Après avoir visionné l’interview de Vallarino donnée en lien par magictoine dans un autre sujet...
Interview de Vallarino
… je me permets de citer ledit Vallarino. (Vidéo 5, à 2’15. Je cite en adaptant légèrement le texte parlé mais sans trahir le fond).
Concernant les clubs, mais plus largement l’apprentissage de la magie :
« – Je pense que la magie n’existe qu’à partir du moment où il y a de la technique.
– Toute la magie qui existe sans technique nous amène au constat actuel : les clubs ne marchent pas, il n’y a pas de niveau. C’est incontournable. Qu’on vienne m’expliquer que je me trompe. Que quelqu’un vienne m’expliquer que je me trompe et je lui donne ce qu’il veut !
– Le secret de la magie, c’est le travail.
– Il faut bien (« bien » au sens de « correctement ») aborder la technique parce qu’elle est génératrice de beaucoup de joie. »
Du coup, je vous livre un scoop (Merci qui ? Merci tonton Christian !), l’extrait d’un texte inédit de mon ami Bébel et relatif à la magie de rue :
« On ma souvent dit que, face au public, la technique ne servait pas à grand-chose et qu’il valait mieux faire des choses commerciales avec de l’entertainment. Si j’avais écouté ces « conseils », je ressemblerais à ces centaines de magiciens qui font des spectacles sans saveur. J’aime la magie sans préparation apparente, faisable tout de suite et quel que soit l’emplacement des spectateurs (je travaille souvent complètement entouré). J’ai également un goût prononcé pour la technique dans ce qu’elle a de plus beau, c’est à dire quant elle vise un objectif d’esthétisme visuel mêlé d’un certain plaisir sensuel. De surcroît, je trouve bien plus gratifiant de produire des effets magiques nés d’un savoir qu’on porte en soi plutôt qu’obtenus par un quelconque trucage. »
Pour ma part, j’ai remarqué que ceux qui méprisent la technique sont le plus souvent ceux-là mêmes qui ne la maîtrisent pas. Je n’aurai pas le temps d’intervenir à nouveau prochainement, ni de répondre à d’éventuelles contradicteurs, donc, au regard des citations ci-dessus, ne me faites pas dire ce que je ne pense pas, ce serait sympa. (Mais je viendrai jeter un œil curieux sur ce qui se dit, ça peut être passionnant).
C. G.