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Voici un nouveau texte de loi , certes ardu en lecture ( comme notre administration sait en "pondre" mais explicite sur le contenu 

 

 

Recours aux artistes amateurs / Parution de l'arrêté du 25 janvier 2018

 

Les dispositions issues du décret relatif à la participation d’amateurs à des représentations d’une œuvre de l’esprit dans un cadre lucratif paru le 10 mai 2017, sont entrées en vigueur le 1er octobre 2017.

Pour rappel, ce décret fixe les conditions dans lesquelles les structures de création, production, diffusion et exploitation de lieux de spectacles peuvent faire participer à titre individuel ou en groupements constitués, des artistes amateurs, à des représentations, sans être tenus de les rémunérer, en encadrant le nombre annuel de ces représentations.

Un arrêté du 25 janvier 2018 est venu préciser certaines dispositions du décret du 10 mai 2017, notamment celles des articles 3,4 et 5 du décret précité.

>>> Concernant l’article 3 du décret qui prévoit la mission d’accompagnement de la pratique amateur est définie dans une convention obligatoirement établie entre la structure qui bénéficie du soutien financier d’une collectivité publique (titulaires ou non d’un label attribué par l’Etat) et l’Etat, la collectivité territoriale.

L’article 1 de l’arrêté du 25 janvier 2018 vient préciser les éléments qui doivent être indiqués dans la convention :

1 - L’objectif et les moyens de la mission mentionnée au troisième alinéa du III de l’article 32 de la loi du 7 juillet 2016 susvisée ;

2 - Sa durée, l’échéance de la convention étant fixée au plus tard à la fin du ou des projets ;

3 - Les dates ou les périodes dans lesquelles se déroulent les actions réalisées dans le cadre de la mission susmentionnée ;

4 - Les moyens prévus en particulier pour l’accompagnement des artistes amateurs, en distinguant le temps de transmission pour les ateliers et heures d’enseignement, et le temps de répétition. Le nombre d’heures consacrées au temps de transmission doit être supérieur au nombre d’heures consacrées au temps de répétition ;

5 - Le nombre de représentations publiques envisagées dans le cadre de la mission, dans les limites fixées par l’article 2 du décret du 10 mai 2017 susvisé ;

6 - Le territoire géographique dans lequel les représentations ont lieu, le cas échéant limité à la zone d’influence habituelle définie dans la convention pluriannuelle de financement, le contrat de performance ou la convention d’aide de la structure qui met en œuvre le projet ;

7 - Les modalités de publicité de la convention, y compris au sein de la structure concernée et, le cas échéant, du groupement d’amateur ;

8 - Le numéro de licence d’entrepreneur de spectacles vivants en cours de validité de la structure signataire de la convention.

L’article 2 de l’arrêté vient préciser que la convention doit prévoir les modalités d’information de l’artiste amateur ou du groupement d’artistes amateurs, relatives :

- au Document Unique d’Evaluation des Risques de l’entreprise, et, le cas échéant, le ou les programmes de prévention des risques professionnels et d’amélioration des conditions de travail,

- A la législation et à la réglementation applicables en matière de présomption de salariat des artistes du spectacle au sens des articles L.7121-3 et suivants du code du travail et de pratique artistique en amateur.

L’arrêté prévoit également que la structure de création, de production, de diffusion et d'exploitation de lieux de spectacles qui accompagne la pratique amateur doit informer, le cas échéant, les instances représentatives du personnel sur le recours à la pratique amateur lorsque celle-ci mobilise plus de la moitié de l’effectif global des emplois artistiques de l’entreprise.

>>> Concernant l’article 4 du décret du 10 mai 2017 qui détermine les modalités de télédéclaration qui seront précisées prochainement par arrêté du Ministère de la Culture. La déclaration devra être effectuée auprès d’un registre national tenu par le Ministère de la Culture deux mois avant la première représentation au public.

L’article 4 de l’arrêté vient préciser les éléments à compléter lors de la télédéclaration :

 1 - Le numéro de licence d’entrepreneur de spectacles vivants de la structure signataire de la convention mentionnée aux articles 1 et 2 du présent arrêté ;

2 - Le nom du spectacle présenté dans le cadre de la programmation artistique de la structure ;

3 -  Le jour, l’heure et le lieu de la ou des représentations du spectacle ;

4 - Le nombre d’artistes professionnels participant au projet ;

5 - Le cas échéant, le nom du groupement d’artistes amateurs constitué sous forme associative ainsi que le nombre d’artistes amateurs adhérents et la ou les disciplines artistiques pratiquées ;

6 - Le nom, les prénoms et le nombre d’artistes amateurs intervenant dans chaque représentation d’un spectacle ainsi que, pour chaque artiste amateur, le nombre de spectacles et le nombre de représentations au sens de l’article 1er du décret du 10 mai 2017 susvisé auxquels il déclare avoir participé au cours des douze mois précédents la représentation dans le respect des plafonds fixés à l’article 2 de ce décret ; Cette déclaration peut être effectuée sur l’honneur.

7 - Le nombre total de représentations lucratives entrant dans la programmation de la structure signataire de la convention pour les douze mois précédant la première représentation prévue du spectacle ;

8 -  La part de recettes attribuée à l’artiste amateur ou au groupement d’artistes amateurs des représentations de spectacle visés à l’article 1er du décret du décret du 10 mai 2017 susvisé.

>>> Concernant l’article 5 du décret  du 10 mai 2017 qui institue une évaluation annuelle des conditions d’utilisation de la part de la recette attribuée à l’artiste amateur ou au groupement d’artistes., cette évaluation étant réalisée par les services du Ministère de la Culture.

L’article 6 de l’arrêté précise que l’évaluation annuelle prévue à l’article 5 du décret du 10 mai 2017 susvisé fait l’objet d’une présentation annuelle auprès du bureau mentionné à l’article 5 du présent arrêté, à laquelle est invité un représentant d’une coordination nationale des fédérations d’associations de pratiques en amateur des différentes disciplines artistiques du spectacle vivant. Elle peut faire l’objet d’une présentation annuelle auprès de la sous- commission d’observation de l’emploi du conseil national des professions du spectacle (CNPS).

 

  • 2 weeks plus tard...
Publié le (modifié)

Amateurs ? Pros ? Il n'y a juste que le mot qui diffère car tous sont des artistes, en revanche il y a de bons et de mauvais artistes mais tous sont dans la création et la recherche de la maitrise de leur art.

Tout pro a été amateur, et tout bon amateur devient pro, on parle là uniquement de statut.

Après le fait pour le pro de franchir le pas de l'intermittence c'est un choix de vie !

Mais tout bon magicien ne se poserait pas la question car les contrats seront là et les dates aussi, ceux qui ont peur des amateurs ont peut être à voir si leur niveau "pro" ne devrait pas être remis en question et s'interroger sur un manque de travail ou de maitrise de leur art.

Il y a bien sûr des établissements ou institutions qui ont pignon sur rue et qui privilégient le tarif à la qualité de l'artiste, loin d'être majoritaire, et si tel est le cas c'est les retours des spectateurs qui trancheront, car ne l'oublions pas, on peut hypothétiser sur le niveau de chacun mais le public lui aura le dernier mot !

Modifié par Magic_76
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Publié le
Le 03/01/2018 à 19:38, Teddy a dit :

moi je ne suis pas Pro/amateur A UNE CONDITION ! que les amateurs font le taf dans les meme CONDITIONS SOCIALES et TARIFAIRES que les pro !!!

Ok, donc je vais proposer mon spectacle d'une heure à 300 euros TTC... comme quelques pros de la région... ;)  Je taquine un peu mais il faut arrêter de penser que les pros qui vivent exclusivement de la magie sont irréprochables.

Deuxième chose, arrêtez avec "Amateur" et "Pros"... Un amateur pratique pour son seul plaisir, sans rémunération. Un professionnel reçoit un salaire pour sa prestation. Plus vous parlerez de pros, de semi pros, de quart de pros, d'amateurs,... et moins les gens se sentirons "pros". Tu fais une presta rémunérée, alors tu es PROS, donc tu déclare comme n'importe quel Professionnel et donc tu dois proposer une prestation professionnelle...

Une personne peut très bien avoir plusieurs métiers, plusieurs activités professionnelles. Je connais des enseignants qui sont aussi écrivain, conférenciers, formateurs, musiciens, des chefs d'entreprise qui ont plusieurs entreprises dans des domaines différents, qui sont aussi coach de vie, etc...

Bref, déclarez vous le plus souvent possible et travaillez au black le moins souvent possible (Mais arrêtons de dire que le black n'existe pas, que ce soit chez les pros ou pas, ça existe, mais cela ne doit pas devenir la règle... et je peux vous assurer que je connais des pros qui travaillent quasiment tout le temps au Black dès qu'ils ont leurs cachets pour leur intermittence... quoi ? c'est tabou ?? ;) )

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Pour mieux comprendre le réel, il faut parfois passer par l'imaginaire...

http://sebastienfourie.monsite.orange.fr/

Publié le

Moi j'ai le sentiment que le niveau général des magiciens augmente.

De fait un jour le marché sera saturé et il sera plus difficile d'être pro. Ce sera embêtant pour les pros en effet, j'imagine que les meilleurs survivront.  Ou alors il faudra être un peu plus diversifié.

On peut observer cela dans le stand-up en France, ou le théâtre d'impro au Québec. (peut-être dans le milieu de la musique aussi.)

Après si le marché augmente, et que le régime d'intermittence de se durcit pas, ça laisse encore beaucoup de temps!

 

Souvent le bas de laine, cache la varice...

Publié le
Le 08/02/2018 à 16:40, Teddy a dit :

C'est d'ailleurs peut etre LA ,  la VRAI différence  d'un coté un pantouflard qui a peur de prendre un risque  pour vivre totalement de sa "passion" et de l'autre ( les Artistes) qui sont prets à tout sacrifier pour ne vivre QUE de leur passion 

C'est comme les rillettes ...... On n'a pas les meme valeurs ....... 

Cette réflexion est très pro, tiens!!

 

Ainsi Teddy, pour toi, tous les magiciens devraient être PRO sous réserve d'être des pantouflards?

Je ne comprends pas vraiment cette logique ? 

Ma foi.....

 

Bien à vous^^ 

  • J'aime 1
Publié le

Effectivement, considérer que tous les magiciens amateurs sont des (ouvrez les guillemets avec des pincettes) "pantouflards qui [ont] peur de prendre [des] risques", ça me semble un tantinet réducteur.

Ce serait comme de prétendre que les professionnels disent n'importe quoi parce qu'ils passent tellement de temps à performer qu'ils n'ont plus le temps de réfléchir... absurde, pas vrai ? O.o

Donc non, Teddy, tous les magiciens amateurs ne sont pas des frustrés qui crèvent de trouille. Peut-être que tu as eu peur avant de te lancer, mais ne projette pas tes angoisses passées sur ceux qui, comme cela a été dit très justement dans ce sujet, sont des magiciens comme les autres.

En ce qui me concerne, j'ai des tas de bonnes raisons de vouloir rester amateur :

  • je pratique la magie quand ça me fait plaisir, et jamais par obligation
  • je peux (dois ?) renouveler mon répertoire en permanence, ce qui me permet de travailler de nouveaux tours régulièrement
  • je peux vivre de mon autre passion (car oui, j'ai une double vie : j'aime aussi mon "vrai" métier, l'informatique, et j'ai choisi de toucher un salaire d'ingénieur en faisant de la magie le week-end plutôt que l'inverse)

Il ne s'agit que de mes motivations individuelles : d'autres amateurs auront leurs propres raisons

Vivre de ta passion est une chance, savoure-la. Mais ça ne te donne pas légitimité pour juger ceux qui n'ont pas fait les mêmes choix que toi*

Alx

*surtout en les mettant tous dans le même sac, car comme disait Raymond Devos : "En général, ceux qui font des généralités sont des cons" xD

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L'important, c'est que ça valide !

Publié le
Il y a 1 heure, Alx a dit :

Effectivement, considérer que tous les magiciens amateurs sont des (ouvrez les guillemets avec des pincettes) "pantouflards qui [ont] peur de prendre [des] risques", ça me semble un tantinet réducteur.

 

Un peu comme dire que les artistes sont des gens qui ont raté leur plan A ? :D

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    • Je crois surtout qu’une telle accumulation d’affirmations toutes plus invraisemblables les unes que les autres les feraient ricaner, s’ils en avaient cure.    J’ai déjà évoqué cela. Un exemple ici :  Par ailleurs Christian Delamorinière habituellement si « prompt » (c’est le cas de le dire) à dégainer une IA pour répondre à sa place lorsque ça l’arrange, ne fait pas ici cet « effort » dès lors que ça pourrait ne pas abonder dans son sens, exemple avec ce que peut relever ChatGPT du point de vue des éléments scientifiques sur cette affaire (qui pour moi je le précise n’en est pas une, à part l’analyse sociologique intéressante qu’on peut faire sur les croyances et la crédulité humaine) : ChatGPT : « Je vais te donner, de façon structurée et rigoureuse, les éléments scientifiques (tests, observations, preuves historiques et limites méthodologiques) qu’on peut invoquer pour soutenir l’hypothèse non-miraculeuse concernant l’image de Notre-Dame de Guadalupe. Je cite les travaux et rapports clés pour chaque point (les cinq affirmations les plus importantes sont sourcées). Résumé rapide (une phrase) : Les enquêtes historiques et techniques existantes montrent des indices compatibles avec une fabrication ou des retouches humaines (présence de pigments et retouches, témoignages d’experts-restaurateurs, preuves documentées d’altérations et d’interventions), et aucun test non-contredit et irréfutable n’a démontré une origine « surnaturelle ». 1) Matière du support et conservation — pourquoi la “longévité inexplicable” n’est pas une preuve suffisante Analyses historiques identifient le support comme une tilmatli / tissu composé (traditionnellement ixtle = fibre d’agave) mais certaines études postérieures ont trouvé des fibres plus stables (lin/coton) ou mélange. Les fibres d’agave « pures » se dégradent normalement en quelques décennies dans le climat de Mexico — l’existence d’un tissu intact depuis ~1531 exige donc une explication (restaurations, protection, remplacements partiels, conditions favorables), pas automatiquement un miracle. Faits documentés qui expliquent partiellement la conservation : image protégée derrière verre blindé, changements d’éclairage et de contrôle climatique au XXᵉ siècle, interventions de restauration historiques (nettoyages, ajout de cadre, etc.). Ces mesures réduisent l’argument « ça n’aurait pas dû survivre ». 2) Preuves de retouches, additions et interventions historiques Documents et enquêtes (rapports de peintres en 1751, note d’un restaurateur en 1946, rapport de José Sol Rosales en 1982) signalent retouches visibles (ajout/suppression de la couronne, placages d’or/argent sur certains éléments, retouches locales). Ces interventions humaines montrent que l’image a subi modifications — ce qui affaiblit l’argument que l’ensemble de l’image est « intacte et miraculeuse ». Incidents historiques (taches d’acide en 1791, explosion d’une bombe en 1921, déplacements/encadrements multiples) sont attestés et documentés ; l’existence de copies et de manipulations rend plausible qu’au fil du temps on ait effectué réparations/restaurations. 3) Analyses pigmentaires et techniques (ce qu’on sait / ce qu’il faudrait) Tests publiés (examens visuels, microscopiques, photos infrarouges) ont montré des zones retouchées et, selon certains experts, des pigments et une préparation compatibles avec des techniques humaines (tempera/tüchlein). L’étude infrarouge de Philip Serna Callahan (1979–1981) n’a pas trouvé d’explication miraculeuse pour la conservation des zones « originales », mais a identifié des retouches visibles et des différences de matière. Méthodes scientifiques rigoureuses à appliquer (ou dont l’absence est critique) : cartographie non destructive (XRF, hyperspectral imaging), micro-spectroscopies (Raman, FTIR), SEM-EDS pour composition élémentaire, analyses de couches (micro-stratigraphie) et datation AMS (radiocarbone) sur fibres non-essentielles. Si ces tests montrent pigments, liants et stratigraphies compatibles avec peinture humaine du XVIᵉ siècle et/ou matériaux introduits plus tard, cela supporte fortement l’origine humaine. À ce jour, il n’existe pas de publication largement acceptée présentant un jeu complet, moderne et indépendant de ces analyses sur l’ensemble de l’objet (ou du moins ces données ne sont pas toutes publiques). 4) Études sur les « reflets » dans les yeux et pareidolie Certaines études ont affirmé trouver des « images » miniatures dans les yeux (figures des témoins). Les critiques scientifiques montrent que ces images sont très faibles, sujettes à pareidolie (reconnaissance d’images dans des taches) et que l’interprétation n’est pas reproductible ni robuste : ce type d’« evidence » n’a pas de valeur probante forte en l’absence d’une méthodologie statistique stricte. 5) Approche historique et iconographique L’enquête historique (relevés, témoignages du XVIᵉ–XVIIIᵉ siècle, débats entre religieux) montre que depuis le début il y a eu des accusations que l’image était peinte par des humains (témoignages citant un peintre « Marcos/Marcial » au XVIᵉ siècle). Les rapports d’experts en peinture (1751) et les analyses iconographiques modernes fournissent des alternatives historiques plausibles à l’explication miraculeuse. Ce qu’il faudrait pour “prouver” de façon scientifique qu’il n’y a pas de miracle (critères de rigueur) : Pour renverser définitivement l’attribution miraculeuse (dans une logique scientifique), il faudrait un jeu complet et public d’analyses reproductibles, indépendantes et multi-modalités : Datation directe (AMS radiocarbone) d’un fragment de la fibre (ou d’un fil marginal non essentiel) — établir l’âge du support. Cartographie chimique non destructive (XRF, hyperspectral, FTIR, Raman) couvrant l’ensemble pour lier pigments/éléments à matériaux connus. Analyses micro-stratigraphiques (coupe en section microscopique) montrant couches de préparation, liant, pigments et retouches datables. Contrôle de l’altération (analyses de dégradation) pour comprendre pourquoi certaines zones sont conservées. Publication complète et revue par pairs permettant reproduction et critique. Absence d’un de ces éléments (surtout l’absence d’AMS daté ou d’un jeu public et indépendant d’analyses) signifie que l’argument « inexplicable scientifiquement = miracle » est méthodologiquement faible. Limites et mise en garde méthodologique Accès et échantillonnage : la basilique contrôle très strictement l’accès — procédures invasives (prélèvement pour AMS, micro-coupe) sont politiquement et religieusement sensibles; l’absence de tels prélèvements limite les conclusions définitives. Preuves négatives : montrer que l’on ne voit pas d’explication naturelle complète n’est pas la même chose que prouver un miracle. La charge de la preuve scientifique pèse sur celui qui affirme l’exceptionnel. Interprétations contradictoires : plusieurs études (et auteurs) arrivent à conclusions différentes selon méthodes, expertise et déclarations. Il faut privilégier analyses reproductibles et données ouvertes. Conclusion synthétique (ce que la science rigoureuse peut raisonnablement soutenir aujourd’hui) Il existe des preuves historiques et techniques d’interventions humaines (retouches, ajouts, nettoyage, modifications documentées). Des études techniques (photos IR, examens microscopiques, analyses conservatoires) ont identifié des pigments et des signes compatibles avec un travail humain sur au moins une partie de l’image. L’argument « la tilma aurait dû se décomposer » perd de sa force quand on tient compte des matériaux identifiés, des interventions historiques et des mesures de conservation. Il n’y a pas (à ma connaissance, dans la littérature publique et peer-critique) de série complète et indépendante d’analyses modernes et invasives qui établissent irrécusablement une origine miraculeuse ; inversement, il existe des analyses et arguments plausibles en faveur d’une fabrication ou de retouches humaines. »   Lequel ? La Bulgarie ? 
    • Merci beaucoup @Sébastien MACAK (Splitter). 🙏
    • Apparitions de Guadalupe : des preuves matérielles qui désarment la science :  
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