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Christian GIRARD

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Tout ce qui a été publié par Christian GIRARD

  1. E t Yves Carbonnier me précise que son club est déjà « loi 1901 ». Ce qui est le cas également des « amis de la magie », il me semble. Fin du dix-huitième (!) message sur ce passionnant sujet ! … CG
  2. Soyons sérieux ! J’ai participé à tous ces clubs, et je fréquente certains d’entre eux depuis des années. Aucun n’est mis en cause, d’aucune façon ! Bien au contraire, ils ne sont mentionnés que dans le but de les mettre en garde face aux problèmes que soulèvent les « dépôts de statuts » pour devenir une association loi 1901… La partie du document « incriminée » se trouve dans le « rapport moral » du président du CFI. Je pense qu’il soulève par contre d’autres questions sur lesquelles il risque d’y avoir débat… Christian GIRARD
  3. Pour les anxieux : « Cœur » de Mickaël Stutzinger est enfin arrivé ce matin dans les boîtes aux lettres ! Au premier coup d’œil, je constate qu’il n’y a pas moins de 4 pages de sources, en majorité proposées dans des références de livres en français, le « Cours de cartomagie moderne » de Robberto Giobbi et « Techno Cartes » de Daniel Rhod figurant en tête des ouvrages à consulter. Félicitation pour cet effort de donner un maximum de références accessibles. Les souscripteurs ont droit à une pochette contenant de quoi se fabriquer les cartes spéciales permettant d’effectuer « Credit-Card Sandwich » (notamment des autocollants à appliquer sur des cartes à face blanche). Je constate avec plaisir que cette fois-ci, Bébel n’a pas été oublié comme source d’inspiration dans l’avant-propos : « Ma rencontre avec Bébel fut elle aussi un moment fort à mes débuts ». Sont cités les autres magiciens qui ont influencé Mickaël jusqu’à son professeur de musique dans ses années de collège qui lui avait alors prêté la série des Payot ! Chaque titre de tour a été photomonté de façon assez sympa. Connaissant le cartomane, je pense qu’on peut acheter le bouquin en toute confiance. Christian GIRARD P.S. : Un petit coucou personnel à Ivan Laplaud qui a écrit ce deuxième tome (tout comme le précédent d’ailleurs), et c’est un gros boulot !
  4. L’évolution que prend ce thread est révélatrice de ce qu’il soulève à la base: quels que soient le ton, la forme, ou l’objectif d’une intervention, celle-ci peut être dirigée dans des voies complètement différentes de celles qu’elle avait pour objectif de traiter. UNE SEULE phrase lapidaire peut dénaturer le message originel. Et à sa suite, les nouveaux intervenants oublient de recadrer leurs messages par rapport au « Nouveau Sujet » mais répliquent en tac au tac aux seuls derniers messages de façon relativement pulsionnelle… et on s’éloigne peu à peu du sujet. Pour autant que je puisse le constater, la nature de mon intervention traite uniquement du FORUM de Virtualmagie, de son contenu, de la forme que peuvent prendre les interventions et des dérapages que peuvent entraîner celles qui sont trop orientées. Je ne connaissais pas ce forum avant que Thomas ne me propose d’y participer. Il m’a parlé de sa volonté d’en faire un forum de qualité croissante, mais qu’il était très dépendant de la nature même des échanges qui s’y pratiquaient, notamment du fait qu’il peut y avoir un véritable « phagocytage » du site (organisé de façon consciente ou pas) par un groupe donné (quel qu’il soit). En gros, ce site peut toujours devenir un outil de propagande instillant une pensée unique si la diversité des opinions n’est pas représentée. J’ai pu constater qu’effectivement, il y avait à mon sens certaines « déviances » préjudiciables mais que dans sa globalité, VIRTUALMAGIE est un merveilleux outil pour les magiciens. En noircissant le trait (c’est exactement l’une des particularités de la forme pamphlétaire), j’ai tenté aussi (mais pas seulement) de montrer ce à quoi nous avons tous intérêt à échapper, spécialement si nous voulons éviter la fuite des contributeurs constructifs. Thomas THIEBAUT remplit formidablement son rôle de webmaster et je crois qu’il a compris que nombreux sont ceux qui sont avec lui pour le soutenir dans le but de continuer à faire de ce forum la référence en la matière sur le web francophone : « Ne vous demandez pas ce que le forum/Thomas/VM peut faire pour vous mais demandez-vous ce que vous pouvez faire pour lui ! » A méditer d’urgence, certains ayant déjà compris ce que Virtualmagie pouvait faire… pour eux ! En définitive, ce qui est fascinant avec ce forum, c’est que justement s’y croisent des courants souvent en opposition pour différentes raisons (parfois superficielles, mais pas toujours) et que, malgré les risques de frottements qui existent (et se produisent), ces univers différents et parfois antagonistes cohabitent en s’observant de loin. A mon goût, même si ce forum est complètement ouvert, il y a quelques niches de sensibilités différentes à combler et j’aimerais que beaucoup d’absents (qui n’ont pas toujours tort, non non !) fassent le pas d’au moins une intervention ponctuelle sur ce forum (et je ne pense à personne en particulier). Gardons espoir. Je me dois de réagir individuellement à chacun des intervenants ci-dessus, mais tout d’abord, en rappelant que j’ai volontairement essayé d’être le plus périphérique possible, ce qui fait qu’il est hors de mon propos d’impliquer qui que ce soit dans mes réflexions: de la même manière que l’on affirme souvent que « la magie se passe uniquement dans la tête des gens », il en est de même pour tous les autres mécanismes d’associations d’idées, et qu’ainsi les liens entre ce que j’ai écrit et des faits (avérés ou pas mais qui ont pu sembler comme des évidences pour certains à la lecture de mon « pamphlet ») ne sont le reflet que de leurs seules « images et connaissances intérieures » (tiens ! Je me surprends à parler comme Fred Darevil tout à coup). Ceux qui ont cru reconnaître des visages connus ou des situations vécues en lisant certains des points les plus « noirs » de mes propos devraient juste se demander pourquoi « en eux » existent de telles associations, qu’ils aient été en contradiction ou en accord avec elles ou pas, tout en espérant que d’autres encore n’y aient pas « carrément » trouvé le reflet d’eux-mêmes, ce qui me paraîtrait grave pour le coup… Je n’ai pas de mot pour qualifier le malaise que j’ai éprouvé lorsque Gérard Bakner a du s’expliquer sur ce forum en nous donnant des éléments de sa vie privée concernant son état de santé et celui de sa fille. Je ne sais pas ce qui avait motivé l’instigateur anonyme de cette attaque contre Bakner, mais je sais que les limites sont plus que dépassées dès lors que l’on commence à s’attaquer aux particularités physiques des individus (et que dire d’un handicap !). Thomas a rempli son rôle de modérateur avec perfection en éliminant les messages incriminés (rendant du même coup un peu plus difficile la lecture des messages, mais bon, c’est un moindre mal). Heureusement, Bakner n’a pas tourné le dos, aussi soutenons-le, lui qui semble décidé à nous proposer des sujets de débats intéressants. Je le cite à propos du passionnant « fil » Magie pour Enfants : « Ravi de lire des messages aussi intéressants que ceux d'Art Gaël, de Paul Maz et de Peter DIN ». Il se trouve que les magiciens en question sont de ceux dont la lecture m’apporte très souvent le plus de plaisir sur ce forum. Avec eux et quelques autres, je constate qu’il est possible de mêler l’information de pointe avec les envolées poétiques, l’humour avec le débat, la qualité avec l’humilité… Je trouve également particulièrement intéressant la direction qu’apporte un sujet comme celui de SophieK. En revanche, certains sujets ont trop vite disparu dans les profondeurs du forum, par exemple celui de Jacques Bouty sur la magie impromptue à une table de restaurant et sans matériel qui certainement méritait d’être exploré plus à fond. Mais je pense que pour qu’il puisse continuer, il faut tenir son sujet à bout de bras et le relancer car sinon il s’éteint de lui-même (donc, Jacques, au boulot !). Cette remarque sur les débats qui s’éteignent trop tôt me semble valable d’ailleurs pour quasiment la majorité des débats. Je suis pour les sujets qui durent, s’enrichissent, et deviennent par la multiplicité des réactions qu’ils suscitent une source d’inspiration et de réflexion. Pour les réponses individuelles : Profmago : « Si on retourne certains magiciens la tête en bas, on voit apparaître un gourou... » Votre remarque prend un sens tout particulier quand on sait que j’ai travaillé sur l’utilisation de cartes à figures réversibles, c'est-à-dire justement des images qui, lorsqu’on les oriente « tête en bas », présentent justement une autre figure! Le saviez-vous ? Ceci dit, je vous laisse libre de votre interprétation et de vos associations d’idées… Husky : -« Si ce forum dégageait trop tous ces sentiments et agissements négatifs précités, il ne m'intéresserait plus du tout ». CG : On est tout à fait d’accord ! D’ailleurs il n’y aurait plus personne sur un tel forum ! Mais à trop brosser dans le sens du poil, on peut provoquer aussi, de façon plus subtile, une désinformation tout aussi préjudiciable, non ? -« Je suis surpris de voir Christian Girard toujours si cordial et n'apportant que des messages emplis d'importantes et intéressantes contributions, faire "cet appel" aux dénonciations des coups bas. » CG : Je vous remercie de l’attention que vous portez à mes contributions. Vous aurez donc compris que je ne fais pas d’«appel aux dénonciations des coups bas», mais il y a des situations qui ne peuvent se régler « dans la vie privée autour d'un verre amical » comme vous dites mais, hélas, qu’au tribunal. Et pour ce qui concerne la magie, je pense que tout nouveau venu devrait pouvoir accéder aux informations qui pourraient l’aider à s’orienter sans risque sur le « marché ». Exemple (j’ai bien dis « EXEMPLE », que personne ne me fasse dire quelque chose que je n’ai pas dit) : si un marchand était connu pour avoir effectué un certain nombre de malversations à l’encontre de magiciens, auteurs ou autres, il serait JUSTE (à moins de prendre délibérément la défense d’un spoliateur aux dépens de probables futures victimes) que la communauté magique soit mise au courant. Vous ne trouvez pas ? Et de la même façon, si un marchand fait son travail de façon honnête, il est bon que cela se sache et qu’il en tire des retombées d’images positives. C’est aussi simple et évident que cela. William Eston : « On juge avec ce que l'on connaît et ses expériences ce qui explique les différences. » CG : Il est bon aussi de profiter de l’expérience des autres : c’est un peu l’objectif du forum. Il existe de très nombreuses expériences qu’il est préférable d’éviter, d’où l’intérêt d’éventuelles mises en garde. W.E. : «Un forum hyper strict avec des postes de 3 pages par réponse est aussi difficile sur le net.» CG : C’est exact, mais la qualité du forum de Virtualmagie ne repose pas QUE sur les sujets s’étirant sur trois pages. Parfois, une intervention en deux lignes peut suffire alors que certains sujets méritent une place plus large. Ce qui est bien, c’est qu’il y a de la place pour des développements de tout type, longs ou courts. Un véritable espace démocratique, non ? M@tthieu D : On n’en reviendrait pas à Don Quichotte? La jalousie créerait-elle des moulins? ». CG : On peut considérer la lutte de Don Quichotte contre les moulins à vent non pas comme une allégorie de la bêtise mais comme celle de la quête de l’inaccessible, qui se rapproche plus pour le coup de la démarche artistique (quelque peu utopiste mais néanmoins intrinsèquement riche par elle-même). J’ai trouvé le courage il y a de nombreuses années de m’attaquer à la lecture de ce monument de la littérature (un pavé de plus de 1000 pages dans la traduction que je possède), et je dois avouer que la lecture en parallèle des écrits de Marthe Robert (également spécialiste et traductrice de Kafka) m’a permis de ne pas trop passer à côté de la plaque sur ce bouquin. Ce qui est drôle, c’est que le livre de Marthe Robert traitant explicitement du Don Quichotte de Cervantès porte le titre de « L’ancien et le nouveau » ; moi qui parlait en ouverture de « sujets se définissant rarement dans un cadre de stricte dichotomie où il y aurait les bons d’un côté et les mauvais de l’autre, les ANCIENS contre les MODERNES… » ! Je cite Marthe Robert : «L’entreprise audacieuse, révolutionnaire s’il en fut, par quoi le livre et la vie subissent la plus dure épreuve qu’il leur soit donné de connaître – celle qu’ils s’infligent l’un par l’autre -, on l’a tenté souvent depuis trois siècles. Elle est recommencée chaque fois qu’un écrivain moderne, se souvenant de sa véritable origine, accepte d’obéir à sa vocation donquichottesque ». Et pour ce qui est de la jalousie, c’est un argument facile (faute de mieux) souvent utilisé pour écarter les contradicteurs. On a parlé de l’ego surdimensionné des magiciens. Je confirme que c’est le cas, et cet ego surdimensionné ne laisse ainsi aucune place à la jalousie pour s’exprimer. Étonnamment, la jalousie est l’un des sentiments que je n’ai JAMAIS vu s’exprimer chez les magiciens ! Didier Chantôme : « (…) un forum se distingue par la qualité de ses interventions, et sur ce point beaucoup reste à faire... » CG : Je crois que Thomas ne demande que ça. Et certainement la majorité des lecteurs de VM. J’aime ce site, et son forum qui se distingue quand même nettement de certains autres vraiment puérils. Je tiens comme d’autres à ce qu’il perdure et s’améliore encore… Thomas Thiebaut : « Il ne tient qu'à chacun de nous de rendre ce forum plus intéressant et communautaire (... et je trouve que ces derniers temps, nous en prenons le chemin !) » CG : Rien à rajouter ! Mimosa : « Excusez l’intrusion d’un malheureux moldu dans votre communauté de sorciers. » CG : Mimosa, président du cercle français de l’illusion, fait partie de ces gens sur qui pèse l’épée de Damoclès d’un procès en diffamation. Il n’y a que lui qui pourrait nous en dire plus, mais peut-être est-ce trop prématuré. En tous cas, il garde son sens de l’humour… malgré le procès gagné puis finalement perdu par son club qui a dépensé une somme conséquente dans cette histoire. Mais peut-être qu’il s’agit encore d’un sujet dont PERSONNE ne tient à parler ? Mimosa : « Le premier parle d’un escroc (« vache déguisée en fleur »)… » CG : Heu, non, je n’ai pas dis ça ! Je me cite : « Dans un monde où les escrocs sont souvent « de jolies vaches déguisées en fleurs »… Il s’agit d’une réflexion d’ordre général sur le monde, et ce n’est que plus loin que je parle du « microcosme du milieu magique », en d’autres termes. Mais passons… Alx : « Je ne suis pas sûr qu'une personne en particulier ait été visée dans ce thread ». CG : Bien vu. Mais quand vous dites que les contributions de mimosa ne s’élèvent qu’à 5, je crois qu’il y a une petite erreur : il ne s’agit (dans son profil) que de ses interventions les plus récentes. Experliamus à vous aussi. Domi : «J'ai du mal à croire qu'un seule intervention sur le présent forum puisse valoir une assignation devant un tribunal, cela ne semble pas très sérieux ». CG : Tout dépend de la nature et du contenu de l’intervention. Mais si une simple intervention en soit ne représente pas un danger énorme prise isolément, elle peut être utilisée comme élément à charge dans un dossier annexe. Ceux qui ont déjà eu affaire avec la justice évitent de donner prise à une « attaque » en évitant toute intervention écrite, et ne s’expriment donc que de façon orale, puisque seuls « les écrits restent ». Domi : « Or donc, pour avoir critiqué parfois certains tours en vente dans le commerce sur le présent forum serais-je donc aussi susceptible de tomber sous le coup de la loi ? » CG : Effectivement, qui sait si vos interventions ne se retourneront pas un jour contre vous ? Imaginons que vous ayez un jour un différent avec l’éditeur, le « marchand du truc », ou l’auteur du tour. Il y aurait là (malheureusement pour vous) un élément que pourrait utiliser les avocats de la partie adverse pour monter un dossier contre vous. Vous seriez surpris de voir la teneur de certaines pièces de dossiers… Et pour terminer, où trouver un lieu d’accueil, un espace d’expression, pour un thread comme celui-ci, si ce n’est sur le forum de Virtualmagie ? Merci Thomas ! Christian GIRARD
  5. Le forum de Virtualmagie offre aux internautes une vision extrêmement parcellaire de certains pans de la magie. S’exprimant avec des œillères d’une taille impressionnante, des magiciens (par ailleurs dans la plupart des cas forts sympathiques) évacuent dans leurs interventions des aspects importants de la réalité du milieu magique, ce qui contribue à créer pour le coup une illusion supplémentaire: celle de donner de la magie l’image d’une corporation de passionnés naïfs qui ne seraient motivés que par des pulsions purement artistiques. Balayés, les dures réalités du business, les mensonges, les tromperies, les guerres de pouvoir, les haines intestines, les manipulations (mentales, celle-là !), les petits secrets, les copinages, les faux-semblants, les trahisons, les arnaques, les dissimulations, les croche-pieds, les coups bas, les escroqueries, les perversions… L’omerta qui règne sur certains sujets est déplorable, mais se justifie par le fait que pèse sur toute intervention la menace d’un procès en diffamation: cette menace a comme avantage de ne pas voir se multiplier des messages incendiaires qui n’auraient comme objectif que de faire le mal et d’attaquer souvent sans argumentation étayée les individus pour ce qu’ils sont, et non pour ce qu’ils font. Cela entraîne un travers regrettable qui est que des interventions parfois foisonnantes tendent à défendre des causes pas toujours très justes, alors que les contestataires éventuels sont muselés. On obtient ainsi des sujets d’une partialité totale, dont le caractère déséquilibré risque d’entraîner les plus jeunes, les plus fragiles, les plus manipulables, dans des situations pour le moins dangereuses et contre lesquelles personne ne les aura mis en garde. En conséquence, il faut garder à l’esprit que toute opinion exprimée sur ce forum n’est pas forcément fidèle à celle d’un grand nombre de magiciens, ne représente pas non plus ce que pense la majorité des VMistes, ne reflète pas complètement la pensée de l’intervenant lui-même qui, par exemple à cause des liens d’amitié ( ?) qui le lient à untel ou untel, décide de mettre en avant une seule des facettes d’un problème (ou d’un individu) au détriment des autres qui pourtant pourraient révéler des éléments allant dans une direction complètement opposée à celle qui est (souvent succinctement) exprimée. Par l’accumulation de telles interventions, on obtient un effet amplificateur assez pervers où les contrevérités les plus manifestes s’expriment parfois avec plus de force que des faits pourtant bien établis. Comme dans la vie… Les magiciens font prendre à leurs publics des vessies pour des lanternes; ne doutez pas alors de la capacité de certains à illusionner autrui jusqu’en dehors du cadre de leurs représentations. Ne soyez pas trop dupes de leurs méthodes consistant à vous manœuvrer malgré vous: vous auriez tort de ne pas leur accorder ce pouvoir là ! Et quand vous vous engagez dans des prises de position souvent mus par un réel souci de justice, de défense de l’art ou d’éventuelles valeurs « morales », méfiez vous du manque d’informations que vous avez INÉVITABLEMENT sur de nombreux aspects de sujets se définissant rarement dans un cadre de stricte dichotomie où il y aurait les bons d’un côté et les mauvais de l’autre, les anciens contre les modernes, les justes contre les menteurs… Dans un monde où les escrocs sont souvent « de jolies vaches déguisées en fleurs », les victimes ne sont pas toujours celles que l’on croit. Et dans le microcosme du milieu magique où tout le monde « se tient » pour des raisons économiques et stratégiques évidentes (évidentes ? Quoique…), la mauvaise foi et la langue de bois sont deux choses assez bien partagées… Rappelons que la qualité du forum de Virtualmagie dépend non pas de la qualité des intervenants, mais de la qualité des interventions. Pourtant, si cette affirmation n’avait pas quelque chose de surréaliste, j’aurais envie de dire: le silence de certains magiciens me semble parfois plus éloquent que la prise de parole de certains autres. Christian GIRARD
  6. J’avais bien évidemment envoyé une copie de mon message à l’adresse électronique de Passe-Passe. J’ai reçu très rapidement la réponse ci-après que Chris Blair m’a autorisé à reproduire sur le forum de Virtualmagie. Avec nos remerciements. Je rectifie à sa demande le prénom de monsieur Blair qui est Chris et non pas Christian, (le tome 1 de l’encyclopédie donnait même « Chris Assheton-Blair » pour être encore plus complet) : avec mes excuses pour avoir écorché son prénom. Les souscripteurs trouveront dans le texte suivant certains éléments susceptibles de les rassurer (j’espère) en souhaitant qu’ils prennent leur mal en patience car il ne faut pas attendre de parution d’ici l’hiver prochain au mieux. La réponse de Chris Blair est de nature à laisser espérer que cette aventure éditoriale a des chances de trouver un dénouement positif pour tous. Encore merci à lui d’avoir consacré un peu de son temps à apporter une réponse bien légitime aux souscripteurs ainsi qu’aux potentiels futurs acheteurs de ce tome II. CHRISTIAN GIRARD « Cher Mr Girard, (…) A ce jour, les droits sur les tomes 1 et 2 du Magie Impromptue m'appartiennent. La traduction pour le tome 2 est finie, mais actuellement il n'y a pas de mise en page, et Francois Montmirel n'a toujours pas transmit à Passe Passe ladite traduction. Dans le but de satisfaire ses anciens clients, Francois Montmirel est en train de négocier avec Passe Passe pour faire la mise en page du tome 2 contre une certaine quantité de livres imprimés lors de l'impression finale. Néanmoins l'impression éventuelle du tome 2 a un coût très élevé et donc sera faite quand nous aurons le budget pour le faire. Nous ne pouvons malheureusement pas dire combien de temps cela va prendre avant d'avoir une maquette complète du livre, mais j'estime que si Francois Montmirel n'est pas trop gourmand pour les frais de mise en page et que nous avons assez d'argent pour l'impression, cela ne sera pas avant l'hiver 2003. Passe Passe n'a pas de détails des clients de Joker deluxe qui ont commandé le tome 2. Si éventuellement les négociations avec Francois Montmirel n'aboutissent pas, cela serait peut-être une bonne idée que ces gens me contactent ( uniquement pas email SVP) avec la mention « Tome 2 » dans l'objet du email. Je ne leur promets rien à part une remise éventuelle sur le deuxième tome. Pour comprendre plus facilement la position de Passe Passe aujourd'hui dans cette affaire, je tiens a vous dire que pour les droits et l'impression du 1er livre, nous avons dépensé plus de 27 000 euros. En revanche, nous avons cédé à Joker Deluxe environ 500 tome1carrément au prix de l'impression. Cela signifie que c'est bien Joker Deluxe qui a profité de ce livre, car il a reçu 17000 euros de Passe Passe, en plus de tout le bénéfice des ventes du 1ere livre et des souscriptions du 2eme. Passe Passe n'a récupéré que 11750 euros de chiffre d'affaire concernant cette édition. Alors nous sommes peu disposés à dépenser plus sur le deuxième tome en sachant que nous avons déjà perdu plus de 15000 euros (Oui ça fait dans les 100 000 FF) ! Merci de votre compréhension Salutations Distinguées Chris Blair DG Passe Passe »
  7. -Passe Passe 66 rue de Hermel 75018 Paris -Tél: 01 42 58 02 58 -Fax: 01 42 64 00 14 -ou encore cette adresse électronique: [email protected]
  8. J’étais hier en visite dans le show-room de « Passe Passe » (je rappelle que le tome 1 du livre de Gardner est sorti, je cite d’après la couverture, aux « Editions Passe Passe en collaboration avec Joker Deluxe ») et j’ai demandé des renseignements sur ce fameux tome II dont il est question sur ce thread. AUCUNE des personnes présentes n’a pu me donner le MOINDRE renseignement à ce sujet !!! Il serait bon, pour des raisons de bonne communication avec sa clientèle, que Christian Blair fondateur et DG de « Passe Passe », intervienne pour nous donner quelques précisions. Le tome I (toujours en vente) est « copyright Passe Passe », et la publicité présente sur leur somptueux catalogue en couleur nous donne comme seule référence « Editions Passe Passe », Joker Deluxe étant complètement occulté... Ainsi, les souscripteurs sont en droit de supposer que Passe Passe a bien une responsabilité dans le fait que le tome II ne soit pour l’instant que virtuel (contrairement à l’argent qui a été dépensé en toute confiance par les souscripteurs). Et si ce n’est une responsabilité « entière » (on se doute évidemment que la liquidation de Joker Deluxe y est pour quelque chose), Christian Blair a tout au moins un DEVOIR D’INFORMATION. L’«Encyclopédie de la magie impromptue » est à mon sens une sorte de monument. D’abord parce que TOUT ce que fait Martin Gardner (que cela concerne la magie ou la vulgarisation de principes mathématiques) est d’un grand intérêt, mais aussi parce que ce bouquin contient une somme d’« apparentes » petites choses qui mises entre les mains de créateurs curieux vont se révéler être de vrais bijoux. Je dois avouer que chaque fois que je le feuillette, ce recueil d’idées provoque en moi des stimulations que peu d’ouvrages a priori plus savants ne m’ont jamais procuré, et j’ai d’ailleurs toujours l’impression de le lire pour la première fois tant les merveilles qu’il contient semblent s’y révéler de façons différentes à chaque nouvelle lecture… Les souscriptions ont souvent du bon, en plus d’une réduction par rapport au prix vente pratiqué après impression. Dans le cas du tome 1, les souscripteurs ont eu droit à un supplément inclus dans le livre qui s’intitule « La numérologie du Dr Matrix ». Il s’agit vraiment plus que d’un simple bonus puisque c’est près d’une quarantaine de pages véritablement passionnantes et troublantes qui ont été rajoutées, constituant un véritable livre dans le livre et en tous cas un document indispensable tant pour les amoureux francophones de Gardner que pour les mentalistes où les membres du cercle zététique. François Montmirel a fait pendant plusieurs années un travail d’éditeur remarquable en France, et je pense que personne n’a jamais vraiment témoigné sur Virtualmagie de la perte considérable que représente la disparition de Joker Deluxe sur la scène magique française. La société Joker Deluxe a déposé le bilan, mais François peut être fier du travail accompli durant ces quelques années où il a su hisser le chiffre d’affaire de son entreprise au deuxième rang du marché français (juste derrière MAGIX) et surtout fournir au patrimoine magique des vidéogrammes de certains des plus grands magiciens contemporains, des livres indispensables et une revue magnifique qui feront date. Dans mon cas, je l’accompagne de toute ma sympathie pour la situation dans laquelle il se trouve actuellement. L’encyclopédie de la magie impromptue avait, dans sa version française, bénéficié de la force de travail de Montmirel qui ne s’était pas contenté d’éditer une simple traduction de la version originale, mais avait véritablement effectué une refonte complète du bouquin, ajoutant des photos lorsqu’il le fallait, mettant un titre au dessus de chaque effet présenté (ce qui donnait une meilleure lisibilité ), le tout accompagné de logos permettant de situer les tours dans différentes catégories (magie, gag, pari, énigme et curiosité). La version française est largement supérieure à l’édition originale parce que plus claire, plus attrayante, mieux mise en forme… Un seul reproche à mon sens : l’élimination de près de 20% des tours originaux (car parfois reposant sur des jeux de mots intraduisibles) qui peut donner comme un sentiment d’incomplétude aux jusqu’au-boutistes. Félicitations au passage à Alain Midan pour son énorme travail puisque c’est lui qui a assuré la totalité de la traduction de l’encyclopédie. Bref, il serait vraiment désolant de ne pas pouvoir bénéficier du volume 2 de cet ouvrage tant il est riche dans des domaines extrêmement variés de la magie. J’ai moi aussi reçu un papier indiquant que les engagements auprès des souscripteurs seraient honorés, mais peut-être qu’un petit mot de Christian Blair (Directeur Général de Passe Passe) sur ce forum, tout en constituant une bonne démarche commerciale, témoignerait tout au moins d’un geste sympathique auprès des confrères. Christian GIRARD [ 04 Mars 2003, 08:48: Message édité par : Christian Girard ]
  9. Bonjour Domino Quand on connaît les systèmes mnémotechniques, mémoriser 100 mots n’est vraiment pas plus difficile que d’en mémoriser 20. Ce qui demande du travail, c’est de créer les casiers mentaux dans lesquels stocker les informations. Le nombre d’informations stockables n’est ainsi limité que par le nombre (et la qualité) des casiers que l’on aura « construits » dans son cerveau. Le plus difficile sera de rendre le résultat ludique pour un public, et c’est cela qui demande le plus de travail ! Il me semble indispensable de commander chez L&L Publishing, « Harry Lorayne volume 10 », car ce DVD contient, outre une dizaine de tours de cartes, un show d’une heure de Lorayne exclusivement centré sur des effets de mémoire. En gros, Lorayne connaît le nom de tous les spectateurs de la salle, répond à la demande sur la population des grandes villes américaines, décrit le contenu de nombreuses pages de magazines distribuées dans la salle, y compris le numéro de téléphone de certaines sociétés qui y figurent, continuant parfois sa description sur la page suivante qui est entre les mains d’un autre spectateur à l’autre bout de la salle… Le plus drôle, c’est que Lorayne s’adresse nominativement à chaque spectateur intervenant pendant le spectacle ! Lorayne explique également la base des principes de mnémotechnie qu’il utilise, entraînant le public à réaliser lui aussi un numéro de mémoire… Ce qui est intéressant, c’est qu’il a réussi à monter un show complet avec ce thème, et voir comment il l’exploite pour créer des tensions, du suspens, de l’interactivité (Lorayne est très bavard), de l’émotion, est très enrichissant si l’on veut monter un numéro sur ce sujet difficile à faire vivre. Il finit par la création d’un carré magique instantané qui, s’il ne repose pas vraiment sur de la mémoire, est une démonstration de (pseudo) capacité au calcul mathématique qui démontre comment on peut magnifier par le jeu d’acteur ce qui pourrait n’être qu’un simple casse-tête. Ce n’est pas tant sa capacité de mémoriser qui est fascinante, mais la façon qu’il a de la mettre en scène. Christian GIRARD
  10. Hello. Je viens de recevoir le courriel ci-dessous avec un lien qui, s'il n'a pas un rapport direct avec la magie, devrait en séduire plus d'un. Vous pourrez également en montant d'un niveau dans le site accéder à d'autres images du même type dans la rubrique "STUFF". Christian GIRARD "Salut à tous ! Ci-dessous une expérience particulièrement intéressante. Lisez attentivement ce texte et ensuite, concentrez-vous bien sur la photo que vous ouvrirez avec le lien en bas de page. C'est étonnant !!! Apparemment les propriétaires de cette maison voyaient des images et entendaient des voix depuis un moment. Ils ont fait des recherches et ont constaté qu'une dame dans le passé avait vécu dans la maison et perdu son mari pendant la guerre civile. La légende indique qu'elle avait l'habitude de s'asseoir à la table et de regarder par la fenêtre vers les champs dans l'attente du retour de son bien-aimé. Il n'est jamais rentré. Ainsi, ils disent qu'elle est toujours là à l'attendre. Ils ont pris cette photo et prétendent que c'est elle que l'on voit. C'est dingue et plutôt effrayant, mais seulement une fois que vous trouverez le fantôme dans l'image. Cela m'a pris quelques secondes pour le trouver, mais ensuite c'est flagrant. Comme une de ces illusions d'optique. Pour vous faire gagner du temps, concentrez-vous autour de la table. Mieux vaut ne pas fixer un point. Regardez plutôt autour de la table et vers la fenêtre. Cliquez sur le lien ci-dessous pour l'image. Il vaut mieux l'agrandir. Pour un meilleur effet, il faut monter un peu le son, car c'est faible, mais le léger murmure que vous entendrez est ce qui a attiré l'attention du photographe." http://home.attbi.com/~n9ivo/whatswrong.swf
  11. Bonjour David Une bonne méthode de recherche consiste à raisonner par la fin, car élargir à partir d’une base de quelques lettres en espérant aboutir petit à petit à un mot en treize risque de t’entraîner sur de nombreuses voies sans issue. Commence par faire une liste la plus exhaustive possible de mots de 13 lettres que tu peux trouver (certains livres sur les mots croisés ou le scrabble classent les mots par nombre de lettres, ça aide ! Mais je n’ai pas de référence à te proposer). Puis fais une sélection de tous les mots qui semblent le plus porteurs d’une éventuelle anagramme progressive (un nombre considérable de WW X Y ou Z peut gêner, il me semble…quoique !). Ensuite, le plus pratique (et le plus ludique) est d’utiliser les lettres d’un jeu de scrabble pour rechercher par tâtonnement une solution qui te sera propre. Christian GIRARD
  12. Juan Tamariz présente en conférences son fameux graphique avec une courbe décrivant le type d’évolution que doit suivre une bonne routine magique bien construite, commençant au point zéro d’une base orthonormée et montant plus ou moins progressivement pour aboutir au climax, le sommet de la courbe. Je brosse à grands traits car c’est bien plus subtil que ça, plus nuancé, plus ponctué, mais l’idée générale est de toujours se poser la question de « comment rendre cette courbe encore plus ascendante, comment faire en sorte que le point culminant de cette courbe, l’apothéose, soit encore plus haut. » En bref, comment rendre l’effet plus fort. Et il nous donne une série de propositions, dont l’une (fonctionnelle même si elle n’est pas sur un plan méthodologique aussi complètement applicable qu’il n’y parait de prime abord) est de décaler en bloc la totalité de la courbe vers le haut, c'est-à-dire en se refusant de partir du point zéro de cette courbe mais en démarrant immédiatement la routine à un niveau plus élevé. Comment ? Tout simplement en stimulant l’intérêt des spectateurs avant même que le tour ne commence. Par quels moyens ? En éveillant en eux ce qui semble un des moteurs principaux de l’être humain : sa cupidité ! Il sort des billets de banque, regarde le public avec un sourire complice, et il dit en frottant les billets entre ses doigts: « Est-ce que ça vous dirait de gagner de l’argent ? ». Le nombre record de réactions sur le thread « Joseph » nous montre qu’il y a effectivement comme une synergie de masse, dès qu’il s’agit de problème de fric … On aura compris que certains trouvent certainement déjà leur compte avec cette agence, en occupant les positions les plus gratifiantes, et je ne vois pas, au regard de la logique d’entreprise actuelle, où pourrait être le problème. Les autres, maintenant mieux informés sur les échelles de prix pratiqués seront plus à même désormais (et cela au regard de TOUTES les agences) de négocier les prix si leur niveau en magie le justifie. Comme je l’ai dit dans mon premier post, je ne doutais pas de l’imminence d’une réponse de l’agence Joseph. Je relève ceci : « joseph s'engage toujours a: respecter le code déontologique des Magiciens : aucun grands principes, gardés secrets par les professionnels de la magie, ne seront dévoilés aux autres artistes (Comédiens)(…) ». Bon, c’est bien, au regard de la cible que constituent les lecteurs du forum de Virtualmagie et de l’enjeu marketing, il paraissait stratégiquement inenvisageable de ne pas dire cela. Mais il est préférable d’éviter de dire « fontaine je ne boirai pas de ton eau. » Tout d’abord, parce que stricto sensu, des principes sont déjà révélés visiblement dès le casting, ce qui est d’emblé contradictoire. Et si l’on rétorque que les principes en question sont « de petits principes », on pourra se demander alors QUI décide de ce qui est ou pas un grand ou un petit principe magique (le débat est fascinant et pourrait être d’ailleurs l’objet d’un autre sujet sur ce forum)… De plus, une agence ne refusera JAMAIS de révéler quelque secret que ce soit et à qui que ce soit si l’enjeu financier est important. Les marchands de trucs font leur business sur la révélation des secrets (moyennant finance il est vrai, mais qu’est-ce qu’un secret qui se monnaye ?), des membres de l’AFAP pourtant a priori plus concernés que les autres (puisqu’il y a ce fameux « serment ») révèlent des secrets à tour de bras et de publications , les stars du moment produisent des vidéos dont les ventes (cumulées) atteignent le million d’exemplaire, des magiciens de renom n’hésitent pas une seconde à participer à des émissions grand public dont le thème est « apprenez un tour de magie aux spectateurs ». La liste est encore (vraiment) beaucoup plus longue, mais tous ont pour objectif de défendre avant tout LEUR propre image (et assurer leur propre bifteck). Franchement, le respect du code déontologique par Joseph (ou d’autres), s’il s’agit bien d’une proposition sympathique, on ne peut raisonnablement pas y croire, car c’est tout simplement une position INTENABLE. Une deuxième chose. Dès qu’il y a des chiffres qui sont mis en avant, il est important de posséder les outils pour les analyser. Voici un exemple typique de chiffres inanalysables : « Plus de 12 contrats par mois en moyenne ont été proposés aux Magiciens en France, en Angleterre, en Allemagne et en Suisse. Le cachet net moyen de l'ensemble de ces prestations est de 264 euros. » Ce qui peut vouloir dire ceci (en prenant un exemple volontairement exagéré) : Si je fais travailler 10 magiciens, que l’un touche 1 euro, huit touchent 5 euros, et un dernier touche 2599 euros ( !), j’obtiens un total de 2640 euros, ce qui, divisé par le nombre de magiciens (10), fait bien une « moyenne » de 264 euros. Les inégalités de salaires au sein d’une entreprise sont souvent gommées par ce type de procédés subtils. Il eut été préférable de parler de la « médiane » qui procède d’un autre mode de calcul, ou encore mieux, du « mode » qui correspond à ce que le plus grand nombre de personnes touche réellement. Si l’agence Joseph paye un maximum de personnes sur la base de 100 euros, alors le « mode » est bien de 100 euros, ce qui était exactement le sujet d’arrière-fond de ce thread… Christian GIRARD
  13. Continuez à vous faire payer 100 euros pour vos prestations et demain une autre agence trouvera le moyen de vous proposer encore moins. On est sur ce coup-là au coeur d'un problème majeur lié à la "profession" de magicien, dans laquelle il vous faudrait avoir les coudes serrés pour éviter que les rémunérations soient tirées vers le bas. Si votre travail ne vaut pas plus de 100 euros, alors remettez-vous en question totalement . Et si l'agence Joseph accepte et propose à ses clients des prestations "d'une valeur de 100 euros", on peut douter du "sérieux" de cette agence et de l'attention qu'elle porte aux magiciens. Mais il se peut aussi qu'on vous fasse miroiter de belles promesses pour de futures prestations ultérieurement et hypothétiquement mieux rémunérées? Je n'en sais rien, car je ne connais pas du tout cette agence que Thomas semble soutenir sans ambiguïté, et j'attends donc d'en savoir un peu plus. Mais quelle que soit ses qualités, réfléchissez avant d'acceptez de brader votre travail et sa valeur. Jérôme nous dit: "C'est une agence un peu atypique: le concept est d'utiliser la Magie comme un moyen de communication en associant l'impact émotionnel d'un effet magique à un produit ou une marque" Sous cet angle-là, effectivement, le concept est clair, vous serez le faire valoir d'un produit (ce qui n'est en aucun cas péjoratif pour moi), mais nous sommes loin d'une magie aux conceptions véritablement artistiques si souvent débattues dans ce forum et ailleurs. Je pense que l'agence Joseph ne devrait pas tarder à intervenir sur ce thread afin d'éclaircir sa position sur le marché magique, ainsi que pour préciser l'échelle des rémunérations proposées, cela éviterait ainsi bien des supputations sclérosantes. Christian GIRARD
  14. Il me semble beaucoup plus difficile de retrouver le premier document dans lequel figure le terme de "prestidigitatrice". Notez que je n'ai pas la réponse... CG
  15. TOURS ET DÉTOURS. Spectacle d’Élisabeth AMATO Théâtre des Mathurins Si les magiciens veulent ancrer l’image de l’illusionniste en tant qu’artiste, c’est bien en montant sur les planches des théâtres qu’ils y parviendront. C’est sur cette voie qu’Élisabeth Amato nous propose, au fil conducteur de l’histoire de sa propre vie, un spectacle d’orientation plutôt intimiste ponctué d’effets magiques parfaitement maîtrisés. A l’opposé de certains qui appréhendent leurs représentations comme s’il s’agissait d’une véritable joute entre le magicien et le public, Elisabeth entraîne avec elle les spectateurs dans un rapport de confiance et de partage la rendant tout de suite extrêmement proche et sympathique. Cela entraîne du coup une certaine et appréciable docilité des nombreux « assistants » qui vont se succéder tout au long du spectacle, Élisabeth Amato aimant faire participer les spectateurs et jouer avec eux, mais sans jamais les faire tomber dans des humiliations faciles et autres blagues salaces auxquelles on assiste si souvent dans des contextes de type « cabaret ». Amato a choisi de jouer la carte du théâtre plus que de la magie avec des moyens quasi minimalistes, un sac et quelques objets sur une table. Même la boule zombie est uniquement mimée tout en fredonnant une musique de Chaplin, et c’est finalement comme si l’on avait réellement assisté à l’effet tant les gestes caractéristiques de cette illusion imprègnent notre mémoire. Le spectacle regorge en outre de lines subtiles qui s’adressent parfois uniquement à l’auditeur attentif : « Contempler en soi ? Pas facile quand on a peur du vide ». Durant ce one-woman-show, Elisabeth Amato s’adresse à différents spectateurs en les appelant par leurs prénoms ou leurs initiales, ce qui n’est pas sans jeter un trouble sur ses réelles capacités de perceptions extrasensorielles, et qui ajoute encore à son charme naturel. La performance est encore accentuée par l’absence de musique qui, comme on le sait, constitue en général une part énorme dans l’émotion qui ressort d’un numéro : Amato ne joue pas la carte de la facilité et travaille sans filet, puisque tous ses effets sont présentés sans habillage musical, ce qui dénote un courage de la scène finalement assez rare. Combien de numéros magiques tiendraient encore le coup si on leur enlevait la musique qui les accompagne ? Pour ce qui est des effets magiques, il s’agit de classiques mis en situation, mais il ne serait pas surprenant que même les magiciens avertis y réfléchissent à deux fois avant d’affirmer avoir percé le secret de tous les tours présentés, je pense notamment à sa version des « rouges et des noirs » avec un paquet de cartes mélangées par un spectateur… Amato n’échappe pourtant pas à l’anti-climax inhérent à l’effet des bagues empruntées qui s’enclavent pour former une chaînette : bien qu’elle ait un texte durant tout le temps du « désenclavement », il n’empêche que cette partie où les bagues sont libérées constitue toujours un moment plus faible que l’enclavement qui précède. De plus, les gens au fond de la salle qui discernent mal les bagues sur scène pensent qu’il ne s’agit pas des bagues empruntées… Un autre effet mériterait également d’être présenté de façon un peu moins confuse, celui où deux spectateurs vont éliminer deux enveloppes parmi trois et vont se voir offrir le contenu de la seule qui ne contient pas d’espèces sonnantes et trébuchantes. Pour autant que j’aie pu en juger par les réactions autour de moi, la sélection paraissait douteuse : les enveloppes étaient-elles numérotées ? En tout état de cause, on ne le voyait pas du fond de la salle qui est pourtant petite. Une dernière remarque porte sur un moment où Elisabeth nous donne un certains nombres de clés pour comprendre l’aspect symbolique des chiffres, et nous dit que « 4 » est le nombre de pieds nécessaires pour faire tenir un tabouret (ou une table), ce qui est physiquement faux, puisque le nombre de pieds indispensables est de seulement « trois » (voire d'un seul, mais alors très large !). Je n’aurais pas relevé cela dans le cadre d’une phrase improvisée au cours d’une discussion, mais je pense qu’il est utile de le signaler pour un texte « écrit » dans lequel Michel Vuillermoz a tenté de « gommer le mot de trop », ce qui est pour le reste un objectif plutôt réussit . Mais ces détails n’affectent en rien la qualité générale de cette pièce. Plus d’une heure de spectacle volontairement sobre en effets spéciaux, mais contenant quand même plus de 22 tours de magies (allez voir la pièce pour savoir pourquoi 22), avec des digressions sur le fonctionnement du cerveau droit (je me suis moi-même penché sur le sujet à une époque, notamment par le biais de Betty Edwards et de sa méthode efficace pour dessiner grâce au mode D), et finalement pas mal d’effets de mentalisme qui en d’autres temps (et comme le précise le sous-titre du spectacle) auraient certainement conduit notre « sorcière bien aimée » (traduction libre de « Amato »…) au bûcher…. Élisabeth nous explique que le premier arcane majeur des tarots est le bateleur (le magicien…) mais qu’il ne constitue que la première étape d’un chemin à parcourir car « il ne faut pas rester dans l’illusion ». Dommage ! Ah oui, j’oubliais : si le spectacle ne manque pas de magie, il ne manque pas non plus d’humour. À voir absolument. Christian GIRARD
  16. "Tours et détours" avec Elisabeth AMATO au théâtre des Mathurins. Consulte l'agenda de virtualmagie pour les réservations. J'ai fais un compte rendu du spectacle, et je viens juste de l'envoyer à Thomas, donc il devrait être sous peu dans la rubrique CR. Quoiqu'il en soit, ne pas manquer ce spectacle si tu passes à Paris. Christian GIRARD
  17. -Steve Draun, dans son livre paru chez Kaufman, décrit un effet qui s’appelle « The rubber-band card » qui est une projection d’une carte allant de la main droite jusqu’au dessus du jeu tenu en position de la donne. Cette projection donne l’illusion que la carte est tirée vivement sur le jeu grâce à un élastique. -« SNAP » est également visible sur le DVD : Harry Lorayne volume 9 chez L&L publishing -La Revue de la Prestidigitation n° 401, janvier/février 1988 : « Les caoutchoucs » par Edernac. Il s’agit de « la présentation personnelle d’Edernac du tour de Harry Lorayne : deux bracelets élastiques fusionnent en un seul, qui est lui-même cassé, puis réparé, pour finalement disparaître lors de la remise à l’examen au spectateur. - La Revue de la Prestidigitation n°410, décembre 1988 : « Rapid elasto change » par Serge Odin. Un élastique est « mis en croix » autour d’un jeu de cartes par un spectateur. Le magicien donne une pichenette sur la face du jeu, et la carte visible sur la face se transforme aussitôt en une autre, le jeu étant toujours entouré par l’élastique ! -« Life Savers » de Michael Weber « Knot the truth ». L’effet : un spectateur signe l’intérieur d’une pochette d’allumettes qu’il referme et mélange avec deux autres pochettes. Ces trois pochettes sont alignées sur la table, puis un élastique est cassé pour constituer une sorte de fil en plein milieu duquel est effectué un nœud. Le fil élastique est tenu par ses extrémités à l’aide des deux mains, horizontalement et parallèlement a l’alignement de pochettes. Le nœud semble alors peu à peu se déplacer le long de l’élastique pour s’arrêter juste devant le pochette marquée par le spectateur. L’élastique est posé tel quel sur la table, puisque le nœud ne se trouve plus au centre de l’élastique mais s’est bien déplacé près d’une extrémité ! Weber s’est inspiré d’un tour acheté à Disneyland quand il était enfant, du nom de « Cyclops » et constitué d’une grosse perle enfilée sur un fil élastique. -« Le savant magicien » par Guy Bert. J’ai retrouvé cette version avec une grosse « boule » décrite par Weber dans cette notice qui devait accompagner une boîte de magie. Le tour portait le nom étrange de : « AERA » DEVINE, et les divinations apportées par le déplacement de la boule étaient interprétées selon qu’elle se déplaçait vers le haut ou vers le bas, puisque le fil élastique était dans cette présentation tenu verticalement. Les deux effets ci-dessus sont à rapprocher de celui qui avait été cité plus haut pour un principe « mental » expliqué dans l’une des souscriptions de l’association Mindon Mania. CHRISTIAN GIRARD
  18. Un autre point important n’a pas été évoqué dans ce sujet sur l’étalement Ascanio. Il s’agit de ce qu’il a été conçu dans un premier temps avec une tenue des cartes qui n’est plus celle utilisée aujourd’hui. En effet, à l’origine, les cartes qui sont tenues au début par les doigts droits le sont par LES GRANDS CÔTÉS (je crois me souvenir que Jean-Jacques Sanvert avait publié dans un numéro du Magicien un tour dans lequel il décrivait l’étalement Ascanio sous sa forme originelle). J’ai trouvé dans l’excellent ouvrage Techno Cartes de Daniel Rhod l’information suivante, concernant la tenue qui est de nos jours la plus utilisée, à savoir, en début de mouvement, le maintien des cartes en main droite par les petits côtés : « En 1972, Brother John Hamman publia dans Pallbearer l’adaptation de la technique à la tenue Biddle modifiée. » Christian GIRARD
  19. Voici une réponse à Lord Edwood qui a demandé dans la Virtualroom, quelques renseignements sur le « tour du site de l’AFAP » (en accès libre : dans la page d’accueil dudit site, http://www.magie-afap.com/ , cliquez sur « truc » puis sur « tour du mois ). Je rappelle brièvement l’effet : une carte est coupée en deux dans le sens de la longueur, et une portion centrale de chaque demi carte est enlevée, ce qui fait que l’on obtient avec ce qui reste deux cadres rectangulaires évidés. Il faut alors incurver l’un des cadres de façon convexe et l’autre de façon concave. A la suite de certaines manœuvres, ces deux cadres évidés vont maintenant donner l’illusion qu’ils sont enclavés. La meilleure solution que je puisse vous donner pour comprendre cet effet est de vous reporter à la vidéo « Magical Classics » de Harry Lorayne (collection « Stars of Magic », the ninth of Tannens magic manuscript series, 1987) : « Impromptu Linking Card Routine ». Lorayne dit que la base de cet effet de cartes enclavées est un ancien « casse-tête » avec des élastiques. Il a travaillé sur cette idée et nous propose son adaptation avec des cadres en cartes à jouer en y greffant toute une approche au niveau de la présentation (et notamment un flot de paroles habituel du style de Lorayne qui fait que l’on n’a pas le temps de s’ennuyer…), ainsi qu’un final intéressant puisque le spectateur lui-même va tenir les deux cadres dans une situation où ils se trouvent dans une configuration disons « de réel enclavement » qui peut être assez déroutante. Si tous les éléments apportés par Lorayne concourent bien à faire une véritable petite routine à partir de pas grand-chose, il n’en reste pas moins vrai que cet effet n’est absolument pas « jouable » aussi directement devant un spectateur qui a une bonne visualisation intérieure 3D. Ainsi, la meilleure utilisation de cette illusion d’enclavement est à ma connaissance celle qu’en a faite Sylvain Mirouf dans son tour « OSMOSE », puisqu’elle n’y joue qu’un rôle d’un RENFORCEMENT de l’illusion lors des enclavements successifs propres à cette routine (et qui eux reposent sur un autre principe), et ne constitue pas ainsi le seul point de focalisation et d’analyse pour un spectateur attentif. Christian GIRARD
  20. Bonjour AxelFolay Il me semble indispensable de poursuivre vos recherches sur ce mouvement par l’étude de « L’ASCANIO AÉRIEN » dans Imagik n°26 de Janvier 2000 dans lequel vous trouverez ce qui est probablement « la dernière version de l’étalement Ascanio, qui n’avait à ce jour jamais été publiée ». Carlos Vaquera y dévoile cette dernière version qui se distingue réellement de sa forme de base en ce sens que l’étalement est immédiatement suivi d’une « extension » fluide des cartes en un alignement vers l’avant dont le but est de donner une image tellement aérienne que les cartes semblent (je cite) « flotter dans l’espace et que les doigts ne les retiennent plus ». Il me semble difficile d’être plus explicite ici par écrit et je vous renvoie donc aux illustrations qui sont extrêmement précises. Par ailleurs, Carlos ayant décrit cette version pour « la transmission de l’art », je me permets de résumer brièvement l’historique du début de ce passionnant et touchant article tout en vous y renvoyant pour les détails. Ascanio, qui « avait trop d’humilité » pour donner son propre nom à une technique de cartes, a décrit pour la première fois dans la revue Illusionismo (janvier 1971) la première version de « El Culebreo » (« du verbe culebrear qui veut dire serpenter ou zigzaguer ») à cause de l’analogie entre le mouvement apparent des cartes pendant l’exécution de la technique et celui d’une couleuvre (« culebra »). C’est Fred Kaps qui popularisa cet étalement sous le nom d’« Ascanio Spread ». Vous trouverez dans l’article d’autres références pour différentes adaptations de cette technique (il y en aurait semble-t-il « des dizaines »). Christian GIRARD
  21. Rumba count Bonjour François Le Rumba Count connaît un retentissement international et fait désormais partie intégrante des techniques indispensables à l’arsenal du cartomane contemporain. Comme toute technique, elle n’est pas là pour en supplanter une autre aux fonctions qui semblent équivalentes, c'est-à-dire dans le cas qui te préoccupe le comptage optique (ou Hamman’s Flushtration Count). Il est très difficile de montrer en quoi le choix d’une de ces deux techniques est préférable à l’autre tant tout est question de contexte, de motivation logique, mais aussi de capacité à maîtriser au mieux ces deux comptages… Le flushtration count semble « à priori » une technique facile à apprendre, ce qui n’est pas faux quant il s’agit d’appréhender la gestuelle de base et l’aspect disons « mécanique » du mouvement. Je ne suis pas sûr par contre que ce comptage soit utilisé au mieux quant aux différents rythmes qu’il est possible d’utiliser pour son exécution, et quant au juste moment où il convient au mieux de le mettre en œuvre dans la construction d’une routine. Lorsque, à propos du Rumba Count, Vallarino dit qu’on n’invente pas souvent dans une vie un mouvement pareil, il évalue très exactement la valeur de sa technique. Cependant, il explique que ce comptage est d’une redoutable efficacité non pas dans ce pourquoi on l’utilise le plus, à savoir montrer X cartes comme étant identiques, ou encore comme ayant toutes des dos de même couleur alors que ce n’est pas vrai, mais plutôt dans sa capacité à permettre d’utiliser des cartes truquées (double face essentiellement) en donnant l’illusion parfaite que l’on n’utilise que des cartes tout à fait normales… Le rumba count est une technique qu’il est important d’avoir eu l’occasion de voir bien exécutée quand on désire l’apprendre car elle est extrêmement légère, et il est malheureusement fréquent que certains la pratiquent d’une façon grossière qui lui fait perdre cette gestuelle si particulière qu’il a paru important pour Vallarino de l’associer à une danse cubaine. Vous comprendrez que je porte une affection toute particulière à cette technique, et je n’oublierai jamais ce moment de fascination intense lorsque j’ai eu l’occasion de la voir exécutée pour la première fois. Je vous recommande de vous reporter au livre entier que Vallarino a consacré à ce comptage (qui est plutôt un « montrage » d’ailleurs, mais passons) ainsi qu’à sa cassette vidéo sur le même sujet. Jean-Pierre m’avait autorisé à décrire cette technique dans mon livre « Désillusions d’optique » car j’avais trouvé une particularité nouvelle au Rumba Count qui, pour peu que vous ayez des cartes qui possèdent une particularité au niveau de l’orientation comme c’est le cas avec mes cartes à figures réversibles dont traite mon bouquin, permet de créer des séquences de cartes alternées au niveau de leur orientation (si l’on effectue le comptage à partir d’une série non-alternée), ou le contraire, c’est-à-dire de mettre toutes les dans la même orientation pour peu que l’on ait commencé le comptage à partir d’une séquence de cartes alternées… Pour ce qui est du comptage SALSA « développé indépendamment du comptage Rumba par Yves Doumergue en 1994 », je me souviens qu’il me l’avait montré (dans une soirée en compagnie de Bébel et consort, à Pigalle), et que ce mouvement étaient très beau et convainquant. Il a été publié dans le N°85 de la revue Arcane, page 7. Christian GIRARD [ 10 Novembre 2002, 01:51: Message édité par : Christian Girard ]
  22. Et bien que répondre à cela ? Je vous suis reconnaissant de vous être montré si enthousiaste dans votre post élogieux, et je vous remercie de transmettre publiquement vos impressions. Je vais apporter un certains nombres d’éléments susceptibles d’intéresser de nombreux acquéreurs de mon vidéogramme, car vous m’avez demandé par courrier privé de répondre sur ce forum à une interrogation bien légitime qui d’ailleurs a été soulevée par plusieurs autres magiciens, et qui est : où se procurer les chouchous que j’utilise dans ma routine ? Il me semble donc important de préciser que sur la CENTAINE d’effets, techniques, subtilités et autres exercices de la cassette, il n’y a que DEUX effets qui nécessitent des chouchous « spéciaux » qui, sans être aucunement truquées, possèdent la caractéristique d’être fortement extensibles, et que je nomme des chouchous « super-extensibles ». Ces deux effets sont : 1/ Le chouchous qui passe à travers l’axe reliant le pied et le ballon d’un verre, puisqu’il est nécessaire d’entourer deux fois le ballon avec le chouchou et que cela nécessite une grande capacité d’extension. 2/ « Le transfert boomerang », pour des raisons analogues, mais qu’il m’arrive cependant d’effectuer quand même avec des chouchous « non-super-extensibles »… Pour tous les autres effets, JE N’UTILISE QUE DES CHOUCHOUS ABSOLUMENT STANDARD. Pour autant, cela ne veut pas dire que tous les chouchous soient équivalents, et je vais donner un certains nombre de points permettant de bien choisir les chouchous adéquats. Mais si, en condition impromptue, vous n’avez sous la main que des chouchous minuscules, il faut bien évidemment avoir dans votre répertoire des effets réalisables avec lesdits chouchous, comme par exemple « La patte du dragon » que je réalise volontairement dans la vidéo « Génération Imagik 3 », en complément de la version de base, avec des chouchous les plus petits possibles afin de démontrer justement que l’argument de petite taille n’empêche pas pour autant de produire l’effet. J’ai également développé un argumentaire sur cet outil magique particulier qu’est le chouchou dans un article publié dans le « Joker news » N°9 (s’y reporter pour plus de détails), et je vais en reprendre certains points. Je tiens à préciser, et c’est exactement ce que font tous les magiciens qui travaillent sur un domaine précis, que j’ai acheté des chouchous de toutes tailles, formes et textures pour comprendre lesquels convenaient le mieux à mes impératifs et mes besoins. Je pourrais résumer les résultats en disant que le chouchou « idéal » doit avoir la parfaite forme mathématique d’un tore (imaginez une chambre à air, mais « pleine » et sans la valve). Cependant, Claude Nops, qui travaille aussi sur le sujet, a trouvé intéressant, lui, d’utiliser des chouchous fendus tout le long du périmètre intérieur et de loger dans ces chouchous une colle aux propriétés élastiques qui lui a permis d’obtenir des chouchous extrêmement résistant et qui ne peluchent pas (voir « l’illusionniste n°343 pour la méthode de fabrication). Il m’a dit qu’il les avait plusieurs fois passés à la machine à laver et qu’ils en ressortaient comme neufs. J’ai moi-même réalisé certaines expériences avec un ami technicien en usant de différents polymères et cuissons au four à micro-ondes ( !), mais sans résultat significatif, si ce n’est d’avoir réussi à solidifier des chouchous dans des formes et des textures à l’opposé du but recherché…Mais si j’étais encore impliqué dans le monde de l’art contemporain, j’aurais peut-être pu exposer le résultat en galerie… Pour ce qui est de la taille idoine, il suffit de passer sa main à l’intérieur du chouchou. Celui-ci doit alors ceinturer la paume, sans qu’il soit pour autant ni trop serré, ni (encore moins) trop lâche : en tendant le chouchou avec les doigts de l’autre main, il faut pouvoir obtenir une « marge d’extension, » d’approximativement 5 centimètres (ce qui n’est pas énorme, et donc correspond à des élastiques relativement courants). Je recommande évidemment d’éliminer de votre sélection tout chouchou muni d’un système de fermeture, car qui dit fermeture dit ouverture ce qui risque de faire baisser considérablement l’impact par exemple, d’un enclavement… A proscrire donc. Quand aux couleurs et à la texture, à vous de voir selon le contexte. Le problème majeur est celui du fournisseur ou du détaillant chez qui se procurer les chouchous. Voici un copier/coller de certaines parties d’un mail que j’ai envoyé il y a quelques temps à un magicien qui avait le même souci que l’initiateur de ce thread : « (…) 99% des effets de la cassette se font avec des chouchous standard. Pour les trouver, il faut fouiner sur les marchés, dans les grands magasins, les grandes surfaces, les boutiques d'articles pour les cheveux ... Tous les magiciens que j'ai rencontrés sur Paris et qui utilisent désormais des chouchous en conditions professionnelles ont réussi à trouver chaussons à leurs pieds ...heu, chouchous à leurs mains, et à chaque fois chez des fournisseurs différents. Ayez confiance et cherchez beaucoup, mais lorsque vous trouverez ce qui vous convient, achetez le stock entier ! Ces dernières semaines, j'ai trouvé deux fois l'occasion d'acheter des chouchous, et j'en ai pris pour près de ...200€ !!! C'est énorme (en prix, pas en quantité), mais je suis tranquille pour un moment (et puis, personnellement, j'en ai plus besoin que d'autres car je prépare la seconde cassette, (…). Il m'a été impossible de trouver un produit "suivi", c'est pour ça que j'achète tout dès que j'en trouve, et pourtant au début, j'ai visité des centaines de grossistes.(…) » Et plus loin : « (…) Les chouchous super extensibles ne servent que pour 2 effets : le transfert boomerang (que je fait cependant parfois avec un chouchous "normal") et le passage à travers le pied du verre (celui où l'on entoure deux fois le pieds, ce qui nécessite une bonne longueur). Je n'ai JAMAIS de chouchous super extensibles sur moi, car je les réserve pour les grandes occasions (concours, conférences ...). Je n'en ai trouvé que deux fois dans toute ma vie, sur le stand d'une vendeuse dans la rue et en vacance sur une île près des côtes française.(…) » st3pts me demande également s’il est possible de doubler les brins des chouchous comme on le fait pour les élastiques (voir « SNAP » ou « Missing link » dans le sujet sur les enclavements d’élastiques dans ce forum). La réponse est oui, on le peut ! Mais j’ai essayé de ne pas transposer aux chouchous ce qui se fait habituellement avec des bracelets en caoutchouc : les élastiques se prêtent à merveille aux effets où deux brins se superposent pour donner l’impression qu’il n’y en a qu’un seul. Les chouchous eux, ont, et c’est ce que j’ai essayé de démontrer dans ma cassette, des caractéristiques propres qui les différencient singulièrement des bracelets en caoutchouc. Il y a évidemment des raisons liées à la meilleure visibilité de ces objets familiers très colorés, mais surtout aux propriétés qui viennent de ce que le chouchou possède quelque chose que l’on peut apparenter à une mémoire qui fait qu’il a une tendance à toujours vouloir reprendre sa forme de tore, contrairement aux élastiques qui ressemblent plutôt à des spaghetti molasses, et que cette propriété (parmi d’autres) est exploitable pour créer des effets non-reproductibles avec des élastiques en caoutchouc. Donc, en gros, les élastiques et les chouchous possèdent un champ commun d’applications, mais c’est sur les points de différences et de singularités que je me suis focalisé. Par ailleurs, je souligne que les chouchous NE CASSENT JAMAIS ce qui élimine tout risque potentiel pour vos yeux où ceux des spectateurs. Ils se prêtent à merveille aux effets impromptus (on en trouve quand même un peu partout), et permettent de faire des effets même s’ils sont mouillés (à la piscine, à la plage…). J’espère que tout ceci éclairera « st3pts » et ceux qui avaient des interrogations similaires. Christian GIRARD [ 11 Novembre 2002, 23:03: Message édité par : Christian Girard ]
  23. Duraty a tenue sa promesse et m’a prêté les numéros de « Gennii » qu’il a trouvé et dans lesquels figurent des effets magiques avec des élastiques, afin que je vous en fasse un compte rendu. Si vous en connaissez d’autres dans cette revue, à vos claviers… -Genni Vol. 53 N°10 April 1990: « Dan Harlan’s Traveling Cash » Written by Michael Ammar Il s’agit de la description exacte de la méthode qu’utilise Ammar pour présenter ce classique de Dan Harlan. Pour ceux qui connaissent la version de base dans laquelle Harlan « arme » l’élastique en une seule fois pour effectuer l’effet, sachez qu’ici Ammar nous propose une façon de délayer cet unique mouvement en le fractionnant en trois étapes plus petites qui lui permettent (dit-il) de pouvoir montrer à chaque palier quelque chose d’innocent au niveau du montage. De nombreux détails de présentation enrichissent la description et les illustrations de Hannah Ammar sont très claires puisque les élastiques ont été représentés volontairement d’une épaisseur exagérée. -Genni Vol. 55 Issue 1 Novembre 1991: -« Card on the wall » de Jeff Edmons. Il s’agit d’une version de la carte au plafond lorsque l’on n’a pas de plafond! Ce qui nous fait une carte au mur. L’élastique intervient dans la façon d’attacher le paquet de cartes qui permet de donner l’impression que le jeu est entièrement entouré par l’élastique tout en permettant quand même, lorsque le jeu est lancé contre le mur, à la carte choisie de se libérer en restant collée au mur alors que le jeu tombe tout en restant, lui, attaché par l’élastique. -« Convaincing Snap ! » de Jon Racherbaumer Racherbaumer nous livre en introduction une très intéressante synthèse des sources existantes au sujet de l’effet de l’élastique cassé et reconstitué : Harry Lorayne a publié « Snap ! » en 1969 dans « HEX »(édité par Bill Madsen et Al Forgione), puis trois ans plus tard « Snap ! Plus ! » dans « Reputation Maker » (1971). La source originale n’est pas claire : Kuda Bux ou Walt Rollins ? Lorayne qui présentait ce tour depuis des années, affirme que Rollins a inventé le concept original et l’a présenté en conférence, donc il crédite Rollins de l’antériorité. Pour compliquer les choses, Martin Gardner a expliqué le tour de base dans « Hugard’s Magic Monthly » (1951-58), puis dans « Encyclopedia of Impromptu Magic » (1978) où il parle de l’élastique cassé et reconstitué comme « d’une vieille idée familière des écoliers ». Gardner décrit alors pour « ce vieux tour qui vient apparemment d’Inde par l’intermédiaire de Kuda Bux » un montage de base qui est exactement le même que celui décrit par Lorayne dans Hex ! Ainsi, la paternité n’étant pas claire, Racherbaumer donne donc comme source Bux, Rollins et Lorayne. Racherbaumer nous livre ensuite sa contribution à cet effet qui est une façon de présenter au départ l’élastique tendu entre deux doigts seulement (dans Snap ! on est très vite dans une tenue où 8 doigts se trouvent dans le bracelet élastique). Il s’agit donc d’un intéressant détail de type psychologique susceptible de renforcer l’illusion d’un élastique en condition normal (ce qui n’est évidemment pas le cas !). Notons que cela se rapproche tout à fait de ce que l’on est emmené à faire lorsque l’on effectue « The Missing Link » de Kenner et que l’on tient l’élastique « doublé sur lui-même » tendu entre les deux index. D’ailleurs, je me permet d’ajouter que si l’idée de Racherbaumer est un atout de plus pour l’illusion, j’ai adapté la méthode pour obtenir une tenue de l’élastique tendu entre les index (comme dans Kenner) car Racherbaumer propose de montrer l’élastique tendu entre les deux annulaires et que pour un certain nombre de raisons, ce choix « pas naturel » invite à la suspicion. Si on ajoute à ça la présentation de Ammar pour le « cassage », puis la restauration avec les deux bouts cassés qui sont noués et le nœud qui s’intègre à vue et reconstitue l’élastique (voir vidéos de Harlan), on obtient quelque chose de pas mal. En final, si en plus on résume devant le public ce qui vient de se passer tout en l’illustrant avec « !PANS » de Joe Rindfleisch (qui est une version où l’élastique se casse et se reconstitue A VUE ) et bien on obtient … l’enchaînement que j’utilise lorsque je présente l’élastique cassée et reconstitué ! Un petit bonus vient à la suite de la présentation de Racherbaumer. Il s’agit d’une façon de tenir l’élastique «doublé » en le présentant tendu entre le pouce et l’index d’une seule main, une idée que James Patton a eue en expérimentant à la suite de ce qu’il avait entendu de la version de Racherbaumer et avant d’en connaître la méthode exacte. Genii Vol.55 N°6 April 1992 (Spécial n° 666 !) « Homes Spun » de David Harkey. Une routine avec un bracelet élastique en interaction avec un stylo. L’idée est de faite passer l’élastique à travers le stylo à l’aide d’une méthode permettant de donner l’illusion que l’on entoure l’élastique une fois seulement autour du stylo (ceux qui connaissent la méthode plus classique où l’on entoure l’élastique deux fois comprendront l’intérêt). L’effet va être reproduit mais cette fois-ci l’élastique va s’évader en tournoyant. Genii Vol.55 N°9 July 1972 « Mélange » de David Harkey. Après une routine d’élastiques, Harkey nous propose de les rouler en boule et de les transformer en super-balle… Genii Vol. 61 N°2 Décembre 1997 « Hairband Mystery » par Hiro Sakai, illustré par Ton Onosaka Un chouchou est entouré deux fois autour du pouce qui est maintenu « fermé » à son extrémité par le spectateur. Il va passer trois fois de suite à travers le pouce. La méthode est classique, avec peut-être une petite originalité dans le fait que c’est le spectateur qui va entourer pour la dernière fois le chouchou… Christian GIRARD
  24. OK, merci pour ces précisions. -Après consultation de Life Savers, j’ai pu constater qu’il y a un second tour d’élastiques dans ce livre de Michael Weber, dont le titre est « Offhand Penetration » qui est une intéressante utilisation du principe de « Snap », mais pour un effet différent. Effet : un élastique est passé autour du poignet d’un spectateur, puis l’élastique va « passer » magiquement au travers du poignet. -J’ai également pu retrouver l’effet d’élastique d’Aldo Colombini se trouvant dans la vidéo « Seminar » (Joker Deluxe) sous le titre de « Feux d’artifice ». L’effet : 12 cartes choisies et perdues dans le jeu sont retrouvées l’une après l’autre de façons originales. La dernière seulement nécessite l’utilisation de 4 élastiques qui sont entourés autour du paquet, deux dans la sens de la largeur, deux dans celui de la longueur. Pour visualiser cela, imaginez que le quadrillage obtenu forme sur la face du paquet un damier de 9 carrés (3X3), comme les lignes d’un tic-tac-toe. Le jeu est bien montré des deux côtés (d’ailleurs la carte choisie n’est réellement ni sur la face, ni sur le dessus du jeu). Puis, le magicien met les cartes dans son dos pendant une seconde et ramène le jeu en vue avec toujours les élastiques emprisonnant complètement les cartes : la carte choisie est désormais sur la face du paquet, (et sous les élastiques bien sûr) ! L’effet est extrêmement bluffant, et la méthode à la hauteur de ce que Colombini à l’habitude de proposer en matière de subtilités diaboliques… -« Martigue » nous a parlé plus haut du livre de Laurini « Magicoulisse ». L’un des deux effets dont il était question est une nouvelle façon, ou plutôt une séduisante variante d’une méthode permettant de montrer un seul élastique comme s’il en s’agissait de deux (voir plus haut la note sur The Chronicles N°2 et la référence à Larry Arcuri). Christian Girard
  25. En collaboration avec « Martigue », voici une description de chacun des effets qu’il a trouvé dans la revue de Karl Fulves. The Chronicles N°2 (1978) « Elastic Illusion » de Derek Dingle. Il est signalé qu’en 1974 Larry Arcuri a présenté une astucieuse illusion consistant à présenter un élastique unique comme s’il en s’agissait de deux. C’est sur cette base que l’idée vint à Dingle de finir en obtenant réellement deux élastiques séparés. L’effet est celui qui a déjà été décrit plus haut (page 1 du thread « collection Cardini Club » d’André Robert, et « The Complete Works » of Derek Dingle). The Chronicles N°7 « A puzzle », page 1127, et quelques numéros plus loin (?), page 1301 la solution sous le titre “Elastic Problem” de Neal Thomas. Il s’agit d’un casse-tête topologique extrêmement déconcertant avec un élastique, inventé par Neal Thomas à l’âge de 8 ans ! En bonus suit une proposition pour adapter le principe de ce casse-tête et en faire un tour de magie. The chronicles N°26 « Jump Shot », page 1221, par Fr. Cyprian et Karl Fulves. Effet : une carte choisie est perdue dans le jeu qui est entouré par un élastique. On « extrait » la moitié supérieure du jeu, soi-disant pour effectuer un processus d’élimination. Puis la moitié inférieure semble s’extraire, elle, magiquement ( ?) de l’élastique, ne laissant qu’une seule carte entourée, la carte choisie. L’objectif avoué pour ce tour est d’arriver à produire l’effet sans aucune manipulation, mais, en tout cas d’après le descriptif et sous toutes réserves, cela ne parait pas très convainquant. The Chronicles N°26 -« Band In Boston » page 1315, de J.K.Hartman. Effet: il s’agit du transfert d’une carte d’un paquet à un autre alors que les deux paquets sont entourés chacun par un élastique. -« Boston Notes », page 1318, Karl Fulves apporte quelques remarques supplémentaires à l’effet de Hartman, puis propose « Back Bay Blues », une routine avec également un transfert de deux cartes pourtant isolées chacune dans un sandwich distinct. -Page 1322, il est fait mention de « The Impromptu Haunted Deck »par Schmidt/Fulves se trouvant dans « The Magic Book », qui nécessite un élastique. Si quelqu’un connaît cet ouvrage, qu’il n’hésite pas à nous décrire le tour mentionné. The Chronicles N°31 (1988) -« Unlinking Bands » d’Herb Zarrow, page 1365. On apprend que Zarrow a présenté sa brillante routine d’élastiques enclavés et désenclavés dès 1970. -« Getaway » d’Arthur Setterington (précédemment publié dans New Pentagram » de Mai 1970) La description de LA fameuse technique de Setterington. Très intéressant, puisqu’on peut voir en deux dessins quel est le mouvement exact (sous toute réserve !) créé par Setterington, et que l’on peut juger de ce qu’a apporté Zarrow à cette technique (justement en comparant dans l’effet Unlinking Band ci-dessus). The chronicles N°32 -« Herb Zarrow’s Linking Bands », page 1377. Il est précisé que c’est l’effet de désenclavement paru à l’origine dans « The New Pentagram » (d’autres versions se trouvant également dans MUM, Tarbell, et encore ailleurs) qui a inspiré Zarrow pour réaliser cet effet « contraire » à celui de Setterington. Il s’agit de tendre un élastique entre le pouce et l’index de chaque main et, en les rapprochant, d’obtenir un effet de passage d’un élastique à travers l’autre. On se retrouve ainsi dans la position de départ de l’effet de Setterington. Pour vous faire une idée visuelle de l’effet, voir plus haut le premier lien vidéo avec le site climagic, qui est le même effet mais avec une technique différente. -« Bill’s Monte » de Bill Wisch, page 1378. Une intéressante variante d’un effet de Frederick Furman (décrit dans Gardner’s Impromptu Encyclopedia page 510, The Magic Book page 45, entre autres. J’ai regroupé différentes variantes de cette technique au point 14 de « Scrunchy Magic » sous le titre « La séquence Furman »). Deux doigts sont ligotés par un élastique. Quel que soit le doigt dont le spectateur saisit l’extrémité, l’élastique peut être libéré tout en ceinturant pourtant toujours l’autre doigt. Puis est proposée une (très) petite variation additionnelle de Bill Wisch, toujours sur le principe de Furman. Christian GIRARD
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