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Gilbus

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Tout ce qui a été publié par Gilbus

  1. Je ne sais pas comment font les vrais magiciens… Perso, quand j’ai essayé de faroter, il y a déjà une chose que j’ai constatée : Prendre un jeu neuf. Pour l’apprentissage, un jeu neuf est un atout appréciable. Ensuite, quand on maitrise, on peut faire des faros sur des jeux pourris, mais c’est plus dur… Ensuite, je n’ai pas réussi non plus avec les explications de Billis. J’ai donc cherché tout seul, jusqu’à ce que je trouve une solution qui me convienne : Première étape, couper au milieu : Ça, c’est toujours la galère pour moi, je me plante souvent (2 fois sur 5) d’une carte… Mais c’est gérable, sans doute, avec un œil d’aigle… Seconde étape, aligner les petites tranches des paquets : Pour cela, je tape la tranche haute du paquet main droite au milieu du dos du paquet main gauche, puis la tranche haute du paquet main gauche contre la face du paquet main droite. Le but est d’avoir les cartes parfaitement alignées dans chaque paquet, sans que celui-ci parte en biseau. Le but de cette petite tape d’égalisation est aussi de coller les cartes entre elles, dans le paquet qui reçoit la tape sur son dos ou sa face : Il est évident que si les cartes ne sont pas serrées d’une façon uniforme dans chaque paquet, ca ne marchera pas. Troisième étape, le positionnement : Le paquet main droite est mis plus bas que l’autre. La tenue du paquet main droite : Auriculaire sur la petite tranche basse, pour que ça ne glisse pas. Pouce vers soi, sur la grande tranche. Annuaire et majeur sur la grande tranche opposée. L’index est posé à plat sur le dos de la carte, au milieu de la petite tranche haute : Il dépasse de cette petite tranche, pour que la pulpe de l’index soit à cheval sur les deux paquets. Cet index est très important pour moi, c’est lui qui assure la position relative des deux paquets, et permet de choisir entre un in et un out. Main gauche : L’auriculaire qui était sous la petite tranche basse du paquet, au moment de taper pour l’aligner, passe sur la grande tranche, à côté de l’annuaire et du majeur. Le pouce est au milieu de la grande tranche, vers moi. L’index est posé sur la petite tranche haute, pour appuyer et surtout éviter les biseaux. Les deux petites tranches sont mises en contact, sur toute la largeur du jeu, et toute son épaisseur : C’est là que l’on vérifie si on a pris une carte en trop ou en moins… Ensuite, c’est là qu’il y a le mouvement d’imbrication dur à décrire : La main droite ne bouge pas, et tient. La gauche, au-dessus, pousse vers le bas le coin qui est vers soi, en déplaçant légèrement ce coin le long de la petite tranche. En même temps, l’index droit appuie un peu au début, pour définir si on est in ou out, et pour aider l’imbrication des premières cartes : Dès que l’imbrication commence, ce doigt ne sert plus vraiment. Le coin qui est vers soi du paquet haut s’éloigne en glissant sur la petite tranche du paquet bas, et l’imbrication se fait lentement, des dos vers les faces. A la fin de l’imbrication, le coin s’est déplacé entre 0,5cm et 1cm sur la petite tranche du paquet bas, suivant l’usure du jeu. Une fois l’imbrication faite, bien sûr, aligner les paquets et finir l’imbrication ne pose pas de problèmes. Je crois que la seule façon de bien y arriver, c’est d’essayer plein de fois, de plein de façons différente, jusqu’à trouver celle qui te conviens… Désolé, j’ai essayé de prendre photos et films, mais avec ma webcam pourrie et l’éclairage de mon bureau à l’instant T, c’est inutilisable… Gilbus.
  2. Je ne comprends pas la question liée à ce post : Le débinage, c’est mettre à disposition d’un spectateur des secrets et techniques de magiciens. A distinguer de la formation, ou l’on s’assure avant de donner des secrets que l’apprenti est motivé, et n’est pas un simple curieux… Le filtre sur les secrets de VM est ridiculement léger, mais bon, il a au moins le mérite d’exister. Sur xtremillusion, on a dans la partie « apprendre la magie », tout un tas de techniques expliquées, et des tours. Si ce n’est pas la définition même du débinage, puisque ces informations sont en accès libre et gratuit à toute personne ayant internet, je ne vois pas ce que c’est autrement. Cela, tout le monde peut aller le vérifier à tout moment, donc revenir la dessus, je ne comprends pas… Le fait de vendre d’autres secrets sur la page voisine n’est en rien une raison pour débiner sur la page « apprendre la magie »… Enfin, si, c’est une raison commerciale, pour attirer du monde, mais pas une excuse Pour la vente de matériel, c’est une autre histoire, je ne m’en mêlerai pas Gilbus.
  3. As tu une vision globale du type de spectacle, ou est ce encore à construire? En gros, tu veux des numéros qui s'enchainent les uns derrière les autres, avec éventuellement un présentateur qui fait le lien, ou veux tu qu'ils s'insèrent dans un scénario ou un fil rouge fort? (solution plus satisfaisante, mais plus délicate à mettre en place en moins de deux mois avec des artistes de divers horizons ) Gilbus.
  4. Je ne suis pas certain que le garçon sur la vidéo soit magicien, ou qu’il fasse cela comme on montrerait un tour de magie en tout cas : Par exemple, quand il montre son jeu ordonné après une série de mélange, à deux reprises, il le fait tellement mal qu’on ne voie pas bien l’effet D’où peut-être la question que se posent certains sur la présence de la vidéo ici Donc soit il triche pour frimer, ce qui est possible, soit il utilise la fonction cyclique du faro parfait, et dans ce cas, c’est fort de n’en rater aucun sur la série Je plussoie sur ce que dit Vincent, un faro s’il est utilisé en tant que technique secrète, doit être vu comme un mélange : Et un mélange, c’est imparfait, sinon, c’est un tri. Donc, un faro devrait être fait sans y apporter attention, comme un mélange quelconque de carte : Seul le magicien doit savoir qu’il est parfait, dans la plupart des conditions… Bon, ce sont un peu des idées tordues quand même, car le spectateur moyen, dans un faro parfait ou non, ne verra qu’un mélange. Mais pour un spectateur tordu aux idées tordues aussi, il y aura suspicion voyant un mélange si régulier. Il est préférable à mon sens, pour justifier de faire un faro visible, de faire jouer du jeu d’acteur, comme le propose Claudemage… Gilbus.
  5. ??? ben, Google est ton ami? Sinon, si tu veux des conseils pour connaitre les avantages des différentes cage, tu as mal posé la question Gilbus
  6. Ces questions avaient été débattues en long et en large dans le salon « conseil des sages », mais je ne retrouve plus ou, désolé : la fonction recherche à l’air un peu hésitante… Pour résumer ce que j’ai retenu, qu’on me corrige si je dis encore des bêtises : Le copyright n’existe pas en France, il n’y a que la propriété intellectuelle pour les œuvres de l’esprit, et les brevets pour la fabrication de machins. Dans la propriété intellectuelle, elle est donnée par défaut au créateur de l’œuvre : Contrairement à ce que je pensais moi-même, et à ce que vous dites, par défaut, dans la loi française, expliquer un tour dans un bouquin ou un média quelconque ne donne aucun droit à celui qui achète le média, si ce n’est de le lire/regarder, ou caller un meuble avec. Ainsi, quand Chelman précise dans certains de ses livres que les routines ne peuvent être faites en public et ne sont donnée qu’à titre d’exemplarité, ben il ne devrait même pas avoir à le faire, en fait. Mais comme personne ne connais la loi, il a raison de le mettre Une pratique répandue veut qu’une utilisation privée ne soit pas concernée par cette restriction : Vous pouvez faire ce que vous voulez en famille. Dès qu’il y a un public étranger à vos proches, et qu’il ne s’agit donc plus d’une réunion privée, le droit s’applique, et il faut l’autorisation de l’auteur pour utiliser son œuvre. Que la réunion soit payante ou gratuit, d’ailleurs. Pour le théâtre et la musique, la question de l’auteur est le plus souvent éludée par une perception des droits par les organismes concernés. Mais un auteur pourrait très bien s’opposer à ce que son œuvre, hors tout versement commerciaux, soit utilisé dans un contexte donné (par exemple, une manifestation à des fins politiques ou religieuses, par exemple). Pour en revenir à la magie : Le droit s’applique, et comme il a été dit, on devrait demander systématiquement à l’auteur de la méthode ou au concepteur du gimmick son autorisation de les produire en public, si l’on est formaliste. A moins bien sûr que dans la vente (dans le livre, dans la notice, dans un document accompagnant le matériel…), le fournisseur spécifie que la chose est livrée avec un droit d’utilisation en public (ou une formulation équivalente, je ne suis pas juriste, juste perroquet…) Ça se complique, et pas qu’un peu, quand on parle de tours ou de principes : Les débats sur l’antériorité sont parfois saignants, et les apports particuliers d’un auteur sur un tour ancien ne sont pas toujours, à mon sens, suffisamment importants pour justifier une appropriation de ce tour. D’ailleurs, certaines personnes n’ont eu d’autres apports à des tours que de publier une version déjà décrite avant, simplement en la réécrivant avec leurs mots à eux : Les créations se limitant à la réécriture d’une chose ancienne, y voir une possibilité d’accaparement d’une partie du patrimoine magique à l’usage d’une seule personne me hérisse. Pour les gimmicks et matériels, il y a des cas compliqués aussi : Bon, on achète le matériel d’un fabricant, qui a créé le tour, pas de problème : il a les droits de propriété, il faut lui demander l’autorisation… Mais si on achète chez un fabricant qui n’est pas le concepteur, voire même qui n’a pas l’autorisation du créateur ? C’est déjà plus limite… (Vous saviez que les cordes de Pavel, ben elles devraient toutes être achetées chez monsieur Pavel ? En pratique, bien peu viennent de chez lui…) Et cas encore plus tordu : vous reconstruisez vous-même le matériel, car il doit répondre à des contrainte que n’a pas le matériel du marché : Si le créateur est différent du constructeur officiel, de qui avoir l’autorisation ? (normalement du créateur, mais n’oublions pas que celui-ci a pu vendre les droit d’exploitation à un fabricant, suivant les lois d’un autre pays... ca deviens compliqué, à tel point qu’il y a des bases de données pour savoir qu’est ce qui appartient à qui, en magie…) Enfin, vous construisez un matériel faisant le même effet qu’un matériel du commerce, mais par un procédé qui vous est propre (Par exemple, le cas des tables volantes maisons, qui ne sont PAS forcément, comme certains le disent, des copies de produits Losander…) Dans ces cas-là, je sèche… D’un point de vue éthique, je dirais bien qu’on a le droit, mais d’un point de vue légal, il faut voir au cas par cas. A, ben oui, parce qu’en dehors de la législation, on doit tenir compte de l’éthique aussi, et ne pas léser un confrère qui a fait un travail qu’on désire utiliser, même en dehors de toute considération légales… Bon, enfin, ca, c’est de la théorie, hein… Dans le doute, demandez à celui qui vous vend le tour ou qui signe le livre, vous verrez bien… Gilbus.
  7. La plupart utilisent les temps d'avance comme principe de base. et les autres, dans ceux qui me viennent à l'esprit, utilisent un temps d'avance si on prend la définition au sens large, c'est à dire une chose que le magicien sais ou a préparé (que ce soit en cours de tours, ou avant...) avant que le spectateur ne voie l'effet Dans les as en roi (billis 1 pour situer), on a un temps d'avance qui est compris pas le spectateur durant le tour (le jeu est préparé avec des trois), et un autre qui n'est pas vu: des as sont mis en place. dans une ambitieuse, on positionne la carte à certains endroit, le plus souvent avant de la montrer à cet endroit. le tour des trois cordes, n'en parlons pas: le magicien à toujours ou presque de l'avance sur ce qu'il va montrer. Même en faisant un simple snap change: le fait d'avoir une autre carte préparée, on peut dire que c'est un temps d'avance que l'on utilise ensuite. Le fil hindou, on prépare la fin dés le début. anneaux chinois: on montre des anneaux bien séparés au début: la aussi, temps d'avance. le chapelet est en lui même un gros temps d'avance par principe... un tour sans temps d'avance serait un tour ou l'effet serait mis en place au moment même de l'effet, hors le plus souvent, même pour les choses que l'on met en place en cours de route, on laisse un temps ou une parenthèse de l'oubli, pour accentuer la chose. je parle d'une définition large, bien sur... si l'on prend une définition plus réduite, ou on ne considère comme temps d'avance qu'un décalage d'événements répétitifs, évidemment, ca ne marche plus. Mais pour le reste... Tiens, un spectateur mélange le jeu, et le magicien fait de la jazz magie pour sortir des carrés, en fonction du résultat: on peut dire qu'a partir du moment ou le magicien sait quel carré il va (peut) sortir, il a un temps d'avance... le reste de sa présentation sera d'utiliser ce temps d'avance pour faire croire qu'il pourrait sortir n'importe quel carré à la demande, de n'importe quelle façon (comptage, épellation, carte au nombre etc.) Je ne sais pas vraiment ce que cette réflexion peut apporter, mais c'est rigolo, non? Gilbus.
  8. En fait, je me demande quel tour ou routine n'utilise AUCUN temps d'avance sous aucune forme à aucun moment.... de bon matin comme ça, il ne m'en viens pas à l'esprit... des idées? Gilbus
  9. il est traduit en français??????????????? je crois que c'étais le critère de base sinon, effectivement, bouquin très intéressant!!! Gilbus
  10. Certes, ça serait bien d’en parler dans les livres. Et dans les notices de tours… Dans les DVD… Dans les boites de magie pour enfant (ou, contrairement à ce qu’on pourrait croire, le secret est très mal présenté…) Quand, un jour, je publierai le dictionnaire universel de la magie de Gilbus, n’ai pas peur, le chapitre sur le débinage sera copieux… Mais on peut aussi en parler sur le vif, sur le forum, quand on voit ce qu’on considère comme du débinage. Disons que ça fait réagir Ce que ne ferais pas forcément un article perdu au fin fond d’un site, qui ne serait pas consulté par les gens que cela n’intéresse pas, c’est-à-dire à priori ceux qui pense qu’il est bon de débiner. Mais je ne réagis ici que quand je vois des magiciens soutenir ou minimiser le débinage. Si c’était dans un coin d’un site, dans un article perdu au milieu d’autres, ça ne servirai à rien. C’est comme protester contre le débinage youtube en général, mais le faire ici, ça ne sert à rien : C’est sur youtube, là où sont les fabricants de tutos, qu’il faut aller dire que c’est naze. Bref, partout où on fait du débinage, partout où on dit que c’est bien, c’est là qu’il faut réagir. Réagir ailleurs, c’est ne pas être lu par le public concerné. Désolé pour l’asile de dingos… Si ça peut en rendre dingue quelque uns de plus, ça me convient Gilbus.
  11. Bien sûr : Nous pourrions par exemple parler de la façon de retourner un spectateur qui vient dans l’optique de résoudre une devinette, et donc de « gagner » sur le magicien. Nous pourrions parler de l’exploitation des connaissances du spectateur moyen : Que faut-il supposer qu’il sait, comment s’en servir pour le leurrer davantage. La théorie des fausses piste peut-elle se servir exclusivement dans cette connaissance, ou faut il que la piste reste lisible même par ceux ne sachant rien ? Si oui, comment générer une fausse piste sans faire à notre tour une amorce de débinage ? Etc. Il y aurait bien des questions à discuter, en effet Moi, je ne suis pas vraiment magicien…Qui commence parmi ceux qui savent ? Ben, tu as bien raison : ça fait des lustres que je dis que toute magie n’est pas bonne à filmer… Heureux de voir que nous sommes d’accord :) Le volume du nombre de tour, de la fréquence, ou de l’audience ? Avec le net, rien n’est petit : Le nombre de tutos sur youtube est pharamineux, il y a presque plus de tutos que de présentation de tours, et l’audience, entre la télé et le net, n’a jamais été aussi étendue. Si une fois par an, un magicien dans le monde révélais un tour automatique, alors, oui, je serais d’accord… Là, c’est tous les jours, par des centaines de magiciens ou de speudo magiciens, et les tours vont de l’automatique pour enfant aux tours pros du commerce. Le « petit volume » est toujours très relatif… Vous avez tous les deux raison, sauf que… Ici, nous sommes sur le net, donc un milieu fluctuant en termes de fréquentation : Vous croyez que ça m’amuse de rabâcher sans cesse les même discours, années après années, juste parce que les nouveaux qui arrivent ne les ont jamais entendu, de près ou de loin, et pensent que le débinage (qu’ils confondent avec la formation…) est la meilleure chose qui puisse arriver ? Bien sûr, que les ancien n’en ont rien à faire de ce genre de discussion (moi le premier, d’un certain coté…). Mais les nouveau, qui arrivent sans savoir ce que recouvre vraiment la notion de secret, son utilité indispensable (selon moi, toujours…) en illusionnisme, et trouve que c’est cool de savoir comment ça marche, et bien ces gens, qui sont respectable et bien intentionnés, sinon, ils ne viendraient pas là, il faut bien qu’on leur en parle, un jour ou l’autre, des principes des temps anciens. Et surtout de la raison pour laquelle ces principes existent. Ou existaient, suivant la vision que l’on a de la décrépitude de la magie. Mais depuis que la relation maître/apprenti ou club/postulant est tombée en désuétude (statistiquement, bien sûr, cela existe toujours, parfois…), il faut que les forums parlent de ces principes de bases, non ? Sinon, qui le fera ? Ensuite, chacun se fait son idée, et en plus, les idées peuvent changer avec le temps… voir ci-dessous… Bien sûr, qu’on a fait des erreurs de jeunesses : Moi, j’en ai plein à me reprocher, et que je me reproche effectivement, en illusionnisme, même si je ne suis pas vraiment magicien. Mais en discutant avec d’autres, avec le temps et un peu de réflexion, les idées changent, ou en tout cas évoluent… Parler des choses que l’on considère bonnes, ou mauvaises, en expliquant pourquoi, ce n’est pas moraliser, c’est permettre à d’autres de se poser des questions qu’ils n’ont peut-être pas eut l’occasion de se poser avant, et ça c’est cool Hihihi : Si tu ne penses pas que c’est embêtant, peut être seras tu d’accord pour dire qu’il est préférable que les nouveaux venus aient au moins entendu parler de ces notions du passé, comme le secret, le merveilleux et le mystère ? Ensuite, comme disent les éditeurs de tutos sur youtube : « De toute façon, j’en ai rien à foutre, je fais ce que je veux !!! » Gilbus.
  12. Oui, je crois que tu as raison, cela se rapproche du débinage... Car c'est la même attitude que l'on retrouve sur youtube, ou c'est: "je te montre le truc, aime moi..." Maintenant, tout le monde n'a pas le même but en apprenant l'illusionnisme... Certains, bien sur, et heureusement, sont intéressés par le "vrai public". D'autre tourne dans des cercles d'amis magiciens de la même sorte, et font cela juste pour eux, et leurs copains magiciens. Ils sont souvent plus proche du truc et oublient le reste, par rapport à la première catégorie, qui elle s'aperçois rapidement que le truc ne suffit pas pour faire un spectacle intéressant à un vrai public. Mais il est toujours délicat de parler des extrêmes: je crois qu'on a tous un peu les deux attitudes, suivant ou on est, avec qui, des circonstances... Gilbus.
  13. La définition du débinage et de la formation donne à chaque fois lieu à controverse. Voilà la mienne : Un débinage, c’est donner le truc à quelqu’un qui n’a pas l’intention de faire de la magie. Par exemple, les télé-spectateurs d’une chaine généraliste. Une formation, c’est donner le truc (entre autre, la formation réelle ne s’arête jamais au truc !!!) a quelqu’un qui a envie de faire de la magie, et le montre d’une manière ou d’une autre. Acheter un DVD, un tour, un livre, c’est une manière basique d’affirmer sa volonté d’apprendre, qui te place dans la catégorie des apprentis, et non plus dans celle des simples curieux, qui eux achètent rarement ce genre de choses par simple envie de savoir. L’argent, même une somme presque symbolique, est donc un filtre pour distinguer les apprentis des curieux, et donc le débinage de la formation. Bien sûr, ce n’est pas le seul filtre possible : on a aussi le contact directe, ou l’apprenti montre qu’il travaille et fait de la magie au mieux de son niveau, le temps investit (si quelqu’un passe des jours dans une bibliothèque, et en ressort avec une culture intéressante, on peut prendre en compte sa volonté), et l’acharnement (même sans être doué, il parvient à faire des choses de mieux en mieux). Comme matthieu te l’a expliqué, j’ai le plaisir de t’apprendre que tu n’as pas commencé par un débinage Cool, non ? Ben, en disant deux qui font ci, un qui fait ça… tu minimise un peu : Ce sont des millions de spectateurs à chaque fois. Sur ces millions, tous verront l’explication, une partie s’en fichera et l’oubliera définitivement, une partie sera amusée, et s’en souviendra sans pour autant faire de la magie. Une très petite partie sera incitée à apprendre. Une infime partie apprendra réellement. A noter que dans cette dernière catégorie, il y a de fortes chances qu’un numéro de magie bien fait, sans explication, ait révélé cette même envie d’apprendre… Mais vouloir à tout prix former toujours plus de magiciens… pour quoi faire ? Laissons s’exprimer ceux qui trouvent la vocation, mais ne faisons pas de démarchage pour trouver à tout prix de nouveaux prétendant peu ou pas motivés. Ceux-là, s’ils restent tièdes, n’apprendront pas sérieusement, et ne connaitront pas la valeur de ce qu’on leur donne. Cela formera davantage de débineurs youtube, c’est tout. Dans les temps très anciens, la préhistoire, avant l’invention de youtube, les clubs de magie faisaient une sélection importante pour mesurer la motivation des prétendants. Pas pour garder les trucs juste pour eux, non : pour garder la magie dans de bonnes mains. Mais cela n’a plus trop de sens de nos jour, j’en ai peur. La présence de matériel de plus en plus professionnel dans les boites de magie pour enfant est aussi une question mainte fois discutée : C’est sans doute donner de la brioche aux cochons, pour certains. Non, il y a très peu de choses réellement secrètes, dans l’illusionnisme classique. Par secrètes, je veux dire qui n’est connue que du créateur, et au maximum d’une poignée d’utilisateur se comptant sur les doigts de René Lavand. A partir du moment où tu es considéré comme un magicien travailleurs, intéressé, intéressant, le milieu magique est très accueillant et convivial. Bien sûr, certains gardent quelques trucs spécifiques, qu’ils ont inventés, car après tout, c’est à eux. Mais à partir du moment ou un auteur publie, et énormément de choses sont publiées, on ne peut plus trop parler de secret… Ceux qui veulent progresser, comme tu dis, ont des supports de formation pour une centaine de vie, s’ils veulent tout apprendre. Inutile de faire des casses et des débinages pour cela. Tu as bien raison. Mais quand tu dis « surtout », cela veut dire qu’il n’y a pas que cela. Pour le public, il y aura toujours conjonction du magicien ET de son mystère. Sinon, ce n’est pas de l’illusionnisme, c’est de la manipulation d’objet et de la devinette Le secret est bon pour la magie… Ben, c’est normal : tu voulais apprendre… Et pas qu’apprendre pour connaitre le truc, car la, tu n’aurais certainement pas acheté un DVD. (A moins que l’argent ne soit pas un problème pour toi, ça arrive ) Apprendre pour faire de la magie, c'est louable. Apprendre pour juste savoir comment ca marche, cela fini toujours par des débinages, car tu ne comprend pas alors la valeur de ce que tu apprends... Ça serait un bon plan, peut-être, si on manquait de monde. Ce n’est pas le cas. Ce que l’on désire, c’est former des spectateurs, pas des magiciens, ceux la, ils viennent de toute façon, à un moment ou un autre Pour avoir davantage de spectateurs, la bonne solution est selon moi de la belle magie, mystérieuse, pas le débinage. Si on ne peut intéresser les spectateurs à la magie sans expliquer, alors c’est que cette discipline n’est plus d’actualité, et va disparaitre. Je ne crois pas que ce soit le cas. Ne confond pas « le talent et le travail qui font le magicien » et la tendance de certains aux manipulations. On peut faire de très bon spectacle, de la très belle magie, sans avoir besoin de se casser les doigts. Ça aide parfois, mais ce n’est pas forcément lié Gilbus.
  14. Celui-là est ultra minoritaire. ... … Ben, même ça, je n’en suis pas sûr : Le spectateur moyen a envie de savoir. Tu n’as qu’à, lors d’une prestation, proposer aux gens de leur apprendre un tour (et ensuite donner une fausse explication, naturellement ) Tu verras qu’il est drôlement rare qu’on te dise non… Mais si le spectateur moyen a envie de savoir, le spectateur moyen à en poche, depuis quelques années, un Smartphone. Et il a de plus en plus l’habitude d’aller sur le net pour trouver les réponses à toutes les questions. Tu ne vois pas le lien ? Celui qui a envie de savoir va sur le net. Et trouve. Pas forcément ce qu’il cherche, comme toujours avec internet, mais il trouve des explications de tours, à la pelle. En vidéo, bien expliqué au niveau du truc, dans un format facile à consulter (moins de 3mn). Partant de la, comme toujours sur le net, tu as l’effet zapping qui commence : On saute d’une explication à la suivante… Le net est utilisé par ceux qui veulent apprendre la magie, certes, mais dire que les simples curieux sont rare, je ne m’y hasarderai pas. En lisant les commentaires dans les tutos youtube, on voit qu’il y a les deux, en proportion plus ou moins identique. Et encore, ceux qui laissent des commentaires sont les plus impliqués, une multitude d’autres ne font que consulter sans réagir. C’est normal : Le net est un lieu public, et dans la réalité il y a plus de spectateurs curieux que d’apprentis magiciens. Gilbus.
  15. heuuu, tu es obligé d'expliquer le truc dés qu'on poste une vidéo, dans le salon public? c'est un tour utilisable, et même si on peut le remonter relativement facilement, il a un impact intéressant, dans d'autres contexte, quoi que l'on puisse penser du contexte présenté. ca serait cool de retirer ton explication, ce salon n'est pas prévu pour cela. Gilbus
  16. C’est faux : Certaines personnes oublient, d’autres pas. Au fil des répétitions, on a de plus en plus de gens qui se souviennent. Et même si le souvenir n’est pas clair, on se souvient qu’on a su et que c’était tout simple, voir trivial. Une part de l’effet magique, pour moi, est générée par l’imagination du spectateur : Il imagine toujours, quand il ne trouve pas, des choses plus fortes que la réalité. Il imagine des choses mystérieuses, sans y mettre une explication claire et sensée. Il crée lui-même le mystère dans son esprit. La magie ne nait pas dans les mains du magicien, mais dans l’esprit du spectateur. S’il a déjà eu une explication d’un tour approchant, ou que cela lui rappelle quelque chose qu’il a su, l’effet est rabaissé à une simple mécanique, et il n’y a plus de mystère. L’énigme existe toujours, s’il ne se rappelle pas exactement, mais elle est de l’ordre de l’astuce. Bien sûr, à force de rabâcher a tout le monde que les illusionnistes n’utilisent que des astuces terre a terre, à force de débiner pour le plaisir, à force d’avouer qu’on est des type ordinaires, et que tout spectateur intelligent devrait le savoir, ben on supprime nous-même cette dimension imaginée. Penser « bien sûr, que les gens savent que l’on triche ! », c’est oublier que l’humain est un tout petit peu plus compliqué que cela. Nous fonctionnons tous sur plusieurs niveaux de compréhension simultanément. Si l’intellect nous assure que c’est un truc, le travail du magicien est justement de surprendre l’intellect, de le dérouter, pour que d’autres niveaux entrent en jeu : L’émotion magique, c’est justement cet instant, quand l’intellect se bloque, et qu’on ressent l’impossible. Bien entendu, ça ne dure pas, nous sommes des animaux trop calculateurs pour cela. Mais ce petit instant où l’on reste interloqué, ou l’intellect tourne en roue libre sans produire de pensées, ou on est emporté dans la magie, ce tout petit instant, c’est pour moi le but de l’illusionnisme. Devenant magicien soi-même, par notre approche technique, et notre culture du truc, on a de moins en moins cette sensation, sauf en voyant les plus grands. Mais ça serait se rabaisser que de se croire incapable de produire cela sur du public normal. On peut tous y arriver, pas forcément à tous les coups, pas forcément aussi intensément que les grands, mais on peut le faire, avec un peu de travail. Et bien les débinages ne favorisent pas la chose… C’est ballot. Le magicien ne travaille pas forcément pour « l’après », mais pour le « pendant » : Si durant le tour, tu as donné un sentiment magique, alors peu importe que le spectateur essaie d’analyser ton truc en rentrant chez lui : Il rentrera avec la sensation d’avoir vu un spectacle fort. C’est déjà pas mal, non ? Et c’est mieux si en rentrant chez lui, il ne va pas chercher l’explication sur le net, et tombe sur un million de preuve que les magiciens sont des escrocs… Visiblement, le magicien lambda non plus ne voit pas la puissance de ce tour, car c’est visiblement, d’après ce qu’on a vu plus haut, un tour volontiers débiné, pour faire plaisir au public…. Mais celui qui n’aura pas oublié le mécanisme général risque de reconnaitra le tour, qu’on l’habille avec des tarot, une musique zen, et qu’on lui présente en roulant des pupilles ou pas. Ben oui, tu as raison. Sauf que si on débine les tours « simples », ben on ne peut plus s’en servir ensuite, sauf à déployer des montagnes de diversions qui bien souvent alourdissent le tour et font baisser la force de l’effet, car ca complique. L’avantage des choses simples, c’est qu’elles peuvent faire de l’effet simplement. Je dirais même que plus c’est simple, clair, sans possibilité de triche, plus c’est fort. (D’autres facteurs sont en jeu aussi, ok, mais la clarté de la présentation est une force…) A force de débiner des choses car elles sont simples, ben on s’en prive. Encore une fois, c’est ballot… Ben, je ne peux te donner que ma réponse à moi : S’il m’agace autant, c’est qu’on y vois une magicienne que je respecte, qui fait un cours de magie, ce qui est bien naturel dans le cadre d’une formation, mais à la télé, ce qui montre bien à tout le monde que l’astuce est triviale. Dommage que pour faire de la pub, le double fond aille à l’encontre de l’engagement de base du magicien : il ne doit pas divulguer ses secrets. Ce qui me gêne, c’est que beaucoup n’osent pas le critiquer, car c’est une magicienne respectable et douée, que tout le monde ou presque, moi compris, aime énormément. Ce qui me gène, c’est que le sujet ai été abordé 100 fois sur tous les forums de magie, et qu’on retombe sur des idées stupides comme : le débinage fait avancer la magie… Le débinage n’ajoute rien à la magie. Il enlève à la magie. Il faut des mois, des années, parfois une vie entière pour mettre au point une illusion. Il faut du talent, du travail, ou une chance incroyable. Pour débiner cette même illusion, 15 minutes suffisent, mise en ligne inclue. Il ne faut aucun talent, aucun travail, aucune culture ni intelligence pour cela : il suffit juste de connaitre le truc, et d’avoir envie de le montrer. Cette course entre créateur et débineur, qui soit disant ferait avancer la magie, ben le magicien est sur de la perdre. Alors je le redit : c’est ballot… ! Cela ne te dérange pas qu’on débine une méthode, mais tu ne veux surtout pas qu’on débine un gimmick ????? Ben, ou est la différence ? Les deux sont des outils destinés à créer l’illusion… Désolé, mais je ne te suivrais pas dans ton « mais… » Il n’y a pas de petits tours, il n’y a que de petits magiciens… Mais tuer les petits tours, c’est empêcher aussi les petits magiciens de grandir. On ne peut les FORCER à grandir : cela prend du temps, de l’implication, des efforts. Il faut laisser leur répertoire aux débutants, sans le débiner encore plus que ce n’est le cas. La formation du débutant est importante. Mais elle demande quand même à séparer l’étudiant sincère du simple curieux. C’est toute la différence entre apprentissage et débinage. Je préfère qu’il y ait moins de magicien, mais que ceux-ci aient appris à garder un secret, que de voir le monde entier s’adonner à ce loisir (on ne parle même plus d’art, à ce niveau…). Mais bon, c’est mal barré pour le secret, ces temps-ci…. Gilbus.
  17. C’est certain, le tour dont il est question n’est qu’un petit tour, que l’on peut montrer à tout le monde, qu’ils aient envie de faire de la magie ou pas… Aucun magicien sérieux ne s’en servira pour de vrai, de toute façon… Heuuu… Sauf que quand Gérard nous propose de faire exactement la même chose avec des tarots, la, tout le monde de s’exclamer : « mais c’est génial !!! Que voilà une bonne idée pour faire un grand tour…» Personne ne voit une incohérence ? Un petit tour avec des cartes, un grand tour avec des tarots ? Et vous pensez vraiment qu’en ayant appris ce tours à toute la France avant, puisqu’il n’est bon qu’à cela, vos spectateur ne vont pas remarquer une légère similitude ? Je sais qu’un magicien doué, avec son sens de l’enrobage, tout ça… Mais vous n’avez pas l’impression de prendre un peu les gens pour des c…, en pensant qu’ils ne feront jamais le lien ? -Il n’y a pas de « petit tour », il n’y a que de petits magiciens. -Débiner les « petits tours », c’est empêcher les autres de s’en servir, ce qui n’est pas sympa. Et s’il faut donner des cours de magie à toute la France pour « former un public », c’est que la magie n’est plus que technique, puisqu’on fait apprécier la « performance », en oubliant ce qu’est le mystère. C’est ballot. Gilbus.
  18. Arf, pour une fois, je ne suis pas d'accord, mister GRANDOZZIO Ce n'est pas parce que c'est un SDF qu'il n'a pas reconnu un tour de prestidigitation, et qu'il n'a pas apprécié la mise en scène: Celle-ci étant d'autant plus forte qu'elle joue sur un thème d'importance capital pour ce public, l'argent, et l'implique personnellement. Donc, l'émotion peut être réelle, mais cela n'implique pas la croyance ou la méprise. Enfin, pas plus qu'avec un autre public. Mais franchement, jouer ainsi avec les besoins vitaux des gens, je crois que je n'aurais pas le culot de le faire, même en laissant plein de sous à la personne: Ce qui est sa douleur, on lui montre que c'est pour nous un jeu, cela peut avoir un sens un peu cruel, non? tiens, en parlant de choses cruelles... :) : [video:youtube] Gilbus
  19. Cet effet n'a aucun besoin de trucage vidéo dans le sens "montage et effets spéciaux": il faut juste choisir quand commencer à filmer. Quant au SDF, il est drôlement bien grimé, si c'est un acteur, avec ses dents manquantes... Ce type de vidéo nous ramène à des réflexions plus profondes… Mettons que l’on soit le magicien de la vidéo : Aurions-nous donnés autant si cela ne nous avait pas permis de faire un effet magique, et de le montrer sur le net ? Si non, pourquoi ? Si oui, pourquoi attendre d’avoir un effet magique à filmer ? La générosité est un sentiment complexe… Tiens, un autre exemple de générosité attendrissante : [video:youtube] Gilbus
  20. Non, à mon sens, tu ne flash pas, et ceux qui pensent que tu le fait sont ceux qui savent ou regarder Et tu as le droit de donner ton avis sur ce produit, naturellement, bien plus que moi qui ne l’ai pas acheté Désolé, c’est ce que j’avais cru comprendre en entendant Alex… mais bon, il y a mille façons de parler du « fil de la vie », bien sûr Mais la question, c’était : Y a-t-il des idées de présentation variées, ou des pistes, pour que celui qui découvre le tour puisse se l’approprier sans reprendre le texte fournis ? Les conditions d’éclairages, de couleurs de vêtements, d’ampleur de geste sont sans doute analysées dans ton DVD. Vas-tu jusqu’à indiquer comment gérer les regards, en variant la hauteur de la tenue ? Oui, mais le cout de montage se répartit sur tous les exemplaires : Pour notre information, puisque tu es en plein dedans, saurais-tu quelle est la proportion des coûts initiaux (Préparation, conception de maquette, tournage, montage etc.) par rapport à la production du produit final (cout du DVD, Emballage, accessoires puisque le fil est livré…) ? J’imagine bien sûr que cela doit dépendre du volume, mais bon, dans ton édition de départ, cela représente quoi ? (Si ce ne sont pas des informations que tu préfères garder, bien sûr On ne te demande pas une expertise de commercialisation gratuit ) Hihihi : Tu as bien raison de le rappeler C’est pourquoi je le précisais moi-même dès le début : Mon intervention ne se veut pas critique sur ton produit, d’autant qu’Alex nous en a dit beaucoup de bien, mais sur une tendance à faire du « tour par tour », qui gagne un peu tous les supports. Tiens, pour prendre une comparaison : Damien Savina, quand il a sorti « invisible », aurait très bien put ne mettre que le tour de la bague, dans son DVD. Franchement, ce tour vaut le déplacement, donc ça serait passé, et il n’aurait pas fait beaucoup moins de ventes. Il a quand même profité du DVD pour y mettre d’autres possibilités liées à son positionnement du matériel, pas énormément, mais on a l’impression d’avoir quand même plusieurs piste d’explorations dans différents domaine (équilibres impossibles, lévitation de pièce, jeux hantés…) Et il y a un mélange de création complète et d’anciens tours revisités qui est intéressant. Mais peut être qu’un produit comme le tiens donnera envie aux jeunes magiciens de pratiquer ce vieux, vieux, tour, qui est vraiment bon, et ça, ça sera bien, de toute façon C’est tout le mal que je te souhaite Gilbus.
  21. garde robe d'été du cousin machin. garde robe d'hivers du cousin machin. cousin machin... (voir famille Adams...) Gilbus
  22. Hello, Alors je précise que je n’ai pas vu le DVD… Mais je veux juste faire une remarque d’ordre générale, donc ça devrait passer : Il fut un temps où tu achetais un livre de magie, et tu avais des années de travail devant toi, avec des dizaines ou des centaines de tours à explorer. Certains livres pouvaient t’occuper toute ta vie, et te permettre de monter une multitude de numéros. Ensuite, on a réduit le débit : Les livres et cassettes se sont mis à présenter quelques tours, bien expliqués au demeurant, mais en nombre toujours plus réduits. Enfin, la tendance de ces dernières années, c’est le mono coup : Un livre (livret serait plus juste…), un dvd, et un seul effet. Au mieux avec quelques variantes… Si cela permettait de baisser le prix pour le consommateur, pourquoi pas : certains sites modernes font ainsi du téléchargement de vidéo ou de PDF pour une technique ou un tour, pour des sommes relativement faibles. J’ai des doutes sur la culture magique que l’on peut ainsi acquérir en kit, à la place de lire un ouvrage présentant une large palette de techniques, mais bon, en complément, pour des techniques innovantes, pourquoi pas Bon, cela entraine d’autres problèmes : dévalorisation des média, car on s’habitue à payer des clopinettes pour un support de formation, et en outre cela ouvre ces techniques à des gens simplement curieux, qui ne feront quasiment pas de magie, on peut donc se poser la question du débinage indirect. Mais c’est un autre débat. Le prix du DVD de Philipe a au moins l’avantage de freiner les curieux Par contre, les anciens livres sont maintenant repris et on dirait qu’on les revend page par page, sous des formes diverses, chaque fois pour le prix du livre entier… J’appelle cela exploiter le filon, et tirer sur la ficelle (tirer sur le fil serait plus juste ?). Certes, une explication vidéo, même limitée à un quart d’heure, est sans doute plus claire que quelques lignes de texte. Mais franchement, le fil hindou est un tour facilement explorable, au niveau manipulations : On peut soit même se rendre compte des mouvements parasites, et épurer sa propre version, en essayant, sans y passer non plus des mois. A mon sens, c’est même justement cette épuration que l’on va réaliser soit même qui est formatrice. Les points à travailler sont évidents dès que l’on essaie : -La petite préparation : elle peut se faire sans aucuns accessoires, ce qui est encore plus simple que ce qui est évoqué… -La prise initiale du fil sur la bobine (que l’on peut remplacer par autre choses, avec une prise différente, d’ailleurs : en enroulant un fil sur une allumette, on a une version qui tient dans un portefeuille…) Je préfère la façon de prendre le fil présentée par la vidéo du petit magicien, plus haut : beaucoup plus fluide et naturelle… mais peut être qu’en s’entraînant davantage avec l’autre... -Les points de cassure et la façon de tenir les brins collectés -La façon de coller la boulette de fil sur le fil isolé -la façon de se débarrasser des choses gênantes ensuite Tous ces points apparaissent d’eux même dès que l’on essaie devant un miroir. Chacun peux y apporter des solutions différentes, mais la simplicité n’est pas très dure à trouver. Mais bon, tous les gouts sont dans la nature, donc si l’on préfère suivre doigts à doigts une méthode, parfait. Reste que quitte à faire un DVD sur un grand classique, il aurait été possible d’en proposer plusieurs (de classiques) sur le même support, pour un coût relativement identique (les coûts de productions doivent peu varier en fonction de la durée de la vidéo, et le tournage n’aurait guère été plus long… Surtout que le public visé concerne ceux qui ne connaissent pas le tour, à priori des débutants (je vois mal un vétéran acheter le DVD juste pour savoir comment mettre les doigts comme c’est présenté sur la démo…) Donc, des gens avides de matière, et qui seraient certainement intéressés par d’autres choses du domaine classique. Je ne nie donc pas le travail effectué par Philipe, et le produit est sans doute très bien fait, mais je constate qu’il n’est pas optimisé au niveau rapport qualité/quantité/prix. Surtout que le fil à bâtir se trouve dans n’importe quelle mercerie pour un prix dérisoire… Là, il s’agit d’un choix… Je ne pense pas que Burger ignore l’existence de fils facilement sécable à la main La présence de la bougie est une mise en ambiance, car il utilise la symbolique qui s’y rapporte pour amplifier l’émotion générée par son texte. Le fait de couper le fil avec une flamme est aussi beaucoup plus spectaculaire et visuel… D’ailleurs, ce qui est vraiment intéressant, dans ce tour en général, c’est la présentation que chacun va en faire, au niveau de l’histoire ou de l’ambiance. Ce tour se prête bien aux textes de toutes sorte, depuis la version poétique de Delors jusqu’à des versions trash avec du « fil dentaire »… C’est donc à chacun de bâtir sa version, et les gestes pour réaliser le tour, même s’ils sont importants, sont juste une entrée en matière. Le DVD donne-t-il des pistes de réflexions sur le texte, en dehors de l’habituelle version sur la vie et de ses petites cassures, sujet qui existe, sous de multiples formes, depuis quand même un bon moment ? Bref, le fil Hindou est un bon tour, cela, nous le savons tous, mais il demande du travail, et ce n’est certainement pas le type de tour à faire 30 minutes après avoir ouvert le DVD… Gilbus.
  23. oui et non. Avant qu'il y ai d'autres questions: non, le jeux n'est pas truqué, bien qu'on puisse en faire des versions truquées. Oui, il peut être mélangé ou servir à d'autres tours avant. Oui, Daortis est un bon: Tant au niveau du jeu d'acteur qu'au moment de la partie "technique" du tour, qu'il fait avec une belle rapidité et précision... Bel exemple de simplicité qui conduit à un tour splendide, sans avoir des passes qui font mal aux doigts, puisque le tour des 21 cartes est automatique (en grande partie), même présenté comme ça, bien sur Gilbus.
  24. Ce tour était déjà très connu des néhophites bien avant youtube Peut être est ce une question de génération, mais je ne crois pas trop: Ce sont autant des adultes que des gamins qui me montrent ce tour... D'ailleurs, sur youtube, on trouve plein d'enfants qui montrent ce tour, avec ou sans tuto (pour ce que ca change...) Mais sur youtube, on n'en est plus aux 21 cartes: compte le nombre de tutos sur le snapchange, par rapport aux 21... Gilbus
  25. Merci J’ai essayé de trouver un jeu qui me soit accessible, si moi je le comprends, tout le monde devrais y arriver Bien sûr C’est pour cela que j’aime bien en voir aussi Mais là, nous abordons un point intéressant : Arf, grillé par Meven tant pis, je met ce que j’avais tapé : Sortir une main parfaite de bridge, ou une quinte flush dans l’ordre, c’est fort. Mais est-ce différent de sortir un jeu classé après une série de mélange, une huile et l’eau, ou tout simplement de faire apparaitre les 4 as de différentes façons, dans un tour de cartes classique ? La démonstration de triche ne doit-elle pas aller au-delà de la « simple » sortie de cartes à la demande ? Quel est l’apport émotionnel du jeu, dans cette démonstration, si au final on a certaines cartes triées, mais que l’on ne connaît pas les règles qu’elles impliquent, et leur probabilité en jeu réel ? J’ai vu par exemple des routines de bridge qui épataient les joueurs de bridge, car les mains sorties étaient totalement improbables. Mais elles laissaient de marbre ceux n’ayant pas de notion de ce jeu. Comment rendre plus fort le fait de sortir une famille entière classé, dans le cadre d’un jeu que dans le cadre d’un tour ? C’est vers ces différences que l’on devrait sans doute s’orienter, et que beaucoup de gens ont travaillé, pour les tours de tricheries. Le jeu a en lui-même d’autres émotions que seulement voir les bonnes cartes tomber dans la bonne main. Se concentrer uniquement sur cette partie technique, n’est-ce pas se couper de plein d’interaction avec le spectateur ? J’aime beaucoup, par exemple, les parties ou l’on donne des jetons pour miser, afin d’exploiter aussi la notion de risque et d’enchère : on va au-delà de la simple démonstration, pour entrer dans un jeu réel. Parier sa maison, sa voiture, sa femme, voilà qui intéresse la partie, si on veut mettre de l’addiction dans la démonstration… Bon, il ne faut pas que cela alourdisse le tour globalement, ce qui est souvent un risque Gilbus.
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