Tableau d'honneur
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www.illegalmagicclub.com va remettre les choses en place ! Dans le passé nous avons eu Tamariz, Kevin James, @Gaëtan BLOOMet @Bébel bien sûr, Marc Wilson, Brachetti, @Romaric, @Eric ANTOINE avant qu'il est devenu célèbre, @MaX Le RiocheT notre premier président, les filles du Crazy et du Lido, @David BURLETqui nous a fait ce site, @Xavier HODGES, @Fred RAZON, Gilles Arthur qui nous avait projeté les Mandrakes en avant-première, @Jean-Luc BERTRAND avec sa troupe, @Jérémy BRACCO, @Peter DIN, @Sébastien Mossière, Isadora, Deciron, Christophe Henriet le producteur tv, David Stone, @Norbert FERRÉ bien sur, @Didier RATCEKOU, @Arthur CHAVAUDRET (Ticho), Nestor le ventriloque, @Nestor HATO, Laurent Crespo, Tom Verdier avec sa copine Amelie Nothomb, Camersini, @Balthazar C-P, feu Hourdequin avec sa fille Sophie, @JacK BARLETT et plein d'autres que j'ai oublié de citer...! Finalement Alpha qui m'a fait la meilleure séance de close up impromptu que j'ai jamais vu, et plein de jeunes, des vieux, des alcooliques, des drogués, l'équipe de "la clique". Personne n'était annoncé, ça se décidait le jour même. Gaetan nous a emmené le monde entier. Maintenant c'est fermé, la sauvagerie joyeuse avec les afters chez "Denise" ou au Marais a déjà disparu avant l'apparition du Covid. Mais si ça recouvre, tout est a reconstruire, même si je suis le fondateur, tout seul je n'arrive pas. Et vive notre président @Guillaume FOULON (Guyom)! Nostalgiquement otto4 points
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Ceci doit rester du domaine de la vie privée, inutile d'étaler ses frasques perverses sur un forum comme celui ci.4 points
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Difficile de donner un avis à Woody sachant qu'entre l'époque de la rencontre de Dai Vernon - Bernard Billis et aujourd'hui le contexte social et "historique" a énormément changé. Je me souviens de mon enfance dans les années 70... la magie c'était essentiellement à la télé. Mes repères s'appelaient Majax, Webb et Garcimore... Dai Vernon était totalement hors de mon radar de môme. Mes faibles tentatives de moldu pour accéder à un peu de savoir magique avaient pour terminus la boite de magie de Noël et peut être quelques ouvrages grand public dans la librairie de ma ville. Je ne parle même pas de l'achat d'un paquet de carte digne de ce nom (impossible de reproduire l'éventail parfait du bouquin avec le jeu de carte familial). Hors de cela tout était plutôt confidentiel (pas d'internet à l'époque) et réservé à des cercles étroits (j'habitais à Nice à cette époque et j'apprendrai plus tard que JP Vallarino y rencontrait le Professeur en villégiature estivale (dans un cadre très privé pour ce que j'en ai compris)). Désormais, sous l'effet accélérateur d'Internet, la magie est devenu un loisir "de masse" avec ce que cela implique de transformations sensibles dans les rapports humains. La magie est un secteur commercial à part entière ; une machine marketing efficace avec ses dynamiques de publicité, ses cibles client, la diversification des supports de vente, la fidélisation. D'amateurs confidentiels de "mystères et techniques magiques" nous sommes devenus des "consommateurs" de produits. Le magicien connu est sollicité par des dizaines ou centaines de personnes au gré de ses conférences, séminaires, conventions. Il fait parfois le tour du monde et doit "vendre" pour "rentrer dans ses frais" ; sortir des nouveautés fréquemment pour continuer à "tenir la rampe". Malgré cela, j'ai souvent trouvé des personnes plutôt ouvertes et agréables (sauf quelques exceptions mineures) qui ne rechignaient pas à donner des conseils ou à discuter en toute décontraction. J'ai toujours eu le plaisir (probablement futile j'en conviens) de pouvoir m'approcher de mes "héros magiques". Cela me laisse encore des souvenirs vivaces que les échanges aient été approfondis ou modestes. En comparaison d'un fan de chanteur ou de sportif dont la probabilité qu'il ait de rencontrer ces "personnalités" en face à face est moins commune, je considère que nous bénéficions d'une certaine chance. Pas de gardes du corps, de barrières, de distance... quiconque s'étant rendu à Blackpool sait qu'il peut potentiellement croiser ces magiciens et éventuellement leurs adresser la parole. L'année dernière à Londres je parlais durant une heure avec David Regal autour d'une bière en évoquant magie, politique américaine et littérature... avant que je n'échange quelques mots avec R Giobbi dont les livres ont accompagné ma pratique magique. Cela, le petit milieu de la magie le rend encore possible et c'est assez enthousiasmant. Tout ceci ayant été dit, mon expérience est bien sûr ridicule à côté d'un contexte où certains ont pu réellement bénéficier d'une relation privilégiée au long cours avec des magiciens qui les ont aidés à "mûrir". J'ajoute enfin que les lieux de rencontre jouent aussi beaucoup. Ils rassemblent ces personnalités et autorisent aux plus motivés des amateurs de se confronter régulièrement aux maîtres pour apprendre ou montrer leurs tours. Certaines villes ont plus de chances que d'autres (Chicago, Los Angeles, New York) et toute une génération d'artistes américains a été biberonnée par ce contexte favorable (je pense à Ammar et Bill Malone notamment). En quelques mots il est probable que nous ne reproduirons pas l'ambiance et les modes de relation que nos anciens ont connus. Nous devons nous frayer un chemin différent, mâtiné d'Internet, de contextes plus mercantiles, de réunions Zoom, de séances de masteclass en tête à tête avec des magiciens du bout du monde... nous pourrions sombrer dans une forme de nostalgie mais cela ne nous permettra en rien à revenir sur le cours du temps. Reste néanmoins que l'esprit véritable de la magie, lui, doit être l'objet véritable de notre attention et vigilance à tous. Notre art a pour vocation ultime de nous grandir (par l'apprentissage, la rigueur et l'humilité) et aussi et surtout de servir le plaisir de notre public pour l'arracher délicatement aux contingences sévères des lois terrestres. Entre nos mains il peut se dire "c'est possible", "je peux rêver", "cette histoire m'élève et me donne à réfléchir autrement".... cela touche à l'intime, au merveilleux et, je l'espère, à une forme de générosité désintéressée. Il serait détestable que la profusion extraordinaire de tours dont nous bénéficions aujourd'hui n'ait pour effet que de donner lieu à des démonstrations compulsives, sans âme, égotiques, dénuées de sens profond ou symbolique, et dont l'effet ultime soit que le public finisse par dire "je n'aime pas la magie". Cela est probablement l'une des plus grande trahison que l'on puisse faire à l'esprit de notre art.3 points
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Cela s'en approche en tous cas . Merci Arnaud. Dans ce cas combien d'années de recul faut-il avoir ? Un artiste qui aurait marqué les années 70, par exemple, peut-il être considéré comme un "grand d'hier" pour ceux d'aujourd'hui ? C'est un peu tarabiscotée comme formulation j'en conviens mais cela exprime bien ma pensée. En d'autres termes, combien d'année doit-on attendre pour avoir la confirmation que cet auteur des années xx soit un Zola contemporain (si on se place côté littérature) ? Pour ma part, et pour l'anecdote, le seul auteur aujourd'hui dont je pense que dans plusieurs décennies on le citera comme l'égal d'un auteur classique est Michel Houelbecq. Fin de parenthèse. Cela rejoint les propos de Georges et de Marcus. Nous avons tous rencontrés des artistes dont l'attitude n'était pas celle à laquelle on aurait pensé (je suis si diplomate que je me demande si je suis pas en train de me ramollir, tiens), que ce soit des acteurs, des chanteurs ou des magiciens. Pour ma part, j'évite absolument de rencontrer des potes de VM dans la vraie vie, par exemple, j'ai trop peur qu'ils soient déçus .3 points
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Si si c'est clair C'est vrai qu'il y a deux cas : 1) les magiciens déjà très renommés et donc très demandés à qui on serre la main en espérant prendre un peu de leur pouvoir, 2) et les futures "stars", plus accessibles. Je pense que Woody pensait surtout aux premiers... Personnellement, j'ai été guéri de tout cela lorsque, jeune homme, j'ai pu diner en face de l'un de mes chanteurs préférés, rencontre qui s'est avérée très peu intéressante, et même décevante (quand on attend trop d'une rencontre...). Aujourd'hui quand j'admire le travail de quelqu'un (magicien, scientifique, artiste...) je me contente de le voir à travers ses oeuvres. J'en discutais justement l'autre jour avec Max Maven et Derren Brown...3 points
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Hello, Pour commémorer l'anniversaire de la mort de Serge Gainsbourg - décédé le 02 mars 1991 - France TV a récemment diffusé un documentaire très complet, et surtout passionnant, consacré à l'artiste, que j'ai littéralement redécouvert à cette occasion. Une séquence m'a particulièrement marqué et je vous la partage ici; il s'agit du "making of" (appelons cela comme ça, beurk !) de la chanson "Initials B.B" Pour mieux en apprécier le... Le génie on va dire, il faut savoir que Serge Gainsbourg était alors très amoureux de Brigitte Bardot et cela était apparemment réciproque, bien qu'elle fut mariée au photographe Gunter Sachs. Hélas, après plusieurs mois d'une passion partagée, Gunter Sachs a exigé que Brigitte Bardot mette un terme à cette relation et lui a demandé de le rejoindre en Espagne (Alméria). Très affecté par cette rupture, Serge Gainsbourg a voulu l'exorciser en composant une chanson - paroles et musique - dédiée à Brigitte Bardot, ce qui a donné "Initials B.B". Je ne l'explique peut-être pas très bien mais sincèrement, au visionnage du document, la charge émotionnelle de Serge Gainsbourg le guidant dans la composition de ce titre est si présente et le titre finalement si... Badass que l'on ne peut pas s'empêcher de penser que ce type était décidément un très grand artiste (et pourtant je ne suis pas spécialement fan de son travail mais de quelques titres seulement). Tiiiinntintintiiiin Tintintin tin ! The initials, the initials, the initials B.B... Magnifique ! My2Cents W.2 points
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Voici ma première sortie : Ring-Bound Project et son petit descriptif : Je message donc sur ce forum pour essayer d'avoir des retours et pour répondre à d'éventuelles questions sur mon tour. [vmprod p=670]2 points
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Cher cédric, Je te remercie pour ton message ! Certaines manipulations sont en effet faisables, avec une pièce chinoise et une pièce normale. Cependant pas toutes ! Si la pièce chinoise est plus petite, dans ce cas, il y a deja plus de possibilités. Le top est de le faire avec une bague/petite pièce et une plus grosse pièce. ( dans mon cas dollars Eisenhower). Honnêtement lors de la création de ma routine, j'étais vraiment heureux de trouver des mouvements qui n'existaient pas ( pas tous). Lors de la sortie c'est un rêve qui c'est alors réalisé. Car j'ai toujours rêvé de sortir un tour de magie. En espérant avoir répondu à tes questions. N'hésites pas pour d'autres questions. Cordialement2 points
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Gainsbourg : Un génie au travail ? Ou plutôt un plagieur au travail : Initials BB reprend le premier mouvement de la Symphonie n° 9 dite « Du nouveau monde » de Dvořák . D'accord, tout le monde sait qu'il a toujours pompé, il l'a lui même avoué ... mais quand même ! Faire de ce type un génie c'est un peu fort ! S'exhiber complètement torché à la TV, insulter violemment Whitney Houston ou Catherine Ringer, ce n'est pas ce que j'attends d'un "génie" ... Désolé, je ne suis peut-être pas mainstream, mais je n'aime pas ce type. Bob Mais toi Woody, je t'aime bien :-)2 points
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J'ai ajouté "Double Prediction" décrit dans l'excellent livre "Trèfle" de Mickael Stutzinger à mon répertoire car au contraire je trouve intéressant ce mélange à la fois de prédiction, transformation et apparition selon les différentes phases de la routine. Il est possible qu'en effet cela engendre un peu de confusion et des difficultés de re-mémorisation ultérieure par le spectateur mais j'aime bien l'originalité de cette "prédiction" justement par ce qu'elle se caractérise par deux révélations successives vraiment différentes l'une de l'autre et donc susceptibles de renouveler de l'intérêt voire de l'étonnement. En ce qui me concerne, j'ai opté pour la variante décrite par Mickael à la fin de l'explication de la routine principale. En général, lorsqu'il s'agit d'une prédiction, c'est le magicien lui même qui pose au préalable une carte en évidence (carte de prédiction) avant de commencer sa routine. J'ai intitulé ma version « Les indicatrices » car à mon avis il s'agit plutôt d'une révélation de deux cartes (pouvant être "choisies" librement pas un spectateur) que d'une double prédiction, ceci en utilisant 4 cartes indicatrices. Par ailleurs (d'accord sur ce point avec le commentaire cité) je n'ai pas retenu le forçage répété pour les deux cartes (forçage d'Henry Christ) tel que décrit dans le livre mais j'ai préféré opter pour deux options très différentes. Enfin, je ne révèle pas l'identité de la deuxième carte choisie avant de montrer que la prédiction est bonne comme cela est suggéré dans le livre. La face des deux cartes choisies reste cachée jusqu'aux révélations finales (avec mes cartes indicatrices).2 points
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Merci Gael pour ta question . Poursuivons le sujet initial! Vmiste , à vous les studios !(seul ceux qui on connu la K 7 comprendrons )2 points
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Julien Losa, agréable & surprenant mentaliste & magicien,tant par ses idées que par ses créations ,ses mises en scènes & spectacles, nous proposes & nous invites aujourd'hui à partager avec lui ses nouvelles trouvailles à la façon d'un spéléologue en quête du graal ultime. Cette démarche est nouvelle & rejoint malgré tout, dans l'idée, certains projets de partages via les écrans interposer que l'on voit fleurir tel un bourgeon qui donne naissance au primptemps. Je vous laisse visualiser la vidéo d'avant gout, Julien nous mets en appétit avec sa vision personnelle du projet sortie de quelques synapses diaboliques. [vmprod p=10005] Disponible ici https://www.virtualmagie.com/boutique/videos-magie/tours-de-magie-videos-magie/exploratorium-julien-losa1 point
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‘tain ! Je ne sais pas ce qui m’a pris ; j’ai failli créer un sujet sur le thème « on n’est quand même pas les plus malheureux, limite on est les rois du pétrole » ! A ma décharge, je venais de voir deux reportages l’un sur Mogadiscio et l’autre sur l’Azerbaïdjan… Mais je me suis ressaisi et du coup, je vous propose de réfléchir sur une problématique un chouaïa plus relative à la magie: la disparition de l’échange entre l’artiste confirmé, le professionnel, la star, bref, le boss et les autres. J’explique. Au cours des différents VM live, les grands noms qui participent ou ont participé nous parlent fréquemment de leurs rencontres et de leurs échanges avec les membres de leurs panthéons personnels, par exemple, Bernard Bilis et Dai Vernon ou @Gaëtan BLOOM et les grands noms de la magie qu’il a rencontré alors qu’il n’était pas encore celui qu’il est devenu par la suite. L’idée est qu’il me semble qu’aujourd’hui ces rencontres sont plus difficiles, moins faciles voire ont disparu. Entendons-nous cependant, je ne dis pas que les grands noms d’aujourd’hui sont moins accessibles que ceux d’hier, je dis simplement que j’ai le sentiment que ces rencontres sont plus rares. D’ailleurs nous en parlions hier encore avec mon pote @Damien VAPPEREAU qui a débuté lorsqu’il avait 15 ans. Il me disait ainsi qu’il avait pas mal appris avec des gens comme Salvano ou Pierre Brahma. Ce n'était pas ses "profs" mais des artistes qu'il a rencontré et qui ont pris du temps pour lui apprendre des choses (manipulation du FP pour Salvano et manipulation de pièces pour Brahma, je crois). De même, il y a plusieurs années, en boutique, il a vu Laurent Beretta donner un cours sur les cannes à apparitions / disparitions à un jeune magicien. Aujourd’hui plus rien (ou presque). Et donc en papotant nous sommes ainsi parvenu à la conclusion que cette époque était malheureusement révolue. Bien sûr, il peut encore y avoir de belles rencontres mais ce n’est pas le même esprit. Et finalement si Internet nous permet d’échanger aujourd’hui comme nous le faisons actuellement, nous sommes également à peu près certains que cet « outil » a fortement contribué à la disparition de ces moments privilégiés (accessibilité à pratiquement tout sans sortir de chez soi, consumérisme de masse, etc.) mais très certainement peut-être est-ce dû aussi – en partie - à une concurrence devenue plus acharnée et donc à un climat moins propice à l'échange (sans que cela ait à voir avec les conditions sanitaires, ce "déclin" étant constaté depuis plusieurs années). Qu’en pensez-vous ? Pouvez-vous peut-être structurer votre réflexion sur les rencontres avec vos idoles et la façon dont vous pouvez nous en parler ? En d’autres termes, avez-vous vécu vos rencontres comme Bernard Bilis a vécu la sienne avec Dai Vernon (*) , par exemple ? W. (*) Pour ceusses qu’ont pas suivi, lors de sa première rencontre avec Dai Vernon au cours laquelle plusieurs grand noms de la magie étaient présents, le Professeur a fait signe à Bernard de s’asseoir à côté de lui. Rien que ça. Ou encore, Fred Kaps qui venait le voir chez lui alors qu’il habitait encore chez ses parents (Bernard, pas Fred)… (**) Cherche pas y a pas de (**) dans le texte mais quand même, sans vouloir polémiquer, je voulais rajouter un truc qui n'a rien à voir mais qui me trotte dans la tête depuis que je suis gosse pratiquement : y a-t-il encore seulement des Dai Vernon, des Larry Jennings, des Jules Verne, des Sartre ou des Zola aujourd'hui (mais on s'écarte du sujet, j'en conviens) ?1 point
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J’ai découvert cette application un peu par hasard sur l’Apple Store et c’est vraiment très très bon. Bravo @Sébastien MACAK (Splitter), c’est juste excellent avec un c*******1 point
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Génie ou pas, chacun est libre de se faire sa propre opinion en fonction de son référentiel (qu'on parle de morale, de philosophie, de respect, d'affect, etc etc...). Nous ne mettons pas tous la même valeur derrière un mot donc débat sas fin. Des emprunts il y en a partout, qu'on parle de La Marseillaise (pas celle de Gainsbourg, ni celle de Rouget de Lisle qui s'est quand même pas mal "inspiré" de Jean-Baptiste Lucien Grisons....impossible de retrouver l'étude comparative des mélodies, un bouquin confidentiel mais très intéressant pour les musiciens) en passant par Coldplay/Satriani, Nirvana/Killing Joke, The Verve/Rolling Stones, Led Zep/Spirit, et j'en passe des centaines. Et que dire de ceux qui s'auto-plagient (Goldman et je ne résiste pas à vous partager ce merveilleux moment ) Bref, "heureux" hasard des mélodies, des grilles harmoniques, plagiat assumé, hommage, sample, détournement des riffs, chacun se fera son idée. Par contre faut pas oublier le fabuleux travail de l'arrangeur/orchestrateur Arthur Greenslade, parce que piquer une idée c'est assez facile, mais savoir l'exploiter c'est autre chose. Ce qui n'enlève rien à l'esprit créato-torturé de Gainsbourg qui reste un personnage...clivant. (au sujet de la vidéo, manque juste un bout à la fin où il demande si c'est bien, son ingé son Peter Olliff lui répond que "oui", et il manque le bout où Gainsbourg rajoute "il faut que ça soit très bien") Toujours très captivant de connaître l'histoire des chansons, la naissance des textes, les anecdotes de studio...et comme Gainsbourg au niveau artistique a toujours était très en avance sur son temps et reconnu très tardivement, c'est peut-être en ça qu'il faut voir du génie. Dans quelque chose qui dépasse l'artiste, l'auteur,... ? Ceci étant, y'a bien des plagiats en magie non ?1 point
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Je viens d’acheter « L’atelier de magie sans larmes » de Peter Din et Hervé Pigny. Ce n’est pas un livre « à lire ». C’est un livre à étudier, à réfléchir, à laisser « mariner » pour y prendre goût. C’est aussi un livre qui nous dérange et nous oblige à nous poser des questions qui vont bousculer notre confort et nos certitudes paresseuses. Il nous amène à comprendre que pour s’adresser aux enfants, peu importe si vous faites un atelier ou un spectacle, il faut d’abord vous intéresser à eux. Il faut déchiffrer leur monde. Il faut les aimer. C’est sans doute pour ça que peu d’artistes (et de magiciens) sont réellement capables de communiquer avec eux, nous sommes souvent trop concentré sur nous-mêmes. Malgré ma réticence pour les règles systématiques et les « méthodes » en général, Peter Din et Hervé Pigny sont parvenus à me convaincre. Ils ont réussi à « dompter » un sujet vaste et complexe, à le décortiquer, à classer l’inclassable, à ordonner le chaos. Je leur dis bravo. L’idée de diviser les tours selon la perception du spectateur est très intéressante et originale. Dès le début du livre, on a la certitude que Peter et Hervé ont vécu tout ça « sur le terrain » et que l’on peut se laisser aller en confiance. Enfin un livre de magie où ne s’agit pas que d’apprendre des tours ! Je cite Aristophane : « Former les hommes ce n'est pas remplir un vase, c'est allumer un feu. » Merci Peter et Hervé, (j’ai passé 197 pages avec vous, je me permets de vous tutoyer !) grâce à vos conseils, je suis en mesure d’améliorer mes ateliers et de mieux appréhender le monde des enfants. Maurizio Cecchini1 point
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ANIMA. Nantes. Dimanche 28 février 2021. Causerie de @Yves CARBONNIER. Compte rendu de Pierre Guedin. Depuis une vingtaine d’années (damnées ?) j’ai eu l’occasion d’assister à plusieurs conférences et à un stage CIPI d’Yves Carbonnier. Cette fois encore ma fidélité a été récompensée et j’ai appris plein de subtilités. @Claudemage SALONI nous reçoit en toute discrétion dans un lieu de rencontre d’initiés masqués. Inutile de vous donner l’adresse, car elle change tout le temps et est révélée au tout dernier moment. Pendant 1 h 30 nous avons parlé à voix basse et applaudi à la manière de la Famille Bélier pour ne pas gêner les voisins de l’immeuble. Tous les ingrédients d’une réunion secrète de magie étant (enfin) posés nous avons pu commencer. La première routine porte le nom d’un personnage biblique (Melchisédech), mais dans le cerveau de notre conférencier épicurien il s’agit plutôt de la bouteille de champagne la plus grande, la plus grosse et la plus rare ! Le jeu est arrangé de telle sorte que les effets soient variés, pétillants et s’enchainent sans heurt. Je note au passage un chargeur de cartes original, des cartes choisies retrouvées de façon interactive, des voyages d’as, un tour de transition efficace, et un finale qui a pris à contre-pied et laissé perplexes les magiciens présents. Ces trois phases permettent de faire connaissance. Tout est réglé au millimètre, fluide et sans temps mort ni hésitation par exemple pour prendre une brisure. Le premier contrôle est de lui, chaque choix de technique anticipe le suivant. Une phrase aide à limiter le temps de réaction du spectateur dans le but d’éviter les cassures de rythme. Normalement cette routine se termine par une carte retrouvée dans le citron, mais aujourd’hui Yves a clos son numéro avec son jeu bloc (Dur-Dur). Dans les deux cas (en condition réelle avec un public profane) le tour de fin est destiné à faire comprendre aux spectateurs … que c’est fini ! NDR : Mike Jagger dans un autre contexte se verse un seau d’eau sur la tête et tout le monde comprend que le concert est tombé à l’eau… Heu non ! Je veux dire : terminé. « Laisser apercevoir l’as » est différent de « montrer ostensiblement l’as », lors de l’empalmage l’importance de certains doigts est soulignée, l’importance aussi de la respiration, etc. Mais je ne vais pas énumérer toutes les subtilités, pour vous laisser les découvrir lorsque vous irez voir sa conférence ou lorsque vous lirez son livre. Lors d’une deuxième partie Yves a montré ses découvertes pour améliorer des classiques d’Alex Elmsley et Paul Harris. Ce sont de vraies améliorations du point de vue du spectateur. À noter un gag sympathique : l’apparition d’un verre à vin dont on visse le pied pour isoler les rois dans le verre. A tous les passionnés de tours de cartes je recommande le Grand livre de Cartomagie d’Yves Carbonnier magnifiquement rédigé par Alain Poussard1 point
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Certes mais "cet" emprunt est assumé et présenté comme tel, donc ça va. Il existe beaucoup d'autres "emprunts" de Gainsbourg, plusieurs fois exposés dans VM (et j'en connais d'autres !) qui ont été moins (voire pas) présentés comme tel. Lisez ce message (et sa vidéo explicite) qui contient un bon panel "d'emprunts" et surtout une découverte perso d'un poème de Franc-Nohain figurant dans Poèmes amorphes : On trouve ici ce passage sur Gainsbourg, que j'ai moi-même relevé : « De toute façon j'ai piqué l'accompagnement à Bob Dylan ». C'est ici : Un de plus ici : Patrick Froment avait posté la vidéo du clash avec Guy Béart : Il faut bien reconnaître que Gainsbourg savait créer le "buzz" mais qu'il avait tort sur ce coup-là, néanmoins un gars qui gueule, qui injurie et affirme avec force semble parfois prendre le dessus dans une interaction. Méfiez-vous des forts en gueule, c'est avec des arguments qu'on doit convaincre (hélas, l'art de la rhétorique est complexe et les bons argument ne suffisent pas toujours, loin de là). On se souvient du billet de banque brûlé, mais aussi du chèque faramineux offert à Médecins sans frontières (un peu comme une compensation, mais ça joue avec le chaud et le froid, et de toute façon c'était encore une façon de se mettre en scène). On se souvient de la chanson flirtant avec l'inceste, etc. Gainsbourg était de tous les plateaux, il savait que pour exister il fallait répondre présent, tout le temps. Pas folle la guêpe. Son personnage de Gainsbarre était bien au point ! Alors depuis on a appris des "choses", pas bien jolies, notamment par les personnes qui assistèrent à des "disputes" (je pense à l'animateur Jacky qui fut son attaché de presse, qui un jour avoua avoir assisté à des scènes qu'il aurait préféré ne jamais voir). Etc. Vu que lui-même estimait que la chanson est un art mineur, alors il ne pouvait être au mieux qu'un génie d'un art mineur. Il y a peu de "vrais" génies. Darwin, Einstein, Newton, Galilée... (Oups, j'en connais qui ne vont pas être contents que je ne cite que des scientifiques, il n'empêche qu'ils ont totalement modifié notre compréhension du monde, ce n'est pas rien.) Donc pour le coup, Gainsbourg faisait preuve d'humilité sur son importance artistique, c'est à mettre à son actif. Ce qui sauve le gars en partie, c'est qu'il devait être un gentil également, un généreux. Il avait du charme, c'était un personnage intéressant, puis il brilla aussi grâce à son œuvre (car il en a une). C'était un bosseur, et quel sens du mot ! Ah, vous le savez, qui aime bien châtie bien. J'ai évoqué une chanson de Gainsbourg ici : Je fais parfois travailler cette chanson à mes élèves, certains l'on déjà jouée sur scène, et j'ai même conçu un petit arrangement sympa pour guitare. Du coup j'ai pu constater que, à la tonalité près, la grille de départ de Boomerang est identique à celle de House of The Rising Sun, eh oui ! mais ce n'est pas un plagiat pour le coup. Juste un hasard de configuration harmonique. J'ai également parlé d'un arrangement perso pour Manureva (paroles de Gainsbourg) : J'ai cité la chanson Élastique si typique du style de l'auteur, dans le sujet idoine : J'ai déjà chanté publiquement (+ guitare) et parfois en duo Bonnie and Clyde, toujours du même. Les premiers accords (de 1968) sont ceux qui constituent en grande partie Wonderwall d'Oasis (1995), et non il n'y a pas plagiat. J'ai fait un "arrangement de folie" en finger style du Poinçonneur des Lilas. Pour ceux que ça intéresse, jetez un œil et deux oreilles sur cette variante peu connue : Le fossoyeur de Pacy-sur-Eure : La ligne de notes basses caractéristiques est de 1958, la même figure dans le thème de James Bond, qui date de 1962 ; S. G. aimait bien rappeler cela. De toute façon, le fameux thème de James Bond n'est pas sorti de la cuisse de Jupiter, il est lui-même très "inspiré"... J'ai arrangé également Intoxicated Man, que j'ai souvent eu l'occasion de chanter. Des paroles qui évoquent un delirium tremens sur un fond de jazz... Etc. Et son roman Evguénie Sokolov édité chez Gallimard dans la prestigieuse collection NFR, on en parle ? Bref, l'œuvre de Gainsbourg participe de cet art qu'est celui de la chanson, et en France il est le créateur de nombre des plus belles. Mais il avait une face sombre, c'est évident. Lire sa fiche Wiki ici : https://fr.wikipedia.org/wiki/Serge_Gainsbourg#Emprunts_et_plagiats1 point
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Bonjour à tous, Sans oublier la routine de mini anneaux chinois de Pierre SWITON . Une référence1 point
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Ta réflexion est très intéressante @Woody (Philippe) et il est d'autant plus intéressant d'en débattre. De mon côté je rejoins le commentaire de @Georges PERON car j'ai moi aussi été "guerri" à plusieurs reprises. Pas seulement dans le milieu magique mais en général. Et en tant que youtubeur moi-même, j'ai été amené à croiser des youtubeurs de renom qui, certains sont très très chouettes (aussi bien artistiquement qu'humainement) et d'autres se contentent d'être très chouettes devant l'écran ou un public Alors oui c'est dommage mais certains sont même parfois obligés d'agir comme ça pour plein de raisons et l'une des raisons est de pouvoir garder un certain contrôle sur eux-mêmes (aspect que je peux tout à fait comprendre). Ensuite pour revenir sur l'aspect de la magie plus précisément: là je rejoins aussi un peu l'idée de @César CHALRET (16 art) quand il fait référence au nombre de followers, etc... Comme dirait Jeff McBride: "le nombre de vues ou de followers ne fera pas de toi un bon magicien" même si aux yeux du public c'est un peu le cas et c'est un peu ça qui fera la différence (au-delà de l'aspect du talent). Aussi bien les conventions et autres festivals vont être un bon endroit pour croiser des légendes de la magie, aussi bien je suis convaincu que c'est l'un des pires endroits pour pouvoir réellement échanger vu la foule mais aussi leur programme parfois très chargé où ils ont parfois à peine le temps d'échanger quelques mots avec le public car ils sont déjà appelés par le staff (je parle bien sûr en généralités comme d'habitude, pas en exceptions ) Personnellement je pense que les meilleures recontres magiques que j'ai pu faire c'était via la boutique de magie à Bruxelles, encore faut-il que la boutique s'y prête bien sûr. A l'époque nous pouvions nous y assoir à une table et nous avons pu beaucoup échanger avec des pros et des amateurs. Mais forcément quand les espaces sont réduits c'est compliqués de pouvoir assurer ça. Je comprends ton désarroi mais je pense qu'il y en a même plus qu'on ne le croît seulement ça rejoint ce que je mentionnais ci-dessus: on ne les voit pas toujours Au-delà de tous les noms que je pourrais citer, je pense notamment à Jack Carpenter qui est suffisamment "underground" pour ne pas aller dans des conventions, d'avoir un compte Instagram, etc.. (il a une chaîne YouTube, c'est déjà très bien ). C'est le parfait exemple du gars que tu pourrais croiser à l'épicerie du coin et où lorsque tu l'invites à boire un café pour papoter magie il va accepter avec grand plaisir1 point
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Aujourd'hui je pense que pour faire des rencontres, il y a de nombreuses opportunités, entre les conférences de clubs et les rencontres magiques dans les congrès il y a toujours des moments géniaux à vivre. Pour ma part, c'est vraiment BlackPool (et les nuits au Ruskin) qui m'a fait ressentir cette effervescence magique où tout est possible... Tu bois tranquillement ta pinte en partageant ta magie avec d'autres! Puis tout à coup, sans crier gare, arrive à ta table Bebel, Peter Turner ou encore Robert Ramirez qui vient avec le seul but de partager un bon moment et échanger! Certes ce n'est pas aussi intimiste que ce qu'a pu vivre Bernard Bilis mais c'est un vrai plaisir de parler et d'échanger même brièvement avec ces personnes. Vivement la fin de cette p****n de crise que l'on puisse a nouveau se retrouver et partager!1 point
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Le Muséum de Toulouse organise une expo intitulée Magies-Sorcelleries reportée en raison de la COVID-19. En attendant, ils mettent régulièrement du contenu intéressant en ligne : https://www.museum.toulouse.fr/magies-sorcelleries Des vidéos, des podcasts (dont un sur l'auto-hypnose), des images, des objets magiques, un coffret magie qui comprend notamment un grimoire de 64 pages qui explore, sous la plume de l’historien Julien Bondaz et de l’auteure Isabelle Fougère, l’histoire des magies et suit le déroulé de l'exposition. De l'apparition des mages perses aux illusions numériques contemporaines, la magie se révèle universelle et intemporelle, etc. A découvrir.1 point
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J'ai profité de l'offre de VM pour me procurer ces 2 livres de Peter Din que je n'avais pas ("L'atelier de magie sans larmes" et son nouveau "Bébé magie"). Je viens de les recevoir. Envoi rapide et nickel pour deux beaux livres. On n'a pas toujours de beaux packagings en magie. Ces livres sortent du lot (cartonnés, bien illustrés, bien écrit). C'est agréable lire. Le contenu (du moins ce que j'en ai lu, puisque j'ai commencé "Bébé magie") envoie du lourd. Le but, comme le rappelle la preface de Benoît Rosemont, est de mettre en avant l'émotion magique. Pas toujours évident à atteindre, même chez les adultes. Heureusement le livre nous dévoile en détail les aptitudes cognitives liées à chaque âge des bébés, et les effets qui peuvent y être associés. C'est bien pédagogique. Hâte de finir le bouquin en tout cas, et de commencer l'autre. D'autant plus qu'ils couvrent des sujets rarement abordés (magie des tout-petits et apprentissage de la magie aux enfants). Du très bon donc. Benjamin1 point
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On a bien vu Antonio avec des 3 shells, et d'après ce que j'ai compris, le créateur du tour original n'était pas très content... Puisqu'il demandait son adresse mail pour le joindre rapidement...1 point
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Tu veux dire que les premiers rang c'était sur Zoom tandis que sur Viméo, c'était les places du fond. Ca corrobore ce que j'ai entendu, à savoir que pour ceux qui suivaient le truc en facebook live, y avait un poteau juste devant.1 point
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