de Tachan. Sur le thème des taureaux, voici un très beau poème de Leconte de Lisle tiré des magnifiques Poèmes barbares : Les Taureaux. Les plaines de la mer, immobiles et nues, Coupent d’un long trait d’or la profondeur des nues. Seul, un rose brouillard, attardé dans les cieux, Se tord languissamment comme un grêle reptile Au faîte dentelé des monts silencieux. Un souffle lent, chargé d’une ivresse subtile, Nage sur la savane et les versants moussus Où les taureaux aux poils lustrés, aux cornes hautes, À l’œil cave et sanglant, musculeux et bossus, Paissent l’herbe salée et rampante des côtes. Deux nègres d’Antongil, maigres, les reins courbés, Les coudes aux genoux, les paumes aux mâchoires, Dans l’abêtissement d’un long rêve absorbés, Assis sur les jarrets, fument leurs pipes noires. Mais, sentant venir l’ombre et l’heure de l’enclos, Le chef accoutumé de la bande farouche, Une bave d’argent aux deux coins de la bouche, Tend son mufle camus, et beugle sur les flots.
  7. "Sympa", sans plus. Est-cela qu'il faut retenir de ce spectacle ? Oui, c'est ce que j'ai retenu du spectacle, les trois personnes qui m'accompagnaient également (voir moins ) . "Sympa" est une appréciation plutôt positive. Tu as encore quelques jours pour y assister et nous donner ton avis voire proposer un compte-rendu. Ciaoooo...
  8. Très intéressant ce Julien Bobroff, merci. Je suppose que tu as également visionné la vidéo de l'une de ses conférences que j'avais insérée dans un message précédent et intitulée "Voir la quantique". *************** Le chat de Schrödingvert : [video:youtube]
  9. Luc Langevin présente également un numéro analogue de tenségrité dans son spectacle, mettant en scène d'autres objets (table, chaise, chevalet, échelle, etc.). Par ailleurs, voici un autre "numéro" d'équilibre impossible intitulé Suspension au Mont-Tremblant : [video:youtube]
  10. Numéro de la tenségrité à Paris : [video:youtube]
  11. J'ai assisté à ce spectacle aujourd'hui, sympa. La salle n'était pas pleine et il reste quelques dates, places dès 25 euros sur BilletRéduc. [video:youtube]
  12. Source : CLIC Imprimer sur un abat-jourLe Tricheur à l'as de carreau (peint par Georges de La Tour vers 1636-1638, donc c'est antérieur au siècle des Lumières ) , ça peut en intéresser certains parmi vous, c'est ici : http://fr.muzeo.com/collection-produits/underland
  13. Très bonne gestion du contexte, personnage mystérieux et sympa, effet réussi, bravo.
  14. Parce que le propos de Patrick-Jean Baptiste que tu mets en citation résume parfaitement ton point de vue ?
  15. Une propension à la transcendance "programmée" dans le cerveau humain pourrait y séjourner de façon latente, sans jamais qu'elle ait à s'exprimer. Il existe bien un allume-cigare dans la voiture des non-fumeurs . Si l'on ne naît pas humain mais qu'on le devient, c'est que la culture nous façonne. Ce qui fait que chez certains cette disposition au concept de transcendance va germer, s'élever et croître jusqu'à la foi (pour parfois disparaître ultérieurement) ou encore attendre longtemps avant de s'exprimer (si cela advient) reste vraiment très mystérieux. Il se peut également que la sublimation (au sens psychanalytique de "mécanisme de défense visant à transformer et à orienter certains instincts ou sentiments vers des buts de valeur sociale ou affective plus élevée") dépende de cette propension innée à la transcendance. Un doryphore ayant a priori l'esprit peu orienté vers la transcendance aura plus de mal à organiser sa vie pour accomplir une oeuvre de l'esprit, peindre le plafond de la chapelle Sixtine par exemple. En toute dernière analyse, la spiritualité n'est-elle pas qu'une orientation possible de l'esprit qu'on décide de laisser s'exprimer (ou pas), une sorte de lâcher-prise qui finalement enrichit la vie d'une dimension de plus ?
  16. Coucou Christian ! Euuuuhhhh… Je ne vois pas trop ce à quoi tu fais allusion… Il me semble que j’ai dit quelque chose comme : la réalité la plus incontestable (et aussi la plus intime) est ma propre expérience en première personne (sous-entendu la propre expérience de chacun d’entre nous en première personne (je ne suis pas solipsiste )). Et cette expérience intime c’est justement la conscience : conscience d’un monde qui apparait à l’extérieur de moi (ou qui semble apparaitre à l’extérieur de moi ), conscience d’un corps (ou plutôt conscience de sensations corporelles ), conscience d’un flot de pensées quasi ininterrompu et que je ne maitrise pas, conscience d’une certaine continuité dans mon expérience qui me fait m’accrocher à une identité (ou à créer de toutes pièces cette identité )… La question pour moi est toujours la même : tout cela existe-t-il réellement ? ou existe-t-il tel qu’il m’apparait ? Ou bien : est-ce une sorte de rêve ? Est ce Dieu qui joue à être Patrick Froment (et à être Christian Girard ? ). Je faisais juste allusion à ce que j'avais exprimé des doutes quant à la "réalité" de la conscience (quitte à douter de tout...), ce qui t'avait grandement étonné. Ta réponse ci-dessus est beaucoup plus détaillée et fine que ton étonnement d'alors, je comprends mieux ton point de vue désormais. Pour ma part, j'ai du mal à définir la conscience ou même à trouver une définition qui me satisfasse au point que je m'y retrouve (ce "m", pronom au combien personnel tant comme moi psychanalytique au sens de "Je" que comme concept métaphysico-littéraire, doit se rapprocher de ladite conscience puisqu'il me situe au centre des choses, comme un observateur qui s'observe lui-même). Je viens de passer commande pour le livre auquel tu fais référence, j'en ai trouvé un exemplaire dans une précédente impression au prix de 2,20 euros : Par ailleurs, comme le thème (la transcendance comme épiphénomène de notre biologie) me semble assez proche d'un ouvrage dont j'avais fait un petit compte-rendu, je me permets d'insérer ci-dessous une copie de mon message d'alors qui ne t'avait pas échappé, publié dans le sujet sur Dieu : *************************************************** Ouvrage intéressant, merci à Bruno pour ce conseil de lecture. L'auteur, journaliste scientifique, a collaboré à Science et Avenir et aux hors-séries de Science et Vie, le ton général reste donc dans l'esprit de ces revues. Je n'aurai pas le temps de détailler tout le contenu mais voici quand même quelques notes relatives à l’ouvrage en guise de CR partiel. Le titre du livre reprend celui d’un article d’Alister C. Hardy, La Biologie de Dieu, datant de 1975. « S’il est une chose étonnante chez l’être humain, c’est cette capacité qu’il a parfois de se convaincre, lui et ses sens, que le monde n’est pas ce qu’il semble être, et qu’une réalité supérieure est là, à sa portée. » Patrick Jean-Baptiste va traquer les sources des religions sous l’angle darwiniste, ces dernières trouveraient leurs « raisons d’être » semblablement à tous les phénomènes émergents de la nature. La démarche réductionniste consiste à penser que tout problème est réductible en sous-problèmes plus simples alors que la théorie émergentiste rend envisageable ce que l’auteur appelle une biologie de Dieu. L'auteur prend comme exemple la parabole de l’horloge, instrument dont on ne peut déduire la fonction (sans la connaître par avance) juste en analysant ses pièces détachées, la mesure du temps étant une fonction émergente de la machine. Le but de l’ouvrage est donc de mettre en avant ce qui détermine l’émergence des phénomènes biologiques générant le Surnaturel dans le cerveau dans une perspective darwinienne. Dans l’ouvrage, l’auteur nommera « neuro-apôtres » tous ces biologistes de Dieu, chacun agissant « tel un Gérard Majax démystificateur » (je cite). Il ajoute que pour une immense majorité de neurobiologistes, il existe une « matérialité de l’esprit ». Le postulat de départ fera fuir les créationnistes puisque la perspective de réflexion repose sur l’idée de perfectionnements dus à des avantages darwiniens. Les primates auraient développé un grand sens de la soumission envers le mâle dominant, il n’y a qu’à voir les fanatiques et le rapport qu’ils établissent avec ne serait-ce qu’un gourou de faible envergure pour constater que cette tendance est encore bien ancrée chez nos congénères humains. L’analogie n’est-elle pas flagrante entre une formulation comme Dieu le Père et celle de Tous l’appellent « Papa » (comme l'écrivait la journaliste Stéphanie Colonna dans un article de France Soir) ? Bien évidemment, dans le premier cas, fondamentalement religieux, l’expression réfère à une « sorte de garant de l’équilibre général » du Monde, dans l’autre des fidèles sous emprise hiérarchique avec lien de subordination se réfèreraient plutôt à « un mâle dominateur virtuel » dont ils seraient dépendants, pour reprendre des termes de Patrick Jean-Baptiste. « […] les sujets hyper-amygdaliens semblent compenser une sexualité narcissique, intériorisée et obsessionnelle par une agressivité existentielle. S’agirait-il là de ressorts favorables au fanatisme ? ». « […] les comportements de brimades hiérarchiques volontairement discrètes à l’encontre d’individus jeunes ou dominés abondent dans la nature. » Passons sur les dérives sectaires et les rapports de dépendance qui ne sont que deux points des nombreux sujets de ce livre. Pour étayer son propos, l’auteur va avec d'autres jusqu'à imaginer « une humeur fantaisiste baptisée mysticine » qui serait propre à faire surgir l’expérience mystique, une humeur qui bien évidemment « n’existe que dans les rêves des neuro-apôtres ». « L’expérience religieuse est basée sur le cerveau », point barre, « au même titre que tous les comportements humains ». Pas d’approche philosophique de Dieu, l’auteur se penche plutôt sur les troubles mentaux et autres psychopathologies (et les thérapies associées) qui ont permis d’en savoir plus sur certains fonctionnement du cerveau, une crise extatique pouvant par exemple être obtenue par introduction d’électrodes à l’intérieur des corps amygdaloïdes droit et gauche du cerveau (les amygdales sont en quelque sorte « l’articulation de l’esprit avec le corps »). L’incendie électrique du cerveau qu’est une crise d’épilepsie est parfois (rarement) « précédée d’une aura », la perception du monde et de soi se modifie, se produit une dépersonnalisation voire l’apparition d’un syndrome de déréalisation, le tout accompagnée ou non d’autoscopie (« se retrouver nez à nez avec son double »). Extase, plénitude, hallucinations, « voix nébuleuses provenant de nulle part », « impression de ne plus faire partie de monde », etc., autant de phénomènes qui, s’ils apparentent à diverses expériences mystiques, ne peuvent néanmoins être définitivement considérés comme de même nature. Le système limbique, structure évolutivement parmi les plus récentes du cerveau, implique que « le monde ne peut plus être envisagé sans lui, et donc peur et rage, joie et amour y figurent forcément », il « sentimentalise les perceptions ». Pour autant, « en ce qui concerne la sollicitation mésolimbique, les formes géométriques semblent, chez l’homme, provoquer une indubitable satisfaction ». Les explications figurent dans le bouquin. Une sélection de quelques passages : « Les neurosciences, comme toutes les sciences depuis que la science moderne est apparue, à l’époque de Francis Bacon et plus tard à celle de Descartes, secrètent le réductionnisme philosophique comme la culture Jivaro celui des têtes ». « Le monde est-il ce que nous percevons ou ce que nous percevons est-il le monde ? » « Les mathématiques existent-elles ailleurs que dans le cerveau des mathématiciens ? Les lois de la physique, de la biologie, de la chimie, passent également pour des découvertes. Rarement des créations. Depuis Platon, l’idée d’un univers de l’Idée indépendant du nôtre mais à la portée des philosophes est devenue un lieu commun. Même s’il ne s’agit en définitive que d’une métaphysique… très proche de la mystique et de la foi. » « […] il ne faut pas s’imaginer que les scientifiques, même les plus éminents, échappent à l’irrationnel une fois les portes du laboratoire franchies. » « […] il serait beaucoup trop simple, et donc faux, de limiter la religion à la pathologie. » « Les neuroscientifiques ont, depuis quelques dizaines d'années, rendu justice à l’intuition de Descartes pour qui notre âme était un théâtre où se jouait une représentation du monde. » « Le cerveau semble privilégier les calques et les modèles anthropomorphes, considérer a priori qu’il y a quelqu’un plutôt que quelque chose et plutôt quelque chose plutôt que rien. Et ce parfois en dépit du bon sens. » Très amusant ce niveau de prudence : Un faisceau de présomptions permet au scientifique « d’émettre l’hypothèse d’un rapport de causalité entre les deux phénomènes : le physique et le cognitif. Cependant, il ne dispose d’aucune garanti d’être dans le vrai. » D'autres questions abordées, en vrac : La déafférention, la méditation, l’EAU (« l’être absolu unitaire », qui n’est « une communion avec le divin que pour celui qui s’attend à l’existence d’un Au-delà » alors que pour un neuro-apôtre « ce ne sera qu’une déafférention bilatérale des lobes pariétaux… » ), les opérateurs cognitifs (l’opérateur binaire, le quantitatif, le causal, l’abstrait, le réductionniste, l’holistique, celui d’évaluation émotionnelle), les failles de la perception, le plaisir comme suractivation d’un réseau de fibres nerveuses appelé « circuit de la récompense », etc. CG Source : Les Signes de l'Existence de Dieu [Re: Christian Girard] En savoir plus sur http://www.virtualmagie.com/ubbthreads/ubbthreads.php/topics/560443/58#rr3AH4KpISwHrS9S.99
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