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Aussi tous dépend du côté que tu veux donner, la surprise ou le côté mystique de la chose.

Tu peux aussi bien donner beaucoup d'importance au cartes et donc demander au spectateur de mettre sa main, son autre main, ses pieds et sa tête sur les cartes. Puis tu dis qu'il va se passer quelque chose d'incroyable et vous allez le sentir (pourquoi ajouter un effet placebo, parfois les spectateur te dirons "Oui ! J'ai sentis quelque chose.").

En faisant ça tu tue l'effet de surprise, mais tu obtient quelque chose de plus impossible pour ton spectateur qui se dira "C'est pas possible, j'ai tous fais pour qu'il ne touche à rien."

À toi de voir aussi quel impression tu veux donner pour ensuite adapter la mise en scène en fonction.

  • Merci 1

Le Diable me suit de jour et de nuit car il a peur d'être seul.

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Publié le

Merci pour ces conseils ! 

Je pense que quand on met de l'importance sur les cartes sur la table, il faut que le degré de conviction soit élevé, il ne faut pas qu'il se demande ceux sont les as  ? 

Publié le
Il y a 13 heures, Mikael1 a dit :

Pour l'instant je penche plus sur le doigts.

Ma Magie va pour laisser les cartes de côté ;)

 

Et il existe des situations auxquelles nous n'avons pas pensée !! Laisser les cartes changées secrètement dans la main du spectateur, un verre.

Les laisser visibles plus longtemps et utiliser une autre technique, plus tard, pour les changer en rois...

  • J'aime 1
  • Merci 1

OSEApprendre Objectif, Système, Expérimente 🧠🎈🌈

Publié le (modifié)

Dans le cas des as en roi, franchement, je ne vois pas l’utilité d’attirer l’attention sur les cartes posées sur la table.

Tel que je vois l’esprit de ce tour, le spectateur doit être persuadé d’avoir compris notre truc basique, et rire de nous voir si mal faire ce tour.

Attirer l’attention sur les cartes à ce moment ne va-t-il pas détourner l’attention du spectateur du déroulement de cette comédie ?

Poser les cartes sur la table, sans y prêter d’importance, car on va couper sur l’as suivant, rempli ce rôle :

Permettre au spectateur de rester concentré sur l’action en cours, jusqu’à ce qu’il ait « compris » comment ça marche, demande à ce que ce soit l’action qui soit mise en valeur, pas les cartes déjà posées…

Et au niveau honnêteté, franchement, les cartes étalées entre spectateur et magicien, cela devrait être suffisant pour le public.

On peut jouer bien sûr sur le positionnement de ces cartes :

Il faut les poser à la toute limite de la zone de sécurité du magicien, presque dans la zone ou le spectateur peut intervenir.

Il faut avoir établis et travaillé ces zones avant, bien sûr...

J’ai d’ailleurs de temps en temps des mains qui se tendent pour retourner une carte, que je stoppe d’un air gêné, mais cela reste dans le scénario du tour :

On est sensé avoir posé les as, en fait, ce sont des trois, on ne doit pas laisser le spectateur regarder de trop près… Donc si on ne laisse pas les gens voir ces cartes, cela va confirmer qu’ils ont compris.

Et c’est très bien pour le vrai climax ensuite.

 

Ce qui est surtout important, dans ce tour (outre l’aspect psychologique évident…), c’est la façon de faire la révélation finale :

Il faut poser le paquet de carte et le sortir de la zone de focalisation.

La zone de focalisation doit être recentrée sur les 3 cartes sur la table.

On peut travailler la synchronisation avec le texte.

Suivant sa personnalité, on peut parler ou pas durant ce retournement.

Perso, souvent, je ne parle pas, et j’ai un rythme du genre :

« Je vais les transformer en trois… »

Retournement, et seulement quand le troisième carte retombe sur le tapis

« Dames.» (je fais le tour avec des dames, voir plus bas...)

Le fait de ne pas parler durant le retournement évite un partage de l’attention du spectateur :

Il n’est pas en train d’écouter, donc il regarde…

Bien entendu, la focalisation doit diriger son regard vers les cartes.

C’est en lien avec le regard, la respiration, la posture et les gestes, la variation d’intensité… Et avec le texte évidemment :

« et bien ces as, magiquement, Je vais les transformer en trois…»

La phrase est dite en regardant le public, avec le même manque de charisme, et la même intention de faire trop bien voir que c’est un bon tour que ce qui a précédé.

La reprise du « trois » permet de donner une dernière confirmation aux spectateurs : la comédie continue, et ils ont vu juste…

Le ton est semi interrogatif : on ne sait pas si c’est une question ou pas. Voir plus bas pourquoi…

Puis, le regard quitte le public.

Les mains, qui durant la partie comédie étaient à hauteur de poitrine, sont grandes ouvertes, et s’abaissent légèrement en même temps que le regard, sans s’approcher bien sûr des cartes.
Le torse s'incline légèrement vers les cartes.

Le magicien foireux devient votre magicien talentueux habituel.

On ne surjoue plus, on va faire une vraie concentration. Le ton de la voix change, quand on répète:

 « en trois… »

Retournement :

Il faut que nos mains soient vues vides quand elles s’approchent lentement des cartes à retourner.

Une main suffit, d’ailleurs…

Et que le retournement soit fait calmement, de façon fluide, mais sans se presser.

Le message doit clairement être : on n’a rien à cacher !

 

Et seulement quand la troisième reine retombe sur le tapis :

« dames. »

Le ton du dernier mot doit être un ton de fin, du genre qui termine une phrase qui finit par un point.

Ensuite, une pause, longue, le temps que le public réalise ce qui s’est passé.

Puis on se redresse, on regarde à nouveau les spectateurs, on reprend le jeu en main (tout en laissant encore les trois dames sur le tapis, pour marquer l’effet plus longtemps, et si le personnage est un magicien foireux, on redevient ce magicien la…

Je fini souvent, une fois que le climax est assimilé, comme j’ai commencé :

Je préviens avant de commencer que c’est un tour de débutant, alors je fini par un truc du genre :

« Bon, évidemment ce n’est pas un tour très fort, mais…je débute… »

Bien sûr, il est indispensable d’avoir une pause suffisante d’assimilation, avant de re-casser l’ambiance pour la ramener vers la comédie.

On reprend ensuite les cartes une a une, sans se cacher, et on les repose sur le paquet en s’arrangeant pour que l’on voit les deux faces dans le mouvement.

Bien sûr, si quelqu’un veut toucher les cartes avant, on ne le dissuade pas…

 

 Perso, je fais plutôt ce tour avec 3 reines.

Il y a une consonance intéressante entre les mots « trois » et « rois », mais ce n’est pas essentiel à mon sens.

Et souvent, je fais avant un autre tour ou j’ai travaillé avec une dame (Le spectateur choisi une dame, en fait, ce n’est pas le magicien qui choisit… ;) ).
Cette dame est « oubliée » face visible sur le tapis.

Du coup, quand j’arrive à « les transformer en trois…», sur un ton semis interrogatif, il arrive assez souvent que quelqu’un dans l’assistance, lance « tiens, si tu les transforme en trois dames, ça sera fort, niark niark niark… ».

Les termes ne sont pas toujours ceux-là, je synthétise l’esprit et l’intention… mais c’est le point culminant du tour, quand cela arrive :

Cela veut dire que notre comédie est parfaitement passée…

Du coup, je suis comme un coq en pâte, puisque c’est le spectateur qui choisit en quoi transformer les cartes…

Mon personnage qui est toujours le magicien pas trop doué semble hésiter, embêté, puis il cède :

Texte muet : « Mince, je voulais faire des trois…O, et pis pourquoi pas, ça ou autre chose… »

(je rappelle pour ceux qui ne sont pas coutumier du terme qu’un « texte muet » ne se dit pas : il se pense, et on laisse nos pensées modeler notre expression et notre posture, voire nos gestes…)

Si une autre carte est lancée, ou si personne n’en propose, mon personnage peut choisir de transformer les as en dames, pour faire plaisir aux dames, bien sûr…

Ou « tiens, vous aviez choisi une dame avant… on va plutôt faire un carré de… »
Retournement
 « dames. »

 

Pouf pouf.

Tout cela pour dire que oui, souvent, un miracle qui arrive « dans ses mains » va être plus fort pour le spectateur.

Mais que l’on doit aussi laisser le spectateur concentré sur l’étape en cours, sinon on diminue cette étape… et c’est une étape qui est forcément essentielle, sinon on l’aurait supprimée ;)

Le choix ne se résume pas à « C’est dans les mains » ou « c’est sur la table », il y a bien d’autre facteurs à prendre en compte.

 

Tiens, je viens de voir que je n’ai pas mis les respirations, dans ce qui est dit plus haut…

Et bien je vous laisse les mettre, c’est un bon exercice… ;)

Gilbus

Modifié par Gilbus
  • J'aime 3

Quand le magicien montre la lune avec son doigt, le public regarde le doigt...

Publié le
il y a 35 minutes, Gilbus a dit :

Dans le cas des as en roi, franchement, je ne vois pas l’utilité d’attirer l’attention sur les cartes posées sur la table.

Tel que je vois l’esprit de ce tour, le spectateur doit être persuadé d’avoir compris notre truc basique, et rire de nous voir si mal faire ce tour.

Attirer l’attention sur les cartes à ce moment ne va-t-il pas détourner l’attention du spectateur du déroulement de cette comédie ?

En effet d'après moi ce tour est avant tout basé sur la comédie. Si tu arrives à faire croire que tu crois vraiment à ce que tu fais (faire passer les trois pour les as) alors l'effet final sur les spectateurs  est fort. 

  • J'aime 1
Publié le (modifié)
il y a 13 minutes, vince apprenti-magicien a dit :

... Si tu arrives à faire croire que tu crois vraiment à ce que tu fais (faire passer les trois pour les as) alors l'effet final sur les spectateurs  est fort. 

ben, tout le tour repose sur ça:

Effectivement, si on n'y arrive pas, par le personnage et le jeu, il vaux mieux faire un autre tour...

Mais tu soulèves un point qui est un grand classique:

Il faut croire à ce que l'on fait, sinon, qui y croira :)

Mais les tours ou l'on est un "magicien minable" (mais rigolo?) ne conviennent pas à tout le monde.

Moi, il me plaisent bien, je n'ai pas trop à me forcer...

Gilbus

Modifié par Gilbus
  • Haha 1

Quand le magicien montre la lune avec son doigt, le public regarde le doigt...

Publié le

Je rejoins plusieurs avis posté plus haut. Dans le tour cité en exemple, le jeu d'acteur et le fait de faire croire au spectateur qu'il a vu quelque chose est primordial. Le fait de "verrouiller" les cartes posées perd alors de son sens.

Mais après, comme relevé, tout dépend de ton personnage et de ce vers quoi tu veux amener le spectateur. En effet, une carte se métamorphosant dans ses mains sera toujours un puissant effet magique, mais il est aussi à mon sens maladroit de focaliser à tout prix l'attention sur la carte. Je pense qu'il faut bannir les phrases du style : "paquet et carte à dos rouge, que du rouge, etc..." car on peut être sûr qu'il va se passer quelque chose avec la couleur. Alors que de le sous-entendre inconsciemment suffira amplement :)

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  • Merci 1

Damien

"Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait." - Mark Twain

Publié le

Je ne connais pas la routine de Bilis des trois trois en trois rois (essayez donc de dire ça dix fois sans vous tromper xD), mais fais souvent le Chicago tour d'entrée.

Généralement, après avoir révélé que la seule carte bleue du paquet est la carte choisie, je la pose sur la table, à l'écart. Il semble évident pour tout le monde qu'elle ne fait plus partie du jeu, puisqu'elle est différente, mais je ne le mentionne pas : je l'abandonne simplement sur le côté (et s'il y a quelque chose à proximité (un verre, l'étui du jeu, un portefeuille...), je la glisse dessous, comme si je voulais éviter de la faire tomber mais en la laissant dépasser).

Cette méthode a l'avantage de faire comprendre aux spectateurs que le tour est fini, qu'il peut se concentrer sur les cartes rouges. Et surtout, cela :

  1. garantit que personne ne va toucher la carte bleue
  2. rend la métamorphose suivante impossible

Je propose alors de recommencer, je fais sélectionner une carte, je la perds dans le jeu et je fais mine de la chercher. Je m'efforce de prendre un air déconfit, avant de me "souvenir qu'il n'y a qu'une seule carte bleue par paquet". Mon regard se tourne alors vers la carte bleue, puis vers le spectateur et je l'invite à soulever le verre et à prendre la carte.

En bref, pour répondre à la question initiale, je n'attire absolument pas l'attention sur la carte, mais je crée sans le dire des conditions qui rendront la révélation spectaculaire.

D'après moi, c'est plus fort que de la transformer dans les mains du spectateur : on combine ici l'effet de surprise (carte "oubliée") et l'impossibilité physique de toute manipulation (carte "emprisonnée").

  • Merci 1

L'important, c'est que ça valide !

Publié le

Dans ce cas oui, je te rejoins. Le spectateur ne se doutera pas une seule seconde que la carte "oubliée" fera partie du climax, alors que si elle est dans sa main, elle a nécessairement un futur rôle à jouer.

  • Merci 1

Damien

"Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait." - Mark Twain

Publié le

Merci à vous !

Merci pour ta très bonne explication Gilbus, c'est là qu'on se rend compte que faire un tour bien c'est très compliqué, (bcp d'entrainement)

Jusqu'à orésent, j'ai toujours fait ce tour en ouverture (prep) mais aussi parce que le spectateur ne sait pas à quoi s'attendre, il ne connait pas ton niveau... Si tu lui montre une routine de triche et ensuite ça, ça fait bizarre... Perso, je me sentirai pas de le faire.

Je pense @Alx que cette méthode est bien ! Cependant, je fais davantage ce tour en condition de street. Il est donc intéressant de donner la carte au spectateur. Il faut que ça soit une action nonchalante, histoire de se débarrasser de cette carte qui ne sert plus... Et enchaîner...

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    • Quand deux grands magiciens s'associent pour faire un chocolat, ça ne peut être que bon : (Wolfgang MÖSER & David ROTH) Vous trouverez ces tablettes chez ALDI et...oui, je le trouve vraiment bon. A déguster avec modération devant un dvd de l'un de ses "créateurs".
    • Autre détail : si tu confies le briquet à un spectateur et garde donc les aimants entre pouce et index, tu vas sans doute me demander comment je les remet sur le briquet pour la table suivante (en se plaçant dans la situation ou, comme moi, tu vas de table en table). Il faut que je précise que jusqu'à présent j'utilise un porte-monnaie avec des petits morceaux de papier flash dedans et un mouchoir en papier. Ce porte-monnaie est initialement dans ma poche extérieure gauche de veste avec le boulon dedans et les morceaux de papier flash (rectangulaires, à peine plus longs que le boulon et une position debout/couchée alternée, à angles droits les uns par rapport aux autres si vous préférez). Le mouchoir en papier est dans ma pochette (c'est le nom de la petite poche extérieure, de face, sur une veste). Le briquet équipé de ses aimants est dans la poche à briquet (c'est la poche intérieure gauche, en bas d'une veste qui s'appelle ainsi). 1ère table : je sors le porte-monnaie que je pose sur la table ou dans la main d'un spectateur e lui disant "résistez à l'envie de voir tout de suite ce qu'il y a dedans, je vais vous le montrer dans 30s" puis le briquet. Je fais cela pour éviter tout contact malencontreux entre le porte-monnaie et le briquet. Je demande au spectateur d'ouvrir le porte monnaie vers moi pour garder le mystère jusqu'au bout, je prend le boulon et un morceau de papier flash avec ma main gauche (j'arrive à en prendre un seul grâce au positionnement alterné des morceaux rectangulaires "allongés/debout"). Le boulon doit être dissimulé derrière le morceau de papier et le bout des doigts gauches et j'allume tout de suite le briquet (le bruit de la molette ou du piezo et la flamme attirent l'attention vers le briquet). J'enflamme et fait apparaître le boulon. Je présente la routine du boulon dont l'écrou se dévisse seul avec l'idée de Gaëtan BLOOM d'utiliser le briquet. Là : soit je remet le boulon dans le porte-monnaie et je range tout comme au départ pour la table suivante, soit un spectateur veut essayer d'allumer le briquet près du boulon. Je lui donne. Je récupère les aimants entre pouce et index comme je l'ai décrit dans mon message précédent et je prend le mouchoir en papier que j'ai dans ma pochette entre pouce et index droits (qui ont déjà les aimants) car le meilleur moyen d'avoir une position des doigts naturelle, justifiée est de tenir un objet. Lorsque le spectateur a terminé son essaie, le boulon a noirci un peu donc je lui tend le mouchoir pour qu'il me l'essuie et lui demande de me redonner le briquet. Là, vous l'aurez compris, je conserve les aimants comme avec le briquet lorsqu'il prend le mouchoir en papier et je reprend le briquet en replaçant les aimants dessus et hop, direct dans la poche à briquet. J'attends qu'il m'essuie bien le noir sur boulon (je plaisante un peu là dessus) et lui demande de mettre l'écrou à mi-chemin dessus (je l'embête un peu en lui disant "encore 2 tours et demi" ou je ne dis rien et en récupérant les spectateurs je dis "encore un tour ?"; Après leur "oui" je fais de manière exagérée un tour de plus à l'écrou sur la vis puis je leur dis "nan, vraiment, je vous montre encore un mystère rigolo...et là je sors les rondelles avec le trou que l'on fait voyager ou le clou qui se tord ou le stylo qui se tord, etc...ça dépend de mon envie du moment). Evidemment je range le boulon dans le porte-monnaie et c'est reparti...pour un tour ! Je précise aussi que lorsque je dis "pour la table suivante", en fait je parle non pas de la table que je vais aborder après mais de celle encore après car en table à table, j'ai deux enchaînements de 3 routines chacun et j'alterne une table sur deux. Un des enchaînement occupe mes poches gauches (intérieures et extérieures) et l'autre mes poches droites. Ainsi les spectateurs d'une table ne voient pas ou plus difficilement ce qui les attend. Deux tables voisines n'auront pas le même "numéro" et comme je dis souvent, le premier plaisir d'un spectateur par rapport à la magie, c'est de voir le numéro mais le second (et quelque part encore plus important) est de le raconter à des personnes qui ne l'ont pas vu le lendemain dans la famille, au boulot ou autre. Et là, entre tables, il n'est pas rare qu'ils échangent en disant "ils vous a fait le coup du...?" ou "t'as vu le tour avec ....?". Bien entendu, il n'est pas rare qu'une table me demande à voir un effet dont un voisin de la table d'à côté lui a parlé ou qu'il a entrevu de loin. Dans ce cas, selon le cas, je refais le tour en question ou un autre du même tonneau. Attention : sur certaines vestes, la poche à briquet et au même niveau que la poche extérieure gauche. Dans ce cas, l'aimant peut être trop près du boulon et l'activer malencontreusement. Dans mes vestes, la poche le fond de la poche à briquet est toujours plus bas que celui de ma poche extérieure gauche de veste et le porte-monnaie n'est pas gros mais assez rigide et épais (ce qui limite encore le risque et évite que le spectateur à qui je le confie sente le boulon ou en tout cas une chose dure au travers du cuir). Chaque détail compte pour moi. C'est au fil du temps que je trouve chacun de ces détails pour les routines que je présente mais ça, ce n'est pas un mystère, c'est évident. On s'écarte un peu des billets de Finn Jon alors pour "rattacher le wagon", je dirais que je n'ai jamais testé sa version des billets. Je trouve qu'elle n'est pas adaptée pour le table en table mais que c'est la plus nette pour la scène ou le salon (car les transformations sont à vue et douces, sans accoups et sans pliage des billets).
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