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Eflamm CAOUISSIN

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Tout ce qui a été publié par Eflamm CAOUISSIN

  1. Je ne vois pas en quoi le LOL est justifié, pour la simple et bonne raison que ma vision est la suivante : on doit tendre à explorer la totalité des chemins. Il n'y a pas de vanité à constater cela. Certes, une vie n'y suffit pas, mais malgré la multitude des chemins, l'humain (je le répète : dans toutes ses dimensions) doit être le facteur essentiel ! Voir comment il peut se placer dans l'univers et comment il peut contribuer à l'édification de celui-ci et à sa propre édification. Or donc, imaginer une piste économique ou politique (dans son sens idéologique actuel) seule ne peut faire avancer dans l'approche globale. Elle fait avancer mais s'arrêter là est largement dommageable aux aspirations populaires si chaque individu est simplement considéré comme un rouage systémique sans capacité de croissance de connaissance individuelle.
  2. Comme tu ne l'as peut-être pas lu dans mes lignes, je précise bien qu' il convient d'observer LA TOTALITE des chemins, pour en arriver au bout en pleine connaissance. Navré de te rappeler cette logique là Comme je l'ai évoqué plus haut, malheureusement, les revendications sont souvent individualistes ou communautaristes, sans vision à long terme sur le bien commun ! Les individualismes prennent le pas sur des dimensions qui pourtant dépassent l'Homme lui-même (je te renvoie à l'animalité que j'évoque plus haut et sur lequel tu n'as pas rebondi, et qui pourtant me semble une donnée essentielle de la vision sur les sociétés humaines). Faut peut-être donc voir pourquoi et comment se développent les revendications, pour pouvoir amener une réponse constructive... mais encore faut-il pousser la réflexion au maximum, au-delà des idéologies d'appareils. Heureusement, certains n'ont pas attendu le FdG pour avoir de l'audace. Que ceux qui veulent entendre... Pour ce que dit JB13, c'est sûr, c'est joli... Je ne connais pas la suite des paroles, mais voilà ce que cela m'inspire au pied levé : Comme si l'on y était ? Surtout spectateurs impuissants de guerres et de crimes vomis par le petit écran... Se régalant au midi d'un steack bien saignant, le pékin voit une énième victime d'Afghanistan ou l'acharnement des tortures à travers le temps. Puis passe tranquillement à The Voice ou autre divertissement. Il voit la guerre, il voit la peur Il voit la haine et voit l'horreur Mais n'aperçoit pas les signes du bien. Il reste spectateur abruti par les siens, Pensant seulement à ce que peut lui apporter le lendemain. Lorsque sur le pas de sa porte, Alors que s'installent les noires cohortes, Et que sonne le temps de l'hallali Il ne perçoit pas que le printemps est pour lui Il continue de crier pour son pain, Sans voir l'appel de son voisin... Le sacrifice ultime et l'abnégation de sa vie Sont pour lui aussi étrangers que la guerre au Mali. La mort reste pour lui quelque chose d'abstrait Qu'il dégage de son monde d'un seul trait La faucheuse via la télé semble si proche et si loin, Mais débauche de cadavres ne font pas le bon samaritain : Voir la mort n'est pas la connaître tant et si bien ...
  3. Je me doutais que tu allais me ressortir ce passage concernant le chantier des rêves. Mais effectivement, ce type de rêve permet de dépasser les clivages pour amener à une quête qui va au-delà des seuls individualités. Effectivement, il y a King, Gandhi... et même un certain Jésus.... Mais justement, comme tu le dis, et comme je le dis, le programme des hommes doit être l'Humain d'abord (Mélenchon n'est d'ailleurs pas le seul à en avoir parlé ), faisant fi des individualismes. Or l'humain ne peut clairement se développer dans sa pleine dimension sans transcendance. Il est animal (Coucou Kristo) et reste animal si la connaissance n'est là que pour sa propre subsistance. Or cette transcendance permet de dépasser cette individualité. Alors, pour un rêve commun et unificateur sont abattus les murs évoqués par King que tu mentionnes ci-dessus. Je n'ai jamais parlé d'être pur, et je ne vois pas où tu as vu cela. Je te parles d'une transcendance sans laquelle l'homme n'est rien d'autre qu'un animal. Tu sais comme moi ce qu'il advient des plus faibles chez les animaux. Sans transcendance (et donc référence à des valeurs qui dépassent l'homme lui-même au-delà des différences ethniques, sociétales, culturelles, etc... ), la société humaine n'est qu'une société animale vouée aux mêmes conditions et destinée. La situation actuelle empreinte d'individualisme est dans cette logique. Tu le sais, on est d'accord sur le fait que c'est bien la vision de l'humain qui est mise à mal dans la société actuelle. Et je suis tout à fait d'accord avec ta vision, mais je suis persuadé que tu t'es arrêté en cours de route. Un peu plus, et on sera totalement d'accord C'est d'ailleurs, au niveau universel, là où le bât blesse. En effet, nombre de citoyens sont d'accord sur le principe de redonner à l'humain la place qui lui revient. Mais je suis persuadé que sans tenir compte de cette transcendance, aucune avancée sur la dignité de la personne humaine (dans tous les cas cités précédemment) ne pourra se faire, pour la simple et bonne raison que l'homme ne peut s'auto-suffire, sauf à le réduire à l'état d'animal. Toutes les personnes politiques dont tu parles ci-dessus n'ont poussé jusqu'au bout la réflexion sur la dignité de la personne humaine. Il y a un moment où l'idéologie reprend le dessus. Si elles arrivent à dépasser ce point d'arrêt, alors elles pourront avancer pour construire une société faite pour l'Homme et par l'Homme, dans le respect du bien commun. Sinon, je ne vois pas vraiment où serait le changement. Mais heureusement, au-delà des politiques, le peuple sait où il veut aller !
  4. Je pense que les gens se fichent pas mal de savoir si c'est la V, VI ou VIIème République. Ils veulent un coup de balai, mais pour les reconsidèrer pour ce qu'ils sont : non pas un rouage sociétal, une fourmi ouvrière qui sert une catégorie, mais des humains... Or, l'Homme ne peut être considéré pour ce qu'il est que par une certaine transcendance, vers quelque chose qui le propulse vers un extérieur qui le dépasse. En bref, l'exalter (comme je l'ai déjà dit, à toutes ses dimensions) pour développer un bien commun, ce bien commun rejaillissant alors sur chaque individu. Quelles sociétés proposent cela à ce jour ? Elles ne sont pas légion ! Et le FdG comme les autres partis, en sont loin, n'en déplaise à ceux qui y font résonner des messages d'espoir mesurés à l'équerre, parfumé d'idéologie libertaire... Faire le choix de prendre une voie nécessite de connaître les tenants et aboutissants de chacune des voies possibles, et de les analyser. Alors ca vaut peut-être le coup de s'y pencher.
  5. D'accord avec toi, sauf que les chiffons rouges (on en a déjà parlé), si ce sont des misdirections, mettent toutefois réellement à mal l'être même de l'humain. Là où le changement pourra poindre, c'est lorsque l'on comprendra qu'effectivement il y a des chiffons rouges mais que malgré tout ces chiffons présentent des symptômes sociétaux réels, et qui sont liés. Juste pour donner quelques exemples basés sur ce que dit Jack : On constate que le véritable problème est le traitement même de l'Homme dans : - le fait que la santé devienne l'apanage des riches. - le fait que la malbouffe (voire la non-bouffe) soit l'apanage des pauvres. - le fait que les riches deviennent toujours plus riches et les pauvres toujours plus pauvres. - le fait qu'on souhaite éliminer ceux qui ne sont pas économiquement rentables : vieux, seniors, handicapés, malades, bébés. - le fait que les riches pourront s'acheter un enfant suivant des critères donnés, via des pauvres qui devront trouver un moyen de s'arrondir les fins de mois. J'en passe... Certains pourront dire que je confonds tout. Or si vous étudiez réellement et en toute objectivité les données anthropologiques des politiques actuelles (au niveau mondial et non uniquement au niveau national), vous constatez que dans cette libéralisation à outrance, qui n'est pas là pour élever l'humain, tout est lié, et que sans compréhension globale et sans communion globale à une même cause, rien ne pourra se faire. Ainsi donc, si l'on veut voir les marées humaines et leur véritable raison d'être, encore faut-il se départir du prêt-à-penser médiatique, et voir au-delà du miroir idéologique... Le Parti de Gauche propose quelque chose le 5 mai. Il n'est pas le seul. Malheureusement il y a souvent des calculs politiques et revanchards... Mais si, au-delà des carcans idéologiques, chacun se libérait de ses propres préjugés dominés par le prêt-à-penser individualiste, pour enfin se mettre ensemble ? Je suis persuadé que par-delà les différences, chacun pourrait alors se rejoindre sur l'essentiel.
  6. Comme je l'ai déjà signalé à certains au téléphone, et ici même, rien ne changera tant que la majorité n'aura pas compris que c'est réellement la vision globale de l'humain qui est la cause de la dégénérescence sociétale actuelle. Sans prendre conscience de cela, il n'y a pas de résurrection possible. Certains ne voient qu'un problème économique dans la situation actuelle. Effectivement, nous pourrions juste en rester à cette réflexion simpliste. Or c'est une simplification à outrance, car c'est bien l'humain qui est au centre du problème. Aujourd'hui, il est certainement une marchandise qui sert (à) une économie liberticide. Les matériels qui nous donnent une certaine illusion de liberté nous rendent esclaves de cette économie, qui broie tout sur son passage. Il ne s'agit pas ici de prendre position sur telle ou telle sorte d'économie, mais de se rappeler que toute économie qui se fait au dépend de l'homme ne peut être que mauvaise pour la société. Cependant, il convient d'aller plus loin, sans regarder son propre intérêt ou celui de castes, groupes et micro-lobbys : il reste encore des barrières que certains dirigeants s'efforcent de détruire, de manière à ce que la liberté soit totalement annihilée. Cela en arasant l'égalité et donc la fraternité entre les citoyens et les peuples. Cela marche par la paupérisation et la mise en dépendance des peuples (un servage moderne, en quelque sorte), mais plus encore par l'abattage des repères, l'apprentissage d'une idéologie politique au service d'une minorité via l'usage d'une novlangue (comme Jack le cite ci-dessus), la manipulation des masses par des médias aux ordres de micros lobbys, quitta ensuite à procéder à l'usage d'une force cachant la faiblesse s'un système face aux défenseurs d'une humanisation en conscience des sociétés. Ainsi, derrière des arguments d'humanisme et de bonne conscience se cachent ainsi des buts mortifères pour l'humanité, au détriment de ceux qui croient sincèrement à cet humanisme de façade. La seule solution : remettre l'humain (dans toutes ses dimensions) au centre de la vie sociétale, loin d'un individualisme (auto) consumériste. Les magiciens devraient être les premiers à voir la manipulation et les misdirections. D'autant plus que ce que l'on pense être une misdirection peut l'être encore pour quelque chose de plus profond ( Ceux qui sont amateurs de jeu d'échecs et qui arrivent à anticiper plusieurs coups à l'avance sauront de quoi je parle). Si les magiciens ne sont pas à même de décrypter cela, pouvons-nous croire que la masse saura le faire ?
  7. Et franchement, vous ne le regretterez pas : ca fait un moment que je le présente en live, et ca a son succès... et y'a même moyen de développer pour faire une routine originale... En plus, pour ne rien gâcher, le packaging proposé est top !
  8. J'ai publié l'article ici, où il y a une rubrique "Magie & Religion" : Saint Vincent de Paul Je le reproduis ci-dessous, mai j'ai la vague impression qu'il se base surtout sur la lettre à Mr de Comet pour faire son article : J'ai régulièrement évoqué le fait que Saint Vincent de Paul aurait aussi utilisé l'illusionnisme comme approche avant d'évangéliser, comme pour mieux casser la glace. Voici la traduction d'un article proposé en 1969 par May Royer la revue du CEDAM (Cercle Espagnol des Arts Magiques) que l'historien de la magie Fanch Guillemin m'a aimablement traduite, après l'avoir retrouvé : "Ordonné prêtre en 1600, Vincent est capturé un peu plus tard par des pirates barabaresques lors d'un voyage en mer de Marseille à Narbonne. Il est vendu comme esclave à Tunis, d'abord à un pêcheur, puis à un vieux magicien qui le prend en amitié et lui enseigne l'alchimie, la prestidigitation, la médecine et bien des choses encore inconnues des universités européennes. Après le décès du bon magicien, Vincent est acheté par un rénégat français qu'il parvient à reconvertir et avec qui il s'enfuit en France. A Avignon, Monseigneur Montorio, vice-légat du Vatican, le prend sous sa protection et l'invite à l'accompagner à Rome en 1608. Le vice-légat admirait surtout les récits de son séjour chez le savant musulman et s'intéressait aux jeux de prestidigitation que Vincent avait apris là-bas. Ce dernier lui enseigna à exécuter plusieurs tours et devint le maître en magie de son protecteur, dont les présentations de nouveautés d'illusionnisme et d'alchimie firent grand bruit devant les hauts personnages de Rome. Dans une lettre, Vincent écrivait : "Je vis à l'ombre de Mgr Montorio qui me dispense l'honneur de m'apprécier, pour lui avoir enseigné de belles et curieuses choses apprises pendant ma captivité, comme : le miroir d'Alquimedes, un truc pour faire parler artificiellement un crâne, et mille autres curiosités mathématiques dont il est si jaloux, qu'il m'empêche de rencontrer d'autres gens de peur que je ne leur révèle mes secrets, et le prive de l'exclusivité de les présenter lui-même, comme il le fait en certaines occasions, à Sa Sainteté le Pape Paul V et à sa cour de cardinaux." Ceci n'empêcha tout de même pas la curie pontificale de remarquer Vincent et de l'envoyer comme émissaire près du roi Henry IV, à Paris, en 1609."
  9. Il n'y aurait aucune raison pour que Vincent de Paul ait pu mentir à ce sujet. D'ailleurs, l'auteur de l'étude citée dit bien qu'il n'y a aucun argument convainquant chez P. Grandchamp (celui qui met en doute le passage chez les Barbaresques).
  10. Azoth : en fait l'alchimie de recouvre pas uniquement la transmutation des métaux en or, avec notamment la recherche de la pierre philosophale (d'ailleurs une relecture de ce principe peut être intéressant. On a aussi certains aspects de médecine. Le travail proposé ici ne se baserait-il pas plutôt sur ce dernier cas ?
  11. En fait, d'après Fanch Guillemin, celle que tu cites est quasiment l'une des seules traces. A l'époque où il était en Tunisie, quand il a été acheté par ce médecin, il aurait initié à des tours de physiques, de chimie... ce qu'on appelait de la magie blanche à l'époque. Le médecin était aussi amateur de prestidigitation et d'entresorts, ainsi que branché alchimie. En France, avant d'aller sur Paris, il est passé notamment par Avignon où il aurait entre autres présenté des tours avec des miroirs, chimie, physique. Il y a eu un article sur le sujet paru dans une revue magique espagnole en 1969. Deux pages en espagnol qu'on doit me faire parvenir. Je peux t'en faire une copie si tu le souhaites. Dans une biographie de St Vincent de Paul, il en était question aussi, mais impossible de remettre la main dessus. Par ailleurs, dans une de ses lettres, il parle justement d'une tête de mort qui parle. Il en est question dans la Revue d'histoire de l'Église de France (Tome 58. N°161, 1972. pp. 331-340.)
  12. Seulement parce que l'humain d'aujourd'hui, abandonnant l'unité pour laisser la place à une dualité mortifère, n'a conscience que l'une de ses dimensions, certainement la plus animale. Or être humain en pleine humanité dépasse de loin cette seule dimension et devrait être un rempart que l'on monte peu à peu contre ces déséquilibres. Pas évident, mais y tendre aiderait certainement le monde dans sa globalité.
  13. Et pourtant... le nombre "d'historiens" qui publient des bouquins sur des divagations... Mon grand-père maternel vient d'en faire les frais récemment, par une soi-disant pointure historique, reprise par.... Wikipédia... Bref... comme tu dis, la vérité historique, tout le monde s'en fout. Au plaisir de te recroiser
  14. Encore faudrait-il que les Français se dégagent des glissements sémantiques et du prêt à penser, de la novlangue et des projets trompeurs, des divisions diverses (politiques, raciales, sociales, humaines... ) pour pouvoir envisager la possibilité d'un début de renouveau. Non en nous resservant une pâle copie d'une révolution germinalienne qui a vécu, non en se faisant manipuler par d'autres classes comme ce fut le cas de la Révolution Française, mais en recadrant les choses autour de l'humain, dans la totalité de sa dimension. Mais pour cela, et afin d'éviter d'être un mouton, il vaut mieux se pencher sur ce qu'est l'humain. Sans cela, un espoir de renouveau est utopique.
  15. Sauf que Toinou a raison. Cf Conditions Générales de Magies.com ici :
  16. D'ailleurs, le marchand, il est pas breton, plutôt ?
  17. Je suis d'ailleurs étonné de ne pas en voir un mot sur VM. Bref... ceux qui le connaissent ne manqueront pas de le joindre par d'autres biais.
  18. Tu es à Ploemeur et tu n'as jamais vu Damien ? ... Rôoooo ... va falloir remédier à cela didonc... En live, ca vaut le détour...
  19. Tu plaisantes, j'espère ? Etant donné que, comme le disait Kristo, l'homme est un animal, il est logique qu'il y ait droit des animaux, non ? Impliquant évidemment des devoirs. Quant aux Droits de l'Homme, ils sont alors nuls et non avenus, puisque l'Homme est animal. La cause animale devrait donc inclure l'homme lui-même, avec les mêmes cohérences d'action et de protection. Mais il n'en est rien. En effet, à l'heure actuelle, l'animalité de la société humaine tend, à mon sens, à se développer au détriment de son humanité. Illustrons cela avec quelques passages de la déclaration des droits de l'homme... Article premier Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité. Si le postulat initial est évidemment vrai, le réel ne l'est plus. Chacun pense à sa gueule, et oublie d'aller au-delà de l'être. L'autre, le petit, le faible, le vieux... n'intéressent plus, ce qui signifie qu'il est difficile de grandir en humanité et de pousser l'Homme à la perfection du bien commun. Par voie de conséquence, si l'humanité de l'homme décroit, son animalité croît. Article 2 1.Chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamés dans la présente Déclaration, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d'opinion politique ou de toute autre opinion, d'origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation. Faux. Si ce postulat est fondé dans une société pleinement humaine, ce n'est plus actuellement le cas : en fonction de la communauté dont tu dépends au détriment d'une communauté humaine qui prévaut, la situation devant la loi est effectivement différente. Et si ton opinion n'est pas conforme à l'opinion ambiante, tu es voué aux gémonies devant l'inquisition moderne. Article 3 Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne. Le décalage est en train de se faire. La liberté s'efface peu à peu devant des droits communautaires, des droits idéologiques, ... qui ne sont que fruits de l'individualisme. Un glissement des mots et des concepts efface l'ensemble de cet article. Désormais, en ce qui concerne la vie, nous sommes sur une version qui s'approcherait de "Tout individu a droit à la mort (dans la dignité). A la liberté se substitue la libération, se dédouanant des devoirs mais réclamant des droits individuels exclusifs annihilant la liberté humaine impliquant quant à elle droits et devoirs face à soi-même, face à l'autre et face à la société. A la sûreté de sa personne se substitue la sécurité de la personne, découlant sur le tout sécuritaire et le contrôle global des libertés. Or, l'un des propre de l'homme est la liberté. L'usage de la liberté impliquant notre relation à l'autre en humanité, la suppression de la liberté place donc l'homme au niveau de l'animal. Je vous renvoie aux divers philosophes qui ont travaillé sur ce sujet pour développer mon postulat. Article 4 Nul ne sera tenu en esclavage ni en servitude; l'esclavage et la traite des esclaves sont interdits sous toutes leurs formes. Le devoir de mémoire, s'il est utile pour se rappeler ce qui fut fait et qui ne doit pas se renouveler et est essentiel pour les générations, peut aussi provoquer une aliénation. Ici, chacun voit l'esclavage comme traite d'être humains. Mais l'esclavage peut être autre. Si l'aliénation des libertés est effective, l'esclavage en découle. A ce jour, les divers formes d'esclavages existent, y compris en France. La servitude se fait au profit d'une classe qui se maintient au pouvoir et nous en sommes, consciemment ou non, victimes. Article 5 Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. Faux.. Il suffit de voir l'état des prisons pour simplement illustrer la chose. Article 6 Chacun a le droit à la reconnaissance en tous lieux de sa personnalité juridique. Faux. Je ne développerai pas ici mais disons simplement que certains traités sont ignorés au détriment du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. Article 7 Tous sont égaux devant la loi et ont droit sans distinction à une égale protection de la loi. Tous ont droit à une protection égale contre toute discrimination qui violerait la présente Déclaration et contre toute provocation à une telle discrimination. Faux. Je vous renvoie à l'article premier. etc... Si l'humain l'est pleinement, il traitera les animaux avec justice, sans avoir besoin de se référer à une déclaration de droits, qui sont simplement des devoirs humains face à la faune (et à la flore). Mais une société qui bafoue les droits humains derrière une vitrine pseudo-progressiste s'animalise, comme je l'ai dit plus haut. Or donc, soit la proclamation des droits des animaux est un concept idéologique, soit il est besoin de rappeler ce qu'est l'humanité à des hommes qui désormais s'ignorent et intégrent une dynamique de déshumanisation sociétale. Ce qui engendre de nombreuses questions fondamentales, qui vont bien au-delà de la cause animale.
  20. Justement... les histoires issue de l'Héritage d'Odin ne sont pas vraiment de l'héritage d'Odin... C'est sympa, mais à mon sens il manque le côté fantastique que Christian Chelman a réussi à développer. Cependant, n'ayant pas le nouveau bouquin, j'ose cependant espérer que pour le tarif, la qualité littéraire y est... L'avantage du boulot de Fantomas, c'est que pour un noobs, c'est une bonne plongée dans l'univers des runes. Mais l'idéal est de creuser après, et comme tu le dis, Grandiozzo, de créer les nôtres. Au passage, une anecdote que j'avais raconté sur VM, mais que je vous repartage. J'avais fait un close-up avec un autre magicien. Il faisait un tour avec des runes. Il est resté très khon quand un spectateur lui a demandé des précisions... En effet, comment voulez-vous être crédible si vous utilisez un outil que vous ne connaissez pas ?
  21. Moué... le travail de Christian Chelman est quand même à mon sens plus développé sur le sujet. Je suis curieux de voir le livre, mais j'avoue qu'ayant "L'héritage d'Odin" je trouve dans l'ensemble que les routines de Fantomas sont assez limitées. Certes, c'est efficace pour du performing, mais dès que vous vous penchez un peu plus sur la question, on reste un peu sur sa faim. Bon... l'intérêt est aussi d'ouvrir des pistes et à nous de les développer...
  22. Et vouala.... une réponse à ma question précédente... Ca sort donc le 26 février et c'est déjà en pré-vente. V'là le teaser... ci-dessous
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