Sauf que les données de la science peuvent être vérifiées et soumises à l'épreuve des analyses, des tests etc. Oui à l'évidence il y a une interprétation en science mais basée sur des données les plus objectives possibles, l'interprétation d'un mythe n'a rien à voir (et peut prêter à mille interprétations différentes toutes plus ou moins satisfaisantes), l'un des impératifs de la science est d'aboutir à une sorte de consensus universel.
Si tout cela est fascinant et a contribué à sculpter notre culture, je n'en reste pas moins persuadé qu'il faudrait sortir de ce type de cadre. Pour moi, les croyances en ces textes anciens sont à mettre au même niveau que, par exemple, ces croyances dans le fait que l'Homme ne serait pas allé sur la Lune ou autres fadaises. Notre niveau de connaissance actuel devrait quand même permettre de se dégager de toutes ces croyances du passé (respectables) mais qui sont autant de chaînes et de boulets dans les esprits.
Aucun problème avec les allégories. Mais les croyants ne sont pas aussi subtils dans l'ensemble que cela, ils sont en général assez premier degré dans leur compréhension de leur religion ou de leurs textes. Par contre la morale n'a pas besoin de ces mythes anciens pour permettre d'encadrer les comportements en société ou avec autrui. Il y a de la place aujourd'hui pour un humanisme contemporain, pacifique, prônant les valeurs du partage des ressources, d'une juste distribution des biens et des richesses, etc. Les dieux illusoires n'ont rien à faire là-dedans. Je sais, je suis un rêveur... Mais bon, quand on doute de la réalité je me demande comment on peut s'intéresser au bien-être des autres en effet... On retombe sur l'argument du marteau tu vois, mais là c'est le mal ressenti en l’autre que l'on a envie de combattre, l'empathie permet de se projeter dans les souffrances des autres et on peut alors tenter de faire diminuer ses souffrances si elles sont trop terribles (je ne parle pas de faire disparaître toute douleur car le mal physique qui peut avoir des vertus, je ne développe pas). Quand un humain meurt de faim, lui apporte-t-on un dieu et des mythes pour lui donner de l'espoir ou plutôt les moyens de cultiver quelques plans de tomates ?
Il est certain qu'aujourd’hui même des croyants adhèrent à des idées encore plus loufoques.
"Il est possible" aussi que ce ne soit pas le cas .
En tout cas on note dans ton assertion un pluriel qui présuppose qu'il y a plusieurs réalités, déjà qu'on avait du mal avec les "signes de l'existence" d'une seule "réalité"...