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MENTALISME AU « MANKAÏ MARQUE-PAGE » (Amélioration du 04 février 2018)

Effet Général :

Au début de la présentation, le magicien fait (ou montre) une prédiction qu’il note sur un papier (ou un tableau), qui restera visible aux yeux du public, pendant toute l’expérience. Le contenu de cette dernière est bien entendu ignoré primordialement.

Il montre ensuite un marque-page tout à fait banal. Sur une des extrémités de ce dernier, il y a une fenêtre ou fente rectangulaire transparente (de 3 x 0,7centimètres) à travers laquelle on peut lire des petits bouts de lignes d’une page d’un livre par exemple.

Ensuite le magicien, présente trois ou quatre livres de poche, et fait constater qu’ils sont tous différents. Il demande à un ou plusieurs spectateurs d’en choisir librement un. Ensuite de choisir n’importe quelle page du livre retenu.

A l’aveugle, et sur la page choisie, le magicien déplace le Marque-Page document et dans tous les sens. Il demande à un spectateur de lui dire « Stop » quand il le souhaite. Il peut même au dernier moment changer d’avis ou de page. Au « Stop », le Marque-Page est figé à un emplacement quelconque, le spectateur lit et note sur un papier (ou sur une ardoise) les mots qui apparaissent à travers la fente transparente du Marque-Page.

Avec le même livre ou avec d’autres livres différents,  le magicien peut renouveler l’expérience avec le même spectateur ou avec d’autres. Cette expérience peut être refaite huit fois et à chaque fois on a une série de mots différents.

Chute finale : Le magicien dévoile publiquement la (ou les) prédiction (s) faites au début du tour. Cette dernière correspond exactement aux données recueillies aléatoirement par les spectateurs dans les pages de plusieurs livres.

Histoire du « Mankaï Marque-Page » :

Dans l’histoire et d’après ce qu’on m’a rapporté, l’idée tour est un classique, elle a été déjà explorée dans le passée par Max Maven avec un gros trombone, ou par Gaëtan Bloom avec un gros ressort ou avec une carte postale utilisant un petit dictionnaire. D’après certains, Le principe a été utilisé initialement avec une carte de visite.

Lababannon Circle vendait dans un produit : « Oculus », un Marque-Page avec une loupe au milieu pour bien voir le mot. On peut montrer que la loupe agrandit les mots.

Moi-même il y a quelque années, pour la réalisation d’un tour de mentalisme, avais fabriqué un marque page avec une fente à travers la quelle on peut voir défiler les mots ou de bouts de phrases d’un texte par transparence. J’en avais fabriqué deux modèles complètement différents dans leurs mécanismes de fonctionnement.

Le quatre février 2018, en cherchant des applications de routines qui se grefferaient à un tour de Mentalisme avec ma boite MANKAÏ Box Card, j’ai repris cette idée de Marque-Page. Mais en apportant plus de puissance au tour d’origine. En effet,  J’ai construit un Marque-Page tout à fait banal qui permet de forcer  8 (quelques fois 16)  prédictions différentes l’une après l’autre dans n’importe quelle page de livres choisis librement par un spectateur. Les prédictions s’avèrent exactes en piochant les mots dans n’importe quel livre choisi sans forçage, ni du livre, ni de la page, ni de la ligne et ni de la position du mot.

Quelques applications du Mentalisme au « Mankaï Marque-Page » :

A)     Application basique :

Le magicien fait le tour à un spectateur avec une prédiction comme décrit ci-dessus, en trouvant un ou deux mots. Puis passe à d’autres spectateurs pour refaire la même expérience, on constatera qu’à chaque spectateur différent, les prédictions sont aussi différentes.

 

B)      Carte prédite par le « MankaÏ Marque-Page » :

Au début du tour, le magicien note une prédiction (secrète) qui sera visible  du public pendant toute l'expérience. Ensuite, il  fait choisir une carte à jouer, cette carte ne sera pas dévoilée dans un premier temps.

Il  présente et donne à l'examen un Marque-Page, puis donne trois livres à trois spectateurs qui vérifient leur normalité.

A l'aveugle la Marque-Page sera introduit librement entre les pages de chacun des trois livres puis chaque spectateur dira stop à la ligne et la position de son choix.

A tour de rôle chaque spectateur note le choix des mots lus à travers la fente du Marque-Page sur un papier.

Chute (1): les trois prédictions s’avèrent exactes

En exemple: - Spectateur A : ...votre carte des vastes …

                      - Spectateur B:… est le roi de la savane…

                      - Spectateur C :…Maya l’abeille pique…

Chute (2): On demande au spectateur d’annoncer la carte choisie au début du tour, avec un étonnement général : Si on décortique les trois prédictions on trouve que la carte choisie était déjà annoncée dans les 3 prédictions : Votre Carte Est Le Roi De Pique.

Le magicien peut recommencer directement la même expérience, avec une seconde prédiction. Le résultat sera différent.

 

C)      Mentalisme au « Mankaï Marque-page » Et Pateo Inversé :

1) - Le magicien attire l’attention des spectateurs sur une Double-prédiction qui restera bien visible pendant toute l’expérience.

- Dans un second temps, il présente un Marque-Page avec une fente. Il fait déplacer le Marque-Page sur un texte d’une page d’un livre, pour montrer défiler les lignes à travers la fente. Ce Marque-Page peut être donné à l’examen ultérieurement.

2) - Puis distribue trois ou quatre livres à différents spectateurs, qui vérifient d’abord que tous les livres sont différents les uns des autres. Puis le magicien demande à chaque spectateur de choisir une page du livre qu’il a entre les mains,  soit en annonçant le numéro de la page ou en effeuillant aléatoirement les pages du livre en choisissant  une page.

A tour de rôle le magicien fait déplacer à l’aveugle le Marque-Page sur la page choisie. Au « Stop », ordre donné par le spectateur, le magicien fige le Marque-Page sur une ligne de la page du livre.

Le spectateur, note alors les mots qui sont visibles à travers la fente transparente, sur une ardoise ou un papier.

On a donc sur un papier ou une ardoise, quatre choix de série de mots provenant des livres de chaque spectateur.

3) - Avec un des spectateurs, le magicien propose à un jeu d' élimination : Il présente 12 cartons contenant chacun une photo d’une personnalité célèbre. Il met les cartons aléatoirement alignés en six tas de deux photos faces en bas sur la table.

Le jeu consiste à ce que d’abord le spectateur montre deux lots (de deux photos chacun), et le magicien en élimine un. Puis c’est au tour du magicien de montrer deux lots et le spectateur en élimine un. Les deux joueurs continuent la même règle à tour de rôle. A la fin, il en restera un seul lot de deux cartes. Ces deux dernières sont séparées et mise l’une à coté de l’autre toujours face invisible et donc ignorées par tous. C’est le spectateur qui sera le dernier à en éliminer une des deux photos (donc pas de forçage) .

La photo du personnage éliminée sera dévoilée (le spectateur la gardera entre ses mains) mais pas la dernière photo du personnage du choix restera face sur la table et donc ignorée.

On a donc sur la table une photo d’un personnage choisie par élimination et une photo d’un personnage dévoilée entre les mains du spectateur.

 

Les chutes de la routine :

1)      Le magicien dévoile la première prédiction : on constate que la prédiction est identique aux choix des séries de mots provenant des livres de chaque spectateur.

2)      Le magicien dévoile la seconde prédiction qui est en réalité une grande photo. Il demande alors au spectateur de retourner et dévoiler la dernière photo choisie par élimination. Lors de cette phase, on peut avoir plusieurs résultats :

a)      La photo de la prédiction est identique à la photo du personnage choisi. Le magicien rajoute en disant que si le spectateur avait choisie la photo qui est entre ses mains (la photo éliminée), la grande photo peut changer d’aspect par mutation ou illusion d’optique. Joignant la parole aux gestes, tous les spectateurs verront la photo de la prédiction changer pour devenir identique à celle entre les mains du spectateur.

b)      La photo de la prédiction est différente de la photo choisie. Le magicien rajoute que la magie n’est pas une science exacte. Car la photo correspond à la photo éliminée. Mais les pouvoirs de la magie peuvent corriger cette erreur et la transformer par mutation. En effet là aussi les spectateurs verront  la photo de la prédiction se transformer en photo choisie.

3)      Lors de la chute finale : le magicien conclu que finalement ces tirages ou choix aléatoires sont aux yeux de tous sans ordres apparents.  Si on reprend en regardant à la loupe, on constatera que les deux prédictions ont le même thème : en effet, les choix des séries de mots provenant des livres de chaque spectateur sont en fait la biographie du personnage choisie.

 

D)     Les cartes trouvées par le « Mankaï Marque-page »

Le magicien le magicien fait librement choisir à un ou deux spectateurs sans forçage, une ou deux cartes parmi quatre familles de cartes (en tout 16 cartes) , ces dernières sont bien mélangées. Ces cartes ne sont pas dévoilées, au début de l’expérience.

 

Il montre un Marque-Page tout à fait banal. Sur une des extrémités de ce dernier, il y a une fenêtre ou fente rectangulaire transparente (de 3 x 0,7centimètres) à travers laquelle on peut lire des petits bouts de lignes d’une page d’un livre par exemple

Il leurs fait ensuite choisir un livre parmi d’autres. A l’aveugle, et sur une page choisie le par spectateur, le magicien déplace le Marque-Page document et dans tous les sens. Il demande au spectateur de lui dire « Stop » quand il le souhaite. Il peut même au dernier moment changer d’avis ou de page. Au « Stop », le Marque-Page est figé à un emplacement quelconque, le spectateur lit et note sur un papier (ou sur une ardoise) les mots qui apparaissent à travers la fente transparente du Marque-Page.

Il refait l’expérience une seconde fois, soit avec le même livre et une page différente ou un autre livre.

La chute finale est lorsqu’on retourne la carte choisie :

-          Le premier résultat des mots tirés aléatoirement du livre donne la famille de la carte choisie.

-          Le second résultat des mots tirés, donne la valeur de la carte choisie.

Cette expérience peut être refaite 16 fois avec des résultats différents à chaque choix d'une carte parmi les 16 initialement (en éliminant la carte déjà choisie)

 

Les Marques pages ont des applications illimitées et peuvent être personnalisées à la demande suivant le boniment de la routine ou le graphisme du Marque-Page.

0000 MANKAI MARQUE PAGE.jpg

Modifié par MANKAI
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La critique est un médicament amére, mais la maladie la rend indispensable.

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Publié le

Beau travail de recherche. Merci de le partager avec nous ici.

Quelques petits détails de rien du tout que je changerais par rapport aux marques-pages visibles sur la photo :

- je les trouve très gros (et donc potentiellement suspects) et pas assez neutres : ce ne sont que des outils pour marquer la page (ils doivent être perçus comme tels) donc selon moi, ils devraient être plus petits et ne pas trop attirer l'œil. Il ne faut pas leur donner de l'importance visuelle.

- la tenue en haut à gauche sur la photo est aussi suspecte à mes yeux : ça fait trop "je vous tiens bien le marque-page, lisez-bien ce qu'il y a dans la fenêtre"

Je chipote mais je pense que ces détails ont leur importance.

De mémoire, c'est Jay SANKEY qui avait publié la version avec un petit trombone et c'était judicieux car un trombone est innocent : c'est petit, c'est neutre et tout le monde en a déjà utilisé dans son quotidien, bref, cela semble innocent aux yeux des spectateurs.

Un marque-page de cette taille, très peu de gens en utilisent alors avec une fenêtre en plus... comment justifier cette dernière pour un lecteur lambda ? Retrouver le mot sur lequel il s'était arrêté ? C'est un peu gros.

Alors après, il est vrai que vu la taille d'un trombone, on ne peut pas avoir les mêmes possibilités qu'avec les marque-pages que tu as construits (effet répétable avec une chute différente à chaque fois) mais le prix à payer un outil moins qui ne semblera pas forcément très innocent.

Chez BLOOM, c'est l'inverse : on est sur un objet totalement incongrue, une façon de choisir un mot incongrue (amusante) donc ça passe mais là on est sur un objet que les gens connaissent mais modifié par rapport à ceux qu'ils ont déjà vu donc suspect.

Bref, pour résumer :

- soit l'objet doit vraiment ressembler à quelque chose que les gens connaissent et utilisent

- soit l'objet doit être totalement incongru

- soit il faut trouver une justification logique de cette fenêtre mais je ne pense pas que ce soit la meilleure solution car ce serait justement attirer l'attention sur cette dernière (sur la particularité du marque-page).

Comme je l'ai dis, je chipote mais il me semble, pas sans raisons.

Que mon message ne t'arrête pas dans tes recherches. C'est vraiment génial ce que tu as fais. Je pense juste qu'on peut encore améliorer la chose (et je commence à y réfléchir moi-même pour participer à ce sujet de réflexion et aussi parce que ça m'intéresse).

Je ne sais plus qui disait cela "On s'arrête toujours de penser trop tôt".

 

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L'illusionnisme est l'art de donner une réalité à des choses impossibles ou très peu probables.

Publié le (modifié)
il y a une heure, marc page a dit :

Un marque-page de cette taille, très peu de gens en utilisent alors avec une fenêtre en plus... comment justifier cette dernière pour un lecteur lambda ? Retrouver le mot sur lequel il s'était arrêté ? C'est un peu gros.

Bonsoir,

Pas d'accord sur le grandeur du marque page, car j'ai construit un modèle plus petit et plus fin qu'un marque page que j'ai eu d'un éditeur avec sa publicité.

J'en ai fait des marques pages plus petit, il pose alors le problème de taille par rapport celle du livre.

Pour la tenue, j'avoue que les prises de photos sont un peu laborieuses, car il fallait que je tienne le livre ouvert en même temps je me prenne moi même en photo. En plus la main est figée pendant la tenu, justement pour bloquer le marque page sur une ligne donnée

Je te remercie pour les observations. (ci-joint le marque page de l'éditeur en bas de la photo)

100_0624.JPG

Modifié par MANKAI

La critique est un médicament amére, mais la maladie la rend indispensable.

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Publié le
il y a 58 minutes, marc page a dit :

Un marque-page de cette taille, très peu de gens en utilisent alors avec une fenêtre en plus... comment justifier cette dernière pour un lecteur lambda ? Retrouver le mot sur lequel il s'était arrêté ? C'est un peu gros.

Si c'est dit avec conviction et sans insister lourdement, je ne pense pas que cela pose problème... Il m'est arrivé de présenter des choses bien plus étrange à priori et qui dans l'action sont passées sans soucis.

Alors bien sûr on peut toujours améliorer les choses mais au risque de me répéter, j'aime beaucoup ces marques pages que se soit au niveau du design ou des effets. 

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Publié le (modifié)

Pour justifier la fenêtre sur le marque page, j'avais pensé aux réglettes qu'on utilise en médecine pour la cardiologie, ou  des réglette pense bête pour le dosage des médicaments en en trouve des petite fenêtre.

Ou encore fabriquer le marque page sous forme de règle avec des graduations cm ou en unité anglo saxon avec une fenêtre de conversion. La fenêtre peut se justifier avec plusieurs graphismes sans problème.

En plus fait important, les spectateurs à qui j'ai fait les testes n'ont pas cherché du tout du coté du marque page, mais l'attention était plutôt vers les livres. En plus je n'ai rien à justifier par rapport à la fente puisque le marque-page peut ’être  tenu  et examiné par le spectateur

Bonne réflexions mais, il faut vraiment aller titiller pour les chercher.

Modifié par MANKAI
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    • Hé bien, ça en fait des points soulevés… Commençons : La question des performances : Alors, tu touches un point sensible, car j'ai bien sûr, comme nous tous ici j’imagine, un faible pour les spectacles vivants. Encore faut il que le spectacle en vaille la peine : Une performance qui dure aussi longtemps me pose question. Le visiteur qui, dans le cas de la fille qui s’emmure les yeux bandés, va passer entre 5mn et une heure à la regarder poser ses briques, ne regarde pas la performance, mais l’idée de la performance, puisqu’il ne la voit pas dans toute sa durée. Certes, il va y avoir du monde pour la fin, quand j’imagine qu’elle éclatera son mur pour en sortir, à moins que l’artiste ne pousse la logique jusqu’à se laisser mourir emmurée… Mais j’ai toujours du mal avec cette idée de performance qu’on ne regarde pas en entier, ou qui en tout cas serait extrêmement pénible et soporifique à suivre en entier… J’ai d’une manière générale un à priori contre les trucs qui durent trop, ou trop répétitifs, mais je suis mauvaise langue, peut être que c’était passionnant à suivre pendant des heures, car l’artiste avait travaillé la pose de chaque brique pour en faire à chaque fois un moment unique ? J’ai un doute… Bon, au moins, elle bouge en faisant des trucs, c’est mieux que certaines « performances » ou l’artiste s’allonge sur un matelas et fait une sieste (si, si, ça existe, des gens sont payés pour ça…) Mais d’une manière générale (arf, je pense, en même temps que j’écris cela, qu’il est dure de généraliser quand on parle d’art… mais tout juger de façon uniquement individuel empêche aussi de se faire un avis… c’est compliqué, l’art contemporain…), donc, d’une manière générale, disais-je avant d’être grossièrement interrompu par moi-même, il semble plus facile d’apprécier une prestation que l’on suit du début à la fin qu’une prestation qu’on ne suis que partiellement. Après, ça dépend aussi du but : Est-ce la prestation en elle même que l’on doit apprécier, ou le « message/prise de conscience/révélation » suggéré par la prestation ? Et là, on retrouve l’aspect suivant de la vidéo : La différence en art contemporain entre la « production », qu’elle soit œuvre physique, performance ou les deux, et le message qu’est sensé faire passer cette production. Et on constate souvent, dans les artistes contemporains, une économie de moyen du côté production, censé être justifiée par l’importance du message, ou de l'émotion, ou de l’interpellation, ou du non message, avec ce genre de loustics, on ne peut pas vraiment savoir, certain justifiant l’indigence de leur production par justement une volonté de ne transmettre aucun message, bref, c’est compliqué l’art contemporain… C’est une autre des choses que je n’aime pas : Il faut lire, apprendre, mettre en perspective, établir des relations, se forger tout un cursus de connaissances pour, enfin, peut être, apprécier l’œuvre et l’artiste (là aussi, on ne démêle que rarement l’artiste de l’œuvre…) Du coup, l’œuvre elle-même, ben souvent, elle est nulle, ne prenant sa valeur que par un baratin externe. Ça me gêne. Prenons une référence qui parlera à tout le monde ici : un tour de magie. Je distingerais : - l’effet magique en lui-même, avec toute la mécanique qui amène à l’effet, -et la présentation, c’est-à-dire l’histoire que l’on raconte avec, le sens qu'on cherche à y mettre. Dans beaucoup de production d’art contemporain, ils misent tout sur la présentation : galeries spécialisées, aval d’autorité, réputation de l’artiste, motivation de l’œuvre et mise en relation avec les évolutions de l’artiste ou d’écoles artistiques, messages sensés être portés par l’œuvre etc. Et à côté de ça, l’œuvre n’a pas vraiment d’intérêt en elle-même (je sais que tu aimes les monochromes, la peinture dans mes toilettes est un monochrome, si tu passe vers rennes, je te ferais visiter, tu sera ravi…) Quel magicien présenterai un numéro en basant tout sur la présentation avec un effet tellement faible qu’il suscite juste l’incompréhension du public, s’il n’y a pas la présentation ? Ben non, on travaille les deux : on renforce l’effet, on ajoute des convincer, on établis un chemin magique, on désamorce les explications, on s’assure que la situation initiale est bien comprise et acceptée, on met des parenthèses de l’oubli ou il faut, on éloigne les technique de la révélation de ce qu’a fait la technique etc. Bref, on travaille l’effet. Et parallèlement, on établis une présentation justifiant notre personnage, notre présence, notre désir de présenter l’effet, etc. Si on fait tout ça, et plus encore, on a une petite chance de parvenir à une œuvre d’art magique. Les artistes contemporains, souvent (mais il faut pas généraliser ! c’est compliqué l’art contemporain… ), ne travaillent que le discours de présentation. Quant à l'effet, ils versent de la peinture n’importe comment dierctement du seau sur une toile, vident une poubelle au milieu d’une salle (sale ?), ou exposent un emballage de préservatif… Ce qui, à mon avis, constitue des « effets » extrêmement faibles et peu travaillés. Le coup de la fille qui s’emmure semble contenir du sens (c’est une femme, elle s’emmure, ce qui emmure est aveugle comme la médecine de l’époque, la différence entre l’emmureur et l’emmurée etc.) Elle a travaillé sa scène, ses gestes, j’imagine qu’il y a eut des répétitions laborieuses pour vérifier qu’elle pouvais aller au bout de son projet etc. Il y a donc moins d’économies de moyens que, par exemple, remplir de gélules une boîte à pharmacie (autre fumisterie/pratique artistique célèbre de l’art contemporain) ou accrocher au mur… un crochet (c’est le crochet l’œuvre, 2,50 les 4 dans toutes les bonnes quincailleries, mais le prix, une fois que c’est une œuvre, est légèrement différent.) Donc, il faut voir… mais je maintiens mes remarques sur les performances longues durée… Ensuite (ben oui, il y en a des choses dans cette vidéo…), le coût. Il dit que c’est financé par des fond privés, la plupart du temps. Ben c’est normal : cela fait partie des fameuses niches fiscales qui mettent à l’abris de l’impot une partie des dividendes, en échange soit d’œuvres renégociables avec plus values, soit de valeurs immatérielles (position sociale, respectabilité, entre-soi avec les milieux culturels… donc, en pouvoir… ) Mais une partie de l’art contemporain est effectivement financé avec les sous de l’état, indirectement puisque c'est de l'évasion fiscale, et directement puisqu’un passage presque obligé pour coter un artiste est qu’il doit avoir des commandes public ou de structures reconnues… J’ai visité un FRAC (fond régional d’art contemporain) il y a quelques années, c’était pas loin de chez moi. On nous a montré la structure et les installations : ça représente un sacré paquet d'argent, très belles installations… Et on nous a montré une sélection « d’œuvres » que cette structure contenait : pathétique. En ce sens, l’état se met au service du « marché de l’art », qui porte bien son nom, en donnant justement une « valeur » à des artistes contemporains. J’ai un ami qui a coutume de dire : Art contemporain, art comptant pour rien. Ben si, ça compte, avec notre argent. Pour ceux ne l’ayant pas encore vu, un petit spectacle de patrick lepage, à savourer… https://www.google.com/url?sa=t&source=web&rct=j&opi=89978449&url=https://www.youtube.com/watch%3Fv%3Dn3gOLGzMChU&ved=2ahUKEwjCwv6Au-yQAxW3TqQEHbZKFuIQwqsBegQIEhAB&usg=AOvVaw0bwHANk1T1z1fo8ylcsYk5 Bon, on rigole, on rigole, mais j’ai des spectacles à préparer, moi : bon mois de décembre à tous ! Gilbus
    • Arthur Hadade nous propose quelques éléments de réponse sur son compte Instagram cur8 :
    • @Père Alex (dont la Conférence sur Mucks (changes sur table) est disponible ici) sera aussi des nôtres. Voici une petite présentation de l'ami Lionel :  🚨 Dernières places ici https://www.virtualmagie.com/boutique/videos-magie/conference-misdirection-2-de-lionel-gallardo-samedi-22-novembre
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