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Christian GIRARD

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Tout ce qui a été publié par Christian GIRARD

  1. Source : CLIC Imprimer sur un abat-jourLe Tricheur à l'as de carreau (peint par Georges de La Tour vers 1636-1638, donc c'est antérieur au siècle des Lumières ) , ça peut en intéresser certains parmi vous, c'est ici : http://fr.muzeo.com/collection-produits/underland
  2. Très bonne gestion du contexte, personnage mystérieux et sympa, effet réussi, bravo.
  3. Parce que le propos de Patrick-Jean Baptiste que tu mets en citation résume parfaitement ton point de vue ?
  4. Une propension à la transcendance "programmée" dans le cerveau humain pourrait y séjourner de façon latente, sans jamais qu'elle ait à s'exprimer. Il existe bien un allume-cigare dans la voiture des non-fumeurs . Si l'on ne naît pas humain mais qu'on le devient, c'est que la culture nous façonne. Ce qui fait que chez certains cette disposition au concept de transcendance va germer, s'élever et croître jusqu'à la foi (pour parfois disparaître ultérieurement) ou encore attendre longtemps avant de s'exprimer (si cela advient) reste vraiment très mystérieux. Il se peut également que la sublimation (au sens psychanalytique de "mécanisme de défense visant à transformer et à orienter certains instincts ou sentiments vers des buts de valeur sociale ou affective plus élevée") dépende de cette propension innée à la transcendance. Un doryphore ayant a priori l'esprit peu orienté vers la transcendance aura plus de mal à organiser sa vie pour accomplir une oeuvre de l'esprit, peindre le plafond de la chapelle Sixtine par exemple. En toute dernière analyse, la spiritualité n'est-elle pas qu'une orientation possible de l'esprit qu'on décide de laisser s'exprimer (ou pas), une sorte de lâcher-prise qui finalement enrichit la vie d'une dimension de plus ?
  5. Coucou Christian ! Euuuuhhhh… Je ne vois pas trop ce à quoi tu fais allusion… Il me semble que j’ai dit quelque chose comme : la réalité la plus incontestable (et aussi la plus intime) est ma propre expérience en première personne (sous-entendu la propre expérience de chacun d’entre nous en première personne (je ne suis pas solipsiste )). Et cette expérience intime c’est justement la conscience : conscience d’un monde qui apparait à l’extérieur de moi (ou qui semble apparaitre à l’extérieur de moi ), conscience d’un corps (ou plutôt conscience de sensations corporelles ), conscience d’un flot de pensées quasi ininterrompu et que je ne maitrise pas, conscience d’une certaine continuité dans mon expérience qui me fait m’accrocher à une identité (ou à créer de toutes pièces cette identité )… La question pour moi est toujours la même : tout cela existe-t-il réellement ? ou existe-t-il tel qu’il m’apparait ? Ou bien : est-ce une sorte de rêve ? Est ce Dieu qui joue à être Patrick Froment (et à être Christian Girard ? ). Je faisais juste allusion à ce que j'avais exprimé des doutes quant à la "réalité" de la conscience (quitte à douter de tout...), ce qui t'avait grandement étonné. Ta réponse ci-dessus est beaucoup plus détaillée et fine que ton étonnement d'alors, je comprends mieux ton point de vue désormais. Pour ma part, j'ai du mal à définir la conscience ou même à trouver une définition qui me satisfasse au point que je m'y retrouve (ce "m", pronom au combien personnel tant comme moi psychanalytique au sens de "Je" que comme concept métaphysico-littéraire, doit se rapprocher de ladite conscience puisqu'il me situe au centre des choses, comme un observateur qui s'observe lui-même). Je viens de passer commande pour le livre auquel tu fais référence, j'en ai trouvé un exemplaire dans une précédente impression au prix de 2,20 euros : Par ailleurs, comme le thème (la transcendance comme épiphénomène de notre biologie) me semble assez proche d'un ouvrage dont j'avais fait un petit compte-rendu, je me permets d'insérer ci-dessous une copie de mon message d'alors qui ne t'avait pas échappé, publié dans le sujet sur Dieu : *************************************************** Ouvrage intéressant, merci à Bruno pour ce conseil de lecture. L'auteur, journaliste scientifique, a collaboré à Science et Avenir et aux hors-séries de Science et Vie, le ton général reste donc dans l'esprit de ces revues. Je n'aurai pas le temps de détailler tout le contenu mais voici quand même quelques notes relatives à l’ouvrage en guise de CR partiel. Le titre du livre reprend celui d’un article d’Alister C. Hardy, La Biologie de Dieu, datant de 1975. « S’il est une chose étonnante chez l’être humain, c’est cette capacité qu’il a parfois de se convaincre, lui et ses sens, que le monde n’est pas ce qu’il semble être, et qu’une réalité supérieure est là, à sa portée. » Patrick Jean-Baptiste va traquer les sources des religions sous l’angle darwiniste, ces dernières trouveraient leurs « raisons d’être » semblablement à tous les phénomènes émergents de la nature. La démarche réductionniste consiste à penser que tout problème est réductible en sous-problèmes plus simples alors que la théorie émergentiste rend envisageable ce que l’auteur appelle une biologie de Dieu. L'auteur prend comme exemple la parabole de l’horloge, instrument dont on ne peut déduire la fonction (sans la connaître par avance) juste en analysant ses pièces détachées, la mesure du temps étant une fonction émergente de la machine. Le but de l’ouvrage est donc de mettre en avant ce qui détermine l’émergence des phénomènes biologiques générant le Surnaturel dans le cerveau dans une perspective darwinienne. Dans l’ouvrage, l’auteur nommera « neuro-apôtres » tous ces biologistes de Dieu, chacun agissant « tel un Gérard Majax démystificateur » (je cite). Il ajoute que pour une immense majorité de neurobiologistes, il existe une « matérialité de l’esprit ». Le postulat de départ fera fuir les créationnistes puisque la perspective de réflexion repose sur l’idée de perfectionnements dus à des avantages darwiniens. Les primates auraient développé un grand sens de la soumission envers le mâle dominant, il n’y a qu’à voir les fanatiques et le rapport qu’ils établissent avec ne serait-ce qu’un gourou de faible envergure pour constater que cette tendance est encore bien ancrée chez nos congénères humains. L’analogie n’est-elle pas flagrante entre une formulation comme Dieu le Père et celle de Tous l’appellent « Papa » (comme l'écrivait la journaliste Stéphanie Colonna dans un article de France Soir) ? Bien évidemment, dans le premier cas, fondamentalement religieux, l’expression réfère à une « sorte de garant de l’équilibre général » du Monde, dans l’autre des fidèles sous emprise hiérarchique avec lien de subordination se réfèreraient plutôt à « un mâle dominateur virtuel » dont ils seraient dépendants, pour reprendre des termes de Patrick Jean-Baptiste. « […] les sujets hyper-amygdaliens semblent compenser une sexualité narcissique, intériorisée et obsessionnelle par une agressivité existentielle. S’agirait-il là de ressorts favorables au fanatisme ? ». « […] les comportements de brimades hiérarchiques volontairement discrètes à l’encontre d’individus jeunes ou dominés abondent dans la nature. » Passons sur les dérives sectaires et les rapports de dépendance qui ne sont que deux points des nombreux sujets de ce livre. Pour étayer son propos, l’auteur va avec d'autres jusqu'à imaginer « une humeur fantaisiste baptisée mysticine » qui serait propre à faire surgir l’expérience mystique, une humeur qui bien évidemment « n’existe que dans les rêves des neuro-apôtres ». « L’expérience religieuse est basée sur le cerveau », point barre, « au même titre que tous les comportements humains ». Pas d’approche philosophique de Dieu, l’auteur se penche plutôt sur les troubles mentaux et autres psychopathologies (et les thérapies associées) qui ont permis d’en savoir plus sur certains fonctionnement du cerveau, une crise extatique pouvant par exemple être obtenue par introduction d’électrodes à l’intérieur des corps amygdaloïdes droit et gauche du cerveau (les amygdales sont en quelque sorte « l’articulation de l’esprit avec le corps »). L’incendie électrique du cerveau qu’est une crise d’épilepsie est parfois (rarement) « précédée d’une aura », la perception du monde et de soi se modifie, se produit une dépersonnalisation voire l’apparition d’un syndrome de déréalisation, le tout accompagnée ou non d’autoscopie (« se retrouver nez à nez avec son double »). Extase, plénitude, hallucinations, « voix nébuleuses provenant de nulle part », « impression de ne plus faire partie de monde », etc., autant de phénomènes qui, s’ils apparentent à diverses expériences mystiques, ne peuvent néanmoins être définitivement considérés comme de même nature. Le système limbique, structure évolutivement parmi les plus récentes du cerveau, implique que « le monde ne peut plus être envisagé sans lui, et donc peur et rage, joie et amour y figurent forcément », il « sentimentalise les perceptions ». Pour autant, « en ce qui concerne la sollicitation mésolimbique, les formes géométriques semblent, chez l’homme, provoquer une indubitable satisfaction ». Les explications figurent dans le bouquin. Une sélection de quelques passages : « Les neurosciences, comme toutes les sciences depuis que la science moderne est apparue, à l’époque de Francis Bacon et plus tard à celle de Descartes, secrètent le réductionnisme philosophique comme la culture Jivaro celui des têtes ». « Le monde est-il ce que nous percevons ou ce que nous percevons est-il le monde ? » « Les mathématiques existent-elles ailleurs que dans le cerveau des mathématiciens ? Les lois de la physique, de la biologie, de la chimie, passent également pour des découvertes. Rarement des créations. Depuis Platon, l’idée d’un univers de l’Idée indépendant du nôtre mais à la portée des philosophes est devenue un lieu commun. Même s’il ne s’agit en définitive que d’une métaphysique… très proche de la mystique et de la foi. » « […] il ne faut pas s’imaginer que les scientifiques, même les plus éminents, échappent à l’irrationnel une fois les portes du laboratoire franchies. » « […] il serait beaucoup trop simple, et donc faux, de limiter la religion à la pathologie. » « Les neuroscientifiques ont, depuis quelques dizaines d'années, rendu justice à l’intuition de Descartes pour qui notre âme était un théâtre où se jouait une représentation du monde. » « Le cerveau semble privilégier les calques et les modèles anthropomorphes, considérer a priori qu’il y a quelqu’un plutôt que quelque chose et plutôt quelque chose plutôt que rien. Et ce parfois en dépit du bon sens. » Très amusant ce niveau de prudence : Un faisceau de présomptions permet au scientifique « d’émettre l’hypothèse d’un rapport de causalité entre les deux phénomènes : le physique et le cognitif. Cependant, il ne dispose d’aucune garanti d’être dans le vrai. » D'autres questions abordées, en vrac : La déafférention, la méditation, l’EAU (« l’être absolu unitaire », qui n’est « une communion avec le divin que pour celui qui s’attend à l’existence d’un Au-delà » alors que pour un neuro-apôtre « ce ne sera qu’une déafférention bilatérale des lobes pariétaux… » ), les opérateurs cognitifs (l’opérateur binaire, le quantitatif, le causal, l’abstrait, le réductionniste, l’holistique, celui d’évaluation émotionnelle), les failles de la perception, le plaisir comme suractivation d’un réseau de fibres nerveuses appelé « circuit de la récompense », etc. CG Source : Les Signes de l'Existence de Dieu [Re: Christian Girard] En savoir plus sur http://www.virtualmagie.com/ubbthreads/ubbthreads.php/topics/560443/58#rr3AH4KpISwHrS9S.99
  6. Science & Vie n° 1055, août 2005 : Pourquoi Dieu ne disparaîtra jamais Voici un lien qui pointe sur une analyse très critique de cette revue : http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article466 En conclusion de l'article, cette question ironique et drôle : " [...] si le cerveau humain est programmé de façon inéluctable pour croire en Dieu, dans quelle espèce convient-il de classer le cerveau des athées ?
  7. C'est tellement beau que ça cadre avec cette position de défiance que l'on peut avoir au regard de sa propre conscience, ce que j'avais exprimé précédemment et que tu semblais contester.
  8. Intéressant, merci Friboudi. (Qu'ils sont menteurs ces mentalistes !)
  9. La magie, c'est un truc qui peut nous jouer des tours.
  10. Hello Giorgio Bah, pas si grave que ça un rétropédalage en mentalisme . Pour rappel, tu étais censé deviner un "spa" (au sens de "sauna") et tu es parti sur la SPA, l'erreur est humaine (heu, dis-moi, c'est hyper rare ce cas de figure n'est-ce pas ?). Il est facile d'imaginer un rebondissement logique et positif après coup (ce que je fais ), disons que ça peut t'être utile une prochaine fois : lorsque tu as réalisé qu'il s'agissait d'un spa, tu aurais pu simplement mettre en évidence la concordance dans l'écriture des mots en assumant le fait que l’homonymie t'avait induit en erreur, ça aurait été une façon de rattraper l'effet. La perception du public aurait été que tu as avais bien deviné les lettres du mot et non son sens à cause de l’homonymie ! Bref, accroche-toi à ce que tu connais et que tu as vu puisque tu sais que c'est juste et que tu peux motiver les termes de ta divination. Mais bon, en direct live on n'a pas toujours la bonne répartie. Je n'ai pas hésité à parler de ton bon spectacle autour de moi . Pas plus tard que lundi dernier un ami m'a dit y être allé en couple sous mon conseil et s'être régalé (plus pour la poilade que pour la magie finalement ). Merci c'est sympa. En attendant, j’insère ci-dessous une vidéo qui peut donner envie à certains de franchir le cap pour aller se marrer un bon coup (n'oubliez pas : en vrai c'est mieux qu'en vidéo) : [video:youtube] J'irai voir Mental Expert 2. Pour terminer, cette interview très intéressante de Giorgio : [video:youtube]
  11. Quel est le pseudonyme de ce footballeur brésilien né le 22 avril 1982 à Brasilia et évoluant au poste de milieu offensif avec le Orlando City SC en Major League Soccer ?
  12. Énigme Quel est le titre de cette série diffusée en France du 8 janvier 1975 au 10 décembre 1978 et mettant en scène les enquêtes d'un lieutenant de police d'origine grecque au crâne rasé et grand amateur de cigares et de sucettes ? Réponse
  13. Salut Morax Nous nous étions rencontrés dans une soirée de collectionneurs lors de laquelle il était question des colporteurs qui parfois vendaient des livrets contenant des tours de magie, d'où la couverture ci-dessous qui est un petit clin d’œil. Source de l'image : The Art of William Heath Robinson, un livre de Geoffrey Beare. Le colporteur
  14. Tu as tout compris de l'éventuelle pertinence du propos et de son apparente contradiction interne qui semble le faire sonner comme un paradoxe, ce qui m'enchante.
  15. Une miette de promo : [video:youtube]
  16. La revue fait 15 euros, mais ristourne d'environ 40 % car c'est une occasion ; à cela on ajoute les 10 euros pour la dédicace, je m'en porte acquéreur pour 20 euros FDPI (rien à voir avec le Forum Des Plaques d'Immatriculation ni avec la Fédération des Distributeurs de Pompes Indépendants). Je dois être le plus offrant puisque je suis le seul enchérisseur . Bon, Francis, on la conclut cette transaction ? Pour ma part, je passe une commande de livres chez C.C. Éditions, allez hop !
  17. La magie ne peut être fausse dès lors qu’elle est inhérente à la perception du spectateur : si ce dernier ne perçoit pas de magie, c’est qu’il ne s’agit pas de magie. La magie se doit d’être effective. Quel serait le sens d’une magie inopérante ? D’un point de vue ontologique, la magie perçue ne peut être que vraie. Ceci étant posé, reprenons le sens réel du propos de Kamika dont la question sous-jacente est : Lorsqu’un spectateur ressent une émotion magique (il s’agit donc de vraie magie perçue), doit-on lui révéler si les moyens mis en œuvre pour réaliser cette magie sont surnaturels (donc vrais !) ou de simples trucages et autres jeux sur la perception et la psychologie ? Notez qu’une magie produite (avant d’être perçue) qui ne proviendrait pas de trucages (qui serait donc surnaturelle) serait donc à la fois vraie d’un point de vue ontologique (tel que décrit précédemment) et vraie du point de vue des moyens mis en œuvre pour l’accomplir. Du point de vue de la conscience, l’Univers physique est l’illusion la plus magique qui soit tant du côté perceptif (« Wow, que le monde est merveilleux ! ») que pour celui des moyens mis en œuvre pour son « existence » puisqu’ils nous sont inconnus (« D’où vient cet Univers, a-t-il un sens, quel rôle suis-je censé y tenir et où tout cela peut-il bien conduire ? ». Je suis de l’avis de Gilbus pour ce qui concerne le doute, ce que j'exprimerais par ces mots : ce sont les certitudes qui désenchantent le monde.
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