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Eflamm CAOUISSIN

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Tout ce qui a été publié par Eflamm CAOUISSIN

  1. Lorsque je suis arrivé sur Paris et que j'ai commencé à découvrir la magie, j'ai rencontré quelques magiciens qui m'ont ouvert des portes dans ce monde. Jacques était l'un d'entre eux. Merci Jacques, et comme on dit par chez moi : Joa d'e ene... (joie à son âme).
  2. C'est déjà très bien comme première approche
  3. Il s'agit surtout d'un des rares parcs (si ce n'est le seul) à mettre en avant l'Histoire, la culture, et l'âme d'un pays avant le fric. Pour mettre en avant cette Histoire (avec un grand H), il utilise le conte (ou l'histoire avec un petit h) et tous les arts du spectacle vivant (y compris la magie qui met en valeur l'histoire plutôt que le magicien... ca change ! ). La raison des décors quasi-authentiques en lieu et place du carton-pâte est dans cette veine. A connaître et à soutenir ...
  4. Primo : je me permets de te rappeler que c'est toi qui attaque et fais ressurgir des relents cathophobes dès que je l'ouvre. En bon milicien de la pensée, tu réagis directement en me traitant de réac. Tu penses que je l'accueille comment ? Secundo : pour ce qui est de l'euthanasie, te mets tu à la place de ta grand-mère ou te l'a-t-elle dit textuellement "je veux que tu mettes fin à mes jours" ? De plus, où as-tu vu que je parlais d'interdiction générale ? Moi je te parle d'ouverture à un humanisme vrai, qui implique l'accueil de l'autre et le soutien, y compris dans la mort, même si elle peut faire peur. Enfin, la vie ne t'appartient pas. A partir de là, tu n'as pas le droit d'en disposer comme bon te semble. Mais acceptons éventuellement que tu décides de mettre fin à la tienne, c'est tes oignons. La donne change dès l'instant où l'on décide pour l'autre parce qu'on pense pour lui. Et quand tu dis que l'accompagnement de fin de vie et l'euthanasie n'ont aucun rapport, tu as tort. Je comprends cependant que tu puisses y voir une différence. Pour ce qui est du 4 : Dès que je remets la main sur les affiches ad hoc, je te préviens. Par contre, sous-entends tu que ceux qui ont des maladies héréditaires méritent d'être euthanasiées ou ne méritent pas de vivre ? Jolie vue de l'humanité.
  5. Et pour en revenir à ce timbre : boycott des produits dérivés FemHaine : Suite à la déclaration de Inna, la Kapo-Chef des sextrémistes : "FEMEN is on French stamp.Now all homophobes,extremists,fascists will have to lick my ass when they want to send a letter. @Femen_France"
  6. 1 - Non je ne parle pas qu'avec des gens qui sont d'accord avec moi, sinon je ne serai pas sur les forums ou à faire le job que j'ai. Merci d'éviter les caricatures. Je vomis les extrémistes, et particulièrement ceux qui font passer l'interlocuteur pour un extrémiste s'ils ne sont pas d'accord avec lui. 2 - La fin de vie reste la fin de de vie, jusqu'à la fin de la mort (pour paraphraser Coluche). Le crépuscule d'une vie ne se limite pas au moment où l'on n'a plus de vie sociale, où l'on est un légume proche de passer l'arme à gauche et de rejoindre le boulevard des allongés. Aimer l'humain, c'est l'accompagner et s'ouvrir à l'autre (cf le visage de l'autre de Levinas) tout au long de sa vie, jusqu'à la toute fin. Les soins palliatifs vont en ce sens. 3 - Non... je n'ai pas dit "trop con pour comprendre". Tu ressors simplement l'éternelle caricature et je t'invite simplement à en savoir plus. Pas besoin d'être parano en plus d'être extrémiste. 4 - Aucun mélange dans ma tête ; par contre, dommage que peu se rendent compte des similitudes. Qui ne tient pas compte des erreurs du passé est condamné à les recommencer. Tiens, v'là un cadeau : « 60.000 Reich Mark, c’est ce que coûte cet handicapé à la communauté » dit cette affiche de propagande nazie qui ajoute : « compatriote, c’est aussi ton argent » Ci dessous, c'est une affiche nazie de propagande eugénique. Qui sont donc les fachos, les extrémistes, ... : ceux qui luttent contre cela, ou ceux qui se targuent de progressisme et d'humanisme en promotionnant de tels actes qui furent condamnés par Nuremberg ? Pourquoi ce qui était mal en 47 serait-il bien en 2013 ?
  7. Peut-être toi, Grandiozzo, mais tu n'es pas seul, et des exemples, j'en ai un paquet. Pour le reste, effectivement, vu sous cet angle...
  8. Je te retourne le compliment. Quant aux compromis et à l'ouverture, ce qui me connaissent en IRL savent pertinemment comment je suis. Et bizarrement, il n'y a que les fondamentalistes laïcistes, les ultra-libéraux idéologues ou les Torquemada de la république qui grognent quand je l'ouvre. Peut-être parce que mon ouverture ne s'applique pas : - aux ennemis de la liberté (la vraie : celle qui ouvre l'homme à sa pleine humanité, pas celle qui fait de nous des édonistes). - aux destructeurs sociétaux, à ceux qui prétendent incarner le progrès en ressortant sous prétexte d'humanité des idées qui ont pourtant été condamnées à Nuremberg en 47, - à ceux qui prétendent connaître la vision religieuse des choses alors qu'ils n'entravent queue dalle sur le sujet mais se posent en défenseurs des dogmes séculiers versus "obscurantisme religieux" - à ceux qui bousillent la société ou y participent en prônant le libéralisme intégral (jusqu'à marchandiser le corps de la femme ou pire, celui de l'embryon). - à ceux ou celles qui imposent (comme les Femen) leur extrémisme au mépris des individus, des religions, des opinions... sous couvert d'un pseudo-féminisme. - aux cathophobes, humanophobes, et autres joyeusetés extémistes du genre (Femen incluses) - aux mecs qui chialent pour deux éléphantes qui vont être euthanasiées, mais qui applaudissent des deux mains quand on va enfin pouvoir piquer sa belle-mère comme on piquerait son chien, pour lui permettre de "mourir dans la dignité". - aux mecs qui votent ou participent par le suffrage universel à voter pour que les Monsanto du médoc fabriquent des OGM humains, mais viennent nous nous les briser à propos du maïs ! - etc... Concernant ton point final : aller visiter une personne agée, c'est déjà l'aider en fin de vie. Une personne seule, qui mange seule, qui passe son temps seule et éloignée de ses enfants, comment veux-tu qu'elle ait encore envie de vivre ? Aller la visiter, aller partager un moment avec elle, c'est lui offrir un rayon de soleil au crépuscule de la vie. Et aller la voir quand ca va, mais aussi quand ca va pas, ce n'est pas "juste dans des relations sociales normales, mais c'est faire preuve de pleine humanité. Ca devrait être effectivement normal, mais ca ne l'est plus aujourd'hui, malheureusement ! PS sur l'euthanasie : Tu sais si peu de chose sur les soins palliatifs et les politiques mondiales actuelles sur le sujet qu'on en revient à l'éternelle caricature ? Il y a une différence entre maintenir quelqu'un artificiellement en vie et l'accompagner dans la mort. Je te laisse aller sur les sites ad hoc pour appréhender clairement le sujet. Mais les gens ont si peur de la faucheuse qu'ils s'essaient à la maîtriser. Quand je pense qu'en 40, on euthanasiait déjà les vieux et les handicapés par mesure économique, ou encore par mesure "d'humanité"... Mon Dieu !!!!! ... et ca s'appelle le progrès ? Effectivement, si tout ca le progrès, la représentation des Femen est bien trouvée... Mais parler d'avenir ! Mais LOOOOOOOOOOOOL !
  9. Primo : dis-moi où j'ai cité le mariage pour tous. Tu vois ce que tu veux, ce qui n'implique donc que toi. C'est le côté pro-famille qui te donne de l'urticaire ? Si être pro-famille, c'est pas bien, je te félicite car tu fais ici ton coming-out en tant qu'opposant à la famille, et donc en tant que collabo-destructeur de la cellule de base de la société. Secundo : Tu te pâmes devant des femmes qui se battent pour leur idéal, mais comme je l'ai souligné, tu vomis ceux qui se battent pour un autre idéal que le tien. Deux poids / deux mesures : bravo pour ton ouverture : un extrémisme et un terrorisme intellectuel en phase avec celui de ces femmes. Tertio : Celui qui veut n'a pas à chercher loin pour trouver des exemples d'instrumentalisation des étudiants via un projet lobotomisant récupéré par un pouvoir idéologue. Quarto : C'est parce que j'aime les gens qui pensent que ca peut aller mieux que je milite à ma façon pour que cela ailles mieux. Et ca n'ira pas mieux avec des sextrémistes comme elles (ou comme toi) Et enfin, ton coté cathophobe ressurgit dans un sujet sans rapport : si tu veux donc évoquer des pédos, je t'invite à de renseigner sur les cercles de pouvoirs qui s'en donnent à coeur joie en ce domaine, protégés par leurs relations et leur pouvoir politique ou financier. Je t'invite aussi à te renseigner sur les instituteurs de notre école républicaine qui en est bien chargée et qui est loin d'être transparente sur la lutte effectuée contre cela. Tu seras donc gentil de garder ta propagande extrémiste laïco-apatride-pseudoprogro-nihiliste pour toi. PS : n'hésite pas à répondre, tu es fendard. Mais si tu veux occuper tes après-midi, il y a de nombreuses personnes agées seules qui n'attendent qu'une seule chose. Que quelqu'un aille les visiter et leur parler. Mais tu préfères peut-être contribuer à l'euthanasie (pardon ... "droit à mourir dans la dignité") de ces personnes en soutenant tes destructeurs sociétaux ? Alors tes leçons de pseudo-progressistes, tu peux légèrement te les carrer où je pense. Car toi aussi, avec tes idées sectaires, "tu finiras seul, vieux et con", pour reprendre tes termes insultants. C'est dingue que l'on ne puisse parler sans avoir des hussards noirs qui tombent dessus comme une milice de la pensée !
  10. En effet, le respect, comme tu le dis, commence par l'appréciation des valeurs humaines de l'autre. Je t'invite pour ma part à lire la doctrine sociale de l'Eglise ( cliquez ici ) , qui est, sans nul autre dogme que celui du respect profond de l'humanité pleine et entière, un vrai progrès humain pour peu qu'on veuille la mettre en oeuvre. Que l'on soit croyant ou pas, j'invite vraiment à le lire sans oeillères. Et on verra alors que lesdites collusions ne sont alors que l'appropriation de tous les prétextes dans un objectif de pouvoir, et que les amalgames évoqués ci-dessus entre religion, nationalisme, régressisme, etc... en opposition à un prétendu progressisme ne sont là que pour asseoir un pouvoir*, en écartant les questions essentielles d'une véritable écologie humaine, avec tout ce qui en découle. Les dogmes ne sont pas que religieux : se défaire de ceux qui mettent véritablement l'homme dans un carcan à ce jour, et dont les visions sus-citées sont les fruits, est donc le mieux à faire. *"le coeur des Hommes est aisément corruptible et l'Anneau de Pouvoir a sa volonté propre." (Lord of the ring)
  11. C'est marrant, mais quand des gens se battent pour la famille, pour le respect de l'être humain de sa conception à sa mort naturelle, ce sont des extrémistes, des fachos, des intégristes, des réacs... mais par contre des Femen sont respectables parce qu'elles se battent pour leurs idées ? Deux poids / deux mesures ? Franchement, niveau respect d'autrui, on a vu mieux... Donc +1 avec Paul et Robert ! Et pour Jack, à qui cela n'aura pas échappé, voilà un tweet tout en légèreté envoyé par la concernée : "FEMEN is on French stamp.Now all homophobes,extremists,fascists will have to lick my ass when they want to send a letter. @Femen_France" (edit : je viens de lire le lien où j'ai vu qu'il apparaissait aussi). Evidemment, homophobe et extrémiste, dans sa bouche, cela signifie principalement catho, musulman, pro-life, pro-famille, ... bref... tout ce qui s'oppose à ce qu'elle pense (#novlangue) . Sûr qu'elle représentera une république apaisée... Le coup de pied de l'âne survient sur de larges boulevards, semble-t-il...
  12. Oué... différentes mais qui s'entendent bien Merci Christopher !
  13. Arrivée non loin de la BAN de Lann-Bihoué (Lorient), dans une auberge du nom breton "An Douar", signifiant "Terre / terre " en breton ou "village" en arabe. Y'a déjà du monde arrivé... Salutations aux anciens, puis je fais connaissance avec les petits nouveaux... Put.. la roue tourne : y'a des djeuns, et comme dit Ludo, on est des anciens... y'a plus de 10 ans, on était là, comme eux... Maintenant, on est des vieux. Viendra le temps où on viendra comme reliques. Sont venus de loin, certains : Pornichet, Saint Nazaire, Saint Brieuc, Brest, Rennes. Tiens... Sophie... qu'est-ce tu fous là ? Ca fait plaisir de t'voir ! Basquin... t'est pas crevé après 8h de boulot globuleux ? Flox... t'es plus magicien... tu viens quand même On prend l'apéro, passe à table... un peu de retard. On se met en place, et hop : Christian attaque sa routine de goublays, puis c'est parti pour une conf de 4h avec petite pause dessert au milieu. Pour ma part, connaissant le boulot de l'artiste, j'ai bien aimé voir les routines de LU, CS et FH en live. Mais plus que la technique, comme d'habitude, c'est l'approche qui m'intéresse. Ainsi, ses explications misdirectionnelles valent à elles seules le déplacement. Quelques petites anecdotes marrantes, puis fin de la conférence avec Oracle... Une petite bière, la bise, et bonne nuit tout le monde... Bon courage à ceux qui bossent le lendemain. Bon, pour ma part, c'est une discussion quelque peu anthropologique et métaphysique avec Christian qui restera dans mes souvenirs. Merci à toi, Christian, pour ce petit passage en terre enchantée de Bretagne (et au Khlub pour l'avoir fait venir). A renouveler quand tu veux !
  14. Christian A la base, la demande d'Urbain VIII était une demande amicale, vu les relations qu'il avait avec Galilée. La décision de justice ne l'a été que par la suite. S'il avait respecté l'engagement moral, le Saint Office ne l'aurait pas peut-être pas convoqué.
  15. Ben non, on parlait de liberté, d'union, bref de liberté de s'unir. Pas de séparation. Ne me fait pas croire que tu n'as pas compris. Ce qui se passe actuellement, c'est que l'on fabrique une séparation entre les Hommes suivant leur sexualité. En fait, on fabrique une sorte de ségrégation sexuelle et sociale entre des individus catalogués homosexuels et d'autres qui seraient hétéros, et ce classement est censé définir l'identité personnelle. Or comme je l'ai dit, l'Homme ne se définit pas à sa sexualité, loin de là. La liberté, puisque tu en parles, est dans la capacité à dire véritablement ce qu'est l'Homme. Hors cela, nous sommes sur une sorte de discrimination qui accorderait des droits à une catégorie humaine (homo, hétéro...) fabriquée de toute pièce. Cela au lieu de considérer l'Homme, non dans une catégorie, mais comme humain à part entière impliquant droits et devoirs suivant ce que la nature a donné à chacun. Donc, c'est bien de séparation dont je parle. Ben si, les mêmes droits pour tous... C'est hautement complémentaire. Ah oui ? Je suis curieux de voir ton argumentation... Parce qu'un couple homo, c'est un couple qui perd sa différence? Dans votre argumentaire, oui, car vous essayez (pas spécialement toi mais je parle en général) de le faire passer pour ce qu'il n'est pas. Deux hommes ou deux femmes ne seront jamais comme un couple homme-femme. Cela ne veut pas dire qu'il sera moins bien, mais il est différent. Or on essaie par des artifices de langage et de droit, d'atténuer ces différences. La différence vous fait-elle peur à ce point ? Et quel devoir pourrait interdir le mariage de 2 personnes du même sexe? Le devoir de dire ce qu'est l'Homme, et non ce que la loi doit dire de ce que peut être l'Homme ?
  16. Salut Christian. Pour ma part aussi, cela ne concernait pas la position de l'Eglise, mais le pourquoi de la condamnation, de par le non-respect par Galilée des conditions de publication initialement prévues avec Urbain VIII. Par contre, contrairement à ce que tu pensais, je ne me suis pas penché sur le cas de Giordano Bruno. Je creuserai un peu quand j'aurai un moment. Merci pour le lien
  17. Il est étonnant de voir que beaucoup séparent l'humanité en deux camps qui sont basés sur leur sexualité. Comment peut-on identifier une catégorie à la seule sexualité, au risque d'enfermer les catégories dans un ghetto psychique, moral ou sociétal ? Je pense qu'il s'agit d'un manque de respect pour la personne humaine à part entière, quelle que soit sa sexualité, d'en faire un des éléments primordiaux de son identité. De plus, j'avoue être dubitatif : Vous parlez d'égalité des droits. Jamais de complémentarité. Vous parlez d'égalité, en effaçant la richesse des différences. Enfin, vous parlez de droits, mais jamais de devoirs. Or, comment voulez-vous qu'un monde tourne rond si on réclame tous des droits, au mépris des différences (qui je le rappelle enrichissent chacun), sans jamais tenir compte des devoirs que l'on a envers la communauté, dans le respect de l'autre (et non la tolérance qui implique une notion d'exclusion : en tolérant, on permet quelque chose, ce qui signifie que l'on se place au-dessus de la personne à qui l'on permet. Le respect de la personne dans sa différence implique une relation à la personne égale à celle que nous devons avoir avec nous-même ) ? Alors pour Magician Tom, qui demande si les personnes qui ont manifesté n'ont rien d'autres à faire : et bien si, justement, et c'est là qu'il existe une différence. Toutes les manifs et grêves sont soutenues pour réclamer des droits, chacun dans un communautarisme racial, politique, économique... Là, ceux qui se battent ne le font pas pour eux. Cela ne leur apporte rien, si ce n'est que cela est pour un sujet qui dépasse les clivages et les comportements individuels. Les gens qui se battent ont par contre pour certains perdu leur travail, d'autres leurs amis, d'autres encore font des sacrifices financiers... Il serait intéressant de se pencher sur le pourquoi, plutôt que de les traiter d'obscurantistes, de réacs, ou de tous titres qui ne font rien avancer. Certes, il est probable qu'il y ait des extrémistes dans le tas. Mais pas plus que sous d'autres cieux se targuant de progressisme. Pour ce qui est de Galilée, c'est encore un poil plus compliqué, et je ne vois pas explicitement ce qui s'est passé sur Wikipédia. Voici un document qui intéressera certains : http://biblio.domuni.org/articleshist/l-affaire-galilee/maldame-conference-galilee.pdf
  18. D'autant plus qu'ils se sentent bien seuls à Gourin, beaucoup les ayant oubliés.
  19. Pour ce qui est de votre manif, ne t'inquiètes pas, le ministère de l'intérieur et la pref de police n'en sont pas à leur coup d'essai... Si tu vois ce que je veux dire.. Effectivement, la vérité est la question. Mais comment poser la question de la vérité, si nous n'avons plus conscience de ce qu'elle est réellement ? Voici quelques extraits d'un travail que j'ai effectué il y a quelques temps pour un cours de métaphysique. Toute ressemblance avec une situation existante ne serait pas une pure coïncidence. Selon le dictionnaire Larousse, la vérité est le « caractère de ce qui est vrai, une adéquation entre la réalité et l'homme qui la pense. » Mais si l'on prend cette définition, la réalité est-elle prépondérante ou la pensée de l'homme prime-t-elle ? Pour Orwell, « l'idée d'une vérité objective est celle d'un concept qui existe au-delà de nous, et qui est à découvrir, non qu’on peut fabriquer selon les besoins du moment ». Cela signifie donc clairement que cette vérité n'est pas dépendante de ce qu'en dit l'homme, mais est. L'adéquation entre la réalité et l'homme qui la pense dépend donc de sa liberté a accepter cette vérité. C'est pourquoi je pense que l'une et l'autre sont indissociables. Dans le roman 1984, la Vérité est volonté du seul parti, mais passe comme celle majoritaire du peuple, par de belles manipulations médiatiques (usage du télécran, des affiches, des séances de la Haine destinée à canaliser les colères...). Mais cela est d'autant plus aisé si l'on passe d'une vérité extérieure qui dépasse l'homme lui-même à l'affirmation d'une vérité qui dépend de l'homme seul ou de la majorité. Ainsi, se mêlent ce qui est vrai et ce qui peut être tenu pour vrai. Toute objectivité de la vérité est donc peu à peu effacée et dégagée d'une réalité extérieure, pour laisser la place à une sorte de constructivisme social où toute vérité dépend de faits socialement construits répondant aux besoins de la société. Ainsi, analyse le philosophe américain James Conant, le plus effrayant dans les régimes totalitaristes n’est pas qu’ils commettent des actes abominables, mais qu’ils s’attaquent à ce concept de vérité. Parler de « vérité », pour Orwell, ce n’est pas d'adopter une thèse métaphysique lourde, mais plutôt évoquer la réalité de la vérité ordinaire, celle dont personne ne veut ni ne peut se passer : la vérité de nos jugements quotidiens, lorsque nous pouvons dire l’heure qu’il est en consultant notre montre, nous rappeler si nous avons croisé Untel ou non la veille, ou reconnaître un mensonge éhonté. En se basant sur ces simples vérités quotidiennes, nous nous apercevons qu'aucune vie sociale réelle ne peut être construite sans passer par ce concept de vérité. Le problème étant que si la vérité dépend des besoins de chacun et en fonction du parcours, l'individualisme a tendance à primer, y compris dans la réflexion globale vis-à-vis du pouvoir de Big Brother. Le Parti a pris ici le pouvoir de dire ce que sont les besoins de la société (étant légitimement élu, il représente le peuple). Soit ces besoins existent réellement, soient ils sont créés en fonction de la réalité voulue (faire la guerre pour avoir la paix sociale), nécessitant un mensonge, ou plutôt un travestissement de la vérité pour correspondre aux faits. Cependant la vérité, quand elle est conçue comme opposition à l’erreur, est plus qu’une correspondance avec les faits mais un véritable absolu qui nécessite de connaître la réalité du monde et de pouvoir l’expliquer (ce que Big Brother refuse au peuple). Or la vérité, comprise en ce sens, n’est pas nécessaire pour faire de la politique, car cela signifierait autrement que seuls ceux qui possèdent la vérité, c’est-à-dire qui peuvent expliquer la réalité du monde sont libres (ce qui est justement le cas de l'élite du Parti). Il n'est pas inutile de rappeler, au-delà de toute considération religieuse (je précise pour les esprits chagrins) que Jean Paul II disait qu'' «il faut observer que, s’il n’existe aucune vérité dernière qui guide et oriente l’action politique, les idées et les convictions peuvent être facilement exploitées au profit du pouvoir. Une démocratie sans valeurs se transforme facilement en un totalitarisme déclaré ou sournois, comme le montre l’histoire. » « Quand la Vérité n'est pas libre, la liberté n'est pas vraie » Cette phrase de Jacques Prévert résume à elle seule le lien essentiel et inséparable entre Vérité et Liberté. Mais cette assertion pourrait être manipulée si l'on ne tenait pas compte que la vérité sur l’homme est un présupposé inéluctable pour atteindre la liberté. La vérité étant liée à l'Homme lui-même et le dépassant, nous voyons ici, dans le roman de Georges Orwell, l'intérêt pour le Parti et Big Brother de mettre en place une construction linguistique subjective et appauvrie dans le but d'éviter aux individus de percevoir cette vérité, et donc par-delà cette vérité, ressentir comme un parfum de liberté. Orwell soutient ainsi que la vérité de ce que l’usage commun appelle des faits est objective au sens où elle ne dépend pas d’un consensus intersubjectif et qu’il est possible d’affirmer cette vérité contre une majorité dans l’erreur ou un gouvernement dans la manipulation. Nous constatons clairement que la vérité objective est extérieure à l'homme et qu'elle ne dépend donc pas des constructions sociales, même si sa formulation en est teintée. Il en découle que la liberté de l'homme est sur sa capacité à accepter cette vérité objective qui lui est extérieure, pour l'intérioriser et se l'approprier, ou sur sa possibilité de la refuser. Mais nier cette vérité ne peut en aucun cas l'effacer du monde. L'un des moments phares de 1984 est justement la confrontation entre Winston, pauvre fonctionnaire chargé de réécrire statistiques et prévisions pour les faire correspondre à la vérité officielle, et O'Brien fidèle « chien » du Parti. Dans cette confrontation, O'Brien essaie de faire dire à Winston, sous la torture, que « deux et deux font cinq ». Mais plus que de lui faire dire (faire avouer un mensonge n'en faisant pas une vérité), il fait tout pour qu'il y croit. La réalité est pourtant toujours là, même dans la croyance en une « vérité ». Nous revivons aujourd'hui, dans l'actualité, des événements qui sont basés sur une telle manipulation de la vérité. Or la vérité donnée n'est ici pas libre puisqu'elle dépend des constructions sociales du moment. La vérité ne peut cependant, comme nous l'avons dit, se baser sur ces accords intersubjectifs, sauf expérience antérieure à ces accords attestant la véracité d'une réalité. Le monde de 1984 est tout entier construit sur le pouvoir pur, la puissance de quelques uns et ne supporte aucune concurrence qui pourrait s’appuyer sur une quelconque vérité, qui déstabiliserait le pouvoir. C’est un extrémisme et un idéalisme complets réalisés, privatisant les libertés fondamentales, mais en aucun cas la vérité n'est elle-même changée.
  20. En faisant quelques recherches, une amie est tombée sur un billet consacré à cette routine. Ma foi, cet article est fort bien tourné, et propose une vision live d'Hôtel. Le début : "J’ai passé une belle soirée hier dans un campement Rom. Il y avait des amis, des inconnus de la musique, un barbecue et une guitare..." Je vous laisse découvrir la suite sur ce blog.
  21. Merci Shiva, et merci aussi pour ce texte. Je ne le connaissais pas et le garderai en bibliothèque.
  22. Encore une fois, tout à fait d'accord. D'ailleurs, soit dit en passant, un Indien d'Amazonie a bien plus de chances d'avoir une connaissance des sujets sur lesquels il porte un avis, car affranchi des nombreux carcans idéologiques, et proche de l'essentiel. Pourtant, il aura reçu moins d'instruction (du moins de notre point de vue occidental).
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