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Christian GIRARD

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Tout ce qui a été publié par Christian GIRARD

  1. Oui oui, je connais.
  2. Tu as un problème avec les personnes âgées ? Je ne sais pas si tu connais la chaîne Linguisticae, Étienne, mais la question « LE ou LA Covid ? » y est abordée, dans cette vidéo, et tu verras que ce n'est pas si simple de trancher :
  3. Pour ce qui concerne ma propre considération pour Alain Rey, j'en ai témoigné plusieurs fois dans VM, notamment ici : Il existe un autre dictionnaire de langue française que j'affectionne particulièrement et dont j'ai également parlé dans VM, Le Robert Brio (CLIC), et qui référence parfaitement final comme substantif et au masculin, comme quoi ... : Sur Wikipédia on trouve ceci : ... et ce qui s'ensuit : Source : CLIC Je reprends le CNRTL (lien déjà donné plus haut) qui n'est sans doute pas non plus conçu par des rigolos : Et le TLF ? (« Le TLFi est la version informatisée du TLF, un dictionnaire des XIXe et XXe siècles en 16 volumes et 1 supplément : 100 000 mots avec leur histoire, 270 000 définitions, 430 000 exemples ».) Le Larousse : Pas la peine de continuer. « Le final » existe dans la langue française. Je ne pensais pas qu'on épiloguerait tant là-dessus. On pourrait ensuite évoquer la question de la forme "la plus académique" d'une formulation ou d'un mot (nécessaire), et l'approche linguistique d'une langue (telle qu'elle se vit, se déploie, s'utilise et donc se transforme). Mais à quoi bon Pierre puisque, in fine, tu es d'accord avec moi :
  4. Hello Plick Peux-tu stp donner des liens relatifs à tout ceci, ça m'intéresse. Mon Petit Robert n'est plus tout jeune et ne spécifie pas un élargissement exhaustif du champ d'application du terme. Le finale relatif à la « dernière partie d'une œuvre vocale ou instrumentale » ou au « morceau musical isolé possédant le caractère d'une pièce conclusive » figure déjà dans mon premier lien (voir plus haut), et l'on connaît bien en effet le grand finale de certaines pièces de musique, mais quel rapport avec un final dans d'autres contextes ? S'il s'agit d'un procédé stylistique, d'une figure de style, d'une métaphore, on est dans une autre réflexion que celle consistant à donner son sens le plus exact à un mot. Dire dans la description d'un numéro de scène, de façon analogique : « Et c'est l'apothéose : le magicien, à la façon d'un chef d'orchestre, termine par son grande finale [accent italien sur les deux mots] et sous les hourras de la foule en délire », c'est différent que d'écrire : « Les premiers effets de sa routine étaient formidables mais le final nous a laissés sur notre faim » . L'emploi métaphorique de finale est signalé ici dans le CNRTL (il faut cliquer sur la case « FINALE², FINAL) : https://www.cnrtl.fr/definition/final Pour ce qui concerne le Dictionnaire de l'Académie française en ligne, il n'y est question que de symphonie, de sonate, de concerto voire de théâtre lyrique (mais tu dois avoir une autre source ?) : https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A9F0807* Pour ma part, je prononce un finale avec une vague intonation rappelant l'accent italien pour qu'il n'y ait pas d'ambiguïté à l'oral, mais ça reste exceptionnel comme emploi à moins d'être dans des milieux musicaux où l'expression est plus courante, et le reste du temps il est question simplement d'« un final » à prononcer évidemment à la française. Tout est question de sens, de nuance et de contexte. Ceci dit, tout se discute (c'est la richesse et la complexité de la langue française qui veut ça) et je suis à l'écoute de tous les arguments ; quand je peux apprendre quelque chose, je suis toujours partant. Pour rappel, ma position pour ce qui concerne l'orthographe (et plus généralement la maîtrise de notre belle langue) fut exprimée dès 2008 dans ce même forum : Des erreurs de langue, on en commet tous et tous les jours. Le livre que je viens d'éditer récemment et qui m'a demandé un travail énorme de relecture et de correction pendant des années n'échappe pas à la règle, j'ai déjà trouvé des erreurs que j'aimerais rectifier (snif). C'est normal, c'est humain. Et ce n'est pas très grave, selon le contexte. Bien, j'arrête mon laïus et termine par un final sous forme de point.
  5. J'ajoute « le petit plus Christian Girard » . Il se peut qu'il y ait parfois une confusion avec l'italien grande finale (à prononcer avec l'accent idoine). Chose amusante, on entend Johnny Rotten dire ces mots dans cette chanson du groupe PIL, Public Image Limited, que j'avais eu le plaisir de voir live à Lyon durant sa grande époque (j'avais dans les 20 ans), je vous laisse écouter à 2' 28'' : (Oui, ça c'est une référence qu'il fallait trouver , faut dire que je connaissais naguère les paroles par cœur.)
  6. Non non, c'est très bien. Il faut dire d'un tour qu'il a « un final extraordinaire » ou que « le final de cette routine » nous laisse pantois. En foot en revanche (si je puis dire) il peut y avoir une finale, mais en magie il est vrai que l'erreur est récurrente (c'est loin d'être la seule). D'autres détails ici : https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/final/33790 Quant à ceux qui écrivent au pluriel « des finals », ils se montrent plus finauds que les autres.
  7. En réalité c'était déjà le septième acheteur (et depuis ça n'arrête pas) car le tout premier (anecdote inénarrable) passa une commande alors que j'étais juste en train de mettre l'ouvrage en ligne sur le site de la maison d'édition ! Quelle concomitance incroyable, j'en fus le premier surpris. C'était déjà magique ! Pierre, les réactions à la réception de ce pavé de plus de deux kilos de savoirs vont toutes dans le même sens que celle de la personne que tu as citée, par exemple celle de l'acquéreur numéro 1 que j'évoque ci-dessus et qui est : « Superbe, le livre est superbe, les illustrations sont magnifiques, l'écriture très lisible [...] » etc. Cela fait chaud au cœur de voir que les magiciens apprécient ce bel écrin que méritait son contenu encyclopédique. Plusieurs sommités du monde de la magie ont déjà témoigné par de vives félicitations la parution de Prestidigitation - Retour aux sources car la naissance et l'évolution des thèmes magiques sont des sujets parmi les plus récurrents chez les illusionnistes. Il n'y a plus de raisons désormais de prétendre, pour ce qui concerne les sujets traités, qu'on ne sait pas où trouver les antériorités d'une technique, d'un effet ou d'une méthode. Un ancien élève (un débutant) me demandait jeudi dernier en consultant goulûment l'ouvrage : « Y est-il question du comptage Elmsley ? » J'ai alors procédé à une démonstration pratique de l'une des utilisations possibles du livre, à savoir regarder dans le sommaire l'article concerné : « 1897. Faux comptages et autres subtilités », pages 215 à 226. En consultant l'article, on voit du coup très clairement où se situe ce comptage parmi de très nombreux autres dans une chronologie précise où tout est daté et sourcé. On y découvre certes la référence du tour concerné (et la description de l'effet original) contenant ce qu'on appellera par la suite le comptage Elmsley mais, au fil des entrées du chapitre, on fait également de grandes découvertes, je ne prends qu'un seul exemple : même le fameux Flushtration Count attribué à Brother John Hamman fut décrit avant ce dernier par un autre magicien ! On va ainsi de surprise en surprise au fil des pages et pour ma part je trouve extrêmement jubilatoire de pouvoir connaître d'un coup d'œil la date de publication du premier faux comptage que les P & P purent dénicher dans les archives du patrimoine, ce qu'il permet de faire, le nom de son auteur, le livre et le titre du tour dans lequel il se trouve mais également dans quelle catégorie technique il se situe (en l'occurrence il s'agit d'un comptage moins pour plus et, si vous ne savez pas ce dont il s'agit, je vous renvoie à l'introduction du chapitre qui classe les faux comptages en trois catégories principales dont celle-ci, détails et descriptions à l'appui).
  8. Hello Morax Eh non, il n'en est pas l'inventeur, les P & P ont certes trouvé une date prouvant l'existence de cette boîte "version Renélys" dès 1958 (via un diplôme d'honneur au concours d'invention) mais ils offrent dans leur récent ouvrage un article plutôt détaillé sur le sujet avec notamment la reproduction d'un brevet antérieur (1954) puis remontent plus loin encore jusqu'à la plus ancienne source connue (cf. Prestidigitation - Retour aux sources, pages 273 à 275, article « Le saviez-vous ? À propos d'une certaine boîte...»).
  9. « The Vegetable Orchestra Literally Plays with Their Food » : « The Vegetable Orchestra - Green Days » :
  10. Toutes mes condoléances à ses proches. MIKELKL (que je n'ai pas eu l'honneur de connaître) nous a souvent gratifié dans ce forum de ses très belles photos : Source et autres photos ici :
  11. Pour info, Leo Harry Boudreau étant né à Rhode Island (c’est justement Daniel "Rhod" qui proposa quelques tours de ce monsieur dans Imagik) il est peu probable que son prénom comporte un accent. Une recherche dans VM ouvre sur deux pages de références, dont ce sujet de 2013 qui lui est consacré :
  12. « Exposition Wolinski à Paris : Son pied de nez posthume à l’art contemporain » ´ https://www.20minutes.fr/paris/3119443-20210909-exposition-wolinski-paris-pied-nez-posthume-art-contemporain
  13. Par un beau matin d’été, un singe en hiver a connu le jour le plus court, l’animal étant arrivé à bout de souffle. Ayant connu la scoumoune tout autant que l’itinéraire d’un enfant gâté, il reste un homme qui me plaît d’un film à l’autre. Les acteurs saluent le professionnel et perdent l’incorrigible, le magnifique et tendre voyou.
  14. Pour info, un article complet est dédié à ce thème de la Carte au portefeuille dans Prestidigitation - Retour aux sources, pages 147 à 170, auquel s'ajoutent la description du MALT (oui, c'est un acronyme) puis une routine inédite avec (je cite Francis Tabary, qui s'y connaît en magie des portefeuilles) « une trouvaille extraordinaire dans l’utilisation de la seconde poche, à laquelle personne n’avait pensé... ! », sans compter un bonus d'une page intitulé « Portefeuilles et porte-cartes » en page 553, dans le chapitre « Fourre-tours » :
  15. Selon mes sources , pas de frais de port pour ceux qui auront la chance de l'acquérir jeudi 9 septembre à la réunion des 78' Tours, qui se déroulera à la Maison des Associations (salle Atelier 1), 37 avenue du Plan de l'église, Voisins-le-Bretonneux. Mon petit doigt me dit que ce sera pareil pour les participants à un atelier (ou les membres) du Monswiller Magic Club (un club de magie situé à Monswiller, à proximité Saverne en Alsace), le samedi 18 septembre. (Mais chhhut, c'est secret !)
  16. Également. Absolument pas ! C'est à 99 % de l'inédit et quand ça n'est pas le cas c'est largement revu et augmenté. Bref Prestidigitation - Retour aux sources, c'est du tout beau tout neuf ! Le livre se trouve facilement via le site de l'éditeur , voici déjà le sommaire en trois pages qui en dit long sur ce monument de la littérature magique (vous n'imaginez pas tout le bien que je pense de cet ouvrage) :
  17. https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/09/04/liste-rouge-de-l-uicn-pres-de-30-des-especes-etudiees-sont-menacees_6093415_3244.html
  18. Il faut dire que cela fait quelque temps qu'ils ne sont plus très loquaces.
  19. Très intéressante interview de l'artiste, extrait : La suite ici : https://www.francetvinfo.fr/culture/musique/pop/la-revolte-interieure-de-lucas-santtana-figure-engagee-de-la-pop-bresilienne_3661551.html
  20. ... sur la quelle nous avions échangé quelques messages ici, en 2015 de l'ère pré-Covid-19 :
  21. De toute façon personne ici n’a évoqué une philosophie ou une « métaphysique mainstream », heureusement ! (C’est assez drôle d’ailleurs comme association de termes .) Pour ceux qui prendraient le sujet en route, nous avions déjà échangé à propos de ce terme, la science mainstream s’oppose (en partie, j’avais donné un exemple où cela n’était pas le cas) avec la science marginale (en anglais fringe science). Source : Que serait une philosophie mainstream puisque d’une certaine façon chaque position philosophique se veut différente des autres (sinon autant se taire), donc marginale (ce qui n’élimine pas les mouvements dont les représentants ont des affinités dans les grandes lignes, évidemment) ? Le corpus scientifique repose sur des éléments que partagent une majorité d’acteur et des points d’accord en général vérifiables, au moins durant un temps et… dans un cadre donné.
  22. (Sans compter le cinquième: « Soyez sceptique, mais apprenez à écouter. » ) En effet, ces accords sont simples à comprendre (je tente d'appliquer à différents degrés et au quotidien ces « règles de bon sens » du développement personnel, ou du mieux-être en tout cas, et du respect de l'Autre). https://fr.wikipedia.org/wiki/Miguel_Ruiz J'avais fait une allusion à Patrick à ce propos, (ici : clic) qui lors d'un échange ne prenait pas me semblait-il assez de recul (relire les accords 2 et 3)...
  23. Je suis plutôt d'accord avec toi (... et Russell), et « planter un point d’interrogation sur les choses que [nous considérons ] depuis longtemps comme acquises » c'est bien ce que je fais à longueur de messages, n'est-ce pas ? Je voulais juste signaler que si le terme de « mainstream », surtout guillemété et (selon moi) employé à bon escient, n'était pas compris par la majorité d'entre nous dans le cadre de cette discussion, qu'en serait-il de l'ensemble de notre lexique ? À ce propos, je parle souvent de cadres : cadre idéologique, cadre d'application, cadre commun, cadre d'une discipline, cadre d'un sujet, cadre de compétence, cadre de recherche, cadre juridique, cadre moral, cadre culturel, cadre de l'univers phénoménal et matérialiste, cadre d'expertise de la science, cadre géographique, cadre temporel, cadre théorique concerné, cadre familial ou privé, cadre contextuel, cadre permissif d’un spectacle, cadre de pensée, cadre de la perception, cadre d'un ouvrage ou d'une institution, cadre d'un jeu, cadre pertinent ou inadéquat, cadre professionnel, cadre des possibilités du dispositif et des contraintes techniques, cadre d'une citation, cadre des possibles, cadre historique, cadre étroit ou cadre général, cadre conceptuel, cadre de la magie... Un véritable jeu de cadres que je définis comme fluctuants et aux contours flous. Mais effectivement on peut naviguer en eaux troubles dans le hors cadres de la métaphysique.
  24. Je note : la "conscience" se transforme. Admettons. Donc elle n'est pas inaltérable, immuable, la conscience elle-même se transforme, donc ce n'est pas comme "la vie" qui est la vie, certes qui agit sur des créatures de différentes formes, mais qui reste la vie (on ne transforme pas la vie elle-même), et en plus la transformation de la conscience se produit de façon "interne"... Interne mais dans quoi dirais-je, si on nie que la conscience loge dans (voire émerge d'un) "réceptacle" nommé le cerveau (et le corps tout entier) ? Il y a beaucoup trop de choses auxquelles réagir dans tes derniers messages, cela prendrait un temps fou et je n'en dispose pas trop pour ça actuellement. Il est vrai que le meilleur moyen de ne pas avancer c'est de s'arrêter pour préciser le sens de chaque mot avec d'autres qui seront mis en cause aussitôt . Il existe pourtant des notions comme la doxa ou l'épistémè qui permettent d'échanger d'un commun accord, au moins dans une discussion sur un forum Internet... Une lanterne qui n'éclaire que celui qui la tient ? C'est un projecteur dont on aurait besoin. (Ciao, désolé d'être bref.)
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