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Publié le

Je me suis fait tuer sur ce forum parce que à l'époque je faisais un "out of this world" avec les victimes du world trade center.

Que devrait-on dire de certaines routines de Christian Chelman ? mdr

Auxquelles penses-tu en particulier ? Il me semble pourtant assez malin (par le biais - entre autre - d'un éloignement historique) pour éviter de tomber dans ce piège du sensationnalisme et du "mauvais gout"*....

*(notion, bien sûr, subjective)

Je pense au Chasseur ou à d'autres routines avec le IIIe Reich en toile de fond (il y en a plusieurs dans le répertoire de Chelman).

Ces routines pourraient sembler de mauvais gout comme tu le dis (et même en dépit de l'éloignement historique).

Attention... Je n'ai pas dit que c'est là mon opinion... Et je n'ai pas dit non plus que je ne trouvais pas ça de mauvais goût. :whistle:

Certaines de ces routines ont pu jeter un trouble en moi... mais après tout... c'était là, aussi, le but recherché par l'auteur. Non ?!?

Bref... on s'éloigne un peu du sujet (mais on a le droit !).

Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple.

Paul Binocle

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Publié le
C'est également ce à quoi je pensais...

On est globalement d'accord.

Revenons au sujet ;) ...

Remarques... on est dans le sujet... Le but de Chelman est-il de divertir avec ce genre de routines ?

Sachant que divertir ou choquer, ou bien encore, faire réfléchir n'est pas tout à fait pareil... même si on peut faire réflechir en divertissant (cf mes premiers messages).

Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple.

Paul Binocle

Publié le
Je me suis fait tuer sur ce forum parce que à l'époque je faisais un "out of this world" avec les victimes du world trade center.

J'ai choqué mais au fond de moi je n'ai pourtant pas l'impression d'être le diable

C'est vrai qu'en soit cela n'a rien de choquant.

C'est juste facile.

J'imagine sans peine le sentiment de plénitude que doit éprouver le spectateur qui vient de trier les morts de ce type de tragédie.

Un régal.

En fait c'est facile mais n'est ce pas également un peu mesquin?

Avec les enfants de moins de 4 ans victimes d'abus sexuel ça aurait quand même une autre gueule, non?

Circulez !

Publié le

Nous nous plaçons là, bien sûr, dans une perspective très large, celle des décennies et des siècles à venir.

Ce qui est confortable lorsqu'on se projette à de telles échelles de temps c'est qu'on peut supputer tout et n'importe.

On ne sait pas, donc tout est possib' !

C'est un peu comme quand la physique quantique, faite d'incertitude et d'inconnus, sert d’argumentaire à la voyance.

C'est pratique.

Publié le

On peut étendre le concept : un paquet de photos d’artistes et le spectateur sépare les gays et les hétéros… Possibilité de jouer sur les ambigüités de certains artistes pour lesquels il y a un doute et qui n’ont pas encore fait leur coming out de manière formelle...

ça va... c'est déjà plus soft ! :)

Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple.

Paul Binocle

Publié le (modifié)

Quelqu'un a déjà tenté la version avec des juifs bisexuels de moins de quatre ans victimes d'abus sexuels morts durant les attentats du WTC ?

Doit y avoir des trucs à creuser explorer avec ça...

Modifié par Gibé
Publié le (modifié)
Et des escamoteurs de la Renaissance européenne qui se produisaient devant les rois et les empereurs ?

On a des noms et des sources ? :confused:

Je réponds rapidement, même si le débat part dans d'autres directions autrement passionnantes... Deux exemples sont très parlants :

Juan Dalmao, escamoteur dans la première moitié du XVIe siècle. Les historiens de la prestidigitation connaissent depuis longtemps le praestigiator espagnol accompagnant Charles Quint à Milan, évoqué par Jérôme Cardan dans son De Subtilitate : selon les éditions, son nom prend différentes orthographes, de Damautus à Dalmagus, en passant par Damantus et Damnatus ! Récemment, il a été rapproché d'autres occurrences trouvées chez des auteurs comme l'Arétin, Luis Zapata ou Tomaso Garzoni... et on a même trouvé un livret d'escamotage écrit par cet artiste. La plupart de ces occurrences et la transcription de ce livret italien sont rassemblées dans l'ouvrage Ilusionismo e magia naturale nel Cinquecento (2011) de l'universitaire italien Giuseppe Crimi. Or il s'avère qu'on connaît également depuis longtemps un "Jean d'Alman" mentionné dans les comptes de François Ier (du type : "A Jean d’Alman, espagnol, don de 225 livres en récompense du passe-temps qu’il donne au roi au subtil maniment des cartes"), qui selon toute vraisemblance, est la même personne dont on a francisé le nom. Donc le même escamoteur est attesté auprès de l'empereur du Saint-Empire et du roi de France dans les années 1530.

Girolamo Scotto, escamoteur à la fin du XVIe et au début du XVIIe siècle. En 1996, Thierry Depaulis et Hjalmar ont publié un numéro spécial du Vieux Papier intitulé Enquête sur un escamoteur du début du XVIIe siècle reconstituant la carrière de Girolamo Scotto à partir des multiples fragments épars dans la littérature européenne de l'époque, où il est mentionné notamment sous le nom francisé de L'Escot. On a une description complète d'une de ses séances de cartomagie devant la bonne société de l'époque chez Agrippa d'Aubigné, on a une médaille en bronze qui le représente en 1580, on a des livrets publiés sous son nom en français, etc. L'article de Hjalmar et Depaulis (et plus récemment l'article de Marco Moccella, moins sérieux sur les sources mais disponible en ligne) montre qu'il fréquentait Henri IV, et des manuscrits (que je n'ai pas pu encore consulter) du Dr. Handsch (traduits notamment dans le livre d'histoire de la magie de Clarke), attestent sa présence auprès de l'empereur du Saint-Empire.

Voilà donc deux "escamoteurs de la Renaissance européenne qui se produisaient devant les rois et les empereurs". J'espère que j'ai répondu à ta demande (si tu as besoin de références plus précises, je reste à ta disposition, mais le forum n'est sans doute pas le lieu le plus adapté pour un déballage bibliographique).

p.

Modifié par Plick
Publié le

Dub je crois me souvenir que tu m'avais fait la même remarque à l'époque !

Bon, depuis je fais mon "Out.." avec les maitresses de DSK, le cul c'est une valeur sûre pour les biens-pensant ça les fait rire et surtout ils n'ont pas à réfléchir.

C'est vrai quoi la magie ça doit divertir !

Si Dieu existe j'espère qu'il a une bonne excuse.

Woody Allen

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    • Hello,  Parmi ceux qui possèdent ce livre, il y en aurait-il qui voudraient partager leurs impressions ? Merci d'avance 🙂  W.
    • Toujours disponible! Baisse de prix: 40 € fdpi Bonne journée!  
    • Hello Minh J’adore le choro. Mais si j’ai relayé une reprise de Tico-Tico c’est surtout parce qu’il s’agissait d’une interprétation à quatre mains… sur une seule guitare. L’idée de ce sujet dans VM est de montrer des propositions musicales décalées, des musiciens hors norme, des instruments peu communs… Il ne s’agit pas de présenter les musiciens ou les morceaux qu’on aime ou qu’on préfère (sinon il y aurait évidemment beaucoup de musiques brésiliennes et notamment celles de guitaristes comme Baden Powell et Antônio Carlos Jobim) : ici on fait dans le bizarre ! 😀 Justement il existe un morceau magnifique interprété par ses deux géants, dont au moins l’intro colle avec le sujet :   L’idée « originale » est de reproduire en partie le timbre du berimbau avec une guitare, et son esprit :  https://fr.wikipedia.org/wiki/Berimbau Mais ChatGPT est plus explicite encore, citation :    « La chanson “Berimbau” (Baden Powell & Vinicius de Moraes, 1962) porte ce titre parce que tout le morceau est construit comme un hommage direct au berimbau, à sa fonction dans la capoeira et à ce qu’il symbolise culturellement. Mais ce n’est pas seulement parce que c’est un « nom d’instrument » : il y a trois raisons principales. 🎵 1. Imiter le jeu du berimbau à la guitare L’un des objectifs musicaux de Baden Powell était effectivement de transposer le rôle rythmique et hypnotique du berimbau sur une guitare classique. Il imite la pulsation ostinato du berimbau. Il reproduit l’alternance grave / claqué, typique de l’instrument. Il crée une texture quasi « monocorde », comme le berimbau qui n’a qu’une corde. 👉 Le motif de guitare de “Berimbau” est pensé comme une traduction guitare du jeu du capoeiriste. Baden Powell a expliqué dans plusieurs entretiens qu’il voulait que la guitare soit capable de « jouer comme un berimbau », même si elle ne peut évidemment pas imiter son timbre exact. 🥋 2. Le texte de Vinicius de Moraes célèbre la philosophie du berimbau Vinicius ne parle pas seulement de l’instrument : il décrit la loi du berimbau, c’est-à-dire le code moral de la capoeira. Les paroles énoncent une série de maximes : « Quem é homem de bem, não trai » « Berimbau me chamou » « É melhor ser humilde com os humildes » Ce sont des préceptes traditionnels qui renvoient à la sagesse populaire des maîtres de capoeira. Ainsi, l’instrument est un symbole culturel, presque un “guide moral”, pas seulement un effet sonore. 🇧🇷 3. Le berimbau comme emblème afro-brésilien Dans les années 1960, Baden Powell et Vinicius de Moraes cherchaient à intégrer des éléments des cultures afro-brésiliennes dans leurs œuvres : Candomblé Capoeira Rythmes africains Sambas de roda Le berimbau est emblématique de cette identité. En nommant la chanson ainsi, ils revendiquent son ancrage afro-brésilien et lui donnent une place centrale dans leur projet musical (ce qui culminera plus tard avec Os Afro-sambas). 📌 En résumé La chanson s’appelle Berimbau parce que : La guitare imite le jeu rythmique du berimbau (objectif musical). Les paroles décrivent la philosophie de la capoeira et les “lois” du berimbau (objectif poétique et culturel). Baden Powell et Vinicius voulaient célébrer les racines afro-brésiliennes dans une forme accessible et populaire. » Donc, ta remarque est très juste : il y a bien une intention de retrouver l’esprit (pas le timbre exact) du berimbau à la guitare, mais ce n’est qu’un aspect d’un hommage plus large à sa symbolique. »
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