Petite précision : Une expression mêlant colique, c’est tout le contraire d’une immaculée constipation.
La Très Sainte Vierge est triste car elle fut le cobaye officiel de la première fécondation in vitraux.
L’immaculée conception, un dogme qui témoigne d’une triste réalité, celle d’un Dieu tout-impuissant.
Les homélies-mélos à la gloire de la Sainte Mère révèlent que jamais son buisson ne fut ardent.
Les icônes au regard tristounet sont une juste évocation des Saintes-Maries-de-l’Amer.
La Mère de Dieu est triste parce que Ponce Pilate a dit à son fils : « Tu ne vaux même pas la miséricorde pour te pendre ».
La mélancolie exprime au mieux le souhait secret de toutes les soi-disant vierges : celui d’une résuérection.
Marie est exempte du péché originel. Or, elle aurait adoré la pêche et notamment voir frétiller le gardon. C’est triste…
Les voies de Marie aussi sont impénétrables, sinon elle aurait eu affaire au saigneur.
La mélancolie de la Vierge témoigne de son vague à l’âme.
Marie manque d’allégresse parce que pleine de grâce. Boulimique notoire, elle était hippopocondriaque… C’est connu, l’apathie vient en mangeant !
Plus sérieusement, comment imaginer l’icône d’une femme se fendant la poire alors qu’elle ne se serait jamais fait fendre l’abricot ?
Les vierges ont toujours excité les pieux. Différents conciles fixèrent donc la règle de « l’icône triste » afin d’éviter les débordements de tous ceux qui avaient le feu occulte.
Elle est désolée de n’avoir eu, dans sa vie intime, que cette désolante constatation à faire : Méat coule pas !
Marie, à l’évidence, n’avait pas la « rock ’n’ roll attitude », mais la béatitude.
Mystère, le secret tragique de cette femme en sainte, n’as-tu pas compris que nous ne tenions pas à le déflorer ?
Réponse pas espiègle du tout :
CHRIST-ian, l’homme-grenouille de bénitier.
(HOMME-GRENOUILLE DE BÉNITIER : Scaphandrier spécialisé dans l’exploration des grands fonts baptismaux.)