Effectivement, il existe des moyens plus simples et plus sûrs. On peut se demander cela dit pourquoi Pit Hartling fait cela (en tout cas je me le demande). Je ne pense pas que cela cela soit uniquement pour le fun. En relisant la routine, il explique bien que c'est la distance qui crée le sentiment de liberté et d'impossibilité chez le spectateur.
L'une des première grosses émotions à mes débuts en cartomagie, c'est lorsque j'ai vu Chaos du même Pit Hartling. Là aussi, il existe des routines plus simples que d'enchainer trois faros et autres mélanges dans tous les sens, mais quelle claque. Je m'en souviens encore.
Pit Hartling a fait le choix de la difficulté plutôt que d'un confort et sureté de présentation, non pas pour le fun mais pour nous marquer. D'ailleurs la routine Sherlock n'est pas sûre à 100%, mais il fait le choix de rechercher le maximum d'impact chez les spectateurs même si il peut y avoir parfois un petit prix à payer.