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Woody (Philippe)

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Tout ce qui a été publié par Woody (Philippe)

  1. Bref, t'es resté un vrai gamin, quoi... Et cela me fait sacrément plaisir car je me sens soudain beaucoup moins seul .
  2. Il y a deux semaines, je suis retourné voir @Clément BLOUIN afin d'assister à la nouvelle version de son spectacle. La première version a rencontré un joli succès au théâtre des Mathurins, la seconde, ré-écriture presque complète de la première, a quant à elle fait un carton au festival d'Avignon (plus de 90% de taux de remplissage de la salle sur toute la durée du festival ) et Clément nous la propose maintenant tous les mardi, à L'Apollo Théâtre (M° République), à Paris. En une heure et quart environ, Clément retrace son parcours de magicien, de son enfance à nos jours, prétexte à de nombreux tours et de nombreux gags, bien sûr. C'est notamment pour lui l'occasion d'évoquer sa grand-mère Ginette (), son parcours scolaire (), ses premiers émois amoureux (), son passage au Club Med () son arrivée à Paris - où il évoque son emploi, sans la nommer, dans une enseigne bien connue des magiciens - jusqu'à sa présence sur la scène de L'Apollo. On rit énormément, Clément nous bluffe à plusieurs reprises - le final de sa routine de carte à la poche est complètement dingue - et fait preuve d'une gestion des spectateurs exceptionnelle (et je pèse mes mots). Aussi à l'aise avec les adultes qu'avec les enfants, il sait chambrer sans blesser et est adepte de l'humour noir (son final comporte un gag bref mais juste énorme). L'interprétation est top, la magie est top, l'écriture est top, bref on passe un excellent moment, on ressort avec la banane et l'envie folle de se remettre à la magie. C'est tous les mardi, à 20h, jusqu'au 27 décembre 2022 et c'est à ne pas rater. My2Cents W.
  3. Merci Thomas P. ("Thomas" étant historiquement préempté ). Toutefois, selon moi, la démarche de ces artistes est tout de même un peu différente de celle de Christian Chelman. Bien entendu, il y a des similitudes mais certains étant plus jeunes que CC (Luke Jermay, Thierry Collet, Lewis Leval notamment) la question de l'antériorité (au sens "précurseur" du terme) est donc actée (du moins pour ceux-là). Cela étant dit, je ne prétends pas que notre magicien bruxellois a tout inventé et qu'il n'a pas été influencé et d'ailleurs, parenthèse, d'une manière générale, je ne prétends rien du tout car je ne suis pas assez proche de lui pour parler en son nom ou simplement pour expliquer son parcours, je dis juste pourquoi je pense que sa démarche est novatrice. Cette précision étant faite, je pense que oui, les spirites du 19e siècle ont pu certainement influencer CC, Eugène Burger, par exemple, a peut-être joué un rôle dans son parcours également mais à titre personnel, je ne considère pas Eugène Burger comme un représentant de "L'illusionnisme fantastique" mais bien comme celui de la magie bizarre évidemment car c'était clairement son domaine. Enfin, pour simplement s'en convaincre, et comprendre la différence entre magie / magie bizarre et illusionnisme fantastique, il suffit de jeter un oeil au "Compendium Sortilegionis", par exemple. Ce livre, si on le compare aux autres, notamment à ceux des artistes cités plus haut, est clairement différent; là où les autres livres sont classiquement une succession d'effets / explications à la mise en page académique, le Compendium est le catalogue d'une exposition (celle du Surnatéum), de laquelle il présente les objets les plus emblématiques, avec leurs "propriétés" et leurs histoires. Et c'est ça qui fait toute la différence; la mise en page de Benoit Drager, l'introduction d'objets chargés d'histoire(s), les légendes -inventées ou non - auxquelles ils se rapportent, c'est cela qui constitue le socle de la démarche de CC et que l'on ne retrouve pas si fréquemment ailleurs. Chelman est un illusionniste certes mais qui a su percevoir le pouvoir de faire rêver les gens que possède un contexte, une légende, rendus tangibles par un objet au parcours crédible emprunt d'ésotérisme (ou de fantastique ici en l'occurrence) et qui enfonce le clou par une démonstration concrète (l'effet). My2Cents W. P.S : Je cite souvent cet exemple mais il m'est arrivé à plusieurs reprises de simplement décrire une routine de Chelman (mettant en scène Jack L'éventreur) mais de la décrire assez précisément, en décrivant les objets utilisés, le contexte historique et les deux effets - pourtant très simples et hors contexte, assez "basiques" - sans les réaliser, pour obtenir des réactions étonnantes des personnes présentes. Etonnantes au sens où elles ont réagi comme si elles avaient été elles-mêmes témoins de la manifestation d'un phénomène occulte.
  4. Peux-tu citer des exemples (car je ne suis pas d’accord; dans ce domaine, pour moi, CC est un précurseur et le concept d’illusionnisme fantastique tout à fait novateur mais je ne connais pas tout non plus ) ?
  5. Et si nous commencions par profiter du Black Friday de cette année, avant que, disons dans une dizaine de mois environ pour les plus impatients, l'on envisage le Black Friday 2023...
  6. "[...] The British - many of whom are my friends - say that Americans have no sense of irony and I think, for a mentalist, to have a brain tumor is ironic" Max Maven - 2022.
  7. Mimo est l'un des rares à avoir publié une partie du répertoire avec lequel il gagne sa vie comme clown / magicien, là où pratiquement tous les autres magiciens ne publient que des routines qu'ils ont eu à leur répertoire mais qu'ils n'utilisent plus depuis plusieurs années au moment de leur publication (ce qui peut se comprendre sans difficulté). En revanche, je ne comprenais pas trop que Mimo, dans son livre "Magie sans artifices", publie son "bread and butter" et lorsque je lui en ai parlé, il m'a expliqué que ce n'était pas un problème car de toute façon, celui qui le copierait sans vergogne n'aurait pas le même impact que lui. Et il est vrai que pour en avoir fait l'expérience, le vrai secret de ses tours réside dans leur interprétation par Mimo lui-même. "Magie sans artifices" est paru il y a presque 20 ans, Mimo a continué à en vivre sans problème et je n'ai vu personne avoir le même impact avec les même tours (moi le premier). Bref, une vraie leçon de partage. Du Mimosa, quoi .
  8. Il ne s'agit pas que d'une "plaidoirie pour ce produit" dans ce que tu écris, Lionel; tu rappelles en effet pas mal de trucs intéressants qui vont au delà du simple retour sur un tour en particulier. Thanks .
  9. Prenons les choses dans l'ordre et avant de penser au Black Friday, organisons-nous d'abord pour le troisième jeudi du mois de novembre .
  10. Lorsque je suis arrivé au CFIJD, Mimosa en était le président (ou alors il l'a été peu après), un président "atypique" dirons-nous , tout à fait capable d'engager un artiste pour un gala en croyant en engager un autre, par exemple (bon d'accord, les noms se ressemblaient ) ! Nous nous sommes ainsi rapidement bien entendus et, de fil en aiguille comme on dit, c'est devenu l'un de mes très bons - et très rares - amis dans le milieu de la magie. Et si je tiens à lui aujourd'hui c'est aussi parce qu'au delà du personnage que l'on connait sur scène quelle soit théâtrale ou médiatique (forum, revue etc.), Mimo est avant tout une personne d'une sincérité et d'une gentillesse à toute épreuve, parfois assez désarmantes d'ailleurs . Et puis, avec lui on est sur de bien se marrer ! Mimo Forever !
  11. Par contre, un faux doigt en plastique, ça passe ? Décidément, je ne comprendrai jamais les magicos
  12. Le totalitarisme, décidément, c’est plus ce que c’était...
  13. La question de Jean-Yves est pertinente et la réponse de Frédéric s'entend elle aussi. En effet, et je parle sous le contrôle des artistes professionnels, d'après tout ce que j'ai pu voir depuis que je traine dans le milieu, un bon numéro de concours n'est pas forcément un bon numéro adapté à un public de spectateurs profanes. Je ne dis pas que cela ne se peut pas, je dis juste que ce n'est pas toujours le cas. Et par conséquent, on peut comprendre qu'un type qui se prend une tôle à un concours, n'ai pas forcément envie de se représenter l'année d'après, sans pour autant vouloir tout jeter à la poubelle et arrêter la magie. Par ailleurs, certains jurys peuvent parfois manquer de clairvoyance. Ce ne serait pas la première fois qu'un type recalé à un concours FFAP devient champion du monde (FISM) 9 mois plus tard... Cependant, bosser un numéro de concours c'est travailler dur et demande de l'engagement; c'est aussi parfois vouloir connaitre son niveau par rapport à ses collègues, voire être reconnu par ses pairs. Or dans ce cas, effectivement, après avoir beaucoup travaillé, se faire recaler et finir bon dernier peut être ressenti comme un échec ou une sanction quant à son niveau ou sa légitimité à se présenter. Dans ce cas, on peut comprendre que l'artiste doute et envisage de renoncer. Enfin, à titre personnel, je suis parfois plus ou moins critique voire vachard - c'est vrai - au regard des numéros présentés mais je leur réserve toujours un certain respect car je connais le travail - et le courage - qu'il y a derrière, qu'ils se plantent ou non. My2Cents W.
  14. C'est un Polonais qui se rend chez l'ophtalmo. Le médecin le fait asseoir, lui montre : C Z J W I N O S T A W C Z et lui demande : - Pouvez-vous lire ceci ? - Lire ? Mais je connais ce type !
  15. Alors que chez Marchand de Crics...
  16. Hmm... Tu ne publies pas beaucoup sur VM, personne autour de moi n'a entendu parler de Zarkanum, plus étrange encore, ce qui semble être ton nom ne comporte aucune voyelle, du coup je me demande si tu es vraiment magicien ou si tu ne serais pas plutôt un... Cela étant dit, je vais quand même essayer de répondre pasque j'ai un boulot qui m'attend et que j'ai la flemme de m'y mettre : à mon avis, il ne faut pas confondre le syndrome de l'imposteur et l'imposture elle-même. J'explique : l'imposture - même si le mot ne me parait pas vraiment adapté - fait partie du jeu de la magie (nous ne sommes pas de vrais magiciens mais des prestidigitateurs qui faisons semblant de faire croire à nos spectateurs que nous sommes de vrais magiciens mais c'est un autre sujet). Le syndrome de l'imposteur, en revanche, est tout à fait différent. Dans le cas qui nous occupe, le syndrome de l'imposteur consiste à se dire : est-ce que parmi les David Stone et autre Etienne Pradier, je ne fais pas figure d'imposteur lorsque je me prétends prestidigitateur ? En d'autres termes, ici le syndrome de l'imposteur consiste à douter de notre propre légitimité à nous dire "artiste prestidigitateur". L'étape d'après consiste à gérer ce fameux syndrome de l'imposteur (pour ceux qui le ressentent) qui selon moi ne relève plus vraiment de l'artistique mais du rapport que l'on a à ce que que l'on fait. My2Cents W.
  17. Bah, après tout, tant qu'il ne fout pas le bordel...
  18. Hé bien moi qui le connait - un peu - , cela me fait toujours plaisir d'avoir de ses nouvelles car c'est un chouette gars .
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