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Christian GIRARD

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Tout ce qui a été publié par Christian GIRARD

  1. Continuez à vous faire payer 100 euros pour vos prestations et demain une autre agence trouvera le moyen de vous proposer encore moins. On est sur ce coup-là au coeur d'un problème majeur lié à la "profession" de magicien, dans laquelle il vous faudrait avoir les coudes serrés pour éviter que les rémunérations soient tirées vers le bas. Si votre travail ne vaut pas plus de 100 euros, alors remettez-vous en question totalement . Et si l'agence Joseph accepte et propose à ses clients des prestations "d'une valeur de 100 euros", on peut douter du "sérieux" de cette agence et de l'attention qu'elle porte aux magiciens. Mais il se peut aussi qu'on vous fasse miroiter de belles promesses pour de futures prestations ultérieurement et hypothétiquement mieux rémunérées? Je n'en sais rien, car je ne connais pas du tout cette agence que Thomas semble soutenir sans ambiguïté, et j'attends donc d'en savoir un peu plus. Mais quelle que soit ses qualités, réfléchissez avant d'acceptez de brader votre travail et sa valeur. Jérôme nous dit: "C'est une agence un peu atypique: le concept est d'utiliser la Magie comme un moyen de communication en associant l'impact émotionnel d'un effet magique à un produit ou une marque" Sous cet angle-là, effectivement, le concept est clair, vous serez le faire valoir d'un produit (ce qui n'est en aucun cas péjoratif pour moi), mais nous sommes loin d'une magie aux conceptions véritablement artistiques si souvent débattues dans ce forum et ailleurs. Je pense que l'agence Joseph ne devrait pas tarder à intervenir sur ce thread afin d'éclaircir sa position sur le marché magique, ainsi que pour préciser l'échelle des rémunérations proposées, cela éviterait ainsi bien des supputations sclérosantes. Christian GIRARD
  2. Il me semble beaucoup plus difficile de retrouver le premier document dans lequel figure le terme de "prestidigitatrice". Notez que je n'ai pas la réponse... CG
  3. TOURS ET DÉTOURS. Spectacle d’Élisabeth AMATO Théâtre des Mathurins Si les magiciens veulent ancrer l’image de l’illusionniste en tant qu’artiste, c’est bien en montant sur les planches des théâtres qu’ils y parviendront. C’est sur cette voie qu’Élisabeth Amato nous propose, au fil conducteur de l’histoire de sa propre vie, un spectacle d’orientation plutôt intimiste ponctué d’effets magiques parfaitement maîtrisés. A l’opposé de certains qui appréhendent leurs représentations comme s’il s’agissait d’une véritable joute entre le magicien et le public, Elisabeth entraîne avec elle les spectateurs dans un rapport de confiance et de partage la rendant tout de suite extrêmement proche et sympathique. Cela entraîne du coup une certaine et appréciable docilité des nombreux « assistants » qui vont se succéder tout au long du spectacle, Élisabeth Amato aimant faire participer les spectateurs et jouer avec eux, mais sans jamais les faire tomber dans des humiliations faciles et autres blagues salaces auxquelles on assiste si souvent dans des contextes de type « cabaret ». Amato a choisi de jouer la carte du théâtre plus que de la magie avec des moyens quasi minimalistes, un sac et quelques objets sur une table. Même la boule zombie est uniquement mimée tout en fredonnant une musique de Chaplin, et c’est finalement comme si l’on avait réellement assisté à l’effet tant les gestes caractéristiques de cette illusion imprègnent notre mémoire. Le spectacle regorge en outre de lines subtiles qui s’adressent parfois uniquement à l’auditeur attentif : « Contempler en soi ? Pas facile quand on a peur du vide ». Durant ce one-woman-show, Elisabeth Amato s’adresse à différents spectateurs en les appelant par leurs prénoms ou leurs initiales, ce qui n’est pas sans jeter un trouble sur ses réelles capacités de perceptions extrasensorielles, et qui ajoute encore à son charme naturel. La performance est encore accentuée par l’absence de musique qui, comme on le sait, constitue en général une part énorme dans l’émotion qui ressort d’un numéro : Amato ne joue pas la carte de la facilité et travaille sans filet, puisque tous ses effets sont présentés sans habillage musical, ce qui dénote un courage de la scène finalement assez rare. Combien de numéros magiques tiendraient encore le coup si on leur enlevait la musique qui les accompagne ? Pour ce qui est des effets magiques, il s’agit de classiques mis en situation, mais il ne serait pas surprenant que même les magiciens avertis y réfléchissent à deux fois avant d’affirmer avoir percé le secret de tous les tours présentés, je pense notamment à sa version des « rouges et des noirs » avec un paquet de cartes mélangées par un spectateur… Amato n’échappe pourtant pas à l’anti-climax inhérent à l’effet des bagues empruntées qui s’enclavent pour former une chaînette : bien qu’elle ait un texte durant tout le temps du « désenclavement », il n’empêche que cette partie où les bagues sont libérées constitue toujours un moment plus faible que l’enclavement qui précède. De plus, les gens au fond de la salle qui discernent mal les bagues sur scène pensent qu’il ne s’agit pas des bagues empruntées… Un autre effet mériterait également d’être présenté de façon un peu moins confuse, celui où deux spectateurs vont éliminer deux enveloppes parmi trois et vont se voir offrir le contenu de la seule qui ne contient pas d’espèces sonnantes et trébuchantes. Pour autant que j’aie pu en juger par les réactions autour de moi, la sélection paraissait douteuse : les enveloppes étaient-elles numérotées ? En tout état de cause, on ne le voyait pas du fond de la salle qui est pourtant petite. Une dernière remarque porte sur un moment où Elisabeth nous donne un certains nombres de clés pour comprendre l’aspect symbolique des chiffres, et nous dit que « 4 » est le nombre de pieds nécessaires pour faire tenir un tabouret (ou une table), ce qui est physiquement faux, puisque le nombre de pieds indispensables est de seulement « trois » (voire d'un seul, mais alors très large !). Je n’aurais pas relevé cela dans le cadre d’une phrase improvisée au cours d’une discussion, mais je pense qu’il est utile de le signaler pour un texte « écrit » dans lequel Michel Vuillermoz a tenté de « gommer le mot de trop », ce qui est pour le reste un objectif plutôt réussit . Mais ces détails n’affectent en rien la qualité générale de cette pièce. Plus d’une heure de spectacle volontairement sobre en effets spéciaux, mais contenant quand même plus de 22 tours de magies (allez voir la pièce pour savoir pourquoi 22), avec des digressions sur le fonctionnement du cerveau droit (je me suis moi-même penché sur le sujet à une époque, notamment par le biais de Betty Edwards et de sa méthode efficace pour dessiner grâce au mode D), et finalement pas mal d’effets de mentalisme qui en d’autres temps (et comme le précise le sous-titre du spectacle) auraient certainement conduit notre « sorcière bien aimée » (traduction libre de « Amato »…) au bûcher…. Élisabeth nous explique que le premier arcane majeur des tarots est le bateleur (le magicien…) mais qu’il ne constitue que la première étape d’un chemin à parcourir car « il ne faut pas rester dans l’illusion ». Dommage ! Ah oui, j’oubliais : si le spectacle ne manque pas de magie, il ne manque pas non plus d’humour. À voir absolument. Christian GIRARD
  4. "Tours et détours" avec Elisabeth AMATO au théâtre des Mathurins. Consulte l'agenda de virtualmagie pour les réservations. J'ai fais un compte rendu du spectacle, et je viens juste de l'envoyer à Thomas, donc il devrait être sous peu dans la rubrique CR. Quoiqu'il en soit, ne pas manquer ce spectacle si tu passes à Paris. Christian GIRARD
  5. -Steve Draun, dans son livre paru chez Kaufman, décrit un effet qui s’appelle « The rubber-band card » qui est une projection d’une carte allant de la main droite jusqu’au dessus du jeu tenu en position de la donne. Cette projection donne l’illusion que la carte est tirée vivement sur le jeu grâce à un élastique. -« SNAP » est également visible sur le DVD : Harry Lorayne volume 9 chez L&L publishing -La Revue de la Prestidigitation n° 401, janvier/février 1988 : « Les caoutchoucs » par Edernac. Il s’agit de « la présentation personnelle d’Edernac du tour de Harry Lorayne : deux bracelets élastiques fusionnent en un seul, qui est lui-même cassé, puis réparé, pour finalement disparaître lors de la remise à l’examen au spectateur. - La Revue de la Prestidigitation n°410, décembre 1988 : « Rapid elasto change » par Serge Odin. Un élastique est « mis en croix » autour d’un jeu de cartes par un spectateur. Le magicien donne une pichenette sur la face du jeu, et la carte visible sur la face se transforme aussitôt en une autre, le jeu étant toujours entouré par l’élastique ! -« Life Savers » de Michael Weber « Knot the truth ». L’effet : un spectateur signe l’intérieur d’une pochette d’allumettes qu’il referme et mélange avec deux autres pochettes. Ces trois pochettes sont alignées sur la table, puis un élastique est cassé pour constituer une sorte de fil en plein milieu duquel est effectué un nœud. Le fil élastique est tenu par ses extrémités à l’aide des deux mains, horizontalement et parallèlement a l’alignement de pochettes. Le nœud semble alors peu à peu se déplacer le long de l’élastique pour s’arrêter juste devant le pochette marquée par le spectateur. L’élastique est posé tel quel sur la table, puisque le nœud ne se trouve plus au centre de l’élastique mais s’est bien déplacé près d’une extrémité ! Weber s’est inspiré d’un tour acheté à Disneyland quand il était enfant, du nom de « Cyclops » et constitué d’une grosse perle enfilée sur un fil élastique. -« Le savant magicien » par Guy Bert. J’ai retrouvé cette version avec une grosse « boule » décrite par Weber dans cette notice qui devait accompagner une boîte de magie. Le tour portait le nom étrange de : « AERA » DEVINE, et les divinations apportées par le déplacement de la boule étaient interprétées selon qu’elle se déplaçait vers le haut ou vers le bas, puisque le fil élastique était dans cette présentation tenu verticalement. Les deux effets ci-dessus sont à rapprocher de celui qui avait été cité plus haut pour un principe « mental » expliqué dans l’une des souscriptions de l’association Mindon Mania. CHRISTIAN GIRARD
  6. Un autre point important n’a pas été évoqué dans ce sujet sur l’étalement Ascanio. Il s’agit de ce qu’il a été conçu dans un premier temps avec une tenue des cartes qui n’est plus celle utilisée aujourd’hui. En effet, à l’origine, les cartes qui sont tenues au début par les doigts droits le sont par LES GRANDS CÔTÉS (je crois me souvenir que Jean-Jacques Sanvert avait publié dans un numéro du Magicien un tour dans lequel il décrivait l’étalement Ascanio sous sa forme originelle). J’ai trouvé dans l’excellent ouvrage Techno Cartes de Daniel Rhod l’information suivante, concernant la tenue qui est de nos jours la plus utilisée, à savoir, en début de mouvement, le maintien des cartes en main droite par les petits côtés : « En 1972, Brother John Hamman publia dans Pallbearer l’adaptation de la technique à la tenue Biddle modifiée. » Christian GIRARD
  7. Voici une réponse à Lord Edwood qui a demandé dans la Virtualroom, quelques renseignements sur le « tour du site de l’AFAP » (en accès libre : dans la page d’accueil dudit site, http://www.magie-afap.com/ , cliquez sur « truc » puis sur « tour du mois ). Je rappelle brièvement l’effet : une carte est coupée en deux dans le sens de la longueur, et une portion centrale de chaque demi carte est enlevée, ce qui fait que l’on obtient avec ce qui reste deux cadres rectangulaires évidés. Il faut alors incurver l’un des cadres de façon convexe et l’autre de façon concave. A la suite de certaines manœuvres, ces deux cadres évidés vont maintenant donner l’illusion qu’ils sont enclavés. La meilleure solution que je puisse vous donner pour comprendre cet effet est de vous reporter à la vidéo « Magical Classics » de Harry Lorayne (collection « Stars of Magic », the ninth of Tannens magic manuscript series, 1987) : « Impromptu Linking Card Routine ». Lorayne dit que la base de cet effet de cartes enclavées est un ancien « casse-tête » avec des élastiques. Il a travaillé sur cette idée et nous propose son adaptation avec des cadres en cartes à jouer en y greffant toute une approche au niveau de la présentation (et notamment un flot de paroles habituel du style de Lorayne qui fait que l’on n’a pas le temps de s’ennuyer…), ainsi qu’un final intéressant puisque le spectateur lui-même va tenir les deux cadres dans une situation où ils se trouvent dans une configuration disons « de réel enclavement » qui peut être assez déroutante. Si tous les éléments apportés par Lorayne concourent bien à faire une véritable petite routine à partir de pas grand-chose, il n’en reste pas moins vrai que cet effet n’est absolument pas « jouable » aussi directement devant un spectateur qui a une bonne visualisation intérieure 3D. Ainsi, la meilleure utilisation de cette illusion d’enclavement est à ma connaissance celle qu’en a faite Sylvain Mirouf dans son tour « OSMOSE », puisqu’elle n’y joue qu’un rôle d’un RENFORCEMENT de l’illusion lors des enclavements successifs propres à cette routine (et qui eux reposent sur un autre principe), et ne constitue pas ainsi le seul point de focalisation et d’analyse pour un spectateur attentif. Christian GIRARD
  8. Bonjour AxelFolay Il me semble indispensable de poursuivre vos recherches sur ce mouvement par l’étude de « L’ASCANIO AÉRIEN » dans Imagik n°26 de Janvier 2000 dans lequel vous trouverez ce qui est probablement « la dernière version de l’étalement Ascanio, qui n’avait à ce jour jamais été publiée ». Carlos Vaquera y dévoile cette dernière version qui se distingue réellement de sa forme de base en ce sens que l’étalement est immédiatement suivi d’une « extension » fluide des cartes en un alignement vers l’avant dont le but est de donner une image tellement aérienne que les cartes semblent (je cite) « flotter dans l’espace et que les doigts ne les retiennent plus ». Il me semble difficile d’être plus explicite ici par écrit et je vous renvoie donc aux illustrations qui sont extrêmement précises. Par ailleurs, Carlos ayant décrit cette version pour « la transmission de l’art », je me permets de résumer brièvement l’historique du début de ce passionnant et touchant article tout en vous y renvoyant pour les détails. Ascanio, qui « avait trop d’humilité » pour donner son propre nom à une technique de cartes, a décrit pour la première fois dans la revue Illusionismo (janvier 1971) la première version de « El Culebreo » (« du verbe culebrear qui veut dire serpenter ou zigzaguer ») à cause de l’analogie entre le mouvement apparent des cartes pendant l’exécution de la technique et celui d’une couleuvre (« culebra »). C’est Fred Kaps qui popularisa cet étalement sous le nom d’« Ascanio Spread ». Vous trouverez dans l’article d’autres références pour différentes adaptations de cette technique (il y en aurait semble-t-il « des dizaines »). Christian GIRARD
  9. Rumba count Bonjour François Le Rumba Count connaît un retentissement international et fait désormais partie intégrante des techniques indispensables à l’arsenal du cartomane contemporain. Comme toute technique, elle n’est pas là pour en supplanter une autre aux fonctions qui semblent équivalentes, c'est-à-dire dans le cas qui te préoccupe le comptage optique (ou Hamman’s Flushtration Count). Il est très difficile de montrer en quoi le choix d’une de ces deux techniques est préférable à l’autre tant tout est question de contexte, de motivation logique, mais aussi de capacité à maîtriser au mieux ces deux comptages… Le flushtration count semble « à priori » une technique facile à apprendre, ce qui n’est pas faux quant il s’agit d’appréhender la gestuelle de base et l’aspect disons « mécanique » du mouvement. Je ne suis pas sûr par contre que ce comptage soit utilisé au mieux quant aux différents rythmes qu’il est possible d’utiliser pour son exécution, et quant au juste moment où il convient au mieux de le mettre en œuvre dans la construction d’une routine. Lorsque, à propos du Rumba Count, Vallarino dit qu’on n’invente pas souvent dans une vie un mouvement pareil, il évalue très exactement la valeur de sa technique. Cependant, il explique que ce comptage est d’une redoutable efficacité non pas dans ce pourquoi on l’utilise le plus, à savoir montrer X cartes comme étant identiques, ou encore comme ayant toutes des dos de même couleur alors que ce n’est pas vrai, mais plutôt dans sa capacité à permettre d’utiliser des cartes truquées (double face essentiellement) en donnant l’illusion parfaite que l’on n’utilise que des cartes tout à fait normales… Le rumba count est une technique qu’il est important d’avoir eu l’occasion de voir bien exécutée quand on désire l’apprendre car elle est extrêmement légère, et il est malheureusement fréquent que certains la pratiquent d’une façon grossière qui lui fait perdre cette gestuelle si particulière qu’il a paru important pour Vallarino de l’associer à une danse cubaine. Vous comprendrez que je porte une affection toute particulière à cette technique, et je n’oublierai jamais ce moment de fascination intense lorsque j’ai eu l’occasion de la voir exécutée pour la première fois. Je vous recommande de vous reporter au livre entier que Vallarino a consacré à ce comptage (qui est plutôt un « montrage » d’ailleurs, mais passons) ainsi qu’à sa cassette vidéo sur le même sujet. Jean-Pierre m’avait autorisé à décrire cette technique dans mon livre « Désillusions d’optique » car j’avais trouvé une particularité nouvelle au Rumba Count qui, pour peu que vous ayez des cartes qui possèdent une particularité au niveau de l’orientation comme c’est le cas avec mes cartes à figures réversibles dont traite mon bouquin, permet de créer des séquences de cartes alternées au niveau de leur orientation (si l’on effectue le comptage à partir d’une série non-alternée), ou le contraire, c’est-à-dire de mettre toutes les dans la même orientation pour peu que l’on ait commencé le comptage à partir d’une séquence de cartes alternées… Pour ce qui est du comptage SALSA « développé indépendamment du comptage Rumba par Yves Doumergue en 1994 », je me souviens qu’il me l’avait montré (dans une soirée en compagnie de Bébel et consort, à Pigalle), et que ce mouvement étaient très beau et convainquant. Il a été publié dans le N°85 de la revue Arcane, page 7. Christian GIRARD [ 10 Novembre 2002, 01:51: Message édité par : Christian Girard ]
  10. Et bien que répondre à cela ? Je vous suis reconnaissant de vous être montré si enthousiaste dans votre post élogieux, et je vous remercie de transmettre publiquement vos impressions. Je vais apporter un certains nombres d’éléments susceptibles d’intéresser de nombreux acquéreurs de mon vidéogramme, car vous m’avez demandé par courrier privé de répondre sur ce forum à une interrogation bien légitime qui d’ailleurs a été soulevée par plusieurs autres magiciens, et qui est : où se procurer les chouchous que j’utilise dans ma routine ? Il me semble donc important de préciser que sur la CENTAINE d’effets, techniques, subtilités et autres exercices de la cassette, il n’y a que DEUX effets qui nécessitent des chouchous « spéciaux » qui, sans être aucunement truquées, possèdent la caractéristique d’être fortement extensibles, et que je nomme des chouchous « super-extensibles ». Ces deux effets sont : 1/ Le chouchous qui passe à travers l’axe reliant le pied et le ballon d’un verre, puisqu’il est nécessaire d’entourer deux fois le ballon avec le chouchou et que cela nécessite une grande capacité d’extension. 2/ « Le transfert boomerang », pour des raisons analogues, mais qu’il m’arrive cependant d’effectuer quand même avec des chouchous « non-super-extensibles »… Pour tous les autres effets, JE N’UTILISE QUE DES CHOUCHOUS ABSOLUMENT STANDARD. Pour autant, cela ne veut pas dire que tous les chouchous soient équivalents, et je vais donner un certains nombre de points permettant de bien choisir les chouchous adéquats. Mais si, en condition impromptue, vous n’avez sous la main que des chouchous minuscules, il faut bien évidemment avoir dans votre répertoire des effets réalisables avec lesdits chouchous, comme par exemple « La patte du dragon » que je réalise volontairement dans la vidéo « Génération Imagik 3 », en complément de la version de base, avec des chouchous les plus petits possibles afin de démontrer justement que l’argument de petite taille n’empêche pas pour autant de produire l’effet. J’ai également développé un argumentaire sur cet outil magique particulier qu’est le chouchou dans un article publié dans le « Joker news » N°9 (s’y reporter pour plus de détails), et je vais en reprendre certains points. Je tiens à préciser, et c’est exactement ce que font tous les magiciens qui travaillent sur un domaine précis, que j’ai acheté des chouchous de toutes tailles, formes et textures pour comprendre lesquels convenaient le mieux à mes impératifs et mes besoins. Je pourrais résumer les résultats en disant que le chouchou « idéal » doit avoir la parfaite forme mathématique d’un tore (imaginez une chambre à air, mais « pleine » et sans la valve). Cependant, Claude Nops, qui travaille aussi sur le sujet, a trouvé intéressant, lui, d’utiliser des chouchous fendus tout le long du périmètre intérieur et de loger dans ces chouchous une colle aux propriétés élastiques qui lui a permis d’obtenir des chouchous extrêmement résistant et qui ne peluchent pas (voir « l’illusionniste n°343 pour la méthode de fabrication). Il m’a dit qu’il les avait plusieurs fois passés à la machine à laver et qu’ils en ressortaient comme neufs. J’ai moi-même réalisé certaines expériences avec un ami technicien en usant de différents polymères et cuissons au four à micro-ondes ( !), mais sans résultat significatif, si ce n’est d’avoir réussi à solidifier des chouchous dans des formes et des textures à l’opposé du but recherché…Mais si j’étais encore impliqué dans le monde de l’art contemporain, j’aurais peut-être pu exposer le résultat en galerie… Pour ce qui est de la taille idoine, il suffit de passer sa main à l’intérieur du chouchou. Celui-ci doit alors ceinturer la paume, sans qu’il soit pour autant ni trop serré, ni (encore moins) trop lâche : en tendant le chouchou avec les doigts de l’autre main, il faut pouvoir obtenir une « marge d’extension, » d’approximativement 5 centimètres (ce qui n’est pas énorme, et donc correspond à des élastiques relativement courants). Je recommande évidemment d’éliminer de votre sélection tout chouchou muni d’un système de fermeture, car qui dit fermeture dit ouverture ce qui risque de faire baisser considérablement l’impact par exemple, d’un enclavement… A proscrire donc. Quand aux couleurs et à la texture, à vous de voir selon le contexte. Le problème majeur est celui du fournisseur ou du détaillant chez qui se procurer les chouchous. Voici un copier/coller de certaines parties d’un mail que j’ai envoyé il y a quelques temps à un magicien qui avait le même souci que l’initiateur de ce thread : « (…) 99% des effets de la cassette se font avec des chouchous standard. Pour les trouver, il faut fouiner sur les marchés, dans les grands magasins, les grandes surfaces, les boutiques d'articles pour les cheveux ... Tous les magiciens que j'ai rencontrés sur Paris et qui utilisent désormais des chouchous en conditions professionnelles ont réussi à trouver chaussons à leurs pieds ...heu, chouchous à leurs mains, et à chaque fois chez des fournisseurs différents. Ayez confiance et cherchez beaucoup, mais lorsque vous trouverez ce qui vous convient, achetez le stock entier ! Ces dernières semaines, j'ai trouvé deux fois l'occasion d'acheter des chouchous, et j'en ai pris pour près de ...200€ !!! C'est énorme (en prix, pas en quantité), mais je suis tranquille pour un moment (et puis, personnellement, j'en ai plus besoin que d'autres car je prépare la seconde cassette, (…). Il m'a été impossible de trouver un produit "suivi", c'est pour ça que j'achète tout dès que j'en trouve, et pourtant au début, j'ai visité des centaines de grossistes.(…) » Et plus loin : « (…) Les chouchous super extensibles ne servent que pour 2 effets : le transfert boomerang (que je fait cependant parfois avec un chouchous "normal") et le passage à travers le pied du verre (celui où l'on entoure deux fois le pieds, ce qui nécessite une bonne longueur). Je n'ai JAMAIS de chouchous super extensibles sur moi, car je les réserve pour les grandes occasions (concours, conférences ...). Je n'en ai trouvé que deux fois dans toute ma vie, sur le stand d'une vendeuse dans la rue et en vacance sur une île près des côtes française.(…) » st3pts me demande également s’il est possible de doubler les brins des chouchous comme on le fait pour les élastiques (voir « SNAP » ou « Missing link » dans le sujet sur les enclavements d’élastiques dans ce forum). La réponse est oui, on le peut ! Mais j’ai essayé de ne pas transposer aux chouchous ce qui se fait habituellement avec des bracelets en caoutchouc : les élastiques se prêtent à merveille aux effets où deux brins se superposent pour donner l’impression qu’il n’y en a qu’un seul. Les chouchous eux, ont, et c’est ce que j’ai essayé de démontrer dans ma cassette, des caractéristiques propres qui les différencient singulièrement des bracelets en caoutchouc. Il y a évidemment des raisons liées à la meilleure visibilité de ces objets familiers très colorés, mais surtout aux propriétés qui viennent de ce que le chouchou possède quelque chose que l’on peut apparenter à une mémoire qui fait qu’il a une tendance à toujours vouloir reprendre sa forme de tore, contrairement aux élastiques qui ressemblent plutôt à des spaghetti molasses, et que cette propriété (parmi d’autres) est exploitable pour créer des effets non-reproductibles avec des élastiques en caoutchouc. Donc, en gros, les élastiques et les chouchous possèdent un champ commun d’applications, mais c’est sur les points de différences et de singularités que je me suis focalisé. Par ailleurs, je souligne que les chouchous NE CASSENT JAMAIS ce qui élimine tout risque potentiel pour vos yeux où ceux des spectateurs. Ils se prêtent à merveille aux effets impromptus (on en trouve quand même un peu partout), et permettent de faire des effets même s’ils sont mouillés (à la piscine, à la plage…). J’espère que tout ceci éclairera « st3pts » et ceux qui avaient des interrogations similaires. Christian GIRARD [ 11 Novembre 2002, 23:03: Message édité par : Christian Girard ]
  11. Duraty a tenue sa promesse et m’a prêté les numéros de « Gennii » qu’il a trouvé et dans lesquels figurent des effets magiques avec des élastiques, afin que je vous en fasse un compte rendu. Si vous en connaissez d’autres dans cette revue, à vos claviers… -Genni Vol. 53 N°10 April 1990: « Dan Harlan’s Traveling Cash » Written by Michael Ammar Il s’agit de la description exacte de la méthode qu’utilise Ammar pour présenter ce classique de Dan Harlan. Pour ceux qui connaissent la version de base dans laquelle Harlan « arme » l’élastique en une seule fois pour effectuer l’effet, sachez qu’ici Ammar nous propose une façon de délayer cet unique mouvement en le fractionnant en trois étapes plus petites qui lui permettent (dit-il) de pouvoir montrer à chaque palier quelque chose d’innocent au niveau du montage. De nombreux détails de présentation enrichissent la description et les illustrations de Hannah Ammar sont très claires puisque les élastiques ont été représentés volontairement d’une épaisseur exagérée. -Genni Vol. 55 Issue 1 Novembre 1991: -« Card on the wall » de Jeff Edmons. Il s’agit d’une version de la carte au plafond lorsque l’on n’a pas de plafond! Ce qui nous fait une carte au mur. L’élastique intervient dans la façon d’attacher le paquet de cartes qui permet de donner l’impression que le jeu est entièrement entouré par l’élastique tout en permettant quand même, lorsque le jeu est lancé contre le mur, à la carte choisie de se libérer en restant collée au mur alors que le jeu tombe tout en restant, lui, attaché par l’élastique. -« Convaincing Snap ! » de Jon Racherbaumer Racherbaumer nous livre en introduction une très intéressante synthèse des sources existantes au sujet de l’effet de l’élastique cassé et reconstitué : Harry Lorayne a publié « Snap ! » en 1969 dans « HEX »(édité par Bill Madsen et Al Forgione), puis trois ans plus tard « Snap ! Plus ! » dans « Reputation Maker » (1971). La source originale n’est pas claire : Kuda Bux ou Walt Rollins ? Lorayne qui présentait ce tour depuis des années, affirme que Rollins a inventé le concept original et l’a présenté en conférence, donc il crédite Rollins de l’antériorité. Pour compliquer les choses, Martin Gardner a expliqué le tour de base dans « Hugard’s Magic Monthly » (1951-58), puis dans « Encyclopedia of Impromptu Magic » (1978) où il parle de l’élastique cassé et reconstitué comme « d’une vieille idée familière des écoliers ». Gardner décrit alors pour « ce vieux tour qui vient apparemment d’Inde par l’intermédiaire de Kuda Bux » un montage de base qui est exactement le même que celui décrit par Lorayne dans Hex ! Ainsi, la paternité n’étant pas claire, Racherbaumer donne donc comme source Bux, Rollins et Lorayne. Racherbaumer nous livre ensuite sa contribution à cet effet qui est une façon de présenter au départ l’élastique tendu entre deux doigts seulement (dans Snap ! on est très vite dans une tenue où 8 doigts se trouvent dans le bracelet élastique). Il s’agit donc d’un intéressant détail de type psychologique susceptible de renforcer l’illusion d’un élastique en condition normal (ce qui n’est évidemment pas le cas !). Notons que cela se rapproche tout à fait de ce que l’on est emmené à faire lorsque l’on effectue « The Missing Link » de Kenner et que l’on tient l’élastique « doublé sur lui-même » tendu entre les deux index. D’ailleurs, je me permet d’ajouter que si l’idée de Racherbaumer est un atout de plus pour l’illusion, j’ai adapté la méthode pour obtenir une tenue de l’élastique tendu entre les index (comme dans Kenner) car Racherbaumer propose de montrer l’élastique tendu entre les deux annulaires et que pour un certain nombre de raisons, ce choix « pas naturel » invite à la suspicion. Si on ajoute à ça la présentation de Ammar pour le « cassage », puis la restauration avec les deux bouts cassés qui sont noués et le nœud qui s’intègre à vue et reconstitue l’élastique (voir vidéos de Harlan), on obtient quelque chose de pas mal. En final, si en plus on résume devant le public ce qui vient de se passer tout en l’illustrant avec « !PANS » de Joe Rindfleisch (qui est une version où l’élastique se casse et se reconstitue A VUE ) et bien on obtient … l’enchaînement que j’utilise lorsque je présente l’élastique cassée et reconstitué ! Un petit bonus vient à la suite de la présentation de Racherbaumer. Il s’agit d’une façon de tenir l’élastique «doublé » en le présentant tendu entre le pouce et l’index d’une seule main, une idée que James Patton a eue en expérimentant à la suite de ce qu’il avait entendu de la version de Racherbaumer et avant d’en connaître la méthode exacte. Genii Vol.55 N°6 April 1992 (Spécial n° 666 !) « Homes Spun » de David Harkey. Une routine avec un bracelet élastique en interaction avec un stylo. L’idée est de faite passer l’élastique à travers le stylo à l’aide d’une méthode permettant de donner l’illusion que l’on entoure l’élastique une fois seulement autour du stylo (ceux qui connaissent la méthode plus classique où l’on entoure l’élastique deux fois comprendront l’intérêt). L’effet va être reproduit mais cette fois-ci l’élastique va s’évader en tournoyant. Genii Vol.55 N°9 July 1972 « Mélange » de David Harkey. Après une routine d’élastiques, Harkey nous propose de les rouler en boule et de les transformer en super-balle… Genii Vol. 61 N°2 Décembre 1997 « Hairband Mystery » par Hiro Sakai, illustré par Ton Onosaka Un chouchou est entouré deux fois autour du pouce qui est maintenu « fermé » à son extrémité par le spectateur. Il va passer trois fois de suite à travers le pouce. La méthode est classique, avec peut-être une petite originalité dans le fait que c’est le spectateur qui va entourer pour la dernière fois le chouchou… Christian GIRARD
  12. OK, merci pour ces précisions. -Après consultation de Life Savers, j’ai pu constater qu’il y a un second tour d’élastiques dans ce livre de Michael Weber, dont le titre est « Offhand Penetration » qui est une intéressante utilisation du principe de « Snap », mais pour un effet différent. Effet : un élastique est passé autour du poignet d’un spectateur, puis l’élastique va « passer » magiquement au travers du poignet. -J’ai également pu retrouver l’effet d’élastique d’Aldo Colombini se trouvant dans la vidéo « Seminar » (Joker Deluxe) sous le titre de « Feux d’artifice ». L’effet : 12 cartes choisies et perdues dans le jeu sont retrouvées l’une après l’autre de façons originales. La dernière seulement nécessite l’utilisation de 4 élastiques qui sont entourés autour du paquet, deux dans la sens de la largeur, deux dans celui de la longueur. Pour visualiser cela, imaginez que le quadrillage obtenu forme sur la face du paquet un damier de 9 carrés (3X3), comme les lignes d’un tic-tac-toe. Le jeu est bien montré des deux côtés (d’ailleurs la carte choisie n’est réellement ni sur la face, ni sur le dessus du jeu). Puis, le magicien met les cartes dans son dos pendant une seconde et ramène le jeu en vue avec toujours les élastiques emprisonnant complètement les cartes : la carte choisie est désormais sur la face du paquet, (et sous les élastiques bien sûr) ! L’effet est extrêmement bluffant, et la méthode à la hauteur de ce que Colombini à l’habitude de proposer en matière de subtilités diaboliques… -« Martigue » nous a parlé plus haut du livre de Laurini « Magicoulisse ». L’un des deux effets dont il était question est une nouvelle façon, ou plutôt une séduisante variante d’une méthode permettant de montrer un seul élastique comme s’il en s’agissait de deux (voir plus haut la note sur The Chronicles N°2 et la référence à Larry Arcuri). Christian Girard
  13. En collaboration avec « Martigue », voici une description de chacun des effets qu’il a trouvé dans la revue de Karl Fulves. The Chronicles N°2 (1978) « Elastic Illusion » de Derek Dingle. Il est signalé qu’en 1974 Larry Arcuri a présenté une astucieuse illusion consistant à présenter un élastique unique comme s’il en s’agissait de deux. C’est sur cette base que l’idée vint à Dingle de finir en obtenant réellement deux élastiques séparés. L’effet est celui qui a déjà été décrit plus haut (page 1 du thread « collection Cardini Club » d’André Robert, et « The Complete Works » of Derek Dingle). The Chronicles N°7 « A puzzle », page 1127, et quelques numéros plus loin (?), page 1301 la solution sous le titre “Elastic Problem” de Neal Thomas. Il s’agit d’un casse-tête topologique extrêmement déconcertant avec un élastique, inventé par Neal Thomas à l’âge de 8 ans ! En bonus suit une proposition pour adapter le principe de ce casse-tête et en faire un tour de magie. The chronicles N°26 « Jump Shot », page 1221, par Fr. Cyprian et Karl Fulves. Effet : une carte choisie est perdue dans le jeu qui est entouré par un élastique. On « extrait » la moitié supérieure du jeu, soi-disant pour effectuer un processus d’élimination. Puis la moitié inférieure semble s’extraire, elle, magiquement ( ?) de l’élastique, ne laissant qu’une seule carte entourée, la carte choisie. L’objectif avoué pour ce tour est d’arriver à produire l’effet sans aucune manipulation, mais, en tout cas d’après le descriptif et sous toutes réserves, cela ne parait pas très convainquant. The Chronicles N°26 -« Band In Boston » page 1315, de J.K.Hartman. Effet: il s’agit du transfert d’une carte d’un paquet à un autre alors que les deux paquets sont entourés chacun par un élastique. -« Boston Notes », page 1318, Karl Fulves apporte quelques remarques supplémentaires à l’effet de Hartman, puis propose « Back Bay Blues », une routine avec également un transfert de deux cartes pourtant isolées chacune dans un sandwich distinct. -Page 1322, il est fait mention de « The Impromptu Haunted Deck »par Schmidt/Fulves se trouvant dans « The Magic Book », qui nécessite un élastique. Si quelqu’un connaît cet ouvrage, qu’il n’hésite pas à nous décrire le tour mentionné. The Chronicles N°31 (1988) -« Unlinking Bands » d’Herb Zarrow, page 1365. On apprend que Zarrow a présenté sa brillante routine d’élastiques enclavés et désenclavés dès 1970. -« Getaway » d’Arthur Setterington (précédemment publié dans New Pentagram » de Mai 1970) La description de LA fameuse technique de Setterington. Très intéressant, puisqu’on peut voir en deux dessins quel est le mouvement exact (sous toute réserve !) créé par Setterington, et que l’on peut juger de ce qu’a apporté Zarrow à cette technique (justement en comparant dans l’effet Unlinking Band ci-dessus). The chronicles N°32 -« Herb Zarrow’s Linking Bands », page 1377. Il est précisé que c’est l’effet de désenclavement paru à l’origine dans « The New Pentagram » (d’autres versions se trouvant également dans MUM, Tarbell, et encore ailleurs) qui a inspiré Zarrow pour réaliser cet effet « contraire » à celui de Setterington. Il s’agit de tendre un élastique entre le pouce et l’index de chaque main et, en les rapprochant, d’obtenir un effet de passage d’un élastique à travers l’autre. On se retrouve ainsi dans la position de départ de l’effet de Setterington. Pour vous faire une idée visuelle de l’effet, voir plus haut le premier lien vidéo avec le site climagic, qui est le même effet mais avec une technique différente. -« Bill’s Monte » de Bill Wisch, page 1378. Une intéressante variante d’un effet de Frederick Furman (décrit dans Gardner’s Impromptu Encyclopedia page 510, The Magic Book page 45, entre autres. J’ai regroupé différentes variantes de cette technique au point 14 de « Scrunchy Magic » sous le titre « La séquence Furman »). Deux doigts sont ligotés par un élastique. Quel que soit le doigt dont le spectateur saisit l’extrémité, l’élastique peut être libéré tout en ceinturant pourtant toujours l’autre doigt. Puis est proposée une (très) petite variation additionnelle de Bill Wisch, toujours sur le principe de Furman. Christian GIRARD
  14. Tout d’abord, merci à Sébastien Clergue de m’avoir donné son accord pour reproduire cet extrait de sa critique de la vidéo « Spectator don’t exist », de Jon Allen , éditions Murphy’s Magic Supplies 2002, la critique complète se trouvant sur neomagie.com : « The Rubber Band Trilogy" – Trois effets d’élastiques présentés à la suite et très interactifs. Pas mal non plus, mais pas grand-chose de nouveau. Il s’agit davantage de petites touches de-ci de là, mais je n’ai pas trouvé qu’elles transformaient ou amplifiaient l’effet de manière extraordinaire. "The Jerk" est l’effet des "Crazy Man’s Handcuffs" à l’envers : vous placez un élastique autour du pouce et de l‘index de chaque main, vous rapprochez les mains et les élastiques se retrouvent l’un dans l’autre, en position de départ pour "Crazy Man’s Handcuffs". Intéressant mais pas vraiment nouveau, Dan Harlan expliquait déjà une version similaire dans sa trilogie sur les élastiques. "The Third Man" est une présentation pour le finale de "Crazy Man’s Handcuffs". Nul doute que cela fait beaucoup d’effet sur les spectateurs, mais Allen ne rajoute que de petits détails à la fantastique idée de Michael Ammar, décrite dans on ouvrage, "The Magic Of Michael Ammar". Très fort effet cependant, et très spatial. "The Hand That Rocks The Cradle" est une version de l’élastique cassé et raccommodé. La méthode employée est ingénieuse mais il existe des versions plus simples à suivre et plus visuelles de cet effet (Ammar encore, dans le livre cité plus haut, ou la version d’Edernac, décrite par Sylvain Mirouf sur vidéo dans "La saga des élastiques", etc.). »S.C. Maintenant, quelques données en vrac : -The Minotaur de Nov.1988 : Dan Harlan’s « Traveling Cash » Un désormais grand classique. Deux élastiques sont tendus d’une main à l’autre, formant quatre brins bien séparés. Un billet est accroché sur le brin supérieur tout en restant maintenu par un spectateur. Le billet va pourtant sauter successivement d’un brin à l’autre jusqu’au brin inférieur. -« Out of Control », dans la partie « Totaly out of control » de Chris Kenner (édité par Kaufman et Greenberg). Page 15 « Missing link » Kenner annonce d’emblé qu’il existe plusieurs « versions » imprimées de ce tour, certaines autorisées et d’autres pas, dont (je traduis) la plus notable est « Stretching It » à la page 139 de « Life Savers » de Michael Weber (ce qui explique la remarque de Seb dans un post précédent qui disait : « l’histoire est assez compliquée, il semble… ». J’ai relevé par contre dans les vidéos de Dan Harlan que Chris Kenner était parfaitement crédité pour la création de cet effet. Si quelqu’un pouvait nous faire un compte-rendu détaillé de l’effet de Weber ? … C.G.
  15. Sur l’excellent site climagic de Guillaume Singer (qu’entre parenthèse nous soutenons moralement dans sa lutte contre le piratage de son site) vous trouverez deux vidéos sur les élastiques: http://climagic.free.fr/climagic/video/ruberband1.mpg http://climagic.free.fr/climagic/video/ruberband2.mpg C.G. [ 19 Septembre 2002, 10:20: Message édité par : Christian Girard ]
  16. THE TARBELL COURSE OF MAGIC Ah ! L’importance d’un bon index lorsque l’on fait des recherches. Ceux qui possèdent le très bon cours de cartomagie moderne de Giobbi me comprendront, car il faut rechercher (dans sa version française tout au moins) en relisant au hasard tout le sommaire chaque fois que l’on veut y retrouver une technique, et c’est très fastidieux…L’index du Tarbell regroupant les tours par catégories, je n’ai eu qu’à me reporter à la section « rubber band » pour trouver les références concernant les tours avec des élastiques. Attention cependant, car y sont regroupés tous les effets où il est nécessaire d’utiliser un élastique même si ce n’est pas un effet d’élastique à proprement parler. Je ne vais donc commenter ici que les effets où les élastiques jouent un rôle primordial et font partie intégrante de l’effet. -Jumping Rubber Band, Vol.1 page 134 L’effet de l’élastique sauteur de Stanley Collins (non cité), dans sa variante avec un deuxième élastique qui ligote les doigts aux extrémités. Notons que figure (déjà !) la méthode pour faire « le mouvement secret » d’une seule main. Tarbell précise qu’il se rappelle avoir vu cet effet pour la première fois par Theo. Bamberg (Okito) et qu’ « entre les mains de ce maître en manipulations l’illusion était parfaite ». -The Penetrating Ring, Vol.1 page 131 (Certainement à l’origine de l’effet de « libre circulation » avec des chouchous de Shigeo Takagi). Effet: l’extrémité des doigts est ligotée par un élastique (il y a une torsion de l’élastique entre chaque doigt), et une bague va pourtant être enfilée sur l’un des doigts. (J’ai pour ma part une version de cet effet avec des éléments supplémentaires appréciables, mais pas encore publiée. Ce sera dans une prochaine vidéo…) -Rubber Band Thumb Tie (Mel’s Forrester’s) Vol.4 page 283 -Rubber Band Off String (Gene Tarbell’s) Vol.5 page 104 Effet: une ficelle est passée au travers d’un élastique, puis est maintenue par un spectateur qui la tient aux deux extrémités. Sous le couvert d’un foulard, le magicien effectue une manipulation secrète. Le foulard est enlevé, et l’élastique est toujours sur la ficelle, mais attaché sur celle-ci par un nœud. Le magicien tire l’élastique qui se libère. Notez qu’il n’y a pas de change d’élastique, que la ficelle n’est pas truquée, et que l’élastique est vraiment bien enfilé sur la ficelle… -Bandit Bill (Roy Baker) Vol.7 page 236 Effet: un billet est plié de telle sorte qu’il forme une bande ayant la longueur du billet mais un tiers de sa largeur. Un élastique est tendu entre le pouce et l’index. La bande est pliée en deux mais cette fois sur sa longueur, autour de l’un des brins de l’élastique (pour imager ceci, on peut imaginer un torchon qui pend sur une corde à linge). On peut saisir les deux extrémités de la bande (le bas du torchon) et tirer dessus pour montrer qu’elle est bien maintenue sur le brin au niveau de sa pliure. On montre comment un individu normal sortirait la bande du brin, c'est-à-dire qu’on l’enlève en la soulevant. La bande (toujours pliée en deux) est alors remise sur le brin et l’on montre comment ferait un magicien pour la sortir, c'est-à-dire en pinçant les deux extrémités inférieures de la bande et en tirant : la bande, au niveau de sa pliure, semble passer magiquement à travers l’élastique. Note personnelle : ceci me fait imaginer un effet de scène possible, un torchon sur une corde à linge que l’on tire par ses extrémités inférieures (une main à chaque extrémité) et qui s’évade de la corde … -Blow-Knot (Pavel’s) Vol.7 page 374 -Rising Cards From Envelope (Bill Severn_Pete Biro) Vol.7 page 121 -The Uncanny Penetrating Rubber Bands Vol.7 page 214 Il s’agit de la description de la technique d’Arthur Setterington dont il a largement été question plus haut. Je rappelle qu’elle est décrite ici avec une grosse erreur qui en rend l’exécution impossible. Nous vous recommandons de vous reporter aux descriptions de Michael Ammar. -Vanishing Glass (Flip’s) Vol.7 page 226 Christian GIRARD
  17. Merci DA VIKEN, je vous contacte. Par ailleurs , le Docteur Faust m'avait gentiment envoyé un message privé auquel j'avais moi-même répondu illico mais le message de remerciement n'a pas atteint son destinataire et m'est revenu. Je laisse donc ci-dessous les éléments de mon courriel qui ne sont pas d'ordre privé. "Bonjour J'ai bien reçu votre sympathique message privé et je vous en remercie . Mais pourquoi ne l'avez-vous pas posté sur le forum ? La réponse ne me semblait pas revêtir un caractère particulièrement confidentiel , non ?". En effet, Doc m'a proposé une formule pour réaliser du "slime". Ca peut intéresser du monde, je crois...même s'il ne s'agit pas exactement de ce j'avais demandé (les petits bonhomme en plastique ne sont pas aussi "liquide" que du slime) mais ça rentre bien dans le cadre d'un thread sur les matières gluantes... C.G.
  18. Merci Peter pour votre contribution. Effectivement, les notes de conférence de Takagi sont illustrées de très nombreux dessins quant à ce qui concerne les chouchous. Pour ce qui est des notes de Bernard Bilis, il faudra faire un comparatif avec les références données plus haut par Jacques Bouty pour voir s’il s’agit d’effets différents. Merci encore. Comme il avait été plusieurs fois question de cette référence sur ce thread, j’ai consulté le recueil « The Collected Almanac » de Richard Kaufman et voici tout ce que j’y ai trouvé sur les élastiques…Attention : les numéros des pages correspondent au recueil The Collected Almanac, c'est-à-dire à la version compilée des Richard’s Almanac. -Richard’s Almanac Vol.1 N°5 and 6: January – February 1983 page 46 “Pyramid”, de Jay Sankey (il est précisé qu’il existe une méthode qui ressemble à cet effet mais qui a été créée indépendamment par Paul Harris dans « Close-Up Kinda Guy »). Il s’agit d’une méthode qui, à l’aide d’un élastique, permet aux trois tiers d’un jeu de cartes de prendre de façon dynamique la forme d’une sorte de pyramide. Jay Sankey propose un effet pour lequel il suffit, une fois que la pyramide s’est érigée d’elle-même, de la soulever en bloc pour révéler sous elle une carte désolidarisée du jeu qui est bien sûr LA carte choisie. Kaufman nous propose une version dans laquelle une carte choisie va être retrouvée pliée à l’intérieur de la pyramide. Enfin, une autre application de Jay Sankey se trouve dans « CPH Wild Coin » page 52. La pyramide y joue simplement le rôle d’une sorte de boîte improvisée, d’une servante de table. -Richard’s Almanac Vol.1, N°8: April 1983, page 67 “Rubber Detective” de John Carney. L’effet : un élastique qui entoure un jeu va pénétrer à travers les cartes pour finalement n’entourer plus que la carte choisie. L’illusion n’est pas due comme c’est souvent le cas à une topologie particulière de l’élastique autour du paquet, mais plutôt à une technique de cartomagie, le Jack Miller Change. Page 72 : « Automatic Pyramid » John Racherbaumer propose une suggestion pour provoquer l’érection de la pyramide de Sankey sans contact direct avec les mains. -Richard’s Almanac Vol.1, N°12: August 1983 Page 107 “Temporal Elasticity » de Jay Sankey Effet : un élastique entoure le jeu qui est en tenue de donne, une gommette est collée autour d’un brin de l’élastique. Le jeu est retourné face en l’air mais, surprise, l’élastique disparaît. On le retrouve accroché à la montre du magicien, toujours avec la gommette. - Richard’s Almanac Vol.2, N°13: September 1983 Page 120 : « Rubber Ringer » de Bill Kalush Effet: une alliance est enclavée sur un élastique, puis se libère. L’enclavement et la libération sont effectués une nouvelle fois à l’aide d’une deuxième méthode. -Winter Extra Almanac 1983-1984 Page 158 : « Flash Link / Linking Stanley ” de Michael Weber. En introduction, il est signalé que Michael Weber utilise dans plusieurs effets des élastiques VRAIMENT enclavés. Ainsi, Weber nous donne la méthode complète pour couper (réellement) un élastique, le faire passer dans un autre, et le coller de façon à ce que la jointure soit TOTALEMENT invisible et que l’élastique conserve sa solidité originelle lors d’une extension ! De nombreux détails importants sont décrits, et je vous renvois donc à cette revue, mais pour info, il est nécessaire au préalable de se procurer deux éléments qui semblent indispensables selon Weber, à savoir des élastiques et une colle particulière : - élastiques N°16 de la marque Arco (« N°16 Arco brand rubber bands ») - super glue de marque Permabond (« Permabond Super Glue »). « Flash Link » : enclavement de deux élastiques pourtant montrés bien séparés, et qui peuvent être donnés à examiner enclavés aux spectateurs. « Linking Stanley » : Il s’agit d’un enchaînement d’effets basé sur « The Jumping Rubber Band » de Stanley Collins (1911)et sa variante à deux élastiques de Frederick Furman (publiée dans Thayer’s Magical Bulletin de 1921).Les deux élastiques vont sauter de deux doigts sur deux autres plusieurs fois de suite pour en climax se retrouver enclavés l’un dans l’autre. -Richard’s Almanac Vol.3 N°31, 32, and 33: Autumn 1985 Page 332, “Elastically Yours” de Michael Rubinstein Effet: le magicien fait un noeud sur un élastique, et obtient donc deux boucles jointes par le nœud (pour imager cela, disons que cela forme comme une paire de menottes), puis il coupe avec des ciseaux l’une des boucles jusqu’au bord du nœud. Les pouces sont insérés dans la boucle restante, qui apparaît donc maintenue en forme d’anneau uniquement grâce au nœud, et la boucle est étirée jusqu’à ce que le nœud s’évanouisse à vue et que l’élastique puisse être donné intact à l’examen… Voilà pour ma petite contribution d’aujourd’hui, en espérant n’avoir rien oublié au sujet des élastiques dans The Collected Almanac … Christian Girard
  19. Duraty m’avait promis de faire des recherches sur le sujet, il a tenu parole en allant jusqu’à travailler le tour qui suit en l’adaptant avec une approche personnelle afin de me le présenter. Je l’en remercie. Voici la source du tour qu’il m’a présenté. - GENII Vol 48 - Number 11 - Nov. 1984 " Houdini's Escape " by Dr Raymond Beebe L’effet : il s’agit d’une disparition d’élastique qui combine deux principes « classiques » avec des élastiques, l’un que j’appelle dans ma vidéo « le principe de propulsion » (et dont l’élastique sauteur de Stanley Collins , datant de 1911, est l’une des applications les plus connues) et l’autre qui est le camouflage d’un élastique parmi plusieurs autres entourant généralement le poignet (voir Dan Harlan’s « Incredible Shrinking Rubber Band » ou bien « SLURP ! » de Joe Rindfleisch). L’élastique qui « représente » Houdini disparaît alors qu’il ceinture l’index et le majeur ensemble et que l’extrémité de tous les doigts est ligoté par un autre élastique. L’élastique est retrouvé dans une enveloppe pourtant précédemment vide. -« Incredible Shrinking Rubber Band » de Dan Harlan a été publié dans The Minotaur, Vol.1, N°4, Dec.1989, page 8. -« SLURP ! » de Joe Rindfleisch dans ELASTRIX Vol.2, page 8. Beaucoup parmi vous doivent posséder de longues séries complètes de GENII et de The Minotaur. Ce serait avec grand plaisir que nous accueillerions les infos relatives aux effets avec des élastiques contenues dans ces magazines. Par avance, merci. Christian Girard
  20. Il avait été convenu avec Thomas que ce sujet sur les élastiques reprendrait en septembre, le temps de faire le point sur la première moisson de données, et le temps aussi que les magiciens et internautes vacanciers soient de retour, Août étant généralement un moment un peu creux au niveau de l’activité du forum. Je relance donc aujourd’hui cet appel pour une participation active à ceux qui ont la possibilité d’enrichir cette banque d’informations qui à terme trouvera sa place dans la rubrique « Trucs de métier ». L’objectif est de rassembler le maximum de données concernant la magie des élastiques (standard, japonais, à mémoire, chouchous, etc.) afin que les magiciens intéressés par le sujet puissent trouver leur bonheur sans se perdre dans des méandres obscurs dus à la dispersion des infos sur ce thème. Pour ceux qui voudraient participer, n’hésitez pas à envoyer toutes références à votre disposition, même de façon sommaire. Cela permettra à d’autres de creuser le sujet et de savoir où chercher. Mais pour ceux qui le peuvent, l’idéal est de citer le plus clairement possible la source concernée, le titre de l’ouvrage ou de la cassette, le nom de l’auteur, de l’éditeur, etc., bref toute mention pouvant être utile. Donnez le titre du tour, et faites un descriptif clair de l’effet : ceci est très important, car mentionner une simple référence n’est pas suffisant si l’on fait une recherche précise sur un type d’effet. Nous pourrons ainsi ranger les effets par catégories (élastique en interaction avec un jeu de carte, avec une bague, cassé et reconstitué, passage à travers la matière, etc.). Certains parmi nous ont déjà bien œuvré, et l’on a déjà une bonne base de départ. Si vous possédez des séries complètes de magazines ou de revues, ils serait bon de signaler très précisément quels numéros ont été consultés, ceci afin d’éviter à d’autre de faire les mêmes recherches. Ainsi, tous les numéros d’Imagik ont été passé au crible, ainsi que tous les Magicien depuis le n°127 jusqu’au dernier, et d’ici quelques jours nous auront fini, à l’aide d’un travail collectif, de parcourir toute la collection des Arcanes. Que ceux qui possèdent des séries des nombreuses revues magiques françaises ou étrangères n’hésitent pas à participer à cette entreprise de regroupement des données. Je pense que c’est dans ce genre d’entreprise avec synergie de groupe qu’un site de magie trouve le meilleur moyen de se réaliser. Merci d’avance à ceux qui vont faire l’effort de fouiller dans leur bibliothèque, car nous savons que cela représente une grosse charge de travail. C.G. Et pour reprendre ce sujet, voici un tour d’élastique se faisant… sans élastique. -Jean Faré m’a montré un superbe effet de Marlo (qui a été diffusé sur les chaînes américaines, donc un document vidéo existe probablement) inspiré directement d'une technique issue d'un Tarbell (mais dont l'effet original est une houlette). Une carte choisie est perdue dans le jeu. Le magicien mime la présence d'un élastique invisible qu’il approche du paquet comme pour entourer une carte. Le jeu étant tenu à gauche par la main gauche, le magicien fait le geste de tirer l'élastique vers la droite et aussitôt une carte est expulsée du jeu et projetée vers la droite comme si elle avait été tirée vivement par la tension de l'élastique virtuel ! -Jean Faré m'a également montré un effet pour lequel on se sert à nouveau d'un élastique pour retrouver une carte perdue. Le jeu est ceinturé deux fois par l'élastique et la main droite est insérée dans un brin. Le jeu n'est alors plus maintenu que par la main droite qui tient le jeu en tenue de la coupe paume en bas. Instantanément, une carte s'éjecte pour se retrouver face en l’air sur le dos de la main (l’élastique maintient la carte plaquée sur le dos de la main). Nous ne connaissons pas l'inventeur de cet effet, aussi, si vous avez une idée, n’hésitez pas à nous informer. Jean a apporté une touche personnelle en faisant avec le jeu un ruban de gauche à droite sur la table, la carte s'éjectant sur le dos de la main dans le geste même de faire le ruban, ce qui est très visuel et rend le principe plus énigmatique. - Tour + cassette vidéo : Elasti-bague, chez Joker Deluxe. Effet : un élastique est inséré dans une bague, puis l’élastique est mis en tension pouce/index. Un autre élastique est mis en tension pouce/index sur l’autre main dans une position qui est celle de la technique de Arthur Setterington. La publicité dit : « Une passe magique et hop ! La bague tombe sur la table, et les élastiques sont désenclavés ! ». Je n’ai pas vu la vidéo, mais d’après les photos, l’effet semble bien être simplement l’application du principe de Setterington, mais avec une bague en plus. Si c’est bien le cas, il existait déjà en substance (ne serait-ce qu’avec des chouchous et les techniques d’évasion d’un chouchou en position de surenclavage, ou même en double surenclavage…). -Pour les quelques dizaines d’Arcane que j’ai encore pu consulter, je n’ai trouvé qu’une photo dans le n°38 où l’on voit Petrick exécuter un effet avec ses Bewildering Bracelets, mais je le signale car il est rare de voir ses objets. De plus on voit nettement l’effet en action, avec un anneau qui s’évade de la ficelle sur laquelle il semblait emprisonné. -Il existe un ancien ( ?) effet de projection verticale d’une carte (un peu comme une houlette) qui nécessite l’utilisation d’un élastique autour d’un jeu. Quelqu’un a-t-il la source ? Le magicien Philippe Erdos m’a montré une adaptation sur ce principe pour un effet qu’il n’a pas encore décrit (donc encore secret !) et qui vaut le coup, alors si vous le rencontrez demandez-lui de vous le montrer. -Fred Masschelein m’a parlé d’un effet de Michael Weber qui projette deux élastiques au loin (au départ il y en a un dans chaque main) à l’aide de cette technique qui permet à un élastique de revenir vers soi en roulant sur le sol. Surprise, les deux élastiques sont alors réellement enclavés. Si quelqu’un a des précisions sur la présence de cet effet dans des notes de conférence de Weber ou autre, n’hésitez pas à nous le signaler. -« Etoile en élastique » dans« FAUX-SEMBLANTS » (notes de conférence 2001) par Christian Girard : deux propositions pour une utilisation d’un élastique à mémoire .Une version plus complète a été présenté en conférence : le magicien fait prendre à un élastique entre ses doigts la forme de cinq signes ESP. Un spectateur sélectionne un signe parmi les cinq, et l’élastique prend définitivement et à vue cette forme alors qu’il est autour du pied d’un verre. -De mémoire, Aldo Colombini a présenté un effet avec un jeu complètement entouré par un élastique. Approximativement : une carte choisie et perdue dans le paquet va se retrouver sur la face du jeu alors que le jeu entouré d’élastiques ( ?) a été mis derrière son dos pendant quelques secondes. Quelqu’un pourrait-il décrire correctement l’effet ? Est-il dans la vidéo séminaire chez Joker Deluxe ? Merci. D’autres infos suivront très bientôt. Christian Girard
  21. Quelqu'un connait-il la composition chimique de cette matière gluante qui permet à ces petits bonhommes de plastique ( ou pieuvres , ou serpents ou langues ) de descendre petit à petit le long des fenêtres ? Docteur Faust ? Par avance merci . C.G.
  22. Merci Martigue pour cette précision . De mon côté , je vous livre une nouvelle série de références . * Voici un effet étonnant ( dont la source m'est inconnue ) réalisable à l'aide d'un élastique, d'un billet et de deux trombones (si l'élastique et les trombones sont de trois couleurs différentes, cela renforce l'impact visuel de l'effet ) . Le billet est plié en deux dans le sens de la longueur, puis la bande obtenue est pliée en trois , en accordéon . L'élastique est mis autour du billet et les attaches trombone pincent le billet en deux endroits distincts . Lorsque l'on tire les deux extrémités du billet, on obtient instantanément un enchaînement de l'élastique et des trombones . On peut révéler cette chaîne de trois maillons de deux façons différentes . -Sylvain Mirouf dans son très bon cours pour débutants "J'aime le magie " n° 22 (vidéo + fascicule ) obtient ce résultat : Lorsque le magicien a tendu la bande (le billet), la chaîne se forme , mais l'élastique reste autour du billet, et les trombones pendent dessous (titre : "Enchaînement spontané "). -Dans "The Magic Book" de Harry Lorayne (qui est un livre remarquable !) , Lorayne nous propose une solution qui permet de faire tenir l'élastique par le spectateur. Ainsi, la chaîne se forme directement entre les mains du spectateur , mais en plus l'élastique s'évade du billet (voir "Le Lieutenant El. Aztic et les Frères Trombone ", p. 279 ). -Une autre description détaillée de cette version figure dans Elastrix vol. 1 page 29 . * Dans "J'aime la magie " n° 12 , Mirouf effectue un autre classique, " L'élastique à travers le doigt " qui est une évasion d'un élastique entouré deux fois autour du pouce . Cet effet est décrit également dans "Magic with Rubberbands " vol. 2 de Dan Harlan ( "Thumb Twist ") et au point n° 17 de ma vidéo "Scrunchy Magic " (dans un chapitre consacré au "double ceinturage aux deux torsions contraires " , dans Elastrix vol. 1 p.1 sous le titre " It's a snap " mentionné comme une contribution de Jay Rene ( quelqu'un connaît ? ) ainsi qu'une légère variante de présentation p.33 de willie Schneider. * Une illusion bien connue des magiciens est celle que permet de réaliser ce tube dans lequel coulisse une tige terminée par une échancrure permettant soi-disant de crocheter un élastique qui dépasserait au fond du tube . Cette curiosité qui est un casse-tête du type " Faites comme moi " est vendue chez tous les marchands de trucs ( Magix par exemple le commercialise sous le nom de " Magic Snaper ") : à l'aide de la tige échancrée , le présentateur arrive à chaque fois à crocheter l'élastique, puisqu'à chaque fois la tige est vivement tirée à l'intérieur du tube à cause de la rétractation due à la mise en tension de l'élastique, mais la " victime ", elle , ne parvient jamais à crocheter l'élastique ... * " The Magic of Michael Ammar " 1991 pour la première édition , ( L&L Publishing ) . Ce livre a déjà été cité , je donne ici une description plus complète des quatre effets avec des élastiques qu'il contient . - " Ring Band-It " p.135 . L'effet : par deux fois , une bague et un élastique vont être enclavés . Comme l'a signalé Azrael , le créateur de l' effet original de la bague sur l'élastique est Bill Kalush , et j'ajoute sous le titre initial de " Rubber Ringer " (édité ultérieurement dans Richard's Almanach de septembre 1983 ) . - " Broken & Restored Finesse " p.155 . De tous les effets qu'il ait jamais connu , écrit Ammar , il s'agit de celui qu' il a certainement présenté le plus souvent . Il nous donne ainsi les détails permettant d' exploiter tout le potentiel de "Snap!" d' Harry Lorayne (qui est un peu rapide dans forme initiale ) publié dans "Reputation Maker " . J' ajoute ces infos tirées d'Elastrix vol. 2 : Stephen Minch ( le rédacteur ) nous signale qu'il y a de nombreuses discussions autour de l'origine de l'élastique cassé et restauré , que Walt Rollins est quelquefois crédité pour la création de la plus ancienne méthode, mais qu'il y a des rumeurs sur le fait que d'autres l'auraient précédé ... Minch précise qu'il n'y a par contre aucun doute sur le fait que "Snap!" d' Harry Lorayne est la première méthode imprimée décrivant cet effet (1969 , Madsen and Forgione' s Hex , page 25 ) . - " The Linking Headbands Pinch " p.158 . Il s'agit de "Dan Harlan's Linking Rubber Bands", mais avec des bandeaux pour les cheveux ( deux chouchous de grande taille ), ce qui rend l'effet plus visuel et présentable à une audience plus large . Le mode opératoire est aussi celui de Harlan : c'est le spectateur lui-même qui , en pinçant ensemble un segment de chaque chouchou , semble provoquer l'enclavement, puis la libération . Ammar nous fournit des détails de présentation . -" The Crazy Man's Handcuffs " p. 238 . Ammar nous donne des sources extrêmement détaillées qu'il me semble indispensable de résumer ici car elles semblent définitives ( je remercie encore Seb qui nous en avait donné déjà une grosse partie ). Voici ce qu'il nous dit : 1/ Arthur Setterington a ( je traduis ) "apparemment inventé " l'effet proprement dit . 2/ Herb Zarrow ayant réalisé le potentiel de cet effet en a épuré la manipulation ( suffisamment pour tromper ceux auraient pu voir cet effet auparavant ) . 3/ Zarrow l' a montré à Lou Tannen qui fit en sorte qu'il figure dans le Tarbell n° 7 . 4/ Harry Lorayne qui a écrit ce septième volume , n'eut pas l'opportunité d' être guidé par Herb Zarrow dans la description de cette manipulation, ce qui fit qu'il en donna une description inexacte . 5/ Au même moment, Dennis Marks présentait cette illusion magnifiquement bien et elle devint pendant quelques temps le petit secret du milieu magique underground de Los Angeles . 6/ Il l'a montra finalement à Bob Jardine dont elle devint l' effet attitré (se référer à la vidéo que j'ai mentionnée plus haut pour un complément d'information à ce sujet de Bob Jardine lui-même). 7/ Ammar a entendu une seule fois Daryl utiliser le titre de "The Crazy man's Handcuffs " lors d'un brainstorming en 1980 et l' utilise avec son autorisation . Michael Ammar estime qu'il s'agit de l'un des plus sensationnels effets de magie rapprochée de tous les temps ( excusez du peu ! ) , et l'un des plus réalisables en contexte professionnel . La description qu'il en fait est remarquable en tous points . Notons qu'il utilise en phase finale une procédure de Bob Jardine qui fut le premier à impliquer le spectateur dans la réalisation de l'effet ( là encore , voir la vidéo de Jardine ). * " The Crazy Man's Handcuffs " by Michael Ammar ( Illustrations by Hannah Tucker ) 1989 . Distibuted by Magic City-Paramount . Il s'agit d'un fascicule de 8 pages qui contient la description complètede la routine , avec quelques minines différences de formulation par rapport au livre . Au moins au regard des dates , je pense que la version du livre doit être la version revue et corrigée de celle du fascicule . Christian GIRARD [ 11 Août 2002: Message édité par : Christian Girard ]
  23. Merci à "Martigue" pour sa participation . J'ai consulté de mon côté les numéros 72 à 107 de la revue Arcane , et je vous livre le résultat de la moisson . - "Martigue" nous a communiqué un certain nombre d'informations sur l'effet "Pyramide" de J. Sankey ( Arcane n° 43) et des idées qu'il a inspiré . Voici un complément . Arcane n° 78 Hjalmar nous donne comme source d'inspiration "Richard' s Almanach" n° 5 et 6 de janvier et février 1983, mais sans mentionner l'auteur (Azrael a je pense donné les bonnes sources plus haut ). Dans la version de Hjalmar le jeu est continuellement maintenu par l'élastique , deux cartes sont choisies au peek (coup d'œil ) , et lors de la révélation en "pyramide " caractéristique de l'effet, les deux cartes choisies se retrouvent face à face sur les plans internes ( la version décrite plus haut était la révélation d'une seule carte , et au niveau du paquet formant la base de la pyramide ) . Arcane n° 73 -"Zappy" nous a donné une référence sur une variation (datée de mars 1987 )de Yves Carbonnier tirée de ses notes de conférence . Cet effet a également été publié dans Arcane n° 73 p.6 sous le titre "Nouvelle Carte Déchirée" (et bien entendu reconstituée ...) . Les variantes précédentes fonctionnent sur le principe de l'élastique entourant le jeu dans le sens de la longueur . Dans la version d' Yves , l'élastique maintient les trois paquets par la largeur et son rôle est de permettre de construire une quêteuse impromptue en maintenant les trois paquets de cartes solidaires formant un tube de section triangulaire. L'effet : une carte est déchirée en quatre morceaux par le spectateur qui les met dans l'une des extrémités de la quêteuse impromptue . Les morceaux , en ressortant de l'autre côté , se sont soudés pour reformer la carte choisie dans son intégrité initiale. Comme le titre et la description de l'effet l'indiquent , il ne s'agit pas vraiment d'un tour d' élastique , mais celui-ci est nécessaire . - Dans le même Arcane n° 73 p.15 se trouve "L'élastique à travers le poignet " de T.C. Churchwell . Il s'agit du même principe que l'élastique à travers le pouce mentionné plus haut ( "double ceinturage aux deux torsions contraires " , selon une terminologie qui m'est propre). Dan Harlan fait exactement le même effet et avec la même méthode dans " The Band-Shark " (sous le titre de " Wrist Band ") et dit simplement qu'il s'agit d'une application de l'ancien principe des deux torsions contraires sans pour autant attribuer un statut trop particulier à son application au niveau du poignet ( il est vrai qu'il n'est pas difficile de transposer avec l'élastique à travers l'index , l'élastique à travers l'auriculaire , l'élastique ...je vous laisse compléter ). Par contre , Harlan réitère l'effet mais en entourant l'élastique une seule fois autour du poignet (ce qui est moins courant ) . Arcane n° 86 p. 4 : " Bandwich II " de Jean-Pierre Vallarino . Il doit s'agir probablement de la même version que celle indiquée précédemment par Azrael (" Bandwich impromptu " ), non ? A vérifier , car cette version n'est pas vraiment impromptue stricto sensu ... L'effet : une carte signée est perdue dans le jeu . Le spectateur entoure deux valets (dont le tarot est d'une couleur différente de celui des cartes du jeu ) avec un élastique , et ces valets sont posés sur le jeu . Aussitôt la carte signée se trouve prise en sandwich entre les valets . Note : cette version ne nécessite aucune cartes truquée mais quatre cartes normales supplémentaires . -p.9 : -"La carte prisonnière " . L'effet : un jeu est étalé faces en l'air et une carte est librement choisie et perdue dans le paquet . Le jeu étant toujours en tenue de donne faces en l'air (on voir le joker sur la face ) , un élastique est placé autour des cartes dans le sens de la longueur , puis un autre élastique dans le sens de la largeur . On laisse tomber le jeu plusieurs fois de la main droite à la main gauche . Soudain , une carte pliée en quatre apparaît sur la face du jeu (devant le joker ), tenue elle aussi par les élastiques (et c'est la carte choisie , mais est-il besoin de le signaler ...). Arcane n° 88 - p.23 . " 1,2,3, passez !" d'Aldo Colombini (mentionné plus haut par Martigue ). L'effet : une carte pliée en quatre est posée sur l'un des deux segments d'un élastique tendu entre le pouce et l'index . On tire sur la carte et l'élastique passe à travers elle . Ce qui est intéressant ( en plus de l'effet ), c'est que ce n'est pas le principe de Setterington qui est utilisé pour une fois , mais une ruse au niveau de la tenue de la carte . -p. 6 se trouve également l'effet d'élastique décrit par Trist@n un peu plus haut . Il s'agit , je cite Colombini, du principe du "Wrap it " extrait de son manuscrit "The Bands " . Bien que je doute qu'il s'agisse d'un manuscrit , si quelqu'un a des infos sur " The Band " ...n'hésitez pas . Arcane n° 99 " L'élastique Colombo V.O." de Ken Simmons . L'effet est complètement identique à celui qu' exécute Colombini ( qui est réellement à l'origine de cet effet, je ne le sais pas . Est-ce Paul Harris dans "Inner Circle" que mentionne Azrael ? ) si ce n'est que la technique de maintient de l'élastique qui entoure deux fois le jeu se fait au niveau du pouce de la main qui tient le jeu en tenue de donne, alors que Colombini utilise une technique plus ancienne où l'élastique est maintenu par l'annulaire . Ce maintient de l'élastique au niveau de la fourche du pouce , de Ken Simmons , est d'ailleurs à l'origine de plusieurs effets décrits dans la cassette de Mirouf " La saga des élastiques " . Christian Girard [ 10 Août 2002: Message édité par : Christian Girard ] [ 10 Août 2002: Message édité par : Christian Girard ] [ 11 Août 2002: Message édité par : Christian Girard ]
  24. -Dans le "Spécial membre 95" ( membre au singulier , à croire qu'il n'y en a qu'un seul ...) de l'association Mindon Mania , il y a un sujet faisant partie des "archives de Mindon" (mais aucune source n'est donnée ) et qui s'appelle "Le détecteur de mensonge ". Cette fois-ci , l'une des propriétés d'un élastique est utilisée dans une expérience de mentalisme (oups !) pardon , de magie mentale ; l'élastique sert , comment dire , ... d'outil (ou de support ) pour une divination. Alain Gesbert ou Didier Chantôme pourront peut-être retrouver la source ? -Notes de conférence de Aldo Colombini "France 2001" : "Pyramid" (concept original de Jay Sankey ) . Une carte est choisie puis perdue dans un jeu qui est coupé en trois paquets maintenus ensemble par un élastique et tenus en place horizontalement sur la table grâce à la pression d'un doigt . Lorsque le doigt s'enlève, les trois paquets prennent la forme d'une "pyramide" révélant la carte choisie sur sa base . Il s'agit d'ailleurs du tour contenu dans la vidéo du CIPI mentionnée plus haut . Par contre , Thomas (Azrael) m'a confirmé qu'il ne s'agit pas du tour de Jay Sankey qu'il a signalé précédemment qui était plutôt "un effet d'ambitieuse" . Là aussi, si l'un d'entre vous connaît les sources exactes des deux effets de Jay Sankey , il est le bienvenu . Christian Girard [ 07 Août 2002: Message édité par : Christian Girard ]
  25. Merci de ton information . A noter : l'effet de D.Dingle est décrit plus haut avec une référence en version française . On le trouve également dans "The Complete Works of Derek Dingle " (p.213) édité chez Kaufman . C.G. [ 03 Août 2002: Message édité par : Christian Girard ] [ 06 Août 2002: Message édité par : Christian Girard ]
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